Comment je suis câblé ? Probablement pas comme
tout le monde mais
sans pour autant être un extra-terrestre je vous rassure !
Avant toute chose, la pensée qui me caractérise
le plus et que j'ai fait
proverbe dans le sport comme dans la vie en général est la
suivante :
"On a pour limites, ... celles que l'on accepte
!!"
Et moi par défaut je considère que l'on
peut toujours aller
plus loin avec sa tête, avec son corps, dans ses connaissances,
dans sa technique, dans sa tactique, ... En fait dès lors que je
pense ou entend " là c'est impossible ", je me dis qu'il
faut
absolument que je le fasse. A partir du moment où l'on se
donne les moyens et où l'on est prêt à bousculer ses
habitudes
(le frein le plus courant ...), rien n'est impossible !
Sinon que dire, je ne sais pas écrire le mot
"abendoné".
Les rares fois où ce mot m'est venu à l'esprit il fut une
source
de motivation supplémentaire car pied cassé, entorse, déchirure
musculaire, fatigue, problème digestif, faiblesse mentale, ...
je rebondis dans la seconde qui suit et me dis que je vais
me dépouiller pour finir et même aller plus vite.
J'ai également horreur de la triche.
Bien sûr vis à vis d'un
règlement car je ne comprends pas quelle satisfaction on peut
retirer d'une performance où l'on a triché, mais plus encore
de
la triche vis à vis de soi et des autres d'un point de vue mental.
Dans la vie il faut assumer ses choix, sa façon d'être comme
son niveau et les gens qui se trouvent des excuses avant
même d'être partis m'insupportent au plus haut point !!!!
Lorsque ça fait mal de s'écorcher l'égo il faut s'en
servir de
carburant plutôt que de se dissimuler derrière des excuses
bidons.
L'autonomie est aussi quelque chose que j'adore.
Pourquoi
compter sur quelqu'un lorsque l'on est capable de subvenir
à ses besoins tout seul. Notre société nous a tellement
habitué
à l'assistanat qu'aujourd'hui nous avons régressé sur
bien des
capacités que nous avions auparavant. L'excès de confort
n'est pas un gain, c'est une perte pour l'humanité. Se retrouver
seul au milieu de la montagne ou du désert sans GPS ne demande
qu'un peu de confiance et de réflexion par exemple. Mais c'est
vrai qu'il est plus facile de se plaindre d'un mauvais balisage que
de réfléchir ou d'accepter sa déficience dans le domaine
...
La douleur est une vue de l'esprit. Bien sûr
comme tout le
monde j'ai déjà eu mal, voire très mal. Et alors est-ce
suffisant
pour tout arrêter, pour se rouler par terre, pour se plaindre, ...
?
Non ! Sans renier la douleur et en se servant de sa tête il est aisé
de se rendre compte qu'il y a toujours plus grave et que finalement
on a les ressources pour supporter la douleur, même si celle-ci
reste désagréable. Il est réellement possible de passer
sur des
douleurs telles que fractures, brûlures, déchirures musculaires,
...
mais il faut déjà être capable d'accepter de bousculer
ses habitudes.
Sinon je suis un "vieux con" comme
j'aime à le dire, c'est à dire
que je ne supporte pas le manque de respect, les gens hautains quel
que soit leur niveau, les gens qui oublient d'où ils viennent ou
ce
qu'ils doivent à d'autres, le mensonge, les profiteurs, les mieleux,
...
Je compte parmi mes innonbrables défauts celui de toujours dire
ce que je pense, avec respect mais toujours de façon claire,
honnête et sans arrière pensée.
Enfin j'aime les gens ! Que serions-nous sans
des personnes pour
qui l'on a envie de se dépasser et d'exister à leurs yeux
? Mais
j'aime aussi aller rencontrer les gens, sportifs de haut niveau
comme les plus simples amateurs, habitants de pays civilisés
comme personnes les plus démunies au fin fond d'un désert
ou
d'une montagne (et néanmoins pas les moins riches humainement !)
Merci à toutes les personnes qui me donnent envie de découvrir
plus encore le monde et les cultures et me permettent de m'enrichir
comme d'enrichir mes proches de toutes ces expériences.
visiteurs un peu fous ???