Je ne vais pas vous publier mon bulletin de santé
(mon psy ne veut pas ...) mais simplement mes dernières infos
pour que vous puissiez vivre au plus près de moi cette aventure

N'oubliez pas
www.unis-face-au-handicap.fr

 

 

04 décembre 2012
Ce soir pour l'entraînement nous
sommes exceptionnellement peu
nombreux, mais pas question de
ne pas en être. Et comme j'ai
décidé de reprendre le combat
face à mon mollet je lui impose
une nouvelle séance de course
à pied plutôt que de faire du vélo.
J'organise une séance ludique
avec des changements d'allures
dans des jeux mais aussi une
petite séance de course dans
le noir sans lumière histoire de
faire découvrir quelques sensations
à mes petits amis présents ce soir.

03 décembre 2012
Non rien de rien, ... je pourrai
chanter cette chanson à tue tête
tellement je suis content de n'avoir
toujours mal nulle part. C'est quand
même incroyable après 70 bornes
d'être sans la moindre courbature.
Ca me remonte le moral et me
donne plus envie que jamais de
poursuivre le combat contre mon
mollet qui lui est douloureux.
Et oui j'ai dû rebrancher le
cerveau et il m'a présenté l'addition.
En attendant il ne me fera pas
changer mes plans et ce soir je
fais mes 2h de gym et renforcement
musculaire sans aucun souci et
même avec grand plaisir lorsque
je ressens mes abdos qui hurlent
mais ne m'arrachent pas un abandon.

02 déc embre 2012
0h00 ça y est le départ de la
Saintélyon est donné. Je suis avec
les copains au bout du bout du
peloton malgré mon dossard
préférentiel "moins de 7h". J'ai
vraiment envie de partager cette
première expérience pour les
copains et m'assurer qu'ils iront
au bout. En partant derniers, nous
partons par la force des choses
très lentement et ne faisons que
remonter durant toute la course.
Comme je sais que je vais devoir
me contenir pour rester toujours
avec le groupe, j'ai décidé sans
rien dire de me fixer un petit
challenge : je vais courir toute
la course sans aucune lumière
histoire de valoriser mes sens
et notemment le touché avec
mes pieds, mais aussi de
m'obliger à toujours lever bien
haut les pieds durant 70km.
Coup de chance dans la neige,
nous avons les ezyshoes de l'ami
Eric et nous filons comme des
bombes en regard des autres
concurrents. De mon côté je suis
en mode cerveau sur off pour
oublier la douleur au mollet qui
me poignarde, mais je le sais
ce ne sont pas 70km dans la
neige qui m'empêcheront
d'emmener le groupe au bout.
Alors je boite, je sautille, je serre
les dents tout en m'amusant et
voilà le tour est joué. Mais surtout
je suis vraiment très heureux de
voir mes petits gars super à
l'aise après avoir travaillé la
technique dans les descentes
et les bois durant des mois.
Les heures défilent sans que je
les vois passer tellement je suis
bien et heureux d'être là. A chaque
dizaine de km je fais un doigt
d'honneur neuronal à mon mollet
car je vais lui faire voir qui commande.
Mais je suis aussi je l'avoue moi
même surpris de ma forme physique
après 8 semaines d'arrêt du sport.
Certes nous allons beaucoup moins
vite que je n'irai seul en forme, mais
vraiment je n'ai mal nulle part et je
pourrais sauter à la corde n'importe
où si je le voulais. Les 15 derniers
km je dois m'employer pour faire
avancer des morals qui flanchent,
mais tous réussissent ce challenge
qui leur appartient pour ma plus
grande joie, ... ou presque. En
effet je n'ai pas résisté depuis que
l'on est à Lyon à parcourir les 10
derniers km avec mon maillot de
Saint-Etienne sur le dos et mon
écharpe des verts tantôt autour
du cou, tantôt tendue les bras en
l'air. Evidemment il est plaisant
de chambrer jusqu'au derniers
mètres les Lyonnais sur leurs
terres. En tout cas une bien
belle nouvelle aventure. Ah oui
si des fois vous aviez des doutes,
j'ai fini cette course sans jamais
avoir allumé ma frontale et sans
jamais être tombé. Qui a dit qu'il
fallait accepter certaines limites ?
Vous trouverez une photo de notre
arrivée dans un article de l'ami
Philippe qui a concrétisé son rêve
.

1er décembre 2012
Je prépare mes affaires à la
dernière minute pour notre
Saintélyon de cette nuit, il faut
dire que j'y vais dilétante et que
j'ai tellement l'habitude que je
peux me permettre. En descendant
au sous-sol il me prend l'envie de
me tester aussi je descends toutes
les marches en courant, et là me
voilà bloqué au sous-sol, incapable
de remonter durant 10mn tellement
j'ai mal au mollet. C'est de mauvaise
augure et pourtant je reste persuadé
que ce soir je pourrai courir. Le trajet
à 8 en minibus rend évidemment
le voyage beaucoup plus rapide.
A Saint-Etienne, nous retirons les
dossards; je donne les dernières
consignes, nous nous gavons une
dernière fois et tout le monde se
couche parmi des milliers d'autres
coureurs allongés parterre dans
le Parc des Expo de St-Etienne.
Tout le monde a bien pensé à son
matelas et à son duvet, mais à
mon réveil j'apprends que je suis
le seul à avoir réussi à dormir dans
le brouhaha. Normal je dors où et
quand je veux, mais surtout je n'ai
évidemment aucun stress relatif
à ce qui nous attend cette nuit car
on vient de nous annoncer la neige et
30 à 40cm de neige sur les hauteurs.

30 novembre 2012
6h30 dans la piscine avec mon
fiston pour un petit entraînement
spécifique pour moi puisque je ne
fais que du pull boy, donc gros
travail des bras pas mécontents
d'en finir. Bizarrement je me sens
plutôt efficace dans l'eau, peut-
être en lien avec le renforcement
musculaire que j'ai décidé de
faire depuis quelques semaines.
En tout cas je confirme une
journée qui commence par un
entraînement natation c'est
vriament une belle journée !

29 novembre 2012
Toujours incapable de courir 10m
je commence à sérieusement
m'inquiéter pour ce week-end.
Ce midi direction la salle de gym
pour du renforcement musculaire
et dorsal. Là au moins je me sens
de mieux en mieux, même si je
l'avoue je moque un peu dès que
je repense à mon mollet ...

28 novembre 2012
Je n'arrive même pas à traverser
la route en courant, je n'arrive pas
à résister à la douleur et c'est ça
qui me fait le plus mal. Bon pour
aujourd'hui c'est repos total et
glace autant que possible.

27 novembre 2012
Ce soir pour l'entraînement du club
c'est la joie, je vais enfin recourir.
La séance se déroule bien durant
l'échauffement et par sécurité vu
que je reprends je me mets non
pas dans le groupe le plus rapide
comme d'habitude mais dans le
2ème groupe le plus rapide pour
être sûr de ne pas aller trop vite.
Le premier tour est ma foi pas
trop mal. Bien que pas à fond
je fais un premier 1000m assez
efficace avec une foulée plutôt
légère et un bon griffé. Mais au
bout de 1200m je ressens une
petite douleur dans le mollet droit
alors que je passe le virage. Ah
non c'est pas possible ! Mais
dans ma tête j'en ai marre et
pas question de cesser l'effort,
je vais la gérer cette douleur.
Malheureusement je ferai juste
150m de plus avant d'être immobilisé
net sur place, incapable de marcher
ni de traverser la route ! J'ai envie
d'hurler à la mort, non pas ma
douleur mais ma rage. C'est pas
possible et là vu l'intensité de la
douleur je crains même avec ma
tête de ne pas pouvoir participer
à la SaintéLyon. Histoire de me
défouler je me fais une grosse
séance de pompes et de renfort
musculaire, mais même comme
ça j'arrive à avoir terriblement mal
au mollet. Ca sent la guigne ce
mollet, mais ce qui est sûr c'est
que désormais c'est fini, plus de
repos. J'en ai marre d'avoir fait
tant d'efforts pour si peu. Je vais
repartir sur le mode "Chorgnon".

26 novembre 2012
Après une petite séance sauna
et assouplissements le midi, je
file le soir au cours de gymnastique
et renforcement musculaire. Passé
le démarrage un peu trop "danse"
pour moi (seul gars au milieu de
30 à 35 nanas ...) je me régale à
travailler tous ces muscles
lâchement abandonnés durant
mes préparations aux courses.
Et puis pour une fois que je peux
me montrer à mon avantage en
musculature par rapport aux nanas
qui habituellement se demandent
pourquoi je suis si peu souple,
j'en profite doublement ...

25 novembre 2012
Je m'en moque, tant pis pour
la blessure, mais là je vais
disjoncter si je ne sors pas.
Allez hop, les baskets et mon
Cooky, c'est parti pour une séance
de course à pieds à travers forêts
et champs. Je n'ai pas de blocage
du muscle, mais je sens bien un
petit truc dans le mollet, près à
m'exploser le muscle au moindre
faux mouvement. Mais ce n'est
pas grave, cela ne gâche en rien
mon plaisir de me retrouver à
courir en pleine nature. Oups,
j'ai pas vu l'heure, tant pis j'aurai
tenu 1h45 au lieu de l'heure
prévue ...

24 novembre 2012
Allez je n'en peut plus, il faut
que je sache. Hop j'enfourche
mon vélo de route et c'est parti
pour une séance tranquille mais
néanmoins du sport. J'espère
pouvoir rouler 1h30 et sans pour
autant m'arracher, réussir à
faire du sport malgré tout. Déjà
c'est le grand bonheur car je
prends un parcours totalement
en campagne et je suis totalement
seul, avec le plaisir d'humer ces
odeurs incomparables de la
campagne. Niveau sportif ma
foi je suis surpris de rouler plutôt
pas trop mal, sans douleur ni
fatigue. Finalement je réussis
à boucler 60km en 2h et alors
que j'arrive chez moi avec une
banane jusqu'aux oreilles, je suis
pris d'une vive douleur au mollet
juste en descendant de vélo.
Arghhh ça veut dire que je ne
suis toujours pas soigné !!

22 novembre 2012
Petite séance renforcement
musculaire abdos et dos ce midi
et ce soir, comme je n'ai pas le
droit de courir j'organise la séance
de nuit dans les bois. Mais cette
fois en plus d'amener mon fidèle
Cooky, j'emmène ma petite puce
de 2 ans pour une séance perso.
Et incroyable elle court et saute
dans les bois, seule avec sa
frontale sur la tête, à sauter
dans les fossés. Bon à force
de ne plus pouvoir courir il est
peut-être là mon avenir ... SIC
Mais non je ne déprime pas,
la semaine prochaine sera
forcément meilleure.

21 novembre 2012
Pas de natation ce matin comme
ça au moins c'est sûr je ne force
pas, par contre direction le mur
d'escalde ce soir. Outre le plaisr
de faire le zouave de prise en prise
pour évoluer sur le mur, il y a un
véritable intérêt à faire de l'escalade.
Cela demande beaucoup d'équilibre,
de transfert de poids et de musculation
dans les bras, mais aussi dans les
abdos et les jambes. Et surprise,
enfin non, il y a des muscles que
j'ai oublié à la maison dans
certaines positions ...

20 novembre 2012
Vu que je ne peux pas courir, j'ai
encore le droit de guider la séance
d'entraînement à vélo. Enfin je
prends l'air c'est déjà ça.

19 novembre 2012
Petite séance sauna avec mon
Cooky qui ne veut pas me lâcher
dès que je ne suis plus en tenue
de ville, suivie d'une petite séance
de musculation vu que je ne pourrai
pas me rendre aux séances du club
de gym ce soir. Bon là évidemment
là c'est sans mon chien, mais j'y
réfléchi car je suis persuadé que
si je lui trouve des exercices à
faire avec moi il les fera ... Et ce
soir rendez-vous chez mon médecin
du sport. Il est surpris qu'après 5
semaines d'arrêt total du sport j'ai
toujours mal depuis 10 jours que
j'ai repris. Enfin à y réfléchir pas
trop quand même vu les courses
que j'ai réussi à boucler avec ces
2 déchirures. Et effectivement en
quelques secondes ils trouvent
les lésions après que je lui ai
montré les zones. Du coup là il
m'a mis la dose en mésothérapie,
au point que je me retrouve en
gouttes comme après un 10km
à bloc et j'ai réappris la lévitation.
Enfin si ça me permet comme
il me l'a promis de courir la
Saintélyon (70km) dans 10 jours
ça en vaut la peine. Il ne me
restera plus alors qu'à inventer
le jour J car cela aura fait 2 mois
sans entraînement pour préparer
cette course, même si au mental
je ne suis pas particulièrement
inquiet ! En attendant me revoici
interdit de courir et pédaler jusqu'à
cette fin de semaine, une de plus ...

18 novembre 2012
2ème séance à travers ma ville
natale, mais cette fois ci avec
ma petite dernière en poussette
et bien entendu mon fidèle Cooky.
De lieu en lieu je me remémore
mon enfance, heureusement
qu'aujourd'hui j'ai une montre
car emporté par mes souvenirs
je serai capable de courir des
heures sans m'en rendre compte.
En tout cas j'ai toujours mal au
mollet, mais la tête est en
pleine forme !!

17 novembre 2012
Ce matin dans ma région natale
c'est sortie course à pied en
visite touristique. Je pars en
effet avec mon fiston et mon
fidèle Cooky pour 1h de course
à travers la ville de Roanne,
ses endroits chargés d'histoire
et tous ces endroits anodins
où j'ai créé ma propre histoire
et que je peux ainsi partager
avec mon fils. Grand bonheur
évidemment qui me fait oublier
que j'ai toujours mal au mollet.

16 novembre 2012
6H30 dans le bassin pour une
séance natation. Toujours aussi
dur pour un mauvais nageur
comme moi mais toujours
aussi bon de se dépouiller
et de commencer une journée
de travail en pleine forme.
Dommage que la fin des
exercices uniquement basés
sur les jambes ne m'aient
permis de me défouler
complètement. Enfin j'ai géré
la douleur pour arrêter avant
que d'aggraver la blessure.

15 novembre 2012
Ce midi petite séance de
renforcement musculaire en
club de gym. Plein de "petits
vieux" (cela n'a rien de péjoratif)
qui m'en mette plein la vue car
il ne suffit pas de passer en
force pour pouvoir faire tous les
mouvements que l'on veut avec
son corps. J'apprends donc dans
la douleur mais la bonne humeur
à me muscler là où je ne savais
même pas que j'avais des
muscles ... Mon objectif est de
me renformer musculairement
là où je suis faible pour éviter
mes habituelles compensations
qui me dérèglent et me font me
blesser si souvent ensuite.
Pour l'entraînement du club de
ce soir j'ai décidé de retenter
ma chance avec la course à
pied. Me voici donc dans les
bois en pleine nuit avec un
magnifique brouillard qui donne
la sensation de voler dans un
nuage. Je trotte en veillant à
rester léger et souple, et cela
se passe pas trop mal. Comme
j'ai prévu de faire travailler le
groupe sur ses sens, je fais
même des exercices que
j'adore de proprioception et
de course, de nuit dans les
bois donc, sans lumière et
sur un chemin monotrace
semé d'obstacle. Personne
ne tombe car évidemment
tout le monde a développé
ses sens et attentions à
sa paire de pieds qui causent
quand on prend le temps de
les écouter ! Tout était parfait
jusqu'au dernier exercice où
après une seule montée de
grosse bute je suis obligé de
m'arrêter immédiatement à
cause de la douleur au mollet.
Enfin c'est pas grave mes
neurones vont bien mieux
après une séance dans les bois.

14 novembre 2012
6H30 dans le bassin pour une
séance natation. Je suis très
fatigué sans vraiment savoir
pourquoi, à la limite d'avoir
envie de vomir. Allez on va
mettre ça sur le compte du
petit déjeuner inhabituel que
j'ai pris ce matin. En tout cas
comme d'habitude c'est de plus
en plus dur pour moi au fur et à
mesure que l'on s'approche de
l'heure, je manque cruellement
de bras ... Et ce soir, 20h au
pied du mur ! Du mur d'escalade,
pour une fois que j'ai le temps
de venir m'entraîner, je ne pouvais
pas manquer l'opportunité. Et là
encore je pleure mes bras après
2h de séance. C'est bien simple
en partant je n'arrive plus à me
tenir pendu par un bras même
sur une prise facile et j'ai les
doigts qui brûle tellement j'ai
forcé pour réussir à tenir des
prises à bout de doigts. En tout
cas cela ne m'aura pas fait de
mal pour me muscler le haut
du corps, mais surtout cela
m'aura vraiment beaucoup
amusé et ça, ça n'a pas de prix.

13 novembre 2012
Pas d'entraînement club ce soir
pour moi, du coup je me fais
juste une petite séance de
renforcement musculaire au
niveau des cuisses et des
abdos histoire de ne pas avoir
le sentiment d'abandonner
mon corps devant mon planning.

12 novembre 2012
Aujourd'hui c'est 1h de stretching
et 1h de gymnastique histoire
de travailler tout ce que je ne
travaille pas habituellement et
me renforcer là où j'ai des
faiblesses qui m'obligent comme
beaucoup à passer en force. Je
m'amuse en course à pieds à
faire découvrir de nouveaux
muscles aux autres, là la prof
me fait subire le même sort
et tant mieux, je viens pour ça.

11 novembre 2012
Je me lève courbaturé de mon
sport de la veille (si si c'est
possible !) et surtout torturé
par une douleur au mollet.
Le moral dans les chaussettes
je passe ma matinée à maudire
cette blessure qui m'empêche
d'aller courir comme je l'avais
prévu jusqu'à ce que je pète
un câble à 11h : je vais courir
et si ça doit péter ça pétera !
Et me revoilà parti avec mon
fidèle Cookie. Le démarrage
n'est pas gai car je suis focalisé
sur mon mollet plutôt qu'à
profiter de la sortie. Mais comme
j'avais peur de m'enflammer j'ai
décidé de partir courir sans
montre et de laisser décider
mes sensations pour déterminer
la durée de la sortie, même si
elle sera courte, disons 30mn.
Et surprise, dopé par le bien-être
en courant je rentre à la maison
après plus d'1h de course, sans
avoir plus mal qu'au départ,
peut-être même moins. Pas guéri,
toujours inquiet pour la guérison
mais heureux ! Du coup le soir
je m'octroie une nouvelle séance
natation où je me déchire une
nouvelle fois les bras, mais
cette fois ci dans le bon sens
du terme !!

10 novembre 2012
Bon je sais c'était prévu après
le 11 novembre mais je ne peux
plus attendre. Il y en a qui n'ont
pas de mental pour faire des
efforts, moi je n'en n'ai pas pour
rester à rien faire. Chacun ses
faiblesses ... Donc je décide
d'aller courir pour tester ce
mollet avec l'espoir qu'il ne me
fasse pas mal en courant.
Durant 15mn je suis en galère,
pas au niveau du mollet, mais
des cuisses. J'ai l'impression
d'avoir couru 100km la veille !
Mais je reste serein et sur une
base de course lente, et miracle
au bout de 15mn je n'ai plus
mal nulle part. Forcément je
suis tellement heureux et serein
que je rêvasse en regardant la
nature et en oublie du coup
mon corps. Au final j'arrive à
la maison après juste 1h de
course sans douleur au mollet.
Chic, sauf que ça n'aura duré
que le temps de la sortie.
Moins d'1h après j'ai une boule
dans le mollet et vraiment très
mal. Ca ne m'empêche pas
d'aller à la séance d'entraînement
natation du club de tri le soir.
Je me défonce bien avec les
bras qui fument tellement je
suis faible sur la durée avec
ces exercices, et ma foi tant
mieux c'est bien le moment
de travailler tout ça.

09 novembre 2012
J'ai beau avoir mal au mollet, il
faut que j'aille me défouler, alors
6h30 dans le bassin pour une
séance natation, ça devrait faire
l'affaire. Malheureusement mon
mollet me titille toujours donc
je reste vigilant sur l'effort. Enfin
vu mon niveau le plus dur c'est
plutôt au niveau des bras ... En
tout cas c'est une excellente
journée après un tel réveil.

03 novembre 2012
Voilà j'en peux plus de ne plus
faire de sport et suis au bord de
"péter un câble" si je ne vais pas
me défouler. Alors un petit sauna
avec mon fidèle Cookie qui me
suit même là (si si il est aussi
idiot que son maître !) durant 1h
avant de reprendre le chemin de
la piscine où j'ai enfin le droit de
reprendre l'entraînement. Je ne
vais évidemment pas rater cette
occasion vu que je n'ai toujours
pas le droit de courir ni faire du
vélo. Ma foi je suis plutôt à l'aise
et je me prends plaisir à me
retrouver dans là dans l'effort.
Malheureusement le plaisir est
écourté au bout d'1h lorsque
je ressens la douleur revenir
au niveau du mollet alors que
je suis en train de battre des
jambes. Sûrement trop fort,
mais j'ai tellement peur de
tout remettre en péril que je
cesse immédiatement la
séance. Espérons que cela
soit sans incidence sur ma
guérison car il me tarde de
pouvoir recourir ...

24 octobre 2012
Toujours le petit sauna pour la
détente et l'assouplissement,
et rien de plus. En revanche
mauvaise nouvelle, je suis allé
voir mon médecin du sport ce
soir et c'est confirmé ma déchirure
n'est absolument pas guérie. Bon
vu la douleur que j'ai au mollet
sans rien faire, forcément je ne
suis pas surpris. Mais surtout
j'ai le droit à un "là maintenant
il faut vraiment arrêter pour
que la déchirure se soigne".
Certes je le surprends toujours
à être capable de réussir à
courir aussi longtemps des
courses qu'il est déjà difficile
de finir en pleine forme avec
des déchirures et d'arriver chez
lui avec des lésions pareilles,
mais c'est clair c'est une boucle
sans fin si je ne m'arrête pas
pour de bon tant que je ne
serai pas soigné. Bref "la force
de la nature" comme il m'appelle
(et que je ne suis pas évidemment,
je me sers juste de ma tête) doit
faire un break désormais. Il me
conseille donc de ne pas faire
de sport du tout avant 1 semaine
puis durant 2 semaines de plus
en ne faisant que de la natation.
SIC !!! "Euh j'avais prévu de courir
le Championnat de France de
Marathon la semaine prochaine".
Bon et bien il faut savoir faire des
concessions pour revenir en
pleine forme. Alors je me trouve
une bonne excuse pour m'arrêter 3
semaines de plus : le marathon c'est
trop court ... et plus sérieusement
je compte prendre le départ de la
SaintéLyon en pleine forme !
Bon je sais ça va faire sourire
certains de mes amis, mais oui
je vais respecter ces 5 semaines
et demie de coupure totale. En
attendant j'ai eu droit à une nouvelle
séance de mésothérapie et j'ai
encore plus mal au mollet qu'avant.
Bon il faut dire qu'il a très largement
piqué sur la déchirure. Peut-être
un moyen d'être sûr que j'arrête
de courir ? Non c'est plutôt une
bonne nouvelle pour ma guérison
puisqu'il a ciblé le traitement.

23 octobre 2012
A défaut de pouvoir courir je me
fais une petite séance de sauna
avant d'aller entraîner les copains
du club depuis ... un VTT. Et
finalement de prendre l'air le soir,
même dans cet état, c'est bon.
Niveau santé, j'ai toujours très
mal au mollet donc pas question
de retourner courir.

22 octobre 2012
Malgré un week-end de repos
total, rien n'y fait j'ai toujours mal
au mollet et ne supporte pas la
palpation. Bon vivement mercredi
que mon Docteur du Sport me
refasse un petit miracle car il me
tarde maintenant de recourir ...
Sinon 1h de streching suivie d'1h
de gymnastique avec pas mal
de renforcement musculaire.
C'est sympa même si étant le
seul homme de l'assistance je
me demande toujours ce que je
fais là, plus encore lorsqu'il
s'agit de basculer le bassin.
Nous ne sommes pas fait pareil
avec les femmes, malgré tout
je travaille pour compenser ...

Sinon le résumé de mon 24 heures
est enfin disponible. Le lien se
trouve sur la page d'accueil de
cette course. Bonne lecture.

19 octobre 2012
6h30 de nouveau dans le
bassin pour une séance matinale
qui réveille et met en forme pour
toute la journée. Beaucoup
d'exercices en éduc, mais je
prends grand plaisir malgré
tout. Dommage que comme
un idiot je trouve le moyen à
10mn de la fin d'accrocher mon
alliance sur la ligne d'eau au
moment du départ d'un 25m
à fond. Résultat, impossible
de nager ensuite tellement je
me suis fait mal au bras en
ayant poussé comme une
brute sur le mur alors que
j'avais la main bloquée. Bref
me voici obligé de finir tous
les exercices avec 1 seul bras.
C'est quand même incroyable
cette faculté que je peux avoir
à me faire des trucs tous plus
improbables les uns que les autres.

18 octobre 2012
Ce soir contrôle des semelles
orthopédiques que j'ai bien fait
souffrir avec quelques centaines
de km au compteur et qu'il fallait
réajuster, puis direction les bois
de l'Oratoire pour organiser la
séance d'entraînement du club,
avec toujours ce fameux travail
de côtes et ce renforcement
musculaire. Et comme je n'ai du
coup pas de VTT à disposition
donc pas le choix je dois courir.
Je ne vais pas pleurer mais en
même temps je sais que je ne
peux pas forcer, donc je suis
vigilant. Et même en restant
vigilant et en courant doucement
j'ai le mollet qui me chatouille.
du coup dès que je peux je fais
faire des exercices avec travail
de pied sur des terrains difficiles
tout en restant sur place pour
contrôler chacun. Quel chance
quand même d'être seuls dans
les bois rien que pour nous avec
cette petite brume qui agrémente
la nuit et nous plonge dans une
ambiance incertaine que j'adore.

17 octobre 2012
Levé à 5h45 pour être à 6h30
dans le bassin, c'est une journée
qui commence activement comme
j'aime. Quel bonheur lorsqu'à 8h
alors que le monde somnole
autour de nous de se sentir en
pleine forme et déjà apaisé par
un bon exercice physique.
Aujourd'hui beaucoup de dos
et beaucoup d'éduc avec travail
des bras, précisément là où j'ai
beaucoup de progrès à faire.
Alors je fais l'effort et je me fais
mal pour faire ces exercices
au mieux. Seul le dernier 1/4h
sera difficile pour moi car passée
1h, j'ai vraiment plus de jus du
tout et je dois m'arracher sur
chaque longueur pour tenir le
rythme. Bon certes je ne suis
pas un performer en natation
mais il n'y a jamais que 10 jours
que j'ai bouclé mon 24h et
forcément si je n'ai plus de
douleur musculaire en dehors
de mon mollet blessé, j'ai laissé
beaucoup de plumes dans
l'affaire. Donc pas d'inquiétude
je me dis que c'est normal et
qu'il me faut garder patience
avant de retrouver la pleine
possession de mes moyens.
Toujours est-il que cela ne
gâche en rien mon plaisir au
sortir de l'eau pour attaquer
une journée en pleine forme.

16 octobre 2012
Toujours en récup, je décide de
m'octroyer une petite séance
de 45mn de détente totale
dans mon sauna. J'en profite
même pour pratiquer quelques
exercices de Sophrologie en
travaillant sur ma respiration.
Là c'est clair que ça change
des séances où je cours 1h
dans mon sauna ou que j'y
fais de la musculation, là je
ressors vraiment très très
détendu et ma foi, c'est fort
agréable. Sinon ce soir c'est
l'entraînement du club et
même si j'ai toujours aussi
envie de me mêler au peloton,
je reste raisonnable et dirige
la séance à vélo pour laisser
mon corps récupérer même
si ma tête est prête. Bon ok,
je profite quand même de la
côte que l'on prend à chaque
tour pour faire un peu d'exercice
mais tout en douceur. Et puis
quel plaisir de voir cette vingtaine
de coureurs qui progresse de
semaine en semaine. A vélo
c'est encore plus facile de le
constater et donc d'apprécier.
Y a pas : le travail paye toujours !

15 octobre 2012
Ce soir je rattaque en douceur,
avec 1h de streching pour me
détendre et m'assouplir, suivi
d'1h de gymnastique pour la
tonicité et le renforcement
musculaire en douceur. Comme
d'habitude je ne suis qu'avec
des nanas et il me coûte de
faire ces exercices où il faut
maîtriser ses gestes et ne
surtout pas passer en force
ou en tirant ailleurs comme
j'ai tellement l'habitude de le
faire. Et comme le ridicule
ne tue pas, c'est décidé je
vais m'imposer ce régime
jusqu'à en juin 2013 afin
que cela soit efficace. A part
ça, je suis toujours aussi
crevé. Musculairement j'ai
vraiment bien récupéré avec
plus la moindre douleur ou
tension nulle part, si ce n'est
dans mon mollet, mais là c'est
différent c'est une blessure.
Par contre physiologiquement
j'ai quand même dû sacrément
piocher pour être dans cet état.

13 octobre 2012
Repos complet et total avec
malgré tout quelques rappels
du mollet droit dès que j'oublie
d'être prévenant et que mes
pulsions pour sauter à droite
ou à gauche à la moindre
occasion me reprenne. Ce
qui m'ennuie le plus finalement
c'est de me dire que je ne pars
pas au combat face à ce mollet
pour lui expliquer qui va gagner.
En fait j'ai vraiment peur d'être
raisonnable, en général cela ne
me réussi jamais beaucoup.

12 octobre 2012
Vraiment j'ai de plus en plus
mal au mollet, là c'est clair
il n'a vraiment pas apprécié
ces 130km parcourus avec
un couteau dans le mollet.
Et pourtant qu'est ce que je
suis heureux d'avoir su le
faire que j'apprécie encore
plus ma performance sur
24h dans ces conditions.
Tant pis pour la sortie vélo
que je m'étais secrètement
imaginé, ce soir c'est repos !

11 octobre 2012
J'ai toujours mal au mollet,
j'ai le désagréable sentiment
que ce n'est pas près de guérir.
Bon histoire de garder le moral
et de donner le ton à mon mollet
malgré tout, j'ai confirmé ma
participation au Championnat
de France de Marathon le 4
novembre prochain, puisque
même en mode entraînement
mes temps m'ont permis de me
qualifier pour ce Championnat.
Comme ça c'est clair mon
mollet est averti, il ne lui reste
que 3 semaines pour se rétablir.
Sinon ce soir entraînement avec
le club pour une petite séance
de côtes ... à vélo forcément
pour moi, mais pas sans suer !

10 octobre 2012
Journée médicale avec analyse
de ces fichus boutons qui
ressortent aussi vite que je les
éclate et surtout réception des
résultats de mes analyses
sanguines qui confirment une
anémie. Voilà, c'était donc ça
le souci que j'ai traîné durant
des mois et probablement dus
à des enchainements trop
conséquents d'ultras. A part
ça niveau jambe, j'aurai presque
envie de courir tellement je me
sens mieux, mais évidemment
c'est une blague. Cette fois je
vais respecter 15 vrais jours
de récupération avant d'envisager
de faire quoi que ce soit.

09 octobre 2012
Oh surprise, je me réveille avec
50 à 60 boutons blancs sur la
figure ! Même ado je n'ai jamais
ressemblé à ça et en plus je ne
suis pas trop du genre à choper
des boutons. J'ai la peau en feu,
je ne sais pas à quoi je réagis
mais je réagis ! La fatigue, une
intoxication alimentaire, un
manque ou une surdose de je
ne sais quoi dans mon corps ?
Au niveau musculaire je me
surprends à remarcher
normalement, malgré toujours
quelques raideurs qui m'interdisent
quelques mouvements. Je me
fais un petit sauna pour me
décontracter un peu plus. Cela dit
je récupère plus vite que prévu.
Mais bon pas question de faire
l'entraînement de ce soir, donc
c'est sur le vélo que j'organise
la séance, ce qui m'aide
probablement à récupérer en
tournant bien les jambes. A part
ça Gargantua est toujours en moi !

08 octobre 2012
Les cuisses sont raides comme la
justice, le mollet me fait terriblement
mais alors terriblement mal. Ok je
suis content d'avoir vaincu la
douleur de ma déchirure qui a
failli me faire abandonner dès le
70ème km, mais là je paye la note
et elle est salée. Je pense que je
ne suis pas prêt de recourir le
temps que le muscle se soigne.
A part ça j'ai toujours une faim
terrible. Je suis obligé de manger
entre les repas, lesquels sont
gargantuesques, sans quoi je
pense que je vais tourner de l'oeil.
J'ai quand même dû piocher
dans les réserves mine de rien.

07 octobre 2012
J'ai échoué de peu, certainement
parce que j'ai fait le choix de ne
pas avoir d'assistance 16h durant
mais bon c'est sans aucun regret.
Pour une découverte j'ai vraiment
pris mon pied et finalement réussir
198,5km dans les conditions que
nous avons connues et sans
entraînement suffit amplement
à mon bonheur. Et cette 5ème
place surprise autant pour moi
que pour les spécialistes présents
encore plus. En tout cas j'ai raté
mon pari, donc la bonne nouvelle
c'est que je vais pouvoir me projeter
une nouvelle fois sur ce défi des
24h et aller le chercher cette fois
ci ce record au dessus des 200km.
Le résumé de ma course arrivera
d'ici quelques jours le temps de
remettre tout ça en ordre dans
ma tête. A part ça, le retour de
Grenoble c'est l'alternance entre
gros sommeil profond et grosses
fringales. Déjà que je mange comme
4 en temps normal, là je mange
7 à 800gr de pâtes et 1h après
autant tellement j'ai faim, puis
rebelote 3h après à la limite de
tourner de l'oeil tellement j'ai faim.

06 octobre 2012
10h, c'est parti par un grand et beau
soleil, il ne me reste plus qu'à courir.
Sinon j'ai dû louper un épisode car
je suis venu la fleur au fusil quand
tout le monde a des caisses, des
boîtes à tiroirs, des assistants, ...
Ca ressemble à de la formule 1.
Bon pas grave, ça n'ôte rien à mon
envie d'en découdre et de tenter
cette mythique barre des 200km.
Rendez-vous dans 24 heures ...

05 octobre 2012
Me voici enfin à Grenoble, ravi qu'il
fasse enfin beau (un tournant dans
ma saison ???), voire très très beau,
pour ne pas dire trop beau. Un beau
soleil et 25° c'est effectivement
agréable, surtout à cette époque,
mais en y réflechissant un peu,
cela va nous compliquer un peu la
tâche à tous, car la déshydratation
sera forcément encore plus difficile
à éviter entre l'effort trop important
pour ce que le corps a l'habitude
de subir et la chaleur. Enfin pas
d'inquiétude non plus, j'ai fait pire à
priori, bien qu'étant tombé plusieurs
fois dans le panneau. Et comme
un homme averti en vaut deux ...
Sinon je profite du dîner avec mes
camarades de jeu de demain pour
faire connaissance et surtout
apprendre autant que possible
avant le départ plutôt que découvrir
sur le tas. Faut-il une frontale ? Il y
a quoi à manger ? On y va comment
à la tente personnelle ? ... Seul
oubli, enfin pas très grave : "tu as
bien pensé à ton duvet pour le poser
sur les matelas là bas ?" me demande
t-on, "Ah non pas pensé, mais bon
comme je n'ai pas prévu de dormir ..."

04 octobre 2012
Incroyable, je ne fais rien de la journée
et pourtant j'ai le mollet qui me tiraille.
Pour être franc, ça m'inquiète quand
même à moitié si près de l'échéance.
Enfin je tente de penser à autre chose.
De toute manière le défi est lancé,
pas question de s'arrêter en route.

03 octobre 2012
Respect total, je ne sors pas ce soir
et n'ai même pas fait de vélo. Non,
rien de rien, je me surprends moi
même en me le disant d'ailleurs.
A part ça rendez-vous sur la dernière
page du site : les 24h de Grenoble

02 octobre 2012
Pour l'entraînement du club j'organise
la séance ... à vélo. Et oui impossible
de ne pas en être, mais j'ai décidé
d'être raisonnable et d'écouter les
conseils du médecin en terme de
récupération, je me contente donc
de faire tourner les jambes.

1er octobre 2012
La journée commence difficilement
puisque je dois faire ... une prise
de sang à jeun. Oui bien sûr rien
de grave et rien de dur, quoi que.
Me lever sans manger c'est toujours
dur pour moi, mais alors un lendemain
de course de 5h, forcément j'ai très
très faim, au point de craindre de
tourner de l'oeil. Mais il n'en sera
rien et je rejoins ma maison pour
un petit déj gargantuesque de
vengeance, hummm. Niveau
musculaire je suis content car
malgré mon manque d'entraînement
je n'ai aucune douleur nulle part.
Juste ce fichu mollet qui me lance
durant toute la journée. Alors
évidemment je ne tente pas le
diable et respecte à la lettre les
recommandations de mon médecin
du sport qui m'a fait lui garantir que
je me reposerai 3 jours complets
après ma course. Allez un petit
sauna parce que ça détend, puis
une séance stretching pour me
relaxer et enfin 1h de gymnastique
pour le renforcement musculaire,
ça c'est pas du sport hein ?? En
tout cas cela me fait du bien de
m'occuper un peu de mon corps.
Le plus rigolo est probablement
ma séance de gymnastique avec
30 à 35 nanas qui ont toutes
l'habitude de swinguer en rythme.
Et forcément avec ma souplesse
et mon sens du rythme on dirait
un éléphant en cours de danse.
Heureusement la 2ème partie
de la séance est plus physique
et là je me réagle de voir les
filles souffrir plus ou moins en
silence. Non mais elles ne vont
pas toujours sourire de ma
souplesse. ouaf ouaf ouaf ...
En tout cas j'ai confirmé ma
participation aux 24h de Grenoble
samedi, il me reste donc 4jours
pour soulager ce mollet tendu
et me lancer à l'assaut d'un
nouveau défi.

30 septembre 2012
La journée commence plutôt bien
puisque c'est le petit déj où je
n'ai qu'à me gaver et en plus je
taille la bavette avec Laurent qui
est là pour préparer l'Ironman
d'Hawaï. Il a ma foi l'air affûté
et cela fait plaisir de le voir ainsi
heureux en famille loin des clichés
médiatiques habituels. De son côté
comme à chaque fois il me parle
de ma Badwater, mais bon en tout
cas aujourd'hui c'est triathlon et là
je risque de souffrir ... Finies les
réjouissances, car à peine le nez
mis dehors il pleut comme vache
qui pisse et il fait un vent à décorner
les boeufs ! Alors j'attends le dernier
moment (comme d'habitude mais
en pire ...) pour rentrer dans le parc.
Tellement d'ailleurs que les arbitres
pensaient qu'il n'y avait plus personne
à contrôler et qu'il n'y avait plus
personne dans le parc !! Pas grave
et surtout pas de stress, l'important
ce n'est pas d'être le premier au parc
mais à l'heure du départ. Enfin un
avis que ne partage pas un arbitre
qui vient essayer de me stresser
pour que je me presse alors que
je n'ai même pas posé mon vélo,
ni sorti mes affaires pour la suite,
pas plus que je n'ai mis ma combi
de natation. Allez soyons franc, cela
m'amuse un peu de le voir s'exciter.
En attendant je me demande surtout
comment positionner mon vélo pour
pas qu'il ne finisse par terre ou
mêlé à celui du voisin vu les 60km/h
de vent. Allez direction le port pour
le départ de la natation. Poum c'est
parti au milieu des méduses et des
vagues. Je tente une nouvelle tactique.
Je pars comme pour un 100m (il en
restera quand même 1800 après ...)
en me disant que je craquerai où je
craquerai et que j'aviserai alors. Pas
compliqué à gérer au moins ... Mais
à peine sorti du port j'ai tout de suite
une autre occupation : arrêter de boire
la tasse et savoir où aller. Il y a des
creux de vague de 1m, autant dire
qu'en méditerranée je ne m'y attendais
pas ! Du coup je bois au moins 20
fois la tasse, je pars dans des
directions sans même savoir si c'est
là puisqu'avec les vagues on ne voit
même pas les grosses bouées jaunes
et il m'arrive même de donner des
coups de bras ... dans le vide,
tellement les vagues sont hautes.
C'est tellement compliqué de nager
que j'ai l'impression de ne pas savoir
nager et je pense même à comment
je m'en sortirai en cas de naufrage
en plein mer. Et là je me rappelle
une expérience de mon enfance
pour réussir à avancer. Je nage en
coulées pour éviter les vagues.
Lorsque je sors de l'eau je ne pense
qu'à boire de l'eau pour dissoudre
le sel que j'ai dans la bouche. Et
surprise, je sors de ces 1900m en
33mn. Arrivé au parc, je prends mon
temps vu les conditions météo et
décide pour la première fois de ma
vie de triathlète de partir avec ma
veste de vélo, qui plus est celle
d'hiver ! Oui avec le vent et l'eau
j'ai trop peur de prendre froid. C'est
parti avec une sortie de parc bien
réalisée et 300m à peine après nous
passons le premier virage à 15km/h
pour ne pas chuter entre l'eau sur
la route et les rafales de vent. Le
vent est tel qu'au bout d'1km je me
demande si j'ai vraiment envie de
finir ce triathlon et s'il mérite que
je prenne des risques pour mon
intégrité physique car j'ai vraiment
peur de ne pas réussir à rester sur
mon vélo. Je boucle les 25 premiers
km, la partie la plus roulante du
parcours soit disant, à 23km/h de
moyenne sans avoir pu une seule
fois prendre le prolongateur et en
gardant 2m de marge avec le bord
que je frôle très (trop) régulièrement.
C'est bien simple j'ai tellement peur
que je préfère m'abstenir de boire
que de lâcher le guidon et que je
décide même de mettre les mains
en bas du guidon pour augmenter
le poids et l'appui sur la roue avant.
Pour la 1ère fois de ma vie je regarde
mon compteur en me disant "combien
encore me reste t-il pour rester en vie".
Vers le 30ème km une légère descente
et je surmonte ma peur pour accélérer.
"Aaaahhhhh je vais chuter dans un
ravin là c'est sûr, ça ne passera pas".
Coup d'oeil au compteur, je suis à
31km/h, sic !! J'ai 10 fois plus peur
dans ces conditions qu'à 90km/h
dans l'Izoard. Je m'en sors sans
dommage mais avec une telle peur
que je suis vacciné jusqu'à la fin de la
course. Enfin au 50ème km j'aperçois
là bas au loin un groupe d'une dizaine
de coureurs. "Non Ludo, on a dit
tranquille jusqu'au bout", mais dans
ces cas là, c'est comme demander
à mon chien de faire un calin à un
sanglier, ça dépasse les limites du
possible. Alors malgré le vent je
tente ma chance pour revenir et
je reviens, absorbant à tour de rôle
des individuels mais aussi des
équipes qui elles ont le droit au
drafting. Le problème c'est qu'une
fois enrhumés il faut assumer et
tenir la cadence. Bref je vais rentrer
sans jamais redescendre sous les
40km/h malgré le vent et la frousse
de chuter qui me tient toujours au
corps. Finalement je me surpends
moi même avec plus de 29km/h de
moyenne sur ces 90km vu les conditions.
D'ailleurs au passage même Laurent
qui nous a sorti un 39km/h de moyenne
a eu peur de chuter et fait une moyenne
bien basse ... pour lui. J'arrive enfin
au parc à vélo et je ne pense qu'à me
réjouir d'être en vie et non blessé.
Enfin je pars quand même pour courir
avec comme objectif de ne pas me
blesser car je ne sais toujours pas
si mon mollet va résister. Un rythme
difficile à trouver car je ne dois pas
aller vite et devant moi il y a tellement
de coureurs plus lents que moi qu'il
est tentant d'aller les déposer. Mais
rapidement je decouvre que le plus
difficile ce n'est pas cela mais de
résister au vent. Incroyable j'ai
l'impression d'être en haut d'un col
à devoir m'accrocher aux pierres
pour passer. Enfin c'est pareil pour
tout le monde donc il faut avancer.
Et hop une bourrasque et voilà ma
casquette et mes lunettes dans la
mer, ça c'est fait. Niveau mollet je
ressens une légère boule, mais
pas de douleur violente donc je
gère tout en douceur pour finir
avec les jambes pour faire un
2ème semi-marathon s'il le fallait,
en 1h36. Finalement sans trop
forcer je boucle ce half ironman
de Port Barcarès en 5h18 ce qui
est correct, même si évidemment
c'est très loin de 4h08 de Jaja qui
confirme ainsi qu'il est en forme
avant d'aller faire Hawaï.

29 septembre 2012
Pas de chance il n'y a qu'un coin
en France où il ne fait pas beau,
et c'est où je suis. Alors certes
être dans le sud sans un grand
soleil c'est une petite déception,
mais ce n'est rien comparé à
l'inquiétude qui monte en moi
au fil des heures. En effet il pleut
tellement qu'à mi-journée la route
est recouverte de 2cm d'eau et
par endroit on ne la voit plus du
tout avec carrément des vagues
sur la route, et alors au niveau
vent, il y a 50km/h de vent toute
la journée, ce qui fait que la
méditerranée propose des vagues
et que pins parasols comme
palmiers n'ont plus de branches
que d'un côté tellement ça souffle.
Forcément la température chute
mais c'est surtout en fin de journée
lorsque je vais chercher mon
dossard sous une petite tempête
et que j'apprends que demain
sera aussi terrible en terme de
vent que l'inquiétude monte en
flèche. Déjà en marchant cela
oblige à se pencher pour tenir
debout alors à vélo et avec mes
jantes hautes, je pense que ça
va être quelque chose, tout comme
lorsqu'à un moment ou à un autre
nous auront le vent de face ...
Bon en tout cas maintenant j'y
suis, il est trop tard pour reculer
de toute façon (encore que avec
un bon vent de face ...). Autre
inquiétude, plusieurs fois au cours
de la journée je suis pris de douleur
dans le mollet où j'ai reçu mes
injections alors que je ne fais
aucun effort. J'espère que c'est
simplement psychologique et que
je n'aurai pas de mauvais surprise
demain en course.
Sinon surprise
je découvre dans le journal que
Laurent Jalabert sera présent,
puis qu'il est dans le même hôtel
que moi, et en allant au restaurant
je tombe nez à nez avec lui. A priori
bien affûté, c'est dommage que je
n'ai vraiment aucun entraînement
en natation car j'aurai vraiment aimé
sortir devant lui juste pour avoir le
plaisir de me faire enrhumer par
un pro à vélo et mesurer le monde
qui nous sépare. Bon avec un peu
de chance j'aurai le plaisir de le
croiser puisque la fin du parcours
est celle du début et qu'il doit
rouler entre 15 et 20km/h plus
vite que moi, ouille ouille ouille ...

28 septembre 2012
6h30 dans le bassin, quel bonheur
de retrouver le chemin de la piscine
mais aussi de commencer une
journée dans une telle forme pour
tout le reste de celle-ci. En attendant
cette séance est fort amusante avec
une multitude d'exercices éducatifs
dont 25m de papillon avec une seule
respiration, 150m de crawl avec un
donuts sous le bide et un pull-boy
aux chevilles qui me donne le
sentiment d'aller aussi vite que
lorsque j'ai passé les 3000m sur
Ironman et que je suis bien crâmé,
ou encore du crawl à 1 temps
tellement décomposé que j'ai
l'impression que je vais couler
à pic avec la perte de vitesse.
Bref que du bonheur et une journée
qui effectivement se déroule super
bien comme prévu avant un
départ et la route toute la nuit
pour Port Bacarès.

27 septembre 2012
Oui c'est certain le sauna cela
détend, et les étirements durant
1h aussi, mais là j'avoue que je
commence à toucher mes limites
en terme de patience, il va falloir
que je retate du bitume pas tard.
En tout cas je tiens une nouvelle
journée sans sport. Le soir je vais
voir mon médecin du sport qui a
bien voulu me prendre en urgence.
Et avec ses doigts magiques, sans
que je ne donne de précisions, il
trouve mes douleurs avec la même
rapidité que pour trouver mon nez
au milieu de ma figure. Sans
surprise, il m'annonce 2 déchirures
au mollet. Une de chaque côté
histoire de faire les choses bien !
Alors côté gauche, c'est inquiétant
cette répétition toujours au même
endroit qui selon lui ne signifie en
rien une fragilité, mais un problème
à résoudre. Par contre côté droit
du mollet, là ça faisait longtemps
qu'on ne me l'avait pas dit : "alors
là c'est quand même incroyable,
c'est très très très rare d'arriver
à se déchirer à cet endroit là"
(tout en haut du mollet sur la
partie externe, à quelques cm
du genou). Forcément il fallait
que ça tombe sur moi. Plus
surprenant encore pour lui, le
fait que j'ai subi ces 2 déchirures
simultanément alors qu'il n'y a pas
de lien musculaire. Et finalement
c'est peut-être ce qui va nous
aider à résoudre mon problème,
car cela lui fait penser à une
anémie. Il y a bien longtemps
que je n'ai pas fait d'analyse
sanguine, du coup demain 1ère
heure j'y file, et dans la foulée
traitement de choc pour remonter
les niveaux de fer, zinc et tutti
quanti. Il en profite également pour
modifier la hauteur d'une de mes
semelles car j'ai le bassin déséquilibré.
Bref passé la séance des piqures
dans les mucles blessés, je retrouve
un sourire jusqu'aux oreilles lorsqu'il
me confirme que je pourrai courir le
half-ironman et le 24h. Je le savais ...
Bon, peut-être commence-t-il vraiment
à me connaître, mais il insiste aussitôt
sur les 3 jours impératifs sans sport
suite au half-ironman pour être capable
de faire mon 24h. Je tente quand même
de lui proposer quelques sports "doux"
pour récupérer, et là c'est catégorique :
dans mon état c'est coupure totale.
Bon on ne va pas se facher pour si peu,
je vais faire un effort ... En attendant
je suis tellement de bonne humeur
ce soir que demain c'est décidé, je
serai dans la piscine à 6h30 du matin !!

26 septembre 2012
Toujours avec la glace dès que
je peux et les chaussettes de
contention, j'ai clairement évolué
dans mon esprit. Malgré la douleur
persistante, je suis archi sûr d'être
rétabli pour dimanche et pour les
6 jours plus tard à Grenoble. Ne
me demandez pas pourquoi, je n'en
sais rien mais j'ai cette sensation
au fond des tripes et ça ça ne trompe
jamais chez moi. Reste à savoir ce
que je pourrai donner et quelle sera
ma tactique mentale pour passer
en force s'il le faut, mais c'est sûr
ça passera, foi de Ludo.

25 septembre 2012
Le moral est toujours au plus bas,
car le doute m'habite quand à ma
possible participations au half
Ironman ce week-end et à mon
1er 24h la semaine suivante. Pour
une fois je ne doute pas de ma
capacité à participer malgré tout,
mais j'avoue que pour la première
fois je me pose quand même la
question. Finalement c'est sûrement
cela le plus inquiétant, c'est que je
me sois posé la question. Enfin
pas plus d'inquiétude que cela,
c'est certain je serai sur ces 2
lignes de départ et j'aviserai de
mes ambitions à ce moment là.
A part ça à défaut de sport je
tâche de me délasser avec une
petite séance sauna et étirements.
Oui, oui c'est bon, mais bon ce
n'est pas la course à pied non
plus !! Malgré tout c'est avec joie
que je vais à l'entraînement du
club que je dirige ... à vélo où je
me régale de voir un petit groupe
de 21 coureurs se faire violence
tout en prenant plaisir. J'espère
juste que ce n'est pas une solution
d'avenir pour moi que de prendre
plaisir à travers le sport et la
progression des autres uniquement.
Euh c'est une boutade !! Je compte
bien retrouver l'intégralité de mes
moyens et me mêler aux combats
des jeunes encore un bon moment.

24 septembre 2012
Le moral dans les chaussettes,
c'est un bien faible mot par rapport
à ce que je ressens. La douleur est
bien là, même pas la peine de palper.
J'appelle mon médecin du sport pour
qu'il me prenne en urgence entre 2
RDV, mais malheureusement il n'est
pas là. Là je suis au fond du trou
mentalement car je ne vois pas
comment je vais pouvoir guérir
d'une déchirure en 5 jours. Bon
allez si j'y crois quand même, car
tant que c'est pas prouvé que je ne
pourrai pas participer, l'espoir subsiste.
Demain sera un jour meilleur et j'aurai
forcément une bonne surprise de la
part de mon mollet.

23 septembre 2012
Lorsque j'arrive 2mn avant le départ
de ces 20km de Tours je me retrouve
avec 3000 coureurs devant moi. Allez
hop je saute n'importe où au milieu
du peloton pour partir lentement
mais pas en marchant non plus et
incroyable je tombe sur mon ami
Alain. Poum c'est parti. Je slalome
en veillant à ne pas être trop brusque
et surtout à ne pas tomber ou faire
tomber quiconque car évidemment
comme toujours, une ribambelle
de coureurs lents se sont agglutinés
devant pour gagner 2 secondes. Mais
comme j'ai prévu juste une sortie
longue, je reste vraiment zen et en
1km je réussis à m'extirper de la
masse pour enfin courir normalement.
J'ai l'oeil rivé sur ma montre pour être
certain de ne pas aller trop vite car je
me suis fixé une moyenne de 15km/h.
Du coup je m'amuse en pensant aux
copains du club à remonter et remonter
sans cesse en ne faisant aucun effort
puisque je me mets sans cesse à
l'abri derrière un coureur avant de le
déposer pour aller m'abriter derrière
le suivant. Evidemment j'ai tendance
à accélérer dans ces conditions,
heureusement dès que je vois
apparaître 16km/h, je lâche tout
pour me remettre 1km/h plus lent.
Les km s'enchainent sans mal,
(forcément à cette allure là ...) du
coup je me mets à rêver de 2 voire
3 derniers km courus à 18 ou 19km/h
pour finir en beauté. Malheureusement
cela ne restera qu'un rêve car au 6ème
km je ressens une boule au mollet
droit. Pas inquiet je maintiens mon
allure en me disant que ce n'est pas
grave, que c'est juste un signe comme
quoi je ne suis pas encore totalement
guéri. Mais au 7ème km, crac, cela
fait trop pour mollet qui cède. Ch...
encore cette fichue déchirure !! Le
moral en berne je me dis "tant pis
tu finiras à 13 voire 12km/h s'il le
faut". Mais plus je cours, pire c'est !
Au 8ème km j'ai tellement mal que
je pense immédiatement à mes
2 courses des 2 semaines à venir
que je vais rater si je ne m'arrête
pas de suite. Alors c'est décidé,
je vais me prouver que j'ai au moins
un électron d'intelligence et que je
peux décider d'arrêter au 10ème
km lorsque je rejoindrai la ligne de
départ. Je me répète en boucle
"allez soit intelligent" pour être
sûr que je ne vais pas changer
d'avis. Mais au 9,5km, je me
dis que quoi qu'il arrive je suis
capable de faire ces 10km de
plus. Aïe aïe aïe, je ne vais pas
réussir à m'arrêter, ... mais si,
dans un élan je sors du parcours,
devant le public amassé là en
plus, mais je sais que c'est la
bonne décision pour avoir une
chance de courir ces courses
que j'attends, en premier lieu
mon 24h à Grenoble. Je file au
plus vite pour ne pas être tenté
de repartir et me voilà arrêté
après seulement 10km et 40mn
de course. La preuve que j'avais
été raisonnable puisque cela
fait juste 15km/h de moyenne,
mais malheureusement cela ne
m'aura pas porté chance. D'ailleurs
puisque c'est ça, la prochaine fois
je ne calculerai surtout pas et je
prendrai le départ en mode "ça
passe ou ça casse", au moins
je n'aurai pas de regret d'avoir fait
des efforts pour rien !! Aussitôt
rentré je glace et mets mes
chaussettes de contention pour
limiter l'hématome, mais je crois
que là où j'ai le plus mal, c'est
au moral, car ça ne sent pas bon
pour mes 2 courses à venir.

22 septembre 2012
Après une journée entière à rester
debout pour distribuer des tracts
je rentre bien usé d'avoir rien
fait. Ca tombe bien demain je
cours les 20km de Tours, comme
ça j'aurai j'espère du jus pour
faire une sortie en endurance haute.

21 septembre 2012
J'irai bien courir, mais j'ai décidé
de me montrer raisonnable pour
ne pas tomber dans la sur-fatigue
aussi aujourd'hui c'est repos. Pas
de course pieds, pas de vélo, juste
une petite séance sauna en mode
détente et quelques étirements
tout en douceur pour vaincre ma
rigidité qui ne peut que s'avérer
pénalisante pour l'avenir.

20 septembre 2012
Je commence ma journée par un
passage chez ma dentiste pour
un détartrage et elle découvre que
j'ai fait une alvéolite suite à
l'arrachement de dent que j'ai subi
la semaine dernière. Pas étonnant
que j'ai mal ... Il y a entre 1 chance
sur 10 et 1 chance sur 20 de choper
ça après un arrachement de dent,
surtout du fond et il a fallu que
ça me tombe dessus alors que
les terrains favorables sont les
fumeurs, les alcooliques, les
gens qui boivent à la paille et les
femmes enceintes. Tout moi quoi ...
Pour l'entraînement du club ce soir
j'ai de nouveau prévu un parcours
et des exercices typés trails
avec renforcement musculaire
et surtout bien plus important
à mes yeux, technique de pied.
Clairement ma journée de repos
d'hier a vraiment été bénéfique
car si j'ai toujours des tensions
musculaires aux quadriceps,
elles sont bien moins invalidantes
qu'elles ne l'étaient il y a quelques
jours encore. Vu que le repos a
quand même bien fonctionné, je
décide d'en garder un peu sous
la pédale durant toute la séance.
Bien sûr je fais les exercices avec
application mais je garde cette
petite marge pour ne pas être
au taquet en espérant pouvoir
utiliser ce capital pour mon
prochain défi. Donc ce week-end
je courrai les 20km de Tours de
la même façon, puis la semaine
suivante je m'engagerai sur le
Half Ironman de Port Barcarès
avec comme seul objectif d'être
performant et régulier sur le vélo
(la natation il ne faut pas attendre
de miracle et la course à pieds
puisque c'est traumatisant ce
sera une nouvelle fois "en dedans"),
en espérant qu'ainsi j'ai recouvré
toute ma fraîcheur musculaire
la semaine suivante pour mon
premier 24h, les 24h de Grenoble
où j'ambitionne de passer la barre
des 200km bien qu'il s'agisse
d'une première fois pour moi.

19 septembre 2012
Je suis tellement fatigué que pour
une fois je n'ai aucune difficulté
à me convaincre qu'il ne faut pas
faire de sport du tout aujourd'hui
et laisser mon corps récupérer.
Je me fais donc juste une petite
heure de sauna en mode détente
totale pour une fois et j'avoue
que cette vision là du sauna et
de la récupération n'est pas
désagréable du tout ...

18 septembre 2012
Entraînement du club ce soir
comme tous les mardi. Au menu
du soir, 3 fois 2000m, un exercice
pas facile à mener car il faut aller
vite tout en étant capable de tenir
2000m ainsi, un difficile équilibre
à trouver donc. J'ai toujours mal
aux cuisses, toujours mal à la
machoire où l'on m'a arraché une
dent, mais c'est pas grave je me
colle dans le dernier groupe, celui
qui part avec le plus de retard et
qui regroupe les coureurs les plus
rapides, histoire de me faire un
peu violence. Malgré mes douleurs
je suis assez surpris d'avoir trouvé
la bonne intelligence pour me faire
mal sans aller trop loin pour suivre
par exemple à tout prix mon petit
Guillaume qui va de mois en mois
de plus en plus vite. Oh que non
je n'ai pas abandonné mon envie
de rester au contact de nos jeunes
flèches du club le plus longtemps
possible, même si chaque mois
je constate leurs progrès, mais
pour une fois j'ai moi aussi
progressé en "intelligence" pour
prendre le rythme qui est le mien
en ce moment avec mon niveau
d'entraînement et mon état de
fatigue. Comme quoi tout n'est
pas perdu, j'arriverai un jour à
être encore plus raisonnable ...
enfin probablement quand la
nature m'aura fait comprendre
qu'il n'y a plus d'autre alternative.
En tout cas j'avoue que si je prends
toujours autant de plaisir à courir,
je prends ce soir un plaisir sûrement
encore plus intense à observer
Guillaume et à constater ses progrès
et ma difficulté à le ruser comme à
ses débuts pour compenser par la
tactique mon déficit de vélocité.
En fait que ce soit personnel ou
collectif, quel pied de courir !!!
Bon plus concrètement moi j'ai
toujours mal aux cuisses, je vais
donc devoir me résoudre à un voire
deux jours de récupération et à une
course à "l'économie" dimanche à
Tours si je veux être performant dans
10 jours sur mon prochain half Ironman.

17 septembre 2012
Ce soir j'ai une grande envie de
prendre l'air, probablement parce
que je me sens fatigué et que
j'espère ainsi me revitaliser. Il
fait nuit noire, mais je suis comme
sur un nuage justement parce qu'il
y a longtemps que je n'ai pas couru
ainsi avec mon chien, quand la
majorité des gens sont soit devant
leur télé soit au lit. Mais si la tête
est aux anges, les jambes un peu
moins. Clairement hier j'ai voulu
jouer mais l'effort a vraiment été
violent et surtout je n'ai clairement
pas récupéré de mes 100km à
l'UTMB. J'ai les quadriceps qui
brûlent. Enfin c'est pas grave,
la sortie ce soir c'est option
sortie en endurance pour
décrasser entrecoupée de quelques
allongements de foulée pour faire
travailler un peu les cuisses et
éliminer ainsi plus vite. Mine de
rien quand la tête est bien on tient
forcément plus au point que ma
sortie de 50mn à 1h, dure 1h10
et encore, parce que j'ai plein de
boulot qui m'attend. Je prends le
temps d'insister sur les étirements
ce soir. Et bien m'en prend car
je suis vraiment tiraillé de partout.
J'espère ainsi accélérer ma récup.

16 septembre 2012
Comme prévu me voici sur le
Duathlon de Prunay le Gillon. Au
programme 7km de course à pieds,
34,5km de vélo et 3 km à pieds. Pour
ne pas me laisser emballer, je pars
au milieu du peloton car je sais que
sur un Duathlon cela part toujours
très vite. Je me mets à l'abri et
remonte quelques places tout en
essayant de me contenir. Coup
d'oeil sur le chrono et voilà que je
viens de boucler le 1er km en un
peu plus de 19km/h, alors que je
suis 14ème et que devant ils m'ont
ni plus ni moins largué ! Bon il faut
évidemment que je me calme vite
sans quoi je vais exploser vu mon
faible entraînement. Il y a bien
longtemps que je n'ai pas fait une
séance de vitesse. Tant pis je laisse
filer et me colle à 15km/h sans me
soucier de la tactique des autres.
Finalement malgré mes cuisses
qui me rappellent sans cesse
qu'elles n'ont pas récupéré de mes
plus de 100km en montagne il y a
2 semaines, je réussis à boucler
les 7km à 15km/h de moyenne en
ayant surtout réussi à reprendre
quasiment 200m au jeune qui me
précède. Je réussis une transition
quasi parfaite et repars devant ce
fameux petit jeune. Malheureusement
au bout de 3km seulement il me
double à vélo et là rien à faire car je
suis au maximum de ce que peuvent
fournir mes cuisses dans mon état
de fatigue musculaire. Néanmoins
je donne tout ce que j'ai sur le vélo
malgré le vent (forcément en pleine
Bosse) et une route qui ne rend pas
grand chose. Tellement d'ailleurs
que moi qui me méfiait de mon
mollet droit déchiré il y a peu, je
dois faire face à une crampe violente
de mon mollet gauche au 11ème
km seulement ! Me voilà à 2 doigts
de chuter tellement c'est soudain
et que je me retrouve bloqué. Il faut
dire que comme un benet, j'étais
à plus de 37km/h sur un faux plat
montant pour aller chercher un
coureur devant moi. Au 20ème
km alors que je croyais la crampe
passée, je rattaque et crac en
danseuse, une 2ème crampe au
mollet. Bon là je sens que la fin
risque d'être compliquée. Et c'est
peu dire car je vais prendre pas
moins de 7 crampes en 14km !
En tout cas je suis hyper satisfait
de mon chrono, juste incroyable
vu mon peu d'entraînement et mes
crampes puisque je boucle ces
34,5km en 34,7km/h de moyenne.
Mais il me reste 3km à courir.
Etant seul je pars à 13km/h pour
gérer mon mollet gauche qui me
menace toujours de crampes.
Seulement au bout d'1km je prends
un repère et me rends compte que
j'ai précisément 45s de retard
sur le coureur qui me précède.
Impossible à rattraper surtout
dans mon état. Sauf qu'à la seule
évocation du fait que ce soit
impossible je me dis que je n'ai
pas le droit de ne pas le tenter
et que je dois finir l'esprit serein
d'avoir tenté. Pas de chance au
2ème km je n'ai repris que 17s.
Et pourtant une petite pensée
pour mes repères et mes copains
de La Ville Aux Clercs, suffit à me
faire relancer encore plus la machine.
"Allez Ludo, c'est juste un petit tour
du village jusqu'à la Poste". Et là
j'attaque comme un dératé sans
plus rien compter si ce n'est faire
attention à ne pas prendre de crampe
au mollet. Je me rapproche de plus
en plus, je vais finir à quelques
dizaines voire mètres de lui. "Ah non
je ne peux pas dire ça", alors tant
pis pour le mollet je lâche tout et
vais griller ma cible à 150m de
l'arrivée. Peu importe mon temps
et ma place, je sais que je dormirai
l'esprit tranquille ce soir ... 1h41mn
d'effort vraiment plaisant et intense,
il y a bien longtemps que je ne
m'étais pas secoué la pulpe comme
cela. Cela me motive vraiment pour
reprendre les séances de vitesse
pour mes prochains objectifs de fin
septembre et novembre et puis surtout,
même si je sens toujours à la palpation
ma déchirure au mollet droit, il est clair
que je suis en bonne voie de guérison
et que cela ne sera bientôt plus
un souci, enfin je l'espère ...

14 septembre 2012
Rapide séance de sauna ce midi
histoire de me détendre avant mon
rendez-vous chez Stomatologue
pour ma faire arracher cette dent
qui me fait mal. J'y vais en rigolant
et en me disant que s'il me dit que
ça se passera sans douleur, je lui
répondrai qu'il ment comme un
arracheur de dents ... Mais non
il ne me le dis pas, résultat me
voici allongé prêt à en découdre
et là j'ai mon défi : il n'arrivera
pas à me faire dire que j'ai mal.
Le seul problème c'est
qu'habituellement lorsque j'ai mal
je serre les dents justement ...
Et bien évidemment j'ai mal,
je pense et repense à tout ce
qui peut me faire tenir pour ne
pas crier ni sauter de la table,
et me voilà en gouttes, pire que
lorsque je suis sorti du sauna,
mais toujours sans bruit. Quand
tout à coup il s'arrête et voit bien
mes réactions. "Ah je n'ai pas dû
endormir assez la gencive" me dit-il.
Il s'arrête donc pour me faire une
2ème série de piqures. C'était
donc normal que j'ai mal, mais
j'ai toujours un défi à gagner : pas
un son ne doit sortir. Bon c'est
rigolo les défis, mais j'avoue que
le temps commence à me durer
et que j'ai hâte qu'il réussisse à
l'arracher. D'un coup violent je
sens enfin que les racines ont
cédé, il ne me reste plus qu'à
m'essuyer tellement je suis en
gouttes. Je viens de remplacer un
fractionné sur une table. Alors
pour ceux que le fractionné rebute
voici une alternative, mais franchement
je ne la conseille pas. A part ça il
semble satisfait en voyant l'infection
importante qu'il y avait sous ma
couronne et sur ma dent. De mon
côté je la fixe bien cette dent, car
je suis sûr qu'elle était à l'origine
de bien des problèmes rencontrés
ces derniers temps. "Bye bye les
ennuis" au moment où il la jette
dans la poubelle. Bon j'ai l'impression
d'avoir pris un bon coup de poing
dans la figure maintenant, mais
jusqu'au bout du défi : pas de médoc.
En fin de journée je file récupérer
mon vélo que j'avais amené pour
une petite révision et quelques
réglages. "Oh ça va, ne me regarde
pas comme ça". "Bon et bien puisque
c'est ça, tu vas voir", et me voilà parti
pour une petite séance d'1h sur la
route. Malheureusement j'ai plus
de tête que de cuisse et il me faut
vraiment m'arracher avec ce satané
vent et surtout mes quadriceps
douloureux pour tenir un malheureux
30km/h de moyenne. Bon là c'est
clair, demain ce sera repos car
j'ai visiblement encore des séquelles
de mon petit tour sur l'UTMB.

13 septembre 2012
Ce soir je file à vélo avec ma fille
dans les bois de l'Oratoire histoire
de commencer l'échauffement avant
et de m'imposer un retour au calme
tout en douceur après pour rentrer.
Ce soir je leur ai conconcté un petit
parcours d'1h tout en sentier
monotrace, histoire de bien travailler
la lecture du terrain et des appuis.
Evidemment nous enchainons les
montées bien raides et descentes
brutales histoire de casser un peu
de la fibre. Quelques passages en
sauvage à sauter par dessus les
branches mortes, les tas de feuilles
où l'on ne voit pas le dessous et
les souches de partout histoire
d'améliorer aussi notre souplesse,
notre légèreté de pas et notre
réactivité. Et comme prévu en fin
de séance il devient un peu plus
difficile de lever les jambes, signe
que nous avons bien travaillé. Pour
ma part je suis hyper heureux car
mon mollet a tenu. Bien que sentant
une gêne, aucune douleur ne m'a
obligé à lever le pied ou arrêter.
Ce qui m'a en revanche ralenti,
c'est ni plus ni moins la fatigue.
J'ai rapidement ressenti de la
fatigue au niveau des quadriceps.
Il faut dire qu'il n'y a jamais que
2 semaines que j'ai fini l'UTMB
et que le sauna que je me suis
autorisé ce midi ne m'a certainement
pas facilité la tâche car si c'est
vraiment agréable cela reste toujours
une épreuve pour le corps.

12 septembre 2012
Comme on ne change pas une équipe
qui gagne, je repars avec mon VTT,
direction les bois cette fois ci pour
du travail de puissance et d'équilibre.
Quel pied d'être seul dans la nature
à développer tous ses sens au fil
des minutes qui passent pour
s'adapter à la luminosité qui chute.
En tout cas demain c'est certain
je retente de courir, je n'en peux
plus d'attendre, tant pis pour le mollet.

11 septembre 2012
Pour l'entraînement du club, je réussis
à résister à l'envie de me joindre au
groupe et courir. Enfin heureusement
j'ai un vélo à dispo pour me taper
quelques accélérations au milieu
des différents groupes que j'ai formé.
Enfin la prise d'air et d'être avec les
copains ça fait du bien, mais bon
niveau sportif c'est pas ça. Résultat
des courses, je craque le soir en
rentrant : voilà mon inscription pour
un duathlon ce week-end est partie !

10 septembre 2012
Ce soir j'ai comme qui dirait :
"une grosse envie de prendre l'air"
mais vu la boule que je ressens
toujours dans le mollet, pas question
d'aller courir. "OK y a pas de problème"
je saute sur le VTT et c'est parti pour
une séance de côtes ... à vélo. Le bol
d'air comme l'effort physique font très
rapidement leur effet, quel bonheur.
Tellement le bonheur que lorsque je
rentre à la maison il fait nuit noire.
Le seul problème c'est que, bien
que ma petite femme me l'ait signalé,
je suis parti sans gilet et sans lumière
résultat des courses, j'ai failli me gauffrer
quelques fois dans les champs ou les
chemins remplis de pierres et de sable.
Enfin vu que je rentre sans avoir chuté,
je m'autorise ce petit sourire narquois
type "ah bon c'était dangereux ?",
mais sans trop ramener ma fraise
quand même, sait-on jamais ...

09 septembre 2012
Bon la douleur au mollet c'est bien
beau, mais pas de sport depuis
une semaine et un soleil pareil
ça dépasse mes forces. Allez
j'enfourche mon vélo de route
que je n'avais pas pris depuis un
bon bout de temps pour une petite
ballade tranquille d'une heure pour
faire tourner les jambes, éliminer
les tensions musculaires toujours
présentes dans les guiboles. Je
veille à tourner tranquille bien
qu'ayant au fond de moi envie
d'avoiner un peu sur le vélo. Enfin
j'ai toujours cette boule douloureuse
dans le mollet mais qui ne me gêne
pas lorsque je tourne les jambes
tranquillement sur le vélo. Je vais
donc pouvoir continuer le vélo le
temps que cette fichue déchirure
se résorbe. Le soir je retente la
piscine car j'ai bien envie d'avoir
le dernier mot avec mon mollet
et je finis pas trouver un exercice
sur le dos où je ne ressens pas
du tout la déchirure, par contre
je ressens bien mes quadriceps
qui me brûlent à l'effort. Hummm
c'est bon de jouer avec son corps.

08 septembre 2012
Il n'y a rien à faire avec ce satané
mollet. Aujourd'hui j'ai tenté de
faire un peu d'exercices en douceur
dans ma piscine, mais rien à faire
mon mollet droit me rappelle très
vite qu'il n'a aucune envie de
reprendre le sport rapidement lui.

07 septembre 2012
Bon le Stomatologue lui a trouvé ce
que j'avais en moins de temps qu'il
n'en faut pour l'écrire ! J'ai une
infection entre une dent et une
couronne et pas de bol ça ne se
soigne pas, j'ai donc gagné un
arrachage de dent. SIC. Un sale
moment, mais je vais me préparer
pour qu'il ne m'arrache pas le
moindre cri (si si un petit défi c'est
toujours mieux :-)) ) et surtout je
croise les doigts pour qu'il supprime
un potentiel foyer à blessure puisque
de nombreuses tendinites et autres
soucis de santé sont liés aux dents.
A part ça toujours la boule dans le
mollet qui est bien présente, pas
moyen d'aller faire quoi que ce soit
comme sport si je veux pouvoir
recourir rapidement.

06 septembre 2012
Retour chez le dentiste : j'ai quelque
chose ! Ah c'est bien et quoi ? Je ne
sais pas ... Je vais finir par me lasser
à recevoir toujours la même réponse
à chaque fois que je consulte un
médecin. Résultat des courses, j'ai
désormais rendez-vous chez un
Stomatologue réputé pour essayer
de trouver l'origine de mes douleurs.
Bon soit il trouve et je poursuis, soit
je repasse en mode Chorgnon, je
pense à autre chose et ça va passer
en force ... Ce soir entraînement
avec le club, j'ai les jambes qui me
démangent, mais non je résiste, je
ne cours pas. Je prends donc le VTT
pour suivre le groupe et organiser
cette belle petite séance de côtes.
Qu'est ce que c'est bon de prendre
l'air, et puis au moins même avec
cet exercice j'arrive à me faire plaisir
dans les côtes où la roue avant
décolle dès que l'on est sur la selle
et que la roue arrière patine dès
que l'on est sur le guidon. Enfin
pour tous ceux qui l'attendait, le
résumé est prêt en page d'accueil
de l'UTMB. Bonne lecture.

05 septembre 2012
Relation avec ma blessure,
conséquence de mon dernier effort,
ou simple coïncidence, toujours
est-il que j'ai terriblement mal à
la tête et aux dents, au point de
devoir me coucher en pleine journée
et d'aller consulter dentiste et
radiologue en urgence. Et comme
d'habitude, ça devient lassant, j'ai
bien quelque chose, mais impossible
de savoir quoi !! Donc wait and see

04 septembre 2012
Pour l'entraînement du club, je me
montre raisonnable en venant juste
pour organiser la séance et suivre
à vélo, même si intérieurement j'ai
envie de courir pour me prouver que
malgré les quelques raideurs qu'il
me reste de ces 21h de course,
je suis capable de courir. Mais bon
j'ai désormais une grosse boule,
dure et douloureuse, dans le mollet
à l'endroit de ma déchirure, il est
donc impératif de faire une coupure
pour pouvoir me relancer sur quelques
derniers défis d'ici à la fin de l'année,
dont certains risquent d'être pour le
moins particulièrement costauds !!

1er septembre 2012
J'ai vu le bout de cet UTMB raccourci
et ai surtout vaincu ma déchirure au
mollet ce qui constitue ma plus belle
récompense, après bien sûr mon
arrivée main dans la main en
courant avec mes 3 enfants ...

30 août 2012
La journée sera une succession
de grosse averse, petite pluie,
orage et on recommence. Bon là
si on n'a pas compris que cette
édition allait être dantesque, il
faut être vraiment idiot d'autant
que les alertes météos se
succèdent pour nous annoncer
de plus en plus froid et de la
neige de plus en plus bas. Ah
oui nous sommes bien en été,
j'avais un doute ... Décidement
je ne suis pas gâté cet été après
avoir été sous le déluge du nord
de l'Angleterre, me voici sous le
déluge bien Français de Chamonix.
Résultat des courses avec la
liste de matériel obligatoire qui
s'allonge et les conditions qui
permettent encore moins de
prendre cet UTMB à la légère,
je me retrouve dans l'obligation
d'acheter un nouveau sac car
le mien sera trop petit pour
emmener tout mon matériel.
Ca me fait bizarre d'être équipé
comme pour franchir un col à
6000m au Népal, enfin ce sera
comme ça et pas autrement.
Gants étanches, veste et pantalon
Goretex, pull pour les températures
négatives, ... Bon je vais peut-être
économiner quelques dizaines de
grammes en ne prenant pas mes
lunettes de soleil, à moins que je
ne décide de prendre une paire de
lunette de natation. En tout cas
j'ai mon dossard (4078) et ça sent
bon l'aventure malgré les questions
qui me taraudent pour savoir ce
que l'on va trouver sur les cols et
l'inquiétude que je sens grandir
autour de moi. C'est sûr que pour
finir un UTMB il faut être fort mais
celui-là je pense qu'il faudra au
minimum être très très fort !!
Niveau alimentation et repos par
contre pas de souci je suis au top.
Dernière interrogation : que va
dire mon mollet demain à 18h30
lorsque le départ sera donné ??
J'espère juste qu'il me laissera le
plaisir de courir quelques kilomètres
transquille avant de devoir passer
en mode "Cerveau sur Off et
on se reparle à l'arrivée" ...

29 août 2012
C'est sous un déluge absolument
incroyable que j'arrive à Chamonix.
L'eau dégueule partout, il fait froid,
enfin tellement humide, que les
os sont mouillés ... Je monte ma
tente sous un orage terrible et me
réchauffe avec une ... grosse gamelle
de nouilles, ahhh. La nuit se passera
sous un déluge continu, entrecoupé
de coups de tonnerre terribles qui
résonnent dans la montagne de
façon incroyable, comme si besoin
était de rappeler que c'est la nature
qui commande ... Enfin ce n'est
malheureusement pas une surprise
vu la météo que j'avais lu avant
mon départ et surtout les alertes
par SMS reçues de l'organisation
comme quoi il allait beaucoup
pleuvoir, neiger et faire entre 0
et -10° sur les cols ...

28 août 2012
Ca y est le sac est fait, toutes les
possibilités de course envisagées,
il ne me reste plus qu'à m'y rendre
et faire du jus, du jus et jus. Ah oui
j'oubliais, il faudrait aussi que je
retrouve un mollet, mais j'en suis
convaincu, j'aurai une bonne surprise
juste sur la ligne de départ, pas
avant. On time comme j'aime ...

27 août 2012
La nuit a bien fait diminuer la
douleur, pour autant je la sens
toujours bien, même sans rien faire.
J'avoue que si ce n'est de l'inquiétude,
je suis tout de même perplexe sur
ma situation et ma capacité à être
guéri à temps. Mentalement ça ne
changera pas mon envie de prendre
le départ et d'aller au bout, mais
j'avoue que j'aurai bien pris le départ
avec le secret espoir d'une douleur
disparue, même si la déchirure
n'est pas totalement guérie. "Bon
Ludo, on va pas se laisser abattre,
donc la bonne nouvelle c'est que
si je sens bien ma déchirure en ce
moment, c'est qu'elle cicatrise ..."

26 août 2012
Pas de sport évidemment, mais
debout toute la journée durant 12h,
je rentre avec une douleur au mollet
qui s'est insidieusement amplifiée.
Du coup glaçage et chaussettes
de contention de nouveau, même
si rien n'y fait jusqu'au soir, j'ai mal.

25 août 2012
Me voici enfin chez mon médecin
du sport et comme j'adore, pour
lui tout est possible. Il met le
doigt, au sens propre comme au
figuré, juste sur ma déchirure au
soléaire. Je serre les dents le temps
de la séance de mésothérapie, mais
j'ai retrouvé le sourire à l'idée qu'il
soit confiant et que je puisse une
nouvelle fois, juste sur le fil, réussir
à prendre le départ malgré une vilaine
blessure. En revanche moins rigolo,
j'attaque mon sac pour l'UTMB (ça
va me porter la poisse de m'y prendre
avant ??? :-)) ) et je découvre une
liste de matériel obligatoire démente.
A force d'autoriser des non initiés
prendre le départ qui n'ont pas le
sens de la sécurité en montagne,
l'organisation nous a remis une
liste de matériel obligatoire que
je trouve disproportionnée. Du
coup mon petit sac que j'avais
prévu risque de ne pas supporter
le volume que je dois emmener.
Mais bon je n'ai pas dit mon
dernier mot, car si je ne manque
pas de sacs de toutes tailles, j'ai
bien l'intention de partir avec un
en particulier, donc je vais le
modeler comme il faut pour y
arriver. Il m'est en effet venu une
petite idée ce jour, et il me plairait
trop de réussir à casser une sale
habitude de beaucoup de sportifs,
mais pas que ... A part ça je découvre
que c'est ma fête aujourd'hui alors
pas question de déroger aux petits
plaisirs que m'ont concoté ma
petite famille. Huuummm.

24 août 2012
Glace, contention, protéines et
croisement de doigts voici mon
seul programme de la journée. SIC
Bon j'ai un médecin du sport à
Tours qui est vraiment sympa et
qui m'a trouvé un RDV pour demain
dans son agenda complètement
plein. En route pour un miracle !!

23 août 2012
Ce soir entraînement du club, allez
je tente le coup de courir avec eux
même si je sais que ce n'est pas
bien pour ma déchirure. "Oui mais
au moins je saurai avant le départ
si ça va tenir ...". Il n'y a pas 500m
que l'on court que je sens la douleur
au mollet me saisir. Bon et bien là
c'est cuit ! Enfin non, car je n'ai pas
abandonné l'idée de prendre le
départ de l'UTMB (et encore moins
celle de le finir ...), alors foutu pour
foutu, je décide de continuer à
courir malgré ce mollet qui me brûle.
L'objectif est clair : trouver la position
et le rythme que je suis capable de
supporter. Et si je tiens 1h, je tiendrai
10, donc 20, donc 35 et même 42h
s'il le faut ! En plus ça tombe bien
j'ai prévu une séance travail de côtes
avec de grosses montées et de
grosses descentes, certes moins
longues que dans les Alpes mais
avec les mêmes poucentages.
Du coup j'apprends au fil des
minutes à vivre avec cette douleur
mais à continuer d'avancer. J'ai un
peu l'impression de marcher sur
des oeufs à courir ainsi car à chaque
foulée je dois veiller à ne pas faire
le faux mouvement qui pourrait me
bloquer sur place. Et finalement
je réussis à tenir ainsi durant 1h15.
C'est cool pour ma tête, mais un
peu moins pour mon mollet qui se
charge de me rappeler aussitôt la
séance terminée qu'il apprécie
que modéremment ce genre de
jeu. Bref glaçage, chaussettes
de contention et ... croisement
de doigts pour que ça tienne !!

22 août 2012
20h30, je boue, je n'ai pas fait de
sport, il faut ... que j'y aille !! Allez
hop j'enfourche le VTT et pars à
l'instinct sans savoir vraiment où
je vais, je sais seulement que je
vais me défoncer un bon coup et
que ça ira mieux ce soir. Je me
laisse guider par mes envies qui
transforment la sortie en sortie
"montagne". Que des côtes avec
la roue avant qui se lève lorsque
je suis assis, la roue arrière qui
patine dès que je suis en avant
sur le guidon et les cuissots qui
couinent, pour les descentes c'est
"si tu te loupes, ça va faire mal et
tu n'auras aucune chance de prendre
le départ de l'UTMB vu le terrain". Et
j'adore ce genre de pression, donc
cela me galvanise pour en plus
rajouter un peu de vitesse histoire
de me prouver que je maîtrise
toujours mon destin. Après 1h20
bien intense je rentre comme
prévu et sans surprise : apaisé !

21 août 2012
Quelques longueurs dans la piscine
le midi avec les palmes, puis qu'avec
les bras autant pour me rafraîchir que
pour tester mon mollet, et ma foi je
n'ai pas le sentiment d'avoir mal. Je
continue avec mes chaussettes de
contention et la mousse à base de
plantes de grand-mère de mon pote
pour croire au miracle de la guérison
juste à temps. 19h, le travail est
terminé, je file dans la piscine me
rafraîchir et rejouer avec mon mollet
quand tout à coup me vient une idée.
Ce soir c'est l'entraînement du club
mais il ne faut pas que je cours, par
contre je pourrai bien essayer d'y
aller à vélo. Et voilà en 3mn chrono
je passe de la piscine en maillot
de bain à la tenue de course, le
VTT dehors et le chien dans le
sac à dos pour le monter à 17km
en vélo tout en m'entraînant à porter
un sac à dos lourd. A peine lancé,
je me fixe le défi d'arriver à l'heure
alors que je suis parti trop tard
pour être à l'heure de la séance.
Je passe aussitôt en mode bourrin
couché sur le VTT, le chien sur
le dos à faire en sorte qu'il baisse
lui aussi la tête sur mon épaule
pour ne pas me freiner. Très vite je
suis en goutte et me rends compte
que ma "transition" a été si rapide
que j'en ai oublié de prendre à boire.
Mais ce n'est pas grave c'est aussi
un bon entraînement pour une
situation susceptible de m'arriver
sur un Ultra. Vent de face, je ne
lâche rien, d'autant que mon mollet,
que je veille à ne pas trop solliciter,
ne bronche pas. J'arrive juste alors
que le groupe a fait 200m. On time !
Ensuite petit parcours VTT dans les
bois en accompagnant le groupe
dans les bois. Ce n'est pas intense
mais malgré tout physique pour
passer les nombreuses ornières
et les obstacles en tous genres.
Je lâche le groupe à 15mn de la
fin avec les dernière consignes avec
pour objectif d'arriver à Vendôme en
même temps que ceux qui rentrent
en voiture. Ni une ni deux, le chien
retourne dans le sac à dos et c'est
reparti pour une séance intense.
29, 30, 31, 32km/h, aie ça pique
les quadriceps ! Ah bon ? Alors je
tombe une vitesse et me voici à
33, puis une nouvelle vitesse en
moins et les dents serrées en plus
et ça passe à 34 avec des pointes
à 40km/h. Autant dire qu'avec les
12kg du chien sur le dos, l'exercice
est physique, mais qu'est ce que
j'adore ces brûlures musculaires
que l'on dompte. Après un ultime
raidillon passé en danseuse c'est
le faux plat avant la descente finale
où, couché sur le vélo, je réussis
à arriver pile poil en même temps
que les copains qui ramènent les
enfants venus s'entraîner avec nous
à la maison. Heureux, mais crâmé,
allez direction la piscine pour une
chute de la température corporelle
en mode glandouille. En tout cas
je suis vraiment ravi d'avoir pu faire
la séance sans me faire mal, donc
demain le programme est tout trouvé
et l'espoir retrouvé ...

20 août 2012
C'est journée, massages, chaussettes
de contention (super cool par temps
caniculaire ...) et piscine en mode
glandouille. Au moins je me dis que
pour une fois je n'arriverai pas en
en ayant trop fait avant la course ...

19 août 2012
Les heures passent ce matin et je
suis obsédé à l'idée d'aller en découdre
sur le triathlon de la Ferté Bernard, en
plus il fait canicule, juste un temps
idéal pour sortir mon épingle du jeu.
Midi je craque j'appelle pour savoir
s'il est encore possible de s'inscrire
sur place pour la course de 14h30
et donc à 1h de chez moi. C'est OK,
je rentre en trombe à la maison,
ma femme me prépare un déjeuner
sportif express pour partir dans les
20mn et moi je descends au sous
sol chercher mes baskets. Quand
me vient un doute, et si mon mollet
n'était pas guéri ?? Allez ni une ni
deux, je saute dans les baskets et
cours comme un dératé sur mon
terrain. Cool ça tient, enfin 4mn
exactement avant que le rêve ne
se brise, je ressens un début de
pointe au mollet. Stop on arrête
tout avant de se blesser plus et
tant pis je supporterai les copains
par l'esprit cet après midi et me
contenterai de lézarder dans la
piscine et de faire de la musculation
du haut du corps pour préparer mon
dos au sac à porter sur l'UTMB

18 août 2012
Si des fois, si des fois, si des fois,
... mon mollet était soigné demain
je pourrai participer au moins au
triathlon courte distance histoire
de faire un peu de sport. A force de
me palper le mollet je finis par me
convaincre que demain ce sera
bon, mais bon pour l'instant c'est
piscine et longueurs pour me
défouler comme je peux.

17 août 2012
J'ai le moral dans les chaussettes !
Il fait enfin très beau et je ne vais
pas pouvoir faire de sport au mieux
durant 15 jours, je ne sais pas si
je vais pouvoir courir l'UTMB et
j'ai dû annuler mon inscription
aux 2 triathlons de la Ferté
Bernard ce week-end que j'avais
prévu pour m'amuser et surtout
m'entraîner sans les traumatismes
de la course à pied seule. Pour
ne pas avoir à choisir je m'étais
inscrit au Sprint du matin et au
Courte Distance de l'après midi,
résultat je serai sur la ligne de
départ de mon canapé et ça
c'est juste mentalement
insupportable !!!

16 août 2012
La douleur est pire qu'hier et la
palpation ne me laisse augurer
rien de bon. Et comme tout le
monde à ses faiblesses, je me
mets une nouvelle pommade
qu'un copain avait inventé en
se basant sur une recette de
sa grand mère à base de plantes
en tout genre, aux effets soit-diant
miraculeux. De toute manière vu
mon état je suis prêt à croire
n'importe quoi, quand bien même
ce n'est pas très sérieux et pas
trop dans mes habitudes.

15 août 2012
Ce matin je pars avec mon sac
à dos chargé à 4kg sur le dos,
mon Cooky et ma petite femme
à vélo qui promène Elsa et me
suit pour une grande ballade
dans la campagne pour travailler
l'endurance. La scène est quasi
idyllique et pourtant cela ne sera
pas une super journée. Au bout de
9km je sens une petite pointe au
mollet, pile poil où je m'étais fait
ma déchirure au soléaire. Je lève
le pied, bien que pas très rapide,
puis finis par marcher car je sens
que ça ne veut pas passer. Je
crains le pire, mais n'ose pas
y croire. Je repars doucement
mais plus les kilomètres passent
plus la douleur est vive, et comme
je n'ai pas moyen de rentrer
autrement et bien je serre les
dents, conscient surtout que
j'aggrave ma blessure au fil
des km. Lorsque j'arrive après
20km de sortie, je peine à
seulement marcher et poser
le pied correctement. Je me
glace de suite enfile mes
chaussettes de contention
pour limiter l'hématome, mais
j'ai surtout très très peur de
ne pas être en mesure de
courir l'UTMB dans 2 semaines.

14 août 2012
C'est l'anniversaire de ma petite
dernière et j'ai clairement besoin
de repos, alors aujourd'hui je ne
fais rien du tout, mais alors rien
du tout comme exercice physique.
Si si c'est possible ...

13 août 2012
Ce soir c'est petite sortie travail
de côtes avec mon Cooky et mon
sac à dos pour reprendre mes
réglages d'hier et vérifier quelques
détails, comme habituer un peu plus
mon dos à cet effort supplémentaire.
Je sens bien dans les côtes que j'ai
forcé durant le week-end, mais bon
pas question de me laisser aller,
alors ça passe en force mais ça
passe. 1h10 de bon travail suivi
de 20mn de piscine récup avec
ma puce et voilà le Ludo il passe
une bonne soirée ...

12 août 2012
Cette fois ci c'est direction la
montagne avec au programme
de l'entraînement une séance
duathlon avec mon fiston. Les
32km d'ascension à vélo se
passent sans encombre même
si au départ je ressens une petite
fatigue musculaire au niveau des
quadriceps. Pendant que mon
fiston gère son ascension pour
ne pas finir cuit avec son
enchainement d'hier, j'alterne
les accélérations en côtes, les
descentes pour le reprendre et
les ascensions bien droit face
au vent pour mettre Antoine à
l'abri et moi me faire travailler
encore plus. Plus on monte plus
le vent est incroyable au point
de faire s'envoler mes lunettes
que j'avais pourtant sur le nez.
Lorsque nous arrivons au pied
des pistes de ski, je file pour
1h de montées descentes de
pistes de ski, d'éboulis et de
chemins bien raides. Ca fume
au niveau des cuisses mais
je suis là pour cela. Clairement
je manque d'entraînement
spécifique montagne mais je
reste néanmoins satisfait de
ma séance car j'ai le pied à
l'aise, je lis correctement le
terrain et j'ai toujours envie de
me faire péter les abdos quand
ça doit passer en force. Retour
au vélo après une ultime descente
de piste de ski bien raide et hop
nouvelle transition pour 32km de
vélo, avec mon fiston régénéré
par 1km de course à pied et le
reste en étirements et récup.
Evidemment tout en descente
ou presque, vent dans le dos
et bon revêtement, il y a pire
comme effort, mais pas question
de se laisser porter par la descente
je fais en sorte d'attaquer à chaque
sortie de lacet. Résultat, comme
je dis à Antoine, "on a fait une
moyenne du tour de France avec
40km/h de moyenne en montagne,
sauf qu'eux c'est avec le vent dans
le nez et les montées incluses ..."
Après une bonne matinée de sport
évidemment je pique du nez à
table à la moindre occasion dès
que la digestion a démarré ...

11 août 2012
Il fait 30° à 13h lorsque nous
décidons de partir avec Antoine
pour une petite sortie vélo que
je prévois en 2 partie. La 1ère
de 40km à travers les vallons
de ma région Roannaise natale,
puis après une pause de 45mn
30km pour revenir à notre point
de départ. Malgré le vent, nous
roulons pas mal, même si je
veille à protéger mon fiston qui
n'a que 15 ans pour qu'il tienne
toute la sortie. Je lève même
le pied pour qu'il reste toujours
au contact, et me lâche juste
sur les grosses côtes avant
de faire demi-tour pour le
reprendre. Malgré la gestion
nous réalisons une 1ère partie
de sortie sur une base de près de
30km/h malgré la forte chaleur.
Pour la 2ème le bitume est
tout simplement merveilleux
de rendement et là cela
dépasse mes capacités il
faut qu'on envoie un peu plus
pour en profiter. Alors toujours
en le protégeant au maximum
et en levant le pied pour qu'il
n'y ait pas de décrochement
nous bouclons ces 30km avec
pas mal de faux plats montants
à 33km/h de moyenne. Allez
on ne peut pas en rester là
alors je décide de travailler
les transitions avec lui et hop
posé de vélo, changement de
chaussures et c'est parti pour
une petite séance course à
pieds de 3km que je décide
de gérer sur un rythme entre
15 et 16km/h. Bonne nouvelle
ça passe sans souci, dommage
qu'Antoine craque à 1km de la
fin, mais bon il aura quand même
fait un bon entraînement pour son
age et surtout nous aurons pris
un ENORME plaisir à nous
défoncer et à dégouliner de
sueur ensemble et ça ça mérite
tous les efforts consentis !!

10 août 2012
Pour une fois c'est contraint
que je me fais une journée
de repos car je file pour un
week-end entraînement dans
ma Loire natale et je n'ai pas
le temps d'aller courir même
si mes jambes vont bien.
Pas grave, j'aurai plus de
jus demain ...

09 août 2012
Petit entraînement avec les
copains du club. Je leur fais
une petite séance de travail
de côtes et de descentes
dans les bois. Je me sens
un peu las dès le départ,
peut-être fatigué de ma
séance d'1h de sauna ce
midi, mais surtout dès la
2ème fraction je ressens
une petite douleur derrière la
cuisse droite. Pas question
de prendre des risques,
donc je fais toute la séance
sans souci mais en en gardant
sous la semelle, car j'ai la
hantise de me blesser juste
avant de partir à l'UTMB.
Malgré tout avec un peu de
VTT avant et après, cela me
fait une bonne séance tout
de même et pas inutile dans
l'optique de la montagne
puisque l'objectif sera alors
de tenir et pas de faire de
la vitesse dans la 1ère montée
ou la 2ème descente. 168km à
gérer ça demande de l'économie.

08 août 2012
Comme prévu je fais récup
aujourd"hui et j'avoue que je
me surprends moi-même à
ne pas chercher à biaiser.
Pour dire je réussis même à
me faire un petit sauna sans y
courir ou faire de la musculation.
C'est vraiment récup totale,
mais il me semble que c'est
bienvenue pour ne pas arriver
à l'UTMB satisfait d'avoir
enchaîné les km mais épuisé.

07 août 2012
J'organise un petit entraînement
dans les bois pour ma fille et
une copine du club, alors j'en
profite pour gonfler un peu
l'entraînement en m'y rendant
à VTT, puis en m'offrant un
grand tour de bois en plus
et surtout sans récup entre
les tours. Je me sens bien
dans l'attaque, j'ai envie, tout
va bien. Tellement bien que
lorsque je remonte sur le VTT
pour rentrer, j'ai les quadriceps
qui me font part de leur réel
mécontentement ... Allez
c'est décidé, demain ce sera
une journée récup.

06 août 2012
Ce soir petite sortie en solo avec
mon Cooky. J'ai décidé d'innover
au niveau parcours en travaillant
les côtes et descentes mais sur
un parcours nouveau et sans
répétition. Avec la chaleur mon
fidèle Cooky tire un peu la langue
mais il suffit que je le nargue en
lui disant qu'il n'arrivera pas à
me suivre pour qu'il attaque
comme un idiot histoire de me
faire voir ce qu'il a dans le coffre.
C'est quand même amusant que
l'on soit aussi idiot l'un que l'autre
sur le sujet, alors je ne me prive
pas de l'attaquer dès que ça
devient technique ou que je le
sens faiblir. Résultat des courses
nous revenons l'un comme l'autre
lessivés de notre sortie du jour,
mas qu'est ce que c'est bon ...

05 août 2012
La journée commence par un
changement de programme
puisque mon fils et ma fille ont
envie de faire du sport. Je ne
peux pas imaginer ne pas
partager ce moment avec eux
du coup je change ma sortie
course à pieds de 2h30 en trail
par 2h de sports enchaînés avec
VTT, course à pied et VTT. Et
pour que l'entraînement et le
plaisir soient complets, je prends
mon grand sac à dos pour y
mettre mon Cooky ce qui le
préserve au départ puisque nous
partons très vite dans les chemins
et moi me fait travailler le dos en
portage de sac puisque je vais
devoir en porter un, certes plus
léger, durant quelques dizaines
d'heures lors de l'UTMB fin août.
Comme je suis évidemment plus
rapide je m'organise des exercices
comme mon chien : à fond tout
droit, demi-tour et à fond tout droit
pour les retrouver comme ça tout
le monde travaille à son niveau.
Le VTT est vraiment plaisant car
intense et technique. Ca me
picotte les quadriceps lorsque
je bourrinne ce qui est parfait.
J'enchaine sur 2 grandes boucles
de course à pied pendant que
mes enfants récupèrent de leur
seul tour et bonne nouvelle, mes
jambes ont du répondant, j'ai une
pose de pied efficace, bref le pied !
Enfin la dernière partie VTT toujours
à rythme soutenu avec de bonnes
grosses montées ponctue cet
entraînement familial de bien belle
manière. Quelques étirements avant
d'allumer le barbucue puis il me vient
une idée : "t'es même pas cap de
repartir pour 15mn au rupteur". Bon
j'ai les jambes qui sont un peu
tendues forcément après 20mn
d'arrêt mais le défi est trop attirant
pour que je ne le relève pas. Bon
ben voilà ça passe sans souci ...

04 août 2012
Ce matin petite sortie vélo
avec mon fiston. Alors le plaisir
est double : de reprendre tout
d'abord l'entraînement, d'être
avec mon fiston qui est prêt
à se défoncer pour accrocher
ma roue et partager ce bon
moment d'effort en commun.
Alors je lève le pied lorsqu'il le
faut pour pas qu'il ne décroche
et accélère dès que je sens
qu'il a un peu de marge. Je
jouis intérieurement non pas
de le pousser mais de voir
avec quelle volonté il s'accroche.
Et oui, même à l'entraînement
le mental c'est important pour
moi. Résultat nous bouclons
malgré les ralentissements
une belle petite sortie de 76km
à presque 30km/h de moyenne.
Bonne nouvelle me concernant
les jambes sont là ! Je vais
pouvoir remettre le bleu de
chauffe dès cette semaine
à l'entraînement pour préparer
mon UTMB dans les meilleures
conditions. D'ailleurs c'est
décidé, ça n'attendra pas lundi
je reprends fort dès demain.

03 août 2012
Juste une petite sortie vélo
de route d'une heure pour
faire tourner les jambes
aujourd'hui car si j'arrive à
avancer comme je le veux
que ce soit à pied ou à vélo,
je sens bien qu'au fond de
moi je suis fatigué. Et puis
vu le vent qu'il y a, j'avoue
que de toute manière je n'ai
pas grande envie de faire
plus long. Bon la bonne
nouvelle c'est que malgré
le vent je réussis à tenir
un rythme soutenu, preuve
que l'enchaînement des km
commence à payer, dommage
que je n'ai pas commencé
plus tôt pour Bolton ...

02 août 2012
Ce soir c'est entraînement
famille façon triathlon ... Bon
façon ça veut dire sur la base
de règles personnelles. Alors
natation à 5, vélo à 5, course
à pied en mode trail à 3 avec
Anaïs et Antoine, puis vélo
de nouveau et dernier petit
tour dans la piscine. Bon
forcément cela n'est pas
d'une intensité extraordinaire
mais malgré tout bon pour
un retour progressif à
l'entraînement. Et puis
mentalement ça c'est bon !

1er août 2012
J'avais prévu d'aller rouler
mais finalement je me sens
physiquement un peu fatigué
alors je préfère me réserver
pour plus tard car je souhaite
vraiment attaquer en totale
fraîcheur mon nouveau plan
d'entraînement pour l'UTMB
que je vais courir fin août.

31 juillet 2012
Pour l'entraînement du club je
prévois une petite sortie dans
les bois avec quelques petites
accélérations en fonction de ce
que nous propose le terrain.
Bonne nouvelle je n'ai là aussi
mal nulle part et me sens tout
à fait apte à accélérer comme
je veux quand je veux, même
si je veille à ne pas m'emballer
pour ne pas risquer une
blessure stupide.

29 juillet 2012
Bon une semaine de marche et
de récup c'est gentil, mais là je
ne tiens plus, j'ai vraiment besoin
de faire du sport et de savoir si
je suis réellement aussi bien
physiquement que j'en ai
l'impression. Alors c'est décidé
et j'enfourche mon vélo pour une
petite sortie pour faire tourner
les jambes. Je mouline, je
mouline, ... mais bon il y a pas
mal de vent et j'ai vraiment envie
de me tester alors au bout de
10mn je craque et c'est partie
en position aéro sur un gros
braquet pour un peu de vitesse.
Je boucle pile poil 31km en
pile poil 1h, bon et bien ma
foi me voici rassuré je suis
plutôt frais et toujours en jambes.

23 juillet 2012
C'est formidable, je n'ai mal nulle
part, je marche normalement et
je réussis même à courir parce
qu'il me démange de savoir si
vraiment je peux. Je l'ai dit je n'ai
aucun regret concernant ma course
mais je suis plus convaincu que
jamais que j'ai la possibilité de
toucher mon rêve si je réussis à
me préparer non pas 1 mais 3
mois pleins. En attendant la
réalité c'est récup toute la
journée en marchant

22 juillet 2012
Le résumé de Mon Ironman

21 juillet 2012
Ca y est j'ai déposé tout mon
matériel dans chaque lieu de
transition car il y a une transition
à Pennington Flash à côté de Leigh,
une transition à Horwich au nord de
Bolton et l'arrivée dans Bolton. Ca
complique un peu les choses pour
moi d'autant qu'il est interdit de
préparer son matériel à côté de
son vélo, que l'on doit se changer
dans une tente et remettre ses
affaires dans un sac au lieu de
tout jeter comme d'habitude. Bon
j'ai bien pris le temps de regarder et
mémoriser les 2 aires de transition
ce matin, histoire de ne pas trop
perdre de temps. Sinon la température
sera certainement un élément clé de
la journée. Si je ne sors pas tout
violet de la natation, j'ai fait le choix
de partir léger à vélo. Donc soit je
suis à bloc et je sèche rapidement
s'il n'y a pas un vent glacial comme
ce matin, soit je risque les maux
de bide. Allez il faut être joueur donc
j'ai confiance et demain j'aurai chaud.
Pour la course à pied aussi c'est
nouveau puisque l'on nous prend
notre vélo, on va récupérer son
sac personnel ailleurs et ensuite
on dépose ses affaires de vélo dans
un sac à un autre endroit. Que de
nouveautés pour moi, mais bon
c'est la même course pour tout
le monde donc pas question d'en
faire un fromage. A part ça la
température a fait un pic aujourd'hui
puisque nous avons atteint les 18°
en plein après midi. C'est clair ce
sera l'élément le plus important
pour moi demain, la température.
En attendant le gavage de Chorgnon
lui se passe bien et à ce niveau là
peu de monde pourra me battre,
dommage que la taille du bide après
diner n'entre pas en compte dans
le classement ...

20 juillet 2012
Petite frayeur du jour : je n'ai pas
ma puce dans mon sac, je vérifie de
suite dans les papiers officiels et
cela fait bien partie du matériel
remis au retrait des dossards.
C'est pas vrai la poisse continue
et en plus je me demande comment
je vais faire pour qu'ils me croient
puisque je reviens le lendemain.
Ouf coup de chance, la doc n'est
pas bonne et la puce sera remise
demain au dépôt des vélos dans le
parc de transition. Je profite de la
possibilité d'aller nager dans le lac
de Pennington Flash pour repérer
un peu les lieux et tester mon bras.
Le temps de trouver car c'est à
15km de Bolton au milieu de nulle
part, donc pas d'adresse, et voilà
que je rentre dans l'eau 15mn avant
la fermeture pour m'entendre dire
"désolé c'est trop tard". Bon la guigne
continue mais je ne me laisse pas
abattre et vais négocier avec un
arbitre à la sortie de l'eau pour avoir
le droit d'aller nager. Il m'autorise
"exceptionnellement" mais hop je
me fais rattraper de nouveau je ne
peux pas nager, je n'ai pas de bonnet
(pas pour le fun, mais pour que la
sécurité nous repère dans le lac).
Allez rebelote je négocie et on me
donne un bonnet pour aller nager.
J'en ai fini avec la poisse je vais
enfin pouvoir nager. Euh fini, je ne
sais pas car j'ai l'impression que je
vais m'arrêter de respirer tellement
l'eau est froide. Ca me saisit tout
le corps, du coup inutile de se dire
qu'on va se défoncer, il n'y a que
ça à faire pour rester en vie par une
telle température. Au bout de 5mn
je commence à prendre mal à la
tête tellement j'ai l'impression d'avoir
la tête dans un étau avec le froid.
Ca tombe bien, je fais demi-tour et
ressors de l'eau après 10mn, quasi
sonné debout comme si j'avais pris
un uppercut. Je tiens à peine l'équilibre
et j'ai très mal aux oreilles. Ce qui est
sûr c'est que j'ai tellement froid et mal
à la tête que j'en oublie mon mal de
bras qui me tire jusqu'à l'épaule. Par
contre je me demande bien comment
je vais nager 1h05 de plus car j'ai les
mains violettes maintenant. De retour
à mon véhicule, je discute avec une
Anglaise, ravie de son essai dans
l'eau et qui me dit "elle est bonne
c'est cool". "Euh pardon mais chez
nous 17° c'est froid !!" (ils sont fiers
de dire qu'elle est chaude en plus ...).
Pire je m'imagine partir à vélo avec les
mains qui ne bougent déjà plus et un
mal de bide lié au froid. Allez stop,
plus de pessimisme, d'ici dimanche
j'aurai trouvé comment gérer ça. Je file
ensuite à Bolton au Reebok Stadium
pour les consignes et là je découvre
qu'il faut pour des questions d'esthétisme
ne rien laisser à côté de son vélo et
donner tout son matériel dans un sac la
veille de la course, sans possibilité de
préparer son matériel pour la transition
le jour J. Sh... comme diraient les
Anglais, ça veut dire que je vais en plus
galérer à tout débaler et rembaler car
il ne faut rien laisser parterre le jour
de la course. Mais surtout ça veut
dire ne rien oublier la veille ... Histoire
de continuer dans les bonnes nouvelles
ce matin il faisait 10° et en plein pic de
chaleur nous avons atteint les 14°, ça
promet pour le vélo. Claquage de dents
quasi assuré ... Allez tout n'est pas noir,
j'ai fini par trouver un magasin où acheter
à manger, presque mangeable, le tout
associé à 2 grosses gamelles de pâtes,
là au moins je suis à mon top niveau !!

19 juillet 2012
Pluie, vent, pluie, vent, pluie, vent,
éclarcie et ... pluie, vent, pluie, ...
C'est à peine croyable à quelle vitesse
la pluie peut se mettre à tomber ici
et surtout le volume d'eau qui tombe
à chaque fois. C'est pas possible, on
doit voir les rochers en mer tellement
il tombe d'eau dans cette région. Et
pour tout dire, à chaque saucée j'ai
de plus en plus de mal à me dire
que je vais être capable de tout donner
sous un déluge pareil. Moi qui adore
jouer avec les limites en vitesse et en
adhérance sur le sec, j'ai vraiment la
frousse sous l'eau et ne me sens pas
d'attaquer chaque seconde sans passer
mon temps à me demander comment
je vais chuter si je perds l'adhérance.
Et puis quand il fait chaud on atteint
les 16°, le reste du temps on oscille
entre 10 et 12, du coup ça va cailler
sévère à vélo et là je n'avais pas
vraiment prévu ça non plus. Alors
quand je vois que les Anglais roulent
à vélo sous un véritable déluge et
2 à 3cm d'eau sur la route en short
et t-shirt, je me dis qu'on ne partira
pas à égalité sur ce point. Bon allez
je suis là, donc je ne vais pas passer
ma journée à pleurer sur mon sort
il faut trouver des solutions vite et m'y
raccrocher sans le moindre doute.
J'avais prévu une sortie vélo pour
faire tourner les jambes, mais avec
autant d'eau sur la route et le nez
je préfère je filer à Bolton chercher
mon dossard avant que ce ne soit
noir de monde. 917, voilà mon
numéro pour celles et ceux qui
veulent suivre. Vu que j'adore les
chiffres, j'ai déjà trouvé plein de liens
avec ce numéro donc je l'aime bien.
Ah je savais que je finirai pas
trouver une bonne nouvelle ...

18 juillet 2012
Après avoir connu quelques difficultés
conséquentes pour arriver jusqu'à
Manchester, me voici enfin arrivé.
Bon côté météo, je ne m'attendais
pas du beau évidemment puisque
je suis dans le nord de l'Angleterre,
mais là quand même c'est pire que
ce que j'imaginais. Alors comme il
faut toujours positiver j'en arrive à
quasi célébrer les passages de 15
à 30mn sans pluie et à vénérer
chaque apparition du soleil. A part ça,
suite à l'accident je viens de passer
3 jours fatiguants mentalement et
physiquement, à manger n'importe
comment avec les moyens du bord
et pas vraiment comme prévu pour
préparer idéalement un effort de plus
de 10h, mais surtout je me suis
vraiment fait très mal à l'épaule où
j'étais blessé parce que forcément
en de telles circonstances il y a des
urgences qui prennent le dessus.
Enfin, je suis désormais à bon port
et je compte bien inverser la tendance
sur tous les indicateurs pour arriver
sur la ligne de départ avec tous les
voyants au vert !!

14 juillet 2012
La météo n'est toujours pas folichonne
mais surtout je pensais couper demain
jusqu'à mon Ironman dimanche prochain
mais vu la fatigue ressentie hier, c'est
décidé et non discutable, me voici
au début de la phase que je hais le
plus : le repos !! Bon en même temps
ça tombe bien je dois préparer mes
affaires pour partir demain et fidèle
à moi-même j'attaque ce soir ...
Petit coup d'oeil sur la météo à
Bolton, "ah c'est facile à retenir" :
14 jours de pluie et environ 1cm
d'eau le jour de la course. Ca c'est
clairement une mauvaise nouvelle
pour moi, car j'ai horreur de la pluie
à vélo qui m'oblige toujours à rester
sur la réserve de peur de chuter.
Maintenant ce n'est pas une excuse
évidemment et de toute façon la
météo sera la même pour tout le
monde, je ne change donc rien à
ma détermination et mon objectif.

13 juillet 2012
La pluie, la pluie, la pluie, ... C'est
sûr qu'il faut avoir envie de s'entraîner
pour sortir par un temps à pas
mettre un chien dehors. Bon comme
de toute façon j'ai décidé que j'irai
m'entraîner ce soir, rien ne me fera
changer d'avis et surement pas une
contrainte météorologique. Et puis
histoire de rire et trouver un aspect
positif à cette situation, je me dis
que je serai préparer comme jamais
d'un point de vue climatique pour
mon Ironman en Angleterre ... Moins
amusant je me sens fatigué dès le
départ, les minutes passent et cette
situation ne fait que s'amplifier, pire
je ressens une petite pointe à l'arrière
de la cuisse gauche, donc je lève
pied et assure une sortie d'1h15
tout en plaisirs et balade.

12 juillet 2012
Il pleut comme malheureusement
c'est si souvent le cas cette
année et ce soir le peloton des
coureurs du club a fondu comme
neige au soleil. Mais peu importe
et comme j'ai l'habitude de le
dire, ce sont les meilleurs qui
sont là ... Ce soir j'ai prévu une
petite séance de renforcement
musculaire et de travail de côtes
autour du château de Vendôme.
Avec la pluie je suis obligé
d'adapter les exercices que
j'avais planifié histoire de ne
pas prendre de risque que l'un
d'entre nous chute avec tous
les pavés et escaliers mouillés.
Après quelques exercices pour
faire monter rapidement le cardio
et accentuer l'échauffement
nous enchaînons 6 grandes et
longues montées entrecoupées
de 6 grandes et longues descentes
où il faut absolument gérer son
centre de gravité et sa foulée
pour aller vite et accélérer sans
se laisser porter. Une bien belle
séance où les quadriceps et
les abdos nous expliquent que
ça leur fait bizarre ...

11 juillet 2012
Ce soir c'est 1h et pas plus,
mais j'ai une copieuse envie
de tirer sur la machine pour
voir s'il suffit que j'ai envie pour
envoyer du lourd. Alors je sais
et je répète à longueur d'année
que l'échauffement c'est hyper
important et pourtant rien à
faire je tente le coup et je
"m'échauffe" à 15km/h puis
16 dès le départ avant de
mettre tout ce que j'ai dans
le sac au bout de 15mn.
J'adore cette sensation où
l'on se dit que l'on a été trop
loin et que ça ne tiendra pas,
enfin sauf si sa tête en a décidé
autrement. Alors comme tout
à chacun, sur une bonne côte
pris avec tout ce que je pouvais
donner, j'arrive en haut et me
dis que ça va être compliqué
de tenir un tel rythme. Avant
de penser à mon pote Fred
que j'imagine bien à côté de
moi et me traitant de p'tite ...
Et là il ne me faut pas 2s pour
non seulement tenir mais même
me payer le luxe d'aller encore
plus fort. Et voilà je passe mon
heure à ce genre d'exercice
idiot, enfin pas tant que ça, à
surenchérir et me rassurer par
la même occasion sur ma
capacité à tenir et avoir
toujours mentalement envie
d'en découdre. Par contre si
je suis satisfait de ma séance
j'avoue que je commence
vraiment à ressentir la fatigue
accumulée 1h après l'effort.
Il va être temps de couper ...

10 juillet 2012
J'adore cette petite fatigue
musculaire au réveil synonyme
de bon travail réalisé la veille.
Bon en tout cas passé les
quelques minutes du réveil
où les muscles sont durs, je
me sens réellement en pleine
forme. Alors ce midi le déjeuner
se transforme en séance vélo
plus enchaînement course à
pied avec travail de la vitesse de
transition et surtout sollicitation
des cuisses pour courir sur une
base de 14 km/h dans la foulée
d'un effort assez élevé à vélo.
Et bien bonne nouvelle, ça
passe sans souci. Ce soir c'est
l'entraînement du club que
j'emmène dans les bois de la
Gaudinière pour concilier une
nouvelle fois intérêt pour le club
en vérifiant la propreté du parcours
et intérêt sportif car le parcours
est vraiment idéal pour faire du
fartlek. Et bizarrement je me sens
une envie de tout dégommer à la
moindre petite difficulté du terrain
mais bon ce n'est pas l'objectif
alors je calme mes ardeurs.
En fin de séance lorsque nous
voici revenus sur un terrain plat
et bien roulant je lance quelques
petites accélérations pour travailler
le rythme et malheureusement
c'est trop court pour moi pour
faire face à la vélocité de mes
petits jeunes qui détallent comme
des lièvres et c'est tant mieux.
En même temps ils m'obligent
à garderr un minimum de rythme
même si je reste prudent pour
une fois car je veille à ne pas
me laisser emporter par mon
envie d'en découdre pour finir
par me blesser à quelques jours
du départ pour l'Angleterre. Bref
je suis satisfait de mes petits
jeunes comme du petit vieux
que je suis et qui a pas trop
mal couru encore aujourd'hui.

09 juillet 2012
Ce soir j'ai vraiment envie de
tater du bitume. Allez hop les
baskets et mon Cookie et c'est
parti pour une séance au seuil.
J'ai peur de ne pas tenir toute
la séance mais que neni. Les
km passent et mon griffé comme
ma foulée sont de plus en plus
efficaces. Je rêve de courir ainsi
dans 13 jours car là je voudrai
faire un carton sur le marathon.
Mais bon je reviens vite sur
terre car je sais très bien qu'il
ne sert à rien de rêver, mais
qu'il faudra avoir le physique et
le mental le jour J, pas avant,
et puis ça sera après 3,8km de
natation et 180km de vélo, pas
après une journée de travail ...

08 juillet 2012
Avec mes parents à l'hôpital
et le peu de temps que nous
avons avant de devoir remonté
j'ai décidé de joindre l'utile à
l'agréable. Je vais aller les voir
chacun dans leur hôpital à vélo,
d'autant qu'ils sont éloignés.
Mais cette fois ci je pars du
début avec mon fiston pour lui
faire faire une sortie longue. Ca
recommence malheureusement
comme hier, levé trop tôt et trop
vite je suis obligé de m'allonger
dans le canapé 5mn qui feront
30 pour récupérer et ne pas
avancer comme si j'étais saoul.
Bon là c'est sûr je vais organiser
ma récup la semaine prochaine.
En attendant une petite sortie
de près de 3h30 réalisée du
début jusqu'à la fin à rythme
élevé. Je reste devant pour
protéger Antoine qui n'a que
15 ans et en même temps
m'entraîner car évidemment
l'effort est plus intense en prenant
le vent qu'en étant à l'abri. Et
comme hier on s'amuse comme
des gamins, enfin moi car lui
c'est normal ... La bonne
nouvelle c'est que physiquement
si je sens bien que j'ai enchaîné
du long, je n'ai pas de gêne. En
revanche niveau fatigue j'ai
touché mes limites et je m'endors
à table comme à la moindre
absence de bruit autour de moi.
C'est vraiment sûr mon programme
va comprendre du sommeil dans
les jours à venir ...

07 juillet 2012
Levé à 5h et à 6h près à
partir pour une séance vélo
en montagne, je dois me
coucher 15mn car je pris
d'étourdissements au moment
de partir. Bon c'est clair j'ai
poussé un peu loin le bouchon
car après la fatigue de ces
derniers jours, des heures de
route de nuit et 3h de sommeil,
forcément je ne suis plus au
top. Fort heureusement ces
15mn me suffisent et j'enfourche
mon vélo sans plus me soucier
de la fatigue. Il faut dire qu'avec
les cols que j'ai à passer ça
me motive, c'est vraiment beau.
Après 3h30 de sortie, je récupère
mon fiston pour une 2ème sortie
vélo dans la foulée. 1h10 de vélo
à grande vitesse car il est aussi
heureux que moi que l'on roule
ensemble et que l'on profite du
pays et de ses magnifiques
"bosses". Sans parler qu'avec
le plaisir on aime autant l'un que
l'autre se titiller sur le vélo donc
pas question de fléchir 1 seconde
sous peine de prendre une petite
attaque qui fait mal. Bref une bonne
sortie à bonne allure. "Allez Antoine
dans la douche" comme ça elle
est prise et me voici avec la parfaite
excuse pour enchaîner de suite par
une petite séance course à pieds
et travailler ainsi ma transition.

06 juillet 2012
Ce soir je prends la route
dès le travail terminé pour
aller dans ma Loire natale,
du coup une petite séance
au seuil d'1h est amplement
suffisant pour aujourd'hui.
Je n'ai vraiment mal nulle
part et plus les jours passent
plus j'apprécie ce retour à la
normale après tant de mois
passés à gérer des blessures
et douleurs diverses.

05 juillet2012
Il y a longtemps que je n'ai
pas emmené le club travailler
les côtes, alors j'organise une
séance au pied du château
de Vendôme qui sera forte
en intensité. Après une
montée progressive du rythme
cardiaque et de la fréquence
nous voici parti pour 3 blocs
de 3 accélérations courtes
mais ultra violentes dans la
côte du château qui doit faire
entre 15 et 20%. Je dois
m'accrocher face à l'explositivité
de la jeunesse au départ pour
rester dans le coup, avant de
faire parler l'expérience mais
aussi mes qualités à supporter
longtemps un effort violent, et
ainsi repasser devant. Pour
finir je fais faire un bloc de 3
accélérations progressives
toujours dans la côte mais en
marche arrière. Ouille ouille
ouille pour ceux qui ne le font
pas souvent, c'est séance
découverte de nouveaux muscles ...

04 juillet 2012
Il me faut faire court et pourtant
j'ai besoin de faire chauffer la
machine alors de nouveau je
pars sur 2 séances courtes
mais de qualité avec vélo et
course à pieds où je ne travaille
que l'intensité dans chaque
discipline. Et surprise, malgré
la fatigue que je traîne et mon
manque d'entraînement j'arrive
à faire des séances vraiment
de bonne qualité.

03 juillet 2012
Pour l'entraînement du club
j'ai trouvé une astuce pour
optimiser le temps, je vais faire
une séance de course dans les
bois, sac plastique à la main
et hop on débalise le parcours
de la course tout en courant
et profitant de la nature. La
bonne nouvelle c'est que je suis
fatigué mais que j'ai des jambes.

02 juillet 2012
J'ai beau être physiquement au
bout du rouleau, il faut que j'aille
faire tourner un peu les jambes.
Je me contente de 45mn à vélo
histoire de faire du sport tout en
ménageant ma monture pour
finalement craquer en soirée
et repartir pour une petite heure
de course à pied cette fois ci.

1er juillet 2012
Comme hier c'est journée qui
commence après 3h seulement
et un corps bien rinçé, pour finir
le lendemain à 2h matin. Je ne
sais pas si ça compte pour mon
Ironman mais si ça compte, je vais
arriver en super forme à Bolton

30 juin 2012
J'ai beau me lever à 4h30 pour
aller courir, ça ne va pas le faire
aujourd'hui. Tout d'abord il pleut,
ensuite je suis très très fatigué
à limite tenir debout et ensuite
je dois être chez mon client
pour 6h30 avant d'enchainer
jusqu'au lendemain 4h30 avec
la course que nous organisons.
Tant pis j'annule la séance qui
n'aurait pas été bénéfique pour
laisser dormir 2h ...

29 juin 2012
Là cela devient de plus en plus
dur physiquement entre le boulot
surchargé, l'organisation et les
entraînements. Malgré tout
mentalement je dois faire quelque
chose pour ne pas mourriner
toute la journée, alors c'est parti
pour seulement 50mn de course
à pied à 5h du mat et ça me
suffit bien dans tous les sens
du terme

28 juin 2012
Je suis réveillé vers 5h du matin
par une idée qui me turlupine :
quand vais-je pouvoir courir
sachant que j'ai du boulot par
dessus la tête et que le soir
je passerai ma soirée encore
à l'organisation de notre course.
Et bien c'est simple, allez hop
debout et c'est parti pour une
petite séance matinale à jeun
de 18km, suivie d'un petit déj
en famille et d'une journée de
boulot chargée mais qui se
passe bien puisque la journée
à bien commencé ...

27 juin 2012
Bloqué par le travail très tard,
puis par un besoin de sécurité
pour la course que j'organise je
pars dormir au milieu des barnums
pour les surveiller dans mon village.
Mais il est 0h30 et je sens que je
ne vais pas réussir à dormir dans
les meilleures conditions. Oui je
sais ce qu'il me manque, allez hop
heureusement que j'avais tout prévu
j'enfile short, maillot et baskets
et c'est parti à 1h du mat pour une
petite séance dans le noir total
d'1h. Je ne vois vraiment rien et
c'est comment dire ... jouissif de
réussir à courir en se fiant à ses
seules sensations et à ce que
restituent ses pieds. En tout cas
c'est prouvé, j'ai dormi comme
un bébé ensuite ...

26 juin 2012
Comme promis hier soir en
rentrant après tant de plaisir,
ce matin je me lève à 5h du mat
pour aller faire une petite
séance course à pied. Je suis
un peu grogi mais c'est surtout
le vent et la pluie très forts qui
me contraignent à écourter un
peu. Bah c'est pas grave, ce
soir entraînement du club, je
peux donc me rattraper avec
une belle petite séance de
fartlek sur l'un de mes plus
anciens terrains de jeu où
il y a bien longtemps que je
n'avais pas mis les pieds et
qui est toujours aussi beau.
Ce qui est sûr c'est que je
n'ai vraiment plus mal nulle
part, j'en suis presque surpris
moi même après tant d'attente.

25 juin 2012
Avec le boulot les heures défilent
et ma dose de sport s'éloigne !!
Allez je ne peux pas me laisser
gagner par la fatigue ou les
mauvaises excuses. Il est 22h40
c'est décidé, je saute dans mes
baskets, appelle mon chien et
s'est parti pour une séance course
à pied d'une heure. La nuit noire,
la pluie sur le visage et le vent
n'y font rien, je prends un plaisir
fou. Quand je pense à tous ces
gens qui perdent leur temps
devant leur télé, quel bonheur
d'être là. Je rentre revigoré et
frais pour attaquer ma 2ème
journée ... de nuit

24 juin 2012
Je n'ai mal nulle part et pourtant
je me sens un peu fatigué, en
tout cas pas motivé pour déchirer
sur le vélo ce matin. En même
temps je me suis levé tellement
tôt pour faire ma séance puis
respecter mes obligations familiales
qu'il fait nuit noire, que j'ai peu
dormi et donc cela contribue
probablement un peu à cette
mollesse matinale. Mais fort
heureusement une fois sur le
vélo à la simple évocation d'une
fatigue je me remets à pousser
plus fort sur les pédales, malgré
un vent particulièrement pénible.
Bref le plus important c'est cette
sortie de 70km seulement en
guise de récupération qui s'est
finalement bien mieux passé
que je ne l'aurai imaginé.

23 juin 2012
Bon ça commence mal j'ai très
mal aux jambes d'hier au point
que je dois me masser pour
arriver à marcher. En même
temps c'est une bonne nouvelle
cela veut dire que j'ai bien forcé
hier. Pour mon triathlon, je suis
là pour enchaîner et m'entraîner
donc pas de pression. Et ça
commence plutôt bien puisque
je pensais sortir de l'eau en 15mn
au mieux et je sors de ces 800m
(dans le sens du courant ça aide) en
11mn23 donc parfait. Ma transition
est bonne et je pars à vélo, rapidement
ralenti comme tous par une grosse
bosse de près d'1km, un revêtement
granuleux et un peu de vent. Mais
bon il y a plein de monde devant
moi il ne m'en faut pas plus pour
retrouver l'envie de pousser un peu
plus fort. Finalement je boucle ces
20 à un peu plus de 33km/h de
moyenne, donc mieux que mes
30 espérés. Et malgré cela je
décide partir modérément en
course à pied pour me préserver
et avoir du jus pour la suite de
mon entraînement. Alors je débute
à 14km/h, mais au bout de 800m
je m'ennuie donc je passe à 15km/h
avant de me faire doubler au 1er km
par un petit jeune qui ressemble à
mon fiston et qui fièrement me
regarde bien en me doublant. Bah
allez c'est parti on va s'amuser un
peu. Je me cale dans ses baskets
à 16km/h ce qui l'agace et lui fait
tourner la tête dans tous les sens.
Il passe alors à 16,5, puis comme je
suis toujours là à 17, puis 17,5km/h.
Je vois que ça l'agace et m'en amuse
car c'est sûr je vais rester à l'abri
derrière lui comme je le fais faire
aux gars du club à l'entraînement,
pour le planter juste à la fin. Au
4ème km alors que je pensais le
griller à 200m de la fin, le petit
jeune explose, du coup je le double
franchement histoire qu'il comprenne
que c'est mort pour lui et me lance
à combler le trou avec ceux de devant
pour en reprendre encore quelques uns
jusqu'à la fin. 1h07 alors que je voulais
boucler en 1h15 je suis donc satisfait
d'autant que je découvre à l'arrivée
que ma petite accélération a été
mesurée à 20,5km/h par mon GPS
ce qui veut dire que j'ai encore un
petit peu de reste en ce début de
préparation. Au final ma course à
pied est surprenante dans le bon
sens car je finis avec un 1er km
démarré doucement avec le 7ème
meilleur temps des 250 concurrents,
les 6 premiers finissant aux 7 1eres
places du classement général. Pour
ma part je finis 44ème donc mieux
que la 55ème place visée (c'était mon
N° de dossard et ça me mettait dans
le 1er 1/5 du peloton). Petit blabla avec
les copains et hop je remonte sur le
vélo pour un retour à la maison en
faisant tourner les jambes. Et hop
118km de plus bouclés à 30km/h
de moyenne, sans la moindre
douleur aux jambesµ. Un bien belle
journée de sport et surtout une
bonne nouvelle pour l'entraînement.

22 juin 2012
Allez on prend les mêmes et on
recommence : le chien, ma fille
à vélo et mes baskets. C'est parti
cette fois pour une séance de travail
de côtes et donc de descentes. Bien
longtemps que je n'ai pas joué à
cela mais je me donne à fond pour
autant car il me faut retrouver un
niveau correct en course à pieds
et à voir mon chrono à l'arrivée
comme mon état je suis plutôt
agréablement surpris

21 juin 2012
Avec la fatigue je décide de faire
repos aujourd'hui, ce qui ne veut pas
dire pas de sport ... Alors durant la
pause déjeuner, petite sortie d'1h
en course à pieds avec mon fidèle
Cookie et ma fille ainée qui me
suit à vélo, ainsi je suis sûr de
discuter tout du long et de ne pas
tirer inutilement sur la bête à la
moindre difficulté qu'offre le parcours.
En tout cas pour elle comme pour
moi ça détend c'est déjà ça de
gagné. Concernant mon bras
mauvaise nouvelle, ça peut durer
plusieurs semaines voir plusieurs
mois. Bon et bien maintenant les
choses sont claires, je sais que
je vais devoir faire un Ironman en
étant mauvais en natation mais
surtout sans entraînement. Pour
ce qui est de mes maux de bide
à l'effort la bonne nouvelle c'est que
mes résultats sanguins sont enfin
revenus à la normale, en revanche
une nouvelle échographie passée
la semaine dernière a confirmé
que j'avais incontestablement
des bizarreries dans la tuyauterie
sans pour autant comprendre
pourquoi mon corps a réagi ainsi
et ce qui en est la cause, si ce
n'est que ma déshydratation a
vraisemblablement un lien. En tout
cas moi j'ai mon avis pour ça
comme pour mes autres bobos
d'avant : un coureur d'ultra sollicite
son corps dans une proportion qui
ne fait pas partie des standards et
pas un médecin n'a jamais étudié
ce que notre corps était capable
de produire lorsqu'il est hyper
sollicité. En résumé c'est normal
et tout va bien !!!

20 juin 2012
Je retente le vélo et certes il y a pas
mal de vent, mais clairement je n'ai
pas récupéré de ma sortie longue
du week-end, du coup je fais de mon
mieux niveau cadence, en cherchant
à bien tourner des jambes, sans
chercher la vitesse. Une petite heure
mais qui fait du bien car à la fin je
suis plus détendu. Et à 22h, pétage
de câble j'ai besoin d'aller courir, allez
hop baskets et chien et c'est parti
pour une petite heure à trottiner. Je
suis assez content car au fil des
minutes mon griffé revient, ma foulée
est de plus en plus efficace, les
côtes sont avalées sans problème
et surtout je retrouve un plaisir dingue.

19 juin 2012
Vu que j'étais fatigué à vélo, je me
contente d'une petite séance sauna
pour me détendre et le soir l'entraînement
du club pour lequel j'ai organisé un
fartlek. Alors bon clairement il n'y a pas
de miracle, je n'ai pas retrouvé une
vitesse folle en 2 jours, mais en tout
cas je suis bien, j'arrive à accélérer
sans l'inquiétude de savoir si le mollet
ou que sais-je va lâcher, ... bref que
du bonheur !!

18 juin 2012
Je pars pour une petite sortie vélo d'1h
histoire de récupérer, et le mot est
juste car clairement j'ai les cuissots
fatigués. Heureusement au fil des
km ça se dérouille, sans pour autant
être dans une forme olympique, mais
c'est pas grave. Ensuite et enfin,
petit test de course à pied d'1h sans
aucune intensité. Et là bonne nouvelle
je n'ai mal nulle part, mon mollet ne
me fait plus mal, mes nouvelles
semelles sont enfin confortables et
ma sortie est vraiment plaisante.

17 juin 2012
Levé 5h30, il fait beau c'est bon, je vais
allonger la sortie vélo du club prévue à
9h ce matin. Pas de chance je me sens
un peu fatigué et pas très en jambe
mais heureusement le chrono est là
pour me motiver, du coup lorsque
j'arrive au point de rendez-vous j'ai
déjà 60km au compteur. La séance
a été annocée comme très soutenue
du coup je reste à l'abri au départ
histoire de m'économiser un peu.
Effectivement la sortie est rythmée
et comporte plusieurs grosses
accélération au milieu, mais ça
va je réussis à garder le rythme.
En fait je commence à fatiguer
au bout de 2h car je vois bien
que l'on n'est pas rendu et que
mes cuisses répondent de moins
en moins bien à chaque fraction
à bloc. En fait je pensais partir
pour 120km en tout et surprise
à l'arrivée, le compteur affiche
150km. Ah pour une reprise de
l'entraînement c'est normal que
ça coince un peu, mais malgré
la fatigue je me sens super heureux
tellement content d'avoir retrouvé
ces sensations de l'effort bien
géré et de cette saine fatigue.
Bon et bien maintenant il ne me
reste plus qu'à enchaîner ce genre
de séances car il ne me reste plus
qu'un mois pour me préparer pour
l'ironman de Bolton et promis
j'arriverai là bas au point physiquement.

16 juin 2012
Je me lève à 5h pour faire une bonne
grosse sortie vélo, mais il pleut comme
vache qui pisse toute la matinée. Résultat
je ne sais toujours pas si je vais pouvoirµ
faire du sport aujourd'hui. Finalement
c'est en toute fin de journée que je me
libère l'esprit. Il ne pleut plus alors
j'enfourche mon vélo et c'est parti
pour un tour d'1h il est déjà 21h. C'est
court mais suffisant pour me rassurer
et me défouler puisque bie agacé je
réaliser mon parcours de 32km en
59mn ce qui représente une assez
bonne moyenne sans entraînement.

14 juin 2012
Il commence vraiment à me tarder de
reprendre l'entraînement car je vois le
temps qui défile et surtout j'ai un besoin
terrible de me défouler. Allez plus que
2 jours et je remets le couvert ...

11 juin 2012
Maintenant une semaine de coupure
obligatoire. Je suis en effet allé voir mon
médecin du sport à Tours qui m'a
immobilisé la cheville gauche et interdit de
nager 1 à 2 semaines pour mon bras,
(il faut dire que je suis rentré tellement
inflammé hier que je passais les vitesses
avec le bras gauche …) et après je ne
ferai plus que du spécifique natation
vélo cap histoire de rattraper mon retard
avant Bolton, mon seul objectif en triathlon.

10 juin 2012
Dimanche matin je débute par un duathlon
2,5km à pied, 21km vélo et 5km à pied.
La course à pied se déroule sans souci
malgré le parcours vallonné pas propice
au chrono mais identique pour tous, par
contre cela a beau être ma région natale
j'avais oublié à quel point ça grimpe là bas.
Côtes montées à 11km/h sur plusieurs km
et à répétition à vélo. Résultat après plus de
32km/h de moyenne au LD de Vendôme je
réussis péniblement à faire 28km/h de moyenne
sur 21km seulement ici. Assez content j'ai
plutôt bien géré la course pour ne pas
m'entamer pour le tri de l'après midi. L'après midi
justement je m'aligne triathlon 1,5km de natation,
38km de vélo et 10km à pied. Victoire, je laisse
10 à 20 concurrents derrière moi en natation.
Certes c'est nul mais vu mon résultat d'hier
et mon impossibilité de tirer sur mon bras droit
et de me servir du pied gauche, je suis content.
Ma transition est enfin pas trop mal, mais pas
de chance il n'y a pas de différence après
la discipline d'avant : il pleut tellement fort que
l'on est détrempé jusqu'aux os. Le parcours est
toujours aussi dur et vallonné, mais m'arrachant
les tripes je réussis à faire 28,3km/h … Bon
en plus je dois avouer que si je suis fêlé en
descente sur le sec, j'ai la frousse dès que
l'on roule sur route mouillée, et là avec les
raccords partout, les lacets, les gravillons, les
flaques, … je n'ai jamais vraiment pu attaquer
en descente. Bon malgré tout je sors tellement
loin en natation que je remonte du monde en vélo
même en n'étant pas rapide. Arrive enfin la course
à pied où je me régale, malgré la boue qui m'empêche
d'avoir une foulée efficace car le parcours nature
ressemble à une immense flaque et j'ai les chaussures
remplies d'eau et de sable. Pas facile tout de même
car après avoir remonté aisément au départ il y avait
un gros trou devant qui aura retardé ma remontée.
Bon malgré mes temps médiocres, je suis super
content d'avoir repris le chemin de l'entraînement et
de l'enchainement et puis vu que je n'ai pas fait
le moindre entraînement spécifique en course à
pied depuis le mois d'octobre je suis pas
mécontent de mes vieux restes dans la discipline.

09 juin 2012
Au programme ce jour, un Mégaquathlon
avec 4km de natation et 20km à pieds.
Clairement ça ne semble pas fait pour
moi, et bien justement c'est pour cela
que j'ai une envie terrible d'y participer
histoire de me confronter à la vérité
sur mon faible niveau en natation et
apprendre à gérer ce déficit tout en
m'entraînant sur du long. Déjà que je
ne nage pas vite quand je suis entraîné,
mais alors pas entraîné c'est pire, blessé
encore pire (ma grosse entorse à la cheville
gauche m'a occasionné une tendinite au
milieu du tibia ce qui fait que je ne peux
pas battre du pied gauche, mais en plus
en le laissant libre il se tend vers l'arrière
même à ma vitesse si si, ce qui m'occasionne
une brûlure au tibia puis jusqu'au genou,
m'obligeant à m'arrêter au milieu du plan d'eau,
et côté bras droit j'ai une élongation musculaire
du brachial (partie haute du bras) depuis 1
mois et demi après avoir couru 3h avec 1,5kg
d'eau à bout de bras en Ardèche), et face à
des fous furieux de la natation là ça devient le
summum (ça sort en 55mn au 4km) !! Résultat
je sors dernier pour la première fois de ma vie
après avoir nagé avec le bateau balais durant
3,9km … Lorsque je sors j'ai mis 1h40 contre
1h25 espérées, mais j'ai surtout 18mn de retard
sur l'avant dernier et bien plus encore sur les
autres. Je suis pris de mon habituelle envie
d'uriner à peine sorti, histoire de rajouter un peu
plus d'1mn d'arrêt supplémentaire et me voici
parti accompagné … du vélo balai, une première
là aussi !! Le gars me dit " bah l'important c'est
de participer " et là il m'agace grave car même
dernier je ne peux pas imaginer ne pas tout donner,
du coup même si c'est impossible j'attaque histoire
de remonter le temps autant que possible avec le
secret espoir d'avoir suffisamment la caisse pour
reprendre 20mn en 20km à l'avant dernier. Dans
ma tête une phrase tourne en boucle : " nul n'est
tenu à l'impossible ... mais à l'impossible je me
sens obligé d'essayer malgré tout".
Je double
sans souci plein de monde mais ils ont juste 1
à 2 tours d'avance sur moi, mon vélo balai essaye
de me ralentir en me disant que je vais trop vite,
d'autant que j'accroche le vainqueur dans son
dernier tour. Roanne étant en Rhône-Alpes,
le parcours offre des passages où à bloc et en
doublant je cours à 8km/h. Au bout d'un tour
mon suiveur me dit " dommage, si tu nageais
comme tu cours, tu ferais un carton ", " ben oui
je sais mais ça s'appelle un rêve … ". Fin du 2ème
tour, le gars me dit " si tu continues comme ça
tu es bien foutu d'arriver à reprendre un " et à 1km
de l'arrivée je vois enfin l'avant dernier que je me fais
un plaisir de dépasser façon TGV. Le vélo balais
a le sourire jusqu'aux oreilles tellement il est heureux
et me tape dans la main " Ludo t'as un mental d'acier".
Il m'aura manqué 5 à 600m de course pour en reprendre
6 ou 7 de plus, mais c'est pas grave l'honneur est
sauf : je ne suis pas dernier pour la 1ère fois de ma
vie et j'aurai au moins tout donné dans une épreuve
clairement pas faite pour moi !!

08 juin 2012
Arrivé cette nuit, je repars dès
cette fin d'après midi après avoir
chargé à toute vitesse ma voiture,
direction ma Loire natale pour
participer à 3 épreuves enchainées
dans le même week-end. L'objectif
n'est pas la performance, mais la
technique et surtout la reprise de
l'entraînement car il y a tellement
longtemps que je n'ai pas nagé,
fait du vélo et couru que je dois
mettre les bouchées doubles.

07 juin 2012
Bon et bien voilà, une bien belle
aventure de plus qui se termine
puisque nous avons doublé les
étapes du GR20 tous les jours,
sauf la dernière suite à la chute
sans gravité de mon compère
mais néanmoins gênante puisqu'il
s'est cassé le petit doigt. En tout
cas techniquement c'est beau
et bon, physiquement c'était
costaud mais c'est passé comme
une lettre à la Poste malgré 8 à 12h
d'effort quotidien et mentalement
ça fait du bien de se mesurer à
des passages qui obligent à
développer son assurance que
ce soit dans les pierriers, sur des
falaises et dans les névés à
franchir. Bon maintenant c'est sûr
je reviendrai seul pour traverser ce
fameux GR en non-stop cette fois
pour augmenter vraiment le défi.

28 mai 2012
A peine remis de mes maux de
bide, me voici reparti sur un nouveau
beau défi : traverser la Corse par
le GR20 en 7 jours au lieu des
14 habituels. Départ demain à
3h du mat, donc il est temps de
faire mon sac ... ce soir !!

27 mai 2012
J'arrive comme toujours quelques
minutes juste avant le départ dans
le sas, pas le temps de stresser
comme ça, il faut dire que j'avais
oublié mon dossard et que me
strapper la cheville gauche toujours
blessée m'a pris plus de temps
que prévu. Je suis là pour me
tester niveau natation, travailler
mes transitions en général très
mauvaises et je m'arrête après
la transition vélo vu que je n'ai
pas réussi à courir par 2 fois
dans la semaine avec mon
entorse toujours pas guérie
après 6 semaines (bon ok pas
que de repos ...). Pour la natation
je me suis fixé comme objectif
de faire moins de 1h mon temps
habituel sur 3km sans entraînement
et 2h40 en vélo sur 82km sachant
que mon meilleur temps sur ce
parcours est de 2h48. C'est parti
et première grande nouvelle qui
me rend heureux, je réussis à
uriner dans ma combinaison. Bon
OK ça peut paraître dégueulasse
mais depuis des années qu'on
me disait de faire ainsi et que je
faisais un blocage, préférant perdre
une minute à la sortie de l'eau je
suis fier de moi ... enfin disons
satisfait de cette évolution. Je
pars en me sentant ma foi pas
trop mal et pour une fois pas
trop gêné et sans peine à respirer
comme souvent lorsque je prends
des coups de toutes parts.
Malheureusement au bout de15mn
ma cheville gauche pourtant strappée
me fait très mal bien que je ne m'en
serve pas. La seule pression de
l'eau suffit à la tirer en arrière (et
pourtant je ne nage pas comme un
hors bord, plutôt comme un parpaing).
Je serre les dents et essaye tout et
n'importe quoi, mais cela ne fait
qu'empirer au fil des minutes, au
point qu'à mi-parcours j'ai pris mal
dans tout le mollet jusqu'au genou
tellement ça me lance. Malgré tout
je me sens pas mal dans l'eau,
mais mauvaise surprise, je fais
le pire temps que j'ai jamais fait :
1h05mn. Certes en 2 mois je suis
allé nager 2 fois seulement, mais
de là à mettre 5mn de plus que
quand je ne suis pas entraîné du tout,
j'ai le moral dans les chaussettes.
Heureusement je réussis une
transition magistrale pour moi
puisque je mets 4mn de moins
que la dernière fois et que je suis
à quelques dizaines de seconde du
vainqueur sur ce chrono. Comme
quoi les petits détails ça compte.
Je pars du coup regonflé à vélo
avec la ferme intention de réussir
mon challenge des 2h40. Nez dans
le guidon je ne calcule rien et donne
tout en position aéro en quasi
permanence, côte ou pas. Résultat
je passe à mi-parcours en 32,5km/h
de moyenne, moi qui voulait faire
30, cela me mets en trans. Pas de
chance, alors que je me sentais
prêt à surenchérir encore, voici
que les douleurs au ventre que j'ai
ressenti en Ardèche et qui m'ont
conduit aux urgences ressurgissent.
Me voici obligé de lever le pied,
même si d'un point de vue aéro je
reste vigilant pour gagner du temps.
Les 40 derniers km sont donc tout
en gestion, plus question d'envoyer
même si je sens que j'ai les jambes
pour jouer encore. Je boucle malgré
tout ces 82km en 2h31, soit 32km/h
de moyenne, ça remet le moral après
une natation lamentable, d'autant
que je n'ai fait que 3 sorties de 3h
et 2 fois 1h en 2 mois. Je réussis
une nouvelle transition quasi parfaite
pour la seconde fois de la journée
(et encore j'ai cherché mes lunettes)
et m'élance pour la course à pied, sûr
de pouvoir enfin lâcher les chevaux
et poursuivre ma remontée, avec
déjà 156 concurrents doublés à vélo.
Malheureusement les douleurs au
ventre vont devenir telles que je suis
obligé de m'arrêter uriner au bout de
1km puis je suis stoppé sur place au
bout de 2,2km. 6mn30s immobilisé
sans pouvoir bouger un pied, plié
en 2. Je vois dégoûté, des gros, des
vieux, des moins rapides que moi,
des gars que j'ai doublé, ... passer.
Ca fait encore plus mal. Au bout
de 6mn30, je réussis à me relever
et regarde ma montre : 18mn45s
pour faire 2,2km !!! Là j'ai le moral
au plus bas, sachant que j'aurai dû
mettre 8 à 8mn30 maximun. C'est
décidé je pars en marchant en
direction du départ pour abandonner
j'ai trop peur de finir à nouveau à
l'hôpital. Et puis 20s plus tard,
c'est pas grave, je veux bien me
faire mal à l'égo en courant à 11km/h
et en me faisant doubler par des lents,
mais je ne veux pas voir DNF (Do
Not Finish, "n'a pas terminé") à côté
de mon nom au classement. Je repars
donc à courir à la vitesse d'une vache,
main sur le ventre à me tenir la
tripaille pour pas que ça bouge trop.
Je boucle les 11 premiers km en 1h03,
oui ça fait mal à l'égo c'est sûr, mais
c'est pas grave je vais finir. Mieux je
vais me faire mal quand même et au
moins réussir à en doubler quelques
uns.Main sur le ventre je relève le
challenge et réussis à en doubler
une quarantaine avec un 2ème tour
bouclé en 53mn. Certes c'est très
lent mais j'ai au moins l'esprit
tranquille d'avoir tout donné. Bref
du bon (vélo et transitions) et du
moins bon (natation, course à pied
et obligation maintenant de passer
les examens complémentaire que
mon médecin souhaite) pour ce
triathlon de Vendôme, qui restera
quoi qu'il en soit un très bon moment
à travers notre belle nature du coin.

26 mai 2012
Bon désolé pour le retard mais
je voulais inclure quelques photos
au récit de mon "bout" d'Ultr'Adèche
du 12 mai dernier. Le voici enfin avec
les quelques news relativent au suivi
médical que nombre d'entre vous
m'ont demandé. A ce jour ce n'est
toujours pas résolu, mais cela va
nettement mieux. En attendant
bonne lecture et cliquez ci-dessous
pour lire Mon Ultr'Ardèche

11 mai 2012
Me voici parti pour une nouvelle
aventure avec mon pote Fred :
l'Ultr'Ardèche. Une petite sortie
longue, de 215km non stop avec
plus de 4600m positifs à parcourir
en moins de 36 heures. Nous
sommes arrivés en fin d'après
midi avec Fred du coup la soirée
est passée en coup de vent pour
préparer les ravitaillement, les
tenues, le matériel, le vélo, ...
et manger bien entendu. De ce
côté là pas d'inquiétude, j'ai tout
pris en double, donc tout va bien !
Maintenant pour le mollet surtout
mon entorse à la cheville, réponse
au plus tard dimanche à 18h.
En tout cas le menu semble
réellement costaud et si certains
s'inquiètent (pas de noms ...) de
mon côté sans être rassuré je me
sens dans une forme des grands
jours, mentalement s'entend, car
plus cela me semble compliqué
plus j'ai envie de relever le
challenge. Bon il me reste 4h
à dormir alors vite vite car 36h
sans dormir cela reste une
épreuve qui nécessite un peu
de sommeil d'avance ... Vous
pourrez suivre la course presque
en direct sur le site officiel de
la course Ultr'Ardèche. Rien à
voir, je souhaite la bienvenue
dans ce monde de fous à la
petite cousine Lily, toute belle.
Et enfin pour ceux qui auront
eu le courage d'attende, et bien
sachez que mon résumé de
l'AMT 2012 est en ligne. Bonne
lecture aux courageux ...

10 mai 2012
Pas de sport histoire de faire
un peu de jus avant mon nouveau
défi, mais en revanche un passage
par le podologue pour un ajustement
de mes semelles orthopédiques avec
l'espoir de résoudre quelques
disfontionnements de mon corps.

06 mai 2012
Ce matin petite séance vélo
avec le club de triathlon cette
fois ci. Au programme après
un petit échauffement, un
fractionné de 7 fois 5,5km
au rupteur sur une boucle
de 8km. J'en profite à chaque
tour pour tester différentes
façons de me positionner
et différents rendements.
Etant passé d'un 50x34 à
un 52x39 forcément cela
change mes repères et ce
type d'exercice est parfait
car je peux comparer de
façon précise chaque choix.
Ce soir ce n'est pas natation
car je dois préparer ma course
de samedi avec mon pote Fred
du coup je remplace cette
séance manquée par un peu
d'exercices durant 1h dans
mon sauna pour compenser
puis une courte séance de
travail des bras avec les
palettes. Physiquement je
suis un poil fatigué mais
finalement plus en forme
que je ne le pensais après
ma course au Mustang. Il ne
me reste plus qu'à récupérer
définitivement de la cheville.

05 mai 2012
Ce matin petite séance vélo
en solo avec un peu plus de
90km avec un peu de vent tout
le long. Je prends toujours
autant de plaisir à jouer avec
mon beau nouveau vélo, mais
malheureusement je n'ai pas
la gniac ce matin et si j'arrive
à me lancer à 40, voire 50 ou
55km/h dès que j'en ai envie
je suis incapable de rester
sur un rythme élevé longtemps,
non pas par fatigue ou difficulté,
je n'ai juste pas envie de me
pousser. Bon et bien il y a des
jours comme ça, tant pis, en
attendant les km s'enfilent pour
un total intéressant, surtout que
j'arrive "même pas fatigué". Et
ce soir, rebelote pour la séance
natation, que je réalise malgré
tout sauf la partie crawl avec
les jambes qui est véritablement
insupportable pour ma cheville.

04 mai 2012
Petite séance kiné chez mon
ami Richard et enfin ma cheville
a commencé à diminuer, même
si elle reste encore bien gonflée
presque 4 semaines après ma
blessure. Plus il me masse et
plus j'ai mal, mais il parait que
c'est normal et puis de toute
façon l'important c'est d'être
opérationnel pour courir dans
1 semaine, donc même pas
inquiet !! En attendant course
à pied interdite évidemment.

1er mai 2012
Aujourd'hui c'est sport en famille,
donc le pied. Ce matin je monte
sur le vélo avec Antoine pour une
petite sortie vélo fort sympathique
de 60km, avec quelques passages
"grand plaisir" au milieu de tout
ça, notamment lorsque j'appuie
un peu fort sur mon nouveau vélo
qui décolle de façon incroyable.
Ce soir ce n'est plus un mais
mes 3 enfants qui sont avec moi
puisqu'Anaïs et Antoine courent
sur l'entraînement du club que
je conduis ... depuis un VTT
avec Elsa derrière. Sans compter
mon fidèle Cookie. Trop cool !!
Enfin comme je ne peux pas
courir avec ma cheville je pensais
que ça allait être cool, mais le
parcours nature que j'ai prévu
ce soir était beaucoup plus
humide que je ne l'avais imaginé
et avec un vélo de 25kg dans la
boue, autant dire que j'ai largement
forcé autant voir plus que les gars
et les filles du club, enfin cela
reste toujours le bonheur de se
retrouver dans "mes" bois.

30 avril 2012
Aujourd'hui pas de sport faute de
temps, mais aussi et surtout
faute d'envie de me faire mal car
cette satanée cheville me brûle
toute la journée. Malheureusement
c'est donc sans surprise que
j'entends Richard, mon kiné, me
dire "Ah dis donc elle est encore
sacrément gonflée !!". Effectivement
elle a dégonflé mais elle fait encore
2 fois sa taille normale et l'oedème
est tel que j'ai mal de tous les côtés.
Bon alors j'écoute ses conseils,
pas de sport et surtout pas de
course à pied ce soir.

29 avril 2012
Je regarde, je regarde, je ... par
la fenêtre et là ça y est, il semble
que la pluie s'arrête alors hop sur
le vélo pour une petite sortie avec
mon fiston, chacun notre nouveau
vélo donc on en profite pour se faire
plaisir et faire connaissance avec
nos nouvelles petites bombes.
Mon Foil10 est tout simplement
hallucinant tellement il est léger
et tellement il part vite dès que
j'appuie un peu fort. Je me retrouve
à 50 km/h en si peu de temps et
sans tout mettre que cela en est
impressionant. En revanche nous
roulons avec une véritable tempête
et je pense avoir passé les 2/3 de
ma sortie à avoir peur de chuter au
point parfois de devoir déchausser
pour m'assurer une chute sans mal
qui fort heureusement n'aura pas
lieu. Il faut dire qu'avec mes
jantes haute en carbone ça
prend le vent méchament. Au
retour je fais un petit peu de
natation avec les plaquettes chez
moi car j'ai eu trop mal hier en
nageant, puis 1h de sauna pour
me décontracter car je n'oublie
pas que je dois récupérer avant
de m'attaquer aux 225km non
stop en Ardèche dans 10 jours.

28 avril 2012
Ca y est je l'ai mon nouveau vélo.
Une fureur !! 6,9kg de bonheur. Je
ne suis pas du genre à chercher
des excuses, mais alors là avec un
matos pareil si jamais je n'avance
pas ça ne pourra vraiment plus venir
que de moi. Humm j'adore ce type
de pression où il n'y a plus que moi
qui compte ... En attendant je regarde
désespérément la pluie tomber à
grosses gouttes, pas possible donc
d'aller jouer tous les 2 aujourd'hui.
Ce soir direction la piscine pour
reprendre un peu l'exercice. 3
semaines d'arrêt forcément ça
n'aide pas mais au fil des longueurs
je retrouve quelques sensations.
En revanche la seule pression de
l'eau me fait mal à la cheville,
et les bascules sur un pied, qui
plus est sur lequel je ne peux
pas pousser fort en raison de ma
déchirure pas encore soignée,
ne sont pas faciles.

06 avril 2012
17h, heure locale, me voici enfin à
Kathmandu. Je respire, je revis à
voir ces visages et j'abandonne ma
tenue d'européen pressé pour prendre
le temps de vivre. Pour dire le gars
qui doit venir me chercher à 15mn
de retard et ça ne me fait rien du tout.
Ceux qui me connaissent apprécieront.
Sinon tout est toujours beau et typique
ici, enfin beau à travers la joie de vivre
qui transpire de tous les regards. Ce
soir je déballe tout et hop j'optimise
mon sac comme ça je serai fin prêt.

05 avril 2012
Ca y est j'y suis c'est le grand départ.
Evidemment comme pour chaque
départ il y a les imprévus qui n'arrivent
normalement jamais. Alors moi j'ai
eu le droit à un départ de feu dans
une de mes prises électriques à la
maison, mettant coupure l'électricité
de la maison et bloquant du coup
ma porte de garage et mon portail.
Allez une grande respiration et hop
je trouve la solution. Mais finalement
le meilleur moment de la journée est
peut-être celui où je pars de chez
moi. Non pas que je sois heureux
de laisser les miens, mais parce que
je m'étais fixé du matin une heure
limite pour partir et que j'ai réussi à
partir dans la minute précise que
j'avais décidé en ayant terminé la
dernière tâche de ma longue liste
d'avant départ et en ayant donc
absolument tout fait ce que j'avais
prévu. Pas de quoi être fier, mais
c'est dingue j'ai ça dans le sang,
j'adore optimiser mon temps et
arriver juste pile poil. C'est jouissif.
Le reste est un départ comme tous
les autres et surtout sans encombre.

04 avril 2012
C'est à la nuit tombée, largement,
que j'attaque ma valise. Forcément
je ne trouve jamais ce que je veux
où je veux et aussi vite que je le
voudrai, mais ça avance et la force
de l'habitude est une alliée de poids.
J'ai également la chance que ma
petite femme qui est rompue à me
voir partir et à accompagner mes
départs me donne un sacré coup
de main, surtout pour tout ce dont
j'ai horreur : les papiers et les
médicaments obligatoires. Ben
oui, je suis plutôt attiré par le modèle
des crampons, la paire de gant idéale;
les bâtons que j'ai fait maigrir pour
devenir si légers que je ne sais pas
s'il retomberont une fois lancés en
l'air, la trousse de toilette minimaliste
qui tient dans la main pour 3 semaines,
le couteau qui coupe comme un rasoir
et qui est plus petit que mon quinquin,
la paire de chaussures idéale, les
cartes qui me font rêver avant même
d'être arrivé, ... bref j'ai de la chance
d'avoir une alliée expérimentée. En
tout état de cause ma valise n'est
pas finie mais néanmoins bien
avancée au moment d'aller me
coucher cette fois ci pour une
grande nuit de 4h ... Je n'ai
finalement qu'une inquiétude, les
chaussettes de contention que
j'ai reçu ce jour seulement de la
pharmacie et qui me font craindre
des brûlures aux pieds. Enfin quand
je n'aurai plus que ça à supporter
ça ne sera pas très grave.

03 avril 2012
Quand j'étais jeune je chantais
"Mes nuits avec Kim Wilde",
désormais je chante (ou déchante ?)
"Mes nuits avec le boulot". Il me
tarde de partir car à enchainer les
nuits de 1 à 2h maximum je sens
bien que je ne vais arriver au top
de ma forme au Népal et que déjà
je n'ai pas pu m'entraîner, alors
si en plus j'arrive cuit là j'aurai
tout gagné. Bon je n'ai toujours
pas eu le temps de préparer ma
valise, mais j'ai au moins fait ma
liste et je sais que si c'est pas bien,
je vais au moins bien m'amuser
à la faire à la dernière minute de la
dernière minute avec la pression
de n'avoir rien le droit d'oublier ...

02 avril 2012
J'ai rendez-vous pour passer une
IRM du mollet ce matin à la 1ère
heure, du coup je vais enfin savoir
précisément où j'en suis de ma
guérison. Et le verdict tombe : j'ai
bien des fibres déchirées à plusieurs
endroits sur le soléaire qui
correspondent exactement à mes
zones sensibles ainsi que des
épanchements liquidiens qui
confirment la désinsertion
musculo-aponévrotique révélée
voici déjà quelques mois. Bref
faut pas courir et ça va revenir,
mais ... je vais courir et ça va
revenir !! Non mais je ne vais
pas rater le Mustang ? Même
avec une jambe de bois je me
sens prêt à relever le défi des
300km. Et puis mon médecin du
sport m'a prescrit des chaussettes
miraculeuse contre les claquage
donc ça va le faire. Ce soir je
reste malgré tout vigilant et je
me contente d'une petite séance
musculation et sauna by night.


1er avril 2012
Ce matin je rejoins le groupe vélo
du club de triathlon. J'ai un peu
peur de mon tempérament et de
me blesser à vouloir suivre le groupe
alors probablement que j'arrêterai
plus tôt. Malheureusement et sans
surprise je suis extrêmement faible
face au besoin de ne pas faire d'effort,
alors je me bats avec toute mes
possibilités pour ne pas m'enflammer
face à la joie de pousser sans douleur.
Alors du coup je me restreint à ne
pas dépasser le 40 km/h mais aussi
à ne jamais être sous les 30km/h
sur un revêtement affreux et avec un
vent de face à décorner les boeufs.
Avec ça 2 raidillons à monter et me
voilà en plein bonheur. Finalement
les 2h de sortie se sont transformées
en 3h45 mais qu'est ce que c'est
bon pour le moral. Derrière glaçage
du mollet et surtout repos le soir
au lieu d'aller nager car j'ai peur
de redémarrer trop fort et casser
mon château de cartes qui me
semble bien instable.

31 mars 2012
Ca y est j'ai enfin rendez-vous chez
mon médecin du sport pour savoir
où j'en suis de ma guérison. Même
si je ressens toujours la douleur
je croise les doigts pour une bonne
nouvelle. Malheureusement il a des
yeux à la place des doigts et met
en évidence mes lésions très vite.
Résultat des courses, j'ai le droit
à un traitement de choc en
mésothérapie sur les 2 zones
touchées de mon soléaire. Mais
bonne nouvelle en redemandant
juste par réflexe il m'autorise à
refaire du vélo et de la natation.
Et mieux, même si ce sera sur
le fil du rasoir il est convaincu
que je pourrai courir pour le
premier jour de course dans
une semaine. Top top top !!!
D'ailleurs je rentre de Tours avec
la banane en pensant à demain.
J'y pense tellement fort que je
craque plus tôt que prévu et en
fin de journée j'enfourche mon
vélo de route pour aller tirer 1h
dessus et tester mon mollet.
J'y vais gentiment et je suis
tellement bien que finalement je
m'octroie 20mn gratuite en plus.
Ben quoi 10 jours de privation
de sport, j'ai le droit non ?

30 mars 2012
Allez plus qu'un jour à tenir avant
de revoir mon médecin du sport.
Là vraiment il me tarde, d'autant
que Richard, mon kiné qui m'a
refait mon strap d'immobilisation
du pied droit semble extrêmement
perplexe quand à ma capacité à
pouvoir recourir d'ici au départ de
l'AMT au Mustang la semaine
prochaine. Evidemment je ne vais
pas me laisser démoraliser par
ça et je lui réponds que je penserai
fort à lui lorsque je franchirai un
col entre 5 et 6000m d'altitude
et que je le redescendrai en
courant à plus de 20km/h dans
les pierres ou sur la neige ! Non
mais s'il y a bien une chose qui
ne claquera jamais c'est ma tête
et ça, ça vaut tous les enraînements
du monde. De toute manière ce n'est
même pas pour me convaincre je
suis certain que le Docteur me dira
demain que je peux participer sans
risque et que l'IRM de lundi le
confirmera sans aucun doute.

28 mars 2012
Bon à la base j'aime bien ça
parce que ça détend et parce
que c'est toujours synonyme
pour moi de préparation un peu
particulière, mais là je me
demande si je ne vais pas
tomber dans l'overdose. Allô
Docteur j'ai besoin de sport !!!
Vite je vais mourir !!! Bon message
sans écho, alors tant pis je continue
mon chemin de croix, direction le
sauna et musculation à défaut
de pouvoir faire du sport et avoir
ma dose d'endorphines. Allez
Ludo faut tenir tu vas bientôt te
rattraper lorsque tu seras au
Népal et en très haute altitude.

27 mars 2012
C'est court mais toujours mieux
que rien et que de la musculation,
aujourd'hui je nage 50mn. Mais
si c'est court je suis malgré tout
fort satisfait car j'enchaine un
12x50m dans les chronos fournis
par Mick, et mon travail avec les
palettes se déroule avec une
certaine efficacité.

26 mars 2012
Bon pas de sport, il est bien
gentil le doc, mais il devrait
trouver un moyen pour me
soigner sans m'empêcher
de faire du sport. Bon allez
tant pis un peu de muscu
dans le sauna me permet
de tenir le coup. SIC Bon
heureusement une bonne
nouvelle, mon nouveau vélo
est arrivé chez le marchand
et il est magnifique ! J'ai hâte
de lui mettre de sacrés coups
de pédales pour voir ce qu'il
restitue. D'ailleurs j'écrit à
mon doc pour savoir s'il
m'autorise à une exception
pour aller faire du vélo. Mais
pas sympa le doc, c'est niet
de chez niet. Aïe aïe aïe

25 mars 2012
Toujours le sauna, mais
" Ludo échaudé craint le
sauna trop long " (nouveau
proverbe ...) alors 45mn me
suffisent aujourd'hui, sans
le moindre souci cette fois
ci. Puis 1h de musculation
pour travailler tout le haut
du corps. Bien longtemps
que je ne me suis pas fait
mal comme ça, au point
de devoir souffler entre les
exercices. Ah ça non je
n'aime toujours pas ça de
faire du sport en intérieur
et encore plus avec une
machine, mais à défaut
d'autre possibilité, qu'est
ce que je suis content de
contredire mes aspirations !

24 mars 2012
Bon et bien comme je n'ai
pas le droit de bouger je
refile dans le sauna mais
cette fois pour 1h15 avec
des exercices à gogo. Ma
foi cela ne va pas trop mal
jusqu'à ce que je décide
qu'il est temps d'arrêter.
Je me relève probablement
trop vite et fini complètement
sonné, debout sur un mur à
me demander comment je
vais tomber ... Toute la
famille est affolée de me
voir dans cet état. Fort
heureusement une bonne
douche froide que je rejoins
difficilement, et tout revient
dans l'ordre. Bon je veillerai
à moins faire le malin avec
mon corps la prochaine fois.
Sinon mon mollet m'inquiète
car sans rien faire la douleur
augmente. Disons que le soin
fait son effet et que c'est ce
que je ressens ...

23 mars 2012
Allez 6h debout pour une petite
séance sauna histoire de me
détendre les muscles et les
neuronnes ... Et puis comme
je travaille la musculation du
haut du corps, j'ai trouvé une
excuse pour ne pas avoir
l'impression de rien faire.

22 mars 2012
Pas de sport, pas de sport,
pas de sport du tout, ... euh
je vais faire comment ? En plus
j'ai promis. Mais je ne vais pas
tenir ! Je craque, je craque pas ?
Allez ... je craque !! Ca y est
j'ai trouvé la solution, direction
ce soir le bassin de natation
pour une séance avec le club
de triathlon. Et comme j'ai
promis zéro sport durant 15
jours et bien je ne nage qu'avec
les mains tout en veillant à ce
que même durant les bascules
en bout de bassin je n'ai aucune
poussée avec mon pied droit.
Et voilà, pas belle la vie ?

21 mars 2012
Je ne sais pas pourquoi mais
je m'y attendais : mon écho
n'a rien révélé, en raison d'une
origine de la blessure trop
ancienne maintenant. Du coup
je vais passer une IRM dans
10 jours. Ce soir rendez-vous
chez mon médecin du sport
qui met le doigt tout de suite
sur ma blessure (dans tous
les sens du terme). Et là je
bondis comme à chaque fois
sous les piqures, mais ce
n'est pas grave, car comme
je lui ai dit : quoi qu'il arrive
je serai sur la ligne de départ
au Mustang. Du coup il me
met une dose de cheval à
priori et semble certain de
pouvoir me guérir pour le
4 avril. J'adore les gens
confiants, donc je le suis
encore plus à l'entendre. En
attendant nouvelle semelles
et surtout arrêt complet du
sport, même le vélo. P...
ça va être dur mais là je ne
peux plus jouer, donc je vais
écouter et me faire une raison.
Enfin si parmi vous certains
ont des idées pour m'aider à
tenir je suis preneur ...

20 mars 2012
Evidemment pas d'entraînement
du club pour moi aujourd'hui,
ni même natation car j'ai si mal
au mollet que je peine déjà à
marcher. Bon j'appelle ma copine
Maryse, médecin du sport qui
m'indique qu'avant d'aller voir
demain son confrère à Tours,
il faudrait que je passe une
échographie. Dans mon malheur
j'ai de la chance puisque j'ai
un copain qui réussi à m'avoir
un rendez-vous pour demain
au milieu d'un agenda booké.

19 mars 2012
Allez peu importe la douleur, je
vais faire une sortie vélo et lui
faire voir à mon mollet ... Mais
pas de chance de seulement
descendre au sous-sol pour
prendre mon vélo, la douleur
devient limite insupportable.
Agrrrrrrrrrr, je peux pas céder
comme ça, allez hop dans le
sauna pour une séance de
musculation tout en dégoulinant
de sueur. Certes l'effort n'est pas
celui que j'attendais mais au
moins je ne vais pas mouronner
toute la soirée à me dire que
je n'ai rien fait pour mon corps.

18 mars 2012
Comme je ne peux pas courir pas
de Championnat Régional de
Duathlon (SIC !!) je décide d'aller
faire un tour de vélo. J'ai très
mal au mollet et je me demande
même si je vais arriver à rouler
30mn. Allez je serre un peu les
dents et les minutes passent
alors que le plaisir est croissant.
Finalement malgré un vent à
décorner les boeufs je fais une
bonne sortie, arrivant à réagir
quand je le souhaite même si
j'ai décidé de ne pas tirer le
maximum histoire de me
protéger le mollet. Bon c'est
pas foudroyant mais mon tour
pour aller chercher le pain aura
fait 70km. Et à peine je pause
mon vélo, je découvre Anaïs
qui vient d'attaquer une séance
de sauna. Bon et bien voilà
c'est cool je vais pouvoir finir
par 45mn à discuter avec ma
fille tout en me décontractant.
Ce soir direction la piscine après
m'être tout de même fait violence
car je me sens un peu cuit. Et
là surprise la piscine est fermée
car les gars du club qui ont les
clés sont en compet à 200km.
Bon ben pour ma tête je n'ai
pas lâché et en même temps
je ne suis pas mécontent pour
être tout à fait transparent ... En
tout cas j'ai très mal au mollet
et je redoute mon rendez-vous
de mercredi pour saovoir quel va
être la suite de mon traitement.

17 mars 2012
La journée commence pas terrible
avec une crevaison, un pneu à
plat, une lentille qui saute, ...
mais bon je ne me démobilise
pas et j'arrive juste à l'heure pour
une séance vélo de route avec
Mick et Vincent qui promet d'être
soutenue vu que nous sommes
que tous les 3. De mon côté je
n'aime pas ça mais je me suis
promis de tenir toute la séance
sur le petit plateau à mouliner
comme un taré. Et autant dire
qu'avec le coup de pédale qu'ont
Mick et Vincent, je n'ai pas chômé
à mouliner, le derrière sur la selle
alors qu'ils décidaient de passer
grand plateau ou en danseuse.
Ah le pied, une sortie comme ça
c'est vraiment le bonheur : un bon
gros rythme soutenu, un nouveau
parcours pour moi sans avoir à
réfléchir puisque Mick a tout
prévu et des passages vent de
face entre 31 et 35km/h sur de
longs kilomètres. Forcément à
ne jamais vouloir lâcher la roue
l'un de l'autre on se tape une
séance jouissive. Au bout de
70km, Vincent décide d'aller
faire un petit trot à pieds. Bon
là c'est trop fort pour moi, je
l'accompagne d'autant qu'à
priori il court moins vite que
moi au moins si j'arrive à courir
je serai sûr de rester raisonnable.
Et blablabla et blablabla et voilà
30mn de passées sans douleur,
puis 40, puis alors que je passe
devant le portail de la maison
je n 'arrive pas à être raisonnable
et m'en arrêter là comme me l'a
demandé mon médecin du sport.
Allez un petit tour par là, ça tient,
un autre par là, ça tient, allez un
petit tour sur la piste, ... et alors
que je suis en train de calibrer
mon accéléromètre sur la piste
justement, clac ! Le mollet qui
cède net. P... de B... de M... !!!
Une tripotée de noms d'oiseaux
volent de ma bouche, évidemment
à mon encontre. Quel andouille à
vouloir me rassasier en course à
pieds je n'ai cessé de rallonger
et sans m'en rendre compte j'ai
fini par allonger la foulée. Certes
pas vite mais je m'étais dit 11km/h
puis 12 et alors que j'étais toujours
certes facile en endurance, mon
mollet cède à 14km/h. Je rentre
à la limite de marcher et chaque
foulée est un coup de couteau.
Du coup après la douche c'est
glace, bombe à froid, massage,
sans que rien n'améliore la situation.
Le soir je décide malgré tout d'aller
à la piscine pour la séance du
club de triathlon. Je suis un poil
fatigué, mais je pense surtout
déçu par mon mollet, cependant
je suis le programme et malgré la
fatigue nage plutôt pas trop mal.
Le dernier exercice de 4 fois 400m
en allure rapide je suis assez
satisfait d'avoir tenu le temps
que m'avait programmé Mick, en
allant me chercher un peu, comme
quoi avec la tête on a quand même
des ressources. Et là les potes
annoncent allez, un 5ème pour
le fun. J'annonce que ce sera
sans moi car je suis cuit. Et là
1, 2, 3, 4 qui plongent et ... mon
QI de poule dans des situations
pareilles entre en action : plouf
je pars alors que je suis cuit et
que j'ai dit non. Bah c'est juste
un test pour voir si ma tête est
capable. J'adore n'avoir qu'une
seconde pour réfléchir et me
lancer sans perdre 2h à réfléchir.
Maintenant c'est à ma tête de
tenir car mon corps est cuit et
sans surprise ... je tiens. Ca
j'avoue c'est bon pour le moral.

16 mars 2012
Ce midi passage chez Richard
pour qu'il m'aide à me retaper
un peu plus vite. Et ce soir c'est
séance RPM avec Vincent. Ca
m'a bien plu mardi dernier alors
il faut que j'y regoûte ! 1h de
défonce sur un vélo, le cerveau
sur OFF et les jambes à bloc.
Forcément cela ne peut que
me plaire d'autant qu'au bout
de 10mn je dégouline de
transpiration et de plaisir !!
Bon cette fois j'ai fait attention
donc j'ai bien bourriné le derrière
sur la selle pour ne pas réveiller
ma douleur au mollet. Là c'est
clair en 1h c'est un vrai condensé
de vraie défoule totale ...

15 mars 2012
A peine j'ai mis un pied à terre
que j'ai une terrible mais alors
terrible envie d'aller courir. Là c'est
certain j'ai atteint ma limite et je
suis en manque sévère. Bon je
craque, je craque pas ? Allez je
craque pas je vais mettre mon
corps presque en situation de fin
d'une belle séance. Hop, le boulot
pour commencer, les altères pour
finir et dans le sauna pendant 1h.
Evidemment je ne suis pas en
trans comme à la fin d'une bonne
séance mais je l'avoue je suis
calmé c'est déjà ça ... Ce soir
séance natation avec le club de
triathlon. Pour une fois je ne suis
pas trop mal bien que ça soit
une séance plutôt difficile pour
moi. Mais bon je l'avoue le moral
rechute, j'ai envie de courir ...
Ca c'est certain cela ne passera
pas le week-end, j'ai trop besoin
de reprendre et de retrouver ses
sensations qui m'envahissent
dès que je cours. Le sport oui,
mais la course pied oui oui oui !!!

14 mars 2012
Même en période basse au niveau
entraînement il faut savoir se laisser
le temps du repos alors aujourd'hui
c'est celui-ci, d'autant que j'ai obtenu
l'autorisation de mon médecin du
sport de tenter de reprendre la course
gentiment ce week-end pour voir si
ça tenait donc je me réserve. J'ai
même obtenu le droit de participer
au Championnat Régional de
Duathlon qui me faisait tant envie
mais j'irai pas car après réflexion
et me connaissant je n'arriverai
jamais à courir en dedans si c'est
un Championnat et que j'ai des
gars devant moi à aller taper. Et
oui on peut avoir du mental pour
se dépasser et aucun mental pour
résister à des tentations réflexes.

13 mars 2012
Ce midi petit passage par la piscine
pour une séance où j'ai décidé de
travailler mes points faibles : la
force dans les bras avec le travail
aux plaquettes et ma vitesse avec
un 8x50m à l'allure calculée par
Mick pour développer ma VMA.
C'est dur mais tellement plaisant
une fois que c'est fini de se dire
que c'est finalement passé et
que j'ai tenu. Le soir découverte
du RPM (du vélo en salle de
musculation, mais un vélo très
particulier avec de l'inertie et
une finesse de réglage fabuleuse,
sans compter sur le programme
de Vincent qui fait tout pour nous
mettre dans les tours). J'adore et
je ressors comme tout le monde
tellement mouillé que j'ai l'impression
de sortir du sauna. Une séance
presque parfaite car pris par
l'ambiance j'ai fait un peu de danseuse
et rattrapé des coureurs virtuels,
bref bien donné, et en fin de séance
grosse frayeur puisque j'ai ressenti
une douleur au niveau du mollet
qui m'a obligé à finir la séance
bien assis sur la selle. Dans la
soirée je suis un peu inquiet car
j'ai l'impression d'avoir un coeur
dans le mollet mais heureusement
au bout de 2h c'est passé ... juste !

12 mars 2012
Ce midi petite sortie vélo d'1h pour
faire tourner les jambes. Au départ
j'ai un peu mal aux quadriceps de
mes sorties du week-end mais
au bout de 20mn c'est déjà oublié
et me voici en pleine bourre, obligé
de me réfreiner pour ne pas aller
trop vite par rapport au programme
de ma séance du jour. Bonne
nouvelle ma tête est toujours là ...
Ce soir retour chez Richard mon
kiné qui comme toujours fait un
boulot remarquable et m'aide à
récupérer et m'éliminer les tensions.

11 mars 2012
Ca matin c'est sortie club à véo.
Je suis barbouillé mais tellement
heureux d'y aller que je l'oublie
très vite. Encore plus lorsque la
séance s'accélère. Bon on travaille
l'allure course et pour moi c'est
encore un peu plus dur que pour
les autres car je n'ai pas le droit
de forcer, ça veut dire danseuse
interdite pour ne pas mettre mon
soléaire en extension et derrière
sur la selle pour être sûr de ne
pas forcer. Mais comme je suis
bien décidé à rester collé au
groupe des rapides, et bien
j'envoie du lourd, le derrière sur
la selle, en moulinant comme
jamais. J'ai le derrière en
marmelade mais je suis super
content d'avoir tenu et même
mieux, animé la sortie avec
des relances incessantes. Ah
si seulement en course on avait
le droit au drafting (aspiration) je
pense que je ferai un malheur.
Avec la récup, ça fait une petite
sortie de près de 90km à nouveau.
Coup de chance je crève à 300m
de la maison donc une sortie
presque parfaite. Ca va quand
même mieux pour moi quand
je sors avec les copains. En
rentrant j'enchaine avec 1h de
sauna avec Anaïs histoire de
récupérer et quelques petits
exercices de musculation du
haut du corps. Le soir retour à
la piscine pour une nouvelle
séance natation, mais cette
fois ci orientée récupération,
ça tombe bien car les 500m
d'affilée juste avec les jambes
m'ont bien crâmé. Bon il me
tarde de remettre mes baskets
et d'aller jouer sur le bitume et
dans les bois, mais je suis
assez satisfait d'arriver à faire
du sport comme cela en étant
blessé et interdit de forcer.

10 mars 2012
Ce matin je me suis prévu une
sortie vélo à la fraîche. Je me
perds volontairement dans des
routes de campagne histoire de
découvrir encore un peu plus
mon territoire et de m'occuper
l'esprit à regarder partout. Les
km s'enchaînent sans souci
même si j'avoue ne pas avoir
envie de me défoncer comme
lorsque nous sortons en groupe.
En attendant même si ma
moyenne n'a rien de folichon,
j'ai parcouru 90km ce matin.
J'enchaîne en fin de journée
par 1h30 de natation où une
fois encore je me fais fumer
les épaules à vouloir tenir le
rythme des meilleurs, même
si d'ailleurs je n'y arrive pas.
En tout cas une bien belle
journée et surtout pas de
fatigue excessive ce qui
est plutôt bon signe.

09 mars 2012
Il y a des lois de la nature que
l'on ne contredit pas !! Et le soleil
qui brille fait partie des choses
que je ne peux calmer en moi
lorsque mon oeil se rive sur une
fenêtre. Allez tant pis pour le
repos, j'enfourche mon vélo de
route plutôt que de me mettre
à table et c'est parti pour une
séance grand bonheur d'1h
seulement, mais 1h qui ravive
la flamme. Jamais en dessous
de 30km/h je veille à ne pas trop
forcer quand même pour préserver
mon mollet. Hop hop hop ça
c'est ce que je pensais mais
voyant que je n'ai pas mal je
grimpe ni vu ni connu la vitesse
pour me rendre compte que je
suis à 39km/h sur le plat, les
doigts dans le nez. Alors certes
c'est une bonne nouvelle pour
ma capacité toujours intacte
à envoyer du lourd si besoin
mais c'est surtout dangereux
pour mon mollet. Alors je me
calme et me recalme plusieurs
fois comme si mon corps tentait
d'échapper au contrôle de ma
tête en se tapant une bonne
bourre libératrice. En tout cas
la bonne nouvelle c'est que je
rentre soulagé d'avoir pris l'air
et sans douleur aucune. Allez
puisque c'est ça, je poursuis
au bureau avec 3h d'électro-
stimulation sur les quadri tout
en travaillant. Waouh j'ai les
neurones qui crient merci,
qu'est ce que c'est bon quand
même de se bouger ...

08 mars 2012
Je n'ai pas le temps de sortir
et surtout tellement peur de me
blesser que je me contente de
2h d'électrosimulation sur les
quadriceps. Là encore c'est pas
la joie, j'aime trop faire prendre
l'air à mes neurones, mais bon
comme en même temps je fais
faire un test de VMA sur tapis
à des copains cela m'occupe
et m'aide à oublier ma galère
d'être bloqué chez moi.

07 mars 2012
Il faut que je tienne, il faut que je
tienne, il faut ... ça va être dur de
ne pas courir. Du coup je me
réfugie sur mon vélo d'appartement
que je n'aime pas (j'aime trop
prendre l'air) mais au moins il me
semble faire quelque chose pour
mon corps. Seulement quand la
tête n'y est pas ça ne marche pas.
Et moi regarder un mur, ne pas
avoir une bosse à défier, un groupe
à reprendre ou dépasser, ... ça me
manque au point de ne pas réussir
à me défoncer sur la bête. Bref
au bout de 30mn j'arrête tellement
j'en ai marre de ce sentiment de
faire sans plaisir. Sinon peitit
passage par chez mon kiné,
Richard, qui me soulage au
niveau du haut du corps où je
suis perclus de tensions,
vraisemblablement dues à mes
douleurs au mollet que je compense.

06 mars 2012
Pas d'entraînement club pour moi
ce soir malheureusement, mais
bon rester à ne rien faire ne me
paraît pas possible, alors le midi
séance natation avec test VMA
(où mon manque d'expérience en
gestion d'allure me fait perdre des
secondes que je récupère fort
heureusement à la rage au final)
puis quelques exercices de
musculation par principe et une
séance de sauna à minuit qui
me remontent le moral ...

05 mars 2012
J'ai rendez-vous chez le médecin
du sport ce soir et une terrible
envie de courir. Bon et bien c'est
cool je vais aller courir, comme
ça j'aurai mal et il ne pourra pas
rater la douleur. Pas de chance
il se met à pleuvoir comme vache
qui pisse juste au moment où
j'allais sortir. Heureusement
j'ai mon tapis pour me sauver.
Hop sur la bête et c'est parti
pour ma sortie endurance.
Malheureusement comme le
tapis m'ennuie je décide de
passer de 15 à 16km/h
seulement mais c'est déjà trop
pour mon mollet qui se bloque
et me fait hurler. Mais pas
question de céder sans me
battre alors je résiste 3mn en
serrant les dents. Bonne idée ?
Je ne sais pas, je n'arrive plus
à marcher maintenant ...
Enfin ce soir rendez-vous à
Tours chez mon médecin du
Sport qui ne met pas longtemps
à découvrir ce que j'ai. En plus
la désinsertion de l'aponévrose
du soléaire j'ai une double
déchirure du soléaire (muscle
coincé entre les jumeaux, au
milieu du mollet donc). Traitement
de choc en mésothérapie puis
immobilisation de la jambe en
extension pour 3 semaines, et
voilà mes illusions d'entraînement
qui s'envolent, en même temps
que mes espoirs d'être opérationnel
au niveau du mollet pour mes 300km
au Mustang réapparaissent car
selon lui je serai guéri lorsque nous
nous reverrons. Allez top là doc ...

04 mars 2012
Il faut que j'aille donner un coup
de main aux copains à La Ville
Aux Clercs et en même temps
j'aimerai courir malgré la fatigue
qui pointe son nez. Bon et bien
c'est simple, c'est à 17km de la
maison donc j'y vais en courant
cela me fera une petite sortie
de 34km à travers ma campagne.
Alors que je me ballade je suis
surpris d'avoir mis 1h08 seulement
ce qui dénote une condition
physique pas extraordinaire mais
supérieure à ce que j'imaginais
vu mon manque d'entraînement.
Malheureusement au moment
de repartir mon mollet me
tiraille tellement que je suis
contraint de devoir rentrer avec
mon pote Fred, heureusement
lui aussi venu donner un coup
de main mais avec son camion.
Bon pour ne pas rester sur une
image négative, je m'octroie
une petite séance d'1h zen
dans mon sauna.

03 mars 2012
Bloqué sur Paris, j'ai tout de
même tout prévu et de nouveau
après une nuit écourtée à 3h
je file naviguer dans Paris et
ses bois avant que la ville ne
s'éveille. Je me ballade de rue
en rue en me laissant bercer
par les images au point d'en
oublier le chrono. Résultat ma
sortie prévue d'1h vient de se
transformer en 1h45, mais bon
pas de souci je gratte sur le
temps prévu à d'autre chose
et le tour est joué.

02 mars 2012
L'habitude est prise et trop
bonne alors, rebelote, levé
5h40 pour une sortie d'1h15
et voilà une journée qui
s'annonce radieuse.

1er mars 2012
Ca m'a fait tellement de bien
de courir hier soir à minuit que
je préfère écourter ma nuit à
2h pour aller à 6h du matin
refaire la même sortie avec
cette fois un chien plus vif.
Quel bonheur de commencer
la journée ainsi même si je
ne peux toujours pas
accélérer sans risquer l'arrêt.

29 février 2012
Bon j'ai beau avoir très mal
au mollet, je ne peux résister
à une sortie nocturne. Il faut
dire qu'il est minuit et que je
vois que je suis encore à des
heures d'avoir fini mon travail
pour demain impérativement.
Allez 1h d'endurance dans
Vendôme by night, ça requinque
un Ldo, il n'y a guère que mon
Cookie que j'ai réveillé pour
aller courir qui trouve la blague
plutôt de mauvais goût ...

28 février 2012
Après une séance comme celle
de ce week-end j'ai dû me
résigner au repos lundi cela
me brûlait trop. En tout cas
ce soir je suis bien là pour
l'entraînement du club même
si ça tiraille encore un peu.
C'est parti pour un 3 fois 30-30
qui va faire mal. Surprise je
passe la douzaine d'accélérations
du premier bloc sans souci, mais
conscient que cela ne va pas
durer. Le 2ème bloc se passe
de nouveau sans encombre. Il
ne m'en faut pas plus pour me
mettre à rêver que je suis guéri
et quelques secondes plus
tard alors que l'on entame le
3ème bloc clac, arrêt sur place
tellement la douleur est vive.
Forcément pas de miracle
quand on est blessé, on ne
recouvre pas ses muscles
juste en croyant fort !!

26 février 2012
Hier cela m'a brûlé et j'ai
tellement forcé que j'ai des
douleurs aux cuisses mais aussi
au dos, aux cervicales, ... rien
de grave, juste des muscles
qui n'ont pas apprécié la
plaisanterie. Et qu'est ce que
l'on fait dans ce cas là ? On ne
se repose certainement pas,
on remet le couvert pour faire
progresser ses muscles bien
sûr mais aussi son mental !
Et là de ce côté je sais que
je ne suis pas en panne,
résultat je rentre ce matin
au bout de 3h de pistes
rouges et noires à monter
et descendre tout droit, au
point de marcher aussi mal
qu'après mon premier marathon.
Mais qu'est ce que c'est bon
pour la tête, sans parler de
mon arrivée au sommet de la
station, applaudi par les skieurs
ébahis de trouver un huluberlu
dans ce brouillard épais qui
visiblement était monté en
courant depuis le bas de la
station mais qui en plus se
balade en cuissard et coupe
vent (goretex quand même)
quand tout le monde est
emmitoufflé au point de ne
laisser transparaître que
des bouts de nez ...

25 février 2012
J'ai beau être à la montagne
et avec mon surf, une bonne
journée ne saurait commencer
sans course à pieds. Alors
direction droit dans la pente
pour remonter des pistes de
ski très enneigées et verglacées
histoire de travailler ma puissance
et ma pose de pied. Mais ce
n'est rien à comparer de ce qui
m'attend au retour puisque je
décide de rentrer en empruntant
une piste noire, déjà terrible
pour mes quadriceps l'été, alors
là dès que je sens que mes
chaussures perdent l'adhérence
je cours comme en lièvre en
espérant avoir suffisamment de
fréquence pour tenir sans chuter.
J'arrive bien rinçé après 1h30
et ma journée de surf à suivre
m'assure un bon travail de
musculation des cuisses ...
Ouille ouille ouille ça brûle !

24 février 2012
Je n'ai que peu de temps mais
il faut que j'arrive à la coincer
alors j'y arrive ; hop l'heure du
déjeuner se transforme en heure
de course en endurance à jouer
avec les dénivelés de la ville.

23 février 2012
Levé 6h pour une sortie matinale
dans les bois durant 1h, en jouant
avec le grésille qui tombe dru.
L'après midi est une nouvelle fois
ludique avec une sortie raquette
en montagne et la construction
d'un igloo. Evidemment rien de
physique dans tout ça mais
quel bien être cet air pur et ce
calme de la montagne ...

22 février 2012
Après un très long déplacement
en Alsace et une courte nuit je
me contente d'une petite sortie
éveil des sens à 6h du matin
dans les bois environ l'hôtel
durant 1h, que du bonheur.
La soir n'est pas mal non plus
puisque je profite 2h durant des
installations haut de gamme de
l'hôtel en terme de spa avec
hamman, sauna bio, piscine
chauffée extérieure alors que
la température est négative
hors de l'eau, jaccuzzi, bain
de sel, ... bref il m'aurait fallu
2h de plus pour tout faire mais
une chose est sure, niveau
détente ça a bien fonctionné ...

20 février 2012
J'ai une envie terrible de sortir
courir mais je me retiens car
ce soir j'ai RDV chez mon
étiopathe pour ma 2ème et
dernière séance. Pas de bol,
elle, pourtant si positive
d'habitude, finit par déposer
les armes en me disant :
"Ah là c'est vraiment du
sérieux comme blessure et
je ne peux plus rien pour
vous". Bon et bien me voilà
bien, à qui je vais faire confiance
pour un miracle maintenant ?
Allez faut pas tergiverser, je
vais reprendre la mésothérapie
je suis sûr que ça ça va
fonctionner, de toute manière
je n'ai pas le choix car il n'est
pas question une seconde
que je rate ce formidable défi
au mythique Mustang.

19 février 2012
Ne pouvant pas courir j'ai dû
déclarer forfait pour le duathlon
que j'avais prévu et me retranche
sur une nouvelle sortie VTT avec
mon chien dans le sac à dos
au départ puis comme lièvre
dans les bois. Forcément on
s'amuse tous les 2 tout en nous
défoulant, malheureusement,
très rapidement je sens que dès
que je pousse un peu fort sur
les pédales, ça me tiraille le
mollet. Tellement que je finis
par comprendre qu'il est plus
sain d'arrêter. Je rentre dépité
de n'avoir pu rouler qu'une heure.
Ce soir je vais à la séance
natation du club de triathlon
et là pas de bol pour moi, ou
plutôt si car cela m'oblige à
travailler mes points faibles,
une grande partie de la séance
est basée sur le renforcement
musculaire. Ouille ouille ouille
mes petits bras, comme si
j'avais besoin de ça pour savoir
que je ne suis pas assez
musclé des bras ...

18 février 2012
Je bosse depuis tôt ce matin
et je sens qu'il est temps que
j'aille mettre le nez dehors pour
ne pas péter une durite. Mais
je n'ai pas le droit de courir,
alors je profite de la présence
de mon fiston pour faire une
séance VTT. 1h30 à alterner
travail en puissance, terrain
à la limite du praticable,
technique, moulinage, ...
bref on s'amuse comme des
gamins, et d'ailleurs je me
rends compte que mon gamin
n'en n'est plus un car si je
m'amuse à envoyer dès que
je peux, il ne se gêne pas
pour le faire dès qu'il en a
l'occasion. Autant le dire, la
sortie est tout sauf ennuyante
car dans cet esprit il faut
toujours rester prêt à
répondre à une attaque. Et
malheureusement pour moi
la fin est moins bonne qu'à
l'accoutumée car alors que
mon fiston commence à être
fatigué et pense rentrer, je
prends une dernière grande
descente suivie d'un mur à
remonter. Et là le bougre me
double en me taquinant comme
je l'ai fait des années durant en
jouant le commentateur télé
"et une attaque foudroyante
d'Antoine CHORGNON qui
prend la tête du tour de France".
Evidemment je suis mort de
rire et je tente de surenchérir,
mais non seulement je ne
surenchéris rien mais en plus
je me fais larguer dans la côte.
Bon il est jeune, plus léger
que moi, bien entraîné et moi
blessé, blablabla, allez laisse
tomber Ludo, il a grandi et s'il
n'est pas encore en mesure de
me gratter en course, il est
évident que cela ne devrait plus
tarder longtemps. Mais tant
mieux cela promet de beaux
entraînements et beaux duels
et une motivation certaine pour
vendre ma peau chèrement.
Et puis je dois l'avouer je suis
un fier quand même que le
loustic me titille à seulement
14 ans, ça lui réserve un avenir
prometteur s'il continue. Résultat
je me douche et reprends le vélo
avant de m'endormir sur mon
ordinateur. Ah j'ai quand même
dû forcer un peu. Allez je mange
car je commence à sentir le
creux, je reprends le boulot et
termine la journée par l'entraînement
natation du club de tri. J'hésite vu
ma fatigue, mais finalement c'est
ce qui me décide car il n'y a rien
de mieux qu'un entraînement sur
la fatigue pour le mental. Et sans
surprise l'entraînement est dur
mais je me surprends à avoir
encore plus envie de tout donner
pour ne pas être largué et je
finis par trouver les ressources
pour mener les 3km du soir
correctement. Vivement que
je sois autorisé à recourir
pour reprendre l'entraînement
sérieusement car je commence
vraiment à peiner de ce manque
de physique et de bien être.

16 février 2012
Pas de sport ce soir et passage
chez l'éthiopathe avec comme
entrée en la matière, la même
qu'à chaque fois "Bonsoir, je
vous préviens je n'y crois pas
mais comme j'ai besoin d'un
miracle je viens vous voir et je
suis prêt à croire n'importe quoi".
Comme toujours elle me triture
un peu partout avec cette étrange
sensation qu'elle a oublié à quel
endroit j'ai mal ... Mais bon j'ai
besoin d'un miracle, alors pas
question de me bloquer. Bon
la séance finie j'ai plus mal
qu'avant mais il parait que
c'est normal et finalement
j'aime bien souffrir avec
l'espoir de sortir vainqueur
du duel avec mon mollet ...
En attendant adieu mon
duathlon du WE. Zut mais
si lundi je suis guéri j'aurai
vite oublié ma déception !!

15 février 2012
Il y a longtemps, alors à peine
levé je m'offre une petite séance
d'1h de sauna avec un peu
d'exercices histoire d'avoir
bonne conscience ... Et ce
soir alors que je ne peux et
dois pas courir je craque, j'ai
besoin de prendre l'air, alors
tant pis je n'ai pas de remord
à me faire du bien à la tête.
5mn, 10mn, 15mn, surprise
je n'ai mal nulle part, serait-ce
le jour du miracle tant attendu ?
Malheureusement non, première
côte et me voici avec un poignard
dans le mollet qu'il me faut gérer
encore 40mn pour rentrer. Allez
je croise les doigts pour demain
en espérant un miracle de mon
éthiopathe, en tout cas moi
qui suis athée là j'y crois ...

14 février 2012
Vu qu'il y a encore de la neige
je convertis la séance fractionné
habituelle du club en sortie
nocturne dans les bois histoire
de profiter des derniers instants
de neige et de se plaisir une
nouvelle fois en jouant avec nos
sens. Je prends un malin plaisir
à emmener le groupe à travers
les bois dont je connais chaque
arbre, chaque chemin, chaque
étang, ... alors que très vite le
groupe ne sait plus vraiment
où il se trouve. C'est le grand
bonheur que mon mollet
douloureux ne réussit pas à
ternir. Bon comme à chaque
fois le plus difficile est de
décider qu'il est temps d'arrêter
en tout cas il s'agit d'un vrai
exercice car de nuit dans les
bois il faut lever les pieds plus
haut que d'habitude donc faire
travailler plus qu'à l'accoutumée
ses abdominaux.

13 février 2012
Ah cette fois j'ai résisté malgré
une envie folle d'aller jouer avec
le froid. Pas de sport de la journée
et un rendez-vous pris chez mon
éthiopathe, chargée d'un miracle
pour la fin de semaine ...
j

12 février 2012
Bon j'ai tellement mal c'est sûr
je n'irai pas courir aujourd'hui !
Enfin jusqu'à ce que je reçoive
un mail du club de triathlon et
que je découvre une séance
Run&Bike. Non non je n'irai
pas, enfin ça me démange.
Finalement je craque et allez
je viens, mais promis je ne
cours quasiment pas et très
doucement. Effectivement je
pars ainsi pour cette séance
de 2h, sauf qu'au bout d'1h les
taquineries commencent et me
voici comme un idiot que je suis
pris dans le jeu. Fini les 12km/h
pépère pour des fractions plutôt
à 16 ou 17km/h. Inévitablement
mon mollet hurle mais le jeu est
trop fort pour moi et je continue
ainsi jusqu'au bout, payant
l'addition à peine la séance terminée
au point que pour l'entraînement
natation de ce soir je n'arrive
même pas à battre des jambes !
Heureusement j'ai aujourd'hui
encore d'excellentes sensations
et je réussis à faire les 3 et
quelques km d'exercices avec
aisance et efficacité. En tout cas
cette fois c'est sûr avec une
douleur telle j'arrête la course
et je prends rendez-vous chez
un spécialiste dès demain

11 février 2012
Droite, gauche, droite, gauche,
droite, droite, gauche, gauche, ...
aaaaahhhhhhh, ... c'est bon !!
Ce matin c'est sortie VTT dans
la neige puisque je ne peux
plus courir du tout. Et dans les
bois avec 10 à 20cm de neige
selon les endroits ça devient
super rigolo car dire que l'on
est dans un équilibre instable
est un euphémisme. Chaque
coup de pédale se vit comme
le dernier sur son cheval avant
de se vautrer, même si en 1h30
il n'en sera rien pour moi de ce
côté là. En tout cas les sensations
comme l'effort physique sont là
car on travaille chaque muscle
de son corps lorsqu'il s'agit de
contrer un début de glissade.
Et que dire de cette descente
que j'aborde en serrant les fesses
par temps sec et que je décide
de descendre malgré plus de
10cm de neige à cet endroit.
Dosage subtile d'équilibre, de
freinage et de prise de vitesse
pour ne surtout pas bloquer
les roues et partir en glissade
incontrôlée. Et puis me vient
subitement une envie pas très
fine mais que je ne peux
m'interdire : et si je faisais
comme sur un duathlon, que
j'enchainais vélo et course à
pied. Le transfert vélo se passe
à merveille avec pour une fois
une excellente transistion,
malheureusement en course à
pieds je ne résiste que 200m
avant d'être contraint par la
douleur à faire demi-tour. Je
remonte tout de même sur
mon VTT dans la neige comme
si j'étais en course, c'est à dire
en courant à côté et en sautant
dessus. La douleur est là et
même à vélo je ne peux plus
me la cacher. Pourtant histoire
d'avoir le dernier mot sur mon
corps, je réitère 2 fois l'exercice.
Non mais !!! Résultat la tête va
à merveille après cette sortie
originale et cette victoire sur
mon corps et mon corps lui
se charge de me rappeler pour
le reste de la journée qu'il n'a
pas apprécié la plaisanterie.
Enfin cela ne m'empêche pas
d'aller à la séance natation du
club de triathlon le soir pour
une séance où bizarrement
j'ai d'excellente sensations.
D'une part je pense avoir enfin
trouvé le mouvement qui me
convient pour nager efficace,
et d'autre part je sert d'Eric
qui nage habituellement plus
vite que moi pour me réguler
sur les plus de 3km d'exercices
du jour, ce qui m'évite de partir
trop vite pour finir à la ramasse.
Mieux en partant 10s derrière
lui à chaque exercice j'arrive
sur tous les exercices, mêmes
courts à revenir sur lui, mais
il est clair que sa gestion de
l'allure et le fait qu'il soit dans
mon viseur en permanence
m'auront très largement facilité
la tâche donc rien d'execptionnel
juste la satisfaction d''avoir mené
une séance réussie. Le dernier
exercice me convient parfaitement
pour coiffer même les très très
supérieurs à moi en natation
puisqu'il s'agit de faire 4 fois 25m
le plus vite possible sans se
soucier du temps de récup pour
enchaîner. Forcément là je me
mets en mode brute et ne me
pose aucune question sur la
gestion de l'effort et mon habitude
de courir en hypoxie en haute
altitude me facilite naturellement
la tâche. Malheureusement si
le plaisir ne se refuse pas je
suis bien les pieds sur terre
aussi tôt sorti du bassin car je
suis encore très loin des bons
nageurs du club et du niveau
qu'il me faudra atteindre dans
quelques mois pour briguer
une performance sur Ironman.

09 février 2012
Il a beau faire très froid ce soir,
il faut absolument que je sorte.
Bon et puis avec l'équipement
dont je dispose il faut relativiser
la notion de froid, car franchement
à peine dehors je ressens tout
juste une température plus fraîche
qu'à l'intérieur mais aucune gêne.
Et visiblement mon chien qui
bomdit dans la neige est aussi
heureux que moi d'être là. Mais
malheureusement pour moi, la
joie va être de courte durée car
la douleur sur laquelle je m'assoie
habituellement devient brutalement
si intense que je suis à 2 doigts
de tomber par terre tellement
j'ai mal et n'arrive plus à avancer.
Un coup de poignard dans le
mollet. Finalement il faut 10mn
pour rentrer par un autre chemin
où je compte tous les mètres et
mouvements tellement je souffre.
Bref je rentre avec une déception
telle que j'en ai oublié les bien
faits de mon bol d'air, mais surtout
j'avoue que je suis très inquiet
vu l'intensité de la douleur.

07 février 2012
Après 4 jours passés à organiser
le Raidnight41 pour le plus grand
bonheur de ceux qui ont découvert
les joies de courir la nuit dans les
bois, il est temps de reprendre le
chemin de l'entraînement, même
si la fatigue et la marche tout le
week-end peuvent constituer une
forme d'entraînement. Alors ce
midi direction la piscine, où tout
le monde a dû avoir peur de
retrouver des glaçons dans le
bassin car il y a fort peu de
monde. De mon côté je suis
content car j'éprouve d'agréables
sensations, même si je peine
comme toujours à finir ma
séance du jour basée sur la
vitesse pure. A chaque fois je
suis pas trop mal pour mon
niveau, avant de m'évanouir en
terme de performance dans le
dernier tiers. J'ai l'impression
d'avoir du coton à la place des
bras tellement cela devient dur.
Mais cela ne me désespère pas
pour autant, bien au contraire.
Lorsque je sens que j'ai les
bras qui brûlent je sais que
j'ai bien travaillé et que j'investi
dans le futur, car seul le travail
paye. Ainsi à force d'avoir mal
je vais finir par me muscler et
les choses devraient s'améliorer.
En tout cas j'y crois et c'est
déjà pas mal. Ce soir j'annule
le fractionné du club pour cause
de neige et propose aux membres
du club une petite sortie dans les
bois sur une partie du parcours du
Raidnight41 que peu connaissent.
Quel bonheur, mais quel bonheur
d'évoluer dans un silence de
cathédrale à écouter nos pas
écraser la neige, faire craquer la
glace et écouter notre respiration.
Coup d'oeil à la montre, "ah !!" déjà
1h15 que l'on évolue dans le bonheur
total sans même nous en être rendu
compte, alors il faut en finir pour ce
soir, mais une chose est sûre, tout
le monde à le sourire aux lèvres et
une forte pensée pour tous ceux
qui sont restés collés dans leur
canapé devant la télé, à se plaindre
que les temps sont durs ...

02 février 2012
Bon là c'est clair je suis fatigué.
Ce n'était pas prévu mais si je
sors je vais courir en mode
"il reste combien de temps",
et je ne suis pas prêt à
souffrir psychologiquement
à me dire une phrase pareille,
la décision est donc simple :
ce soir c'est repos !!

1er février 2012
Ce soir je pars pour 1h de petite
virée tranquille. Il fait un froid
glacial comme partout en
France mais je me sens bien.
En revanche rien dans le gilet,
alors je erre 1h durant sans
me soucier d'un quelconque
programme, juste poussé par
le bonheur d'être dehors avec
mon chien quand la France dans
sa majorité se plaint qu'il fait
froid, scotchée devant sa télé.

31 janvier 2012
Pour l'entraînement du club ce
soir j'organise une séance pas
violente mais fatiguante et au
combien difficile à réussir :
5000m à l'allure VMA en
utilisant les relais pour se
mettre à l'abri et savoir relancer.
Je pars devant avec le groupe
des "rapides", donc en dernier
avec pour objectif supplémentaire
de reprendre 1km au groupe le
plus faible qui va tout faire pour
ne pas se faire croquer. J'ai peur
pour mon mollet, mais comme
mon chien, à peine l'exercice
lancé je m'oublie et jubile dans
l'effort. Passé 1000m je me mets
à l'abri derrière mes jeunes flèches.
Il me démange de surenchérir
mais la raison d'une part de ne
pas avoir le niveau actuel pour
les chatouiller sur 5000m mais
aussi et surtout la peur que mon
mollet ne cède brutalement avant
la fin de l'exercice, m'oblige à
me mettre à l'abri pour tenter de
tenir. Et à ma grande surprise
je tiens, je tiens, je tiens ...
puis doit lâcher prise à 400m
de la fin, l'impression d'avoir
un couteau dans le mollet. Mais
quelle joie d'avoir réussi à courir
à cette allure si longtemps avec
si peu d'entrainement.

30 janvier 2012
Pas grand courage ce jour et
comme en plus j'ai vraiment mal
au mollet, je décide qu'aujourd'hui
sera ma journée de repos.

29 janvier 2012
Ce matin je pars pour une
petite sortie vélo. Dehors tout
est givré tellement il fait froid
mais je me demande si le plus
givré ce n'est pas moi dans
l'histoire à sortir par un temps
pareil. Histoire de progresser,
je respecte les conseils du
coach lorsqu'il est là, alors je
mouline même si je n'aime pas
ça, combiné au froid et surtout
à ce satané vent, je n'avance
pas !! Alors au bout de 2h je
craque et je repasse sur la
plaque histoire de pouvoir
pousser un peu et tout de
suite cela va mieux, malgré
ce fichu vent de face et glacial.
Heureusement je finis mes 90km
nettement mieux, bien content
d'en avoir fini. Et ce soir rebolte
avec le club de tri pour une
séance natation. Encore uen
bonne séance avec cette fois
au milieu un bloc de 3 fois
1000l. Plus je force, plus le
temps passe et plus j'ai
l'impression d'avoir des bras
en chamalo. Alors je m'arrache
pour finir par tenir les meilleurs.

28 janvier 2012
Après avoir marché la matinée
pour baliser le parcours de notre
course du week-end prochain
je rentre bien décidé à bouger
ma vieille carcasse. Alors hop
malgré le froid, je me mets en
tenue de vélo, je remplie mes
bidons, ouvre le garage pour
sortir mon vélo et entends un
bruit bizarre. Ah ça va être
difficile comme sortie car il
tombe de la grêle au point de
rendre le sol tout blanc. Bon
et bien je ne m'avoue pas
vaincu et celui que je trouve
habituellement antipathique
est mon ami du jour : le tapis
de course. Allez c'est parti
pour une séance d'1h30 dont
1h à 16 km/h histoire de faire
tourner un peu la machine car
il y a longtemps que je n'ai
plus couru normalement, tout
en veillant à ne pas aller plus
vite pour protéger mon mollet
qui n'est évidemment toujours
pas soigné. Je suis bien content
d'avoir tenu si longtemps en
endurance haute. C'est bon de
retrouver ces sensations de vol
au dessus du sol. Je me suis
tellement donné que je finis
par m'endormir à peine posé
dans mon fauteuil. Du coup
lorsqu'une heure plus tard
j'arrive à la séance de natation
je suis déjà à moitié dans les
choux. Et c'est pas de chance
car ce soir nous avons une
séance de costauds avec
3,7km cumulés d'exercices,
soit la distance d'un Ironman
à 100m près, mais avec plein
d'exercices. Et là je regrette
d'avoir couru 1h plus tôt. J'ai mal
partout devant l'effort, mais une
chose est sûr je n'abandonnerai
pas, car si je n'ai pas les moyens
de jouer la progression ce soir,
j'ai là une belle occasion de lancer
un nouveau défi à ma tête pour
qu'elle se débrouille à trouver des
ressources dans un corps vidé.
Et ça c'est bon, si si je l'avoue,
je prends mon pied à tenir
contre les cris de mon corps
qui crie au secours.

27 janvier 2012
Je ne vais pas avoir le temps de
faire du sport ce soir, mais si j'en
fait pas je vais péter une durite,
alors tant pis je pause tout et
c'est parti pour une oxygénation
du cerveau. Et c'est même mieux
que prévu car j'arrive à partir avec
mes 2 filles, la grande portant la
petite à vélo en me suivant. Alors
même si j'ai mal au mollet et au
dos, il faut que je flambe un peu
devant mes "femmes". Du coup
je serre les dents durant 1h pour
avancer à une allure correcte.
Mais cela en vaut la peine, j'ai
les neurones qui revivent, d'avoir
pris l'air, d'avoir laissé les dos-
siers au bureau, et de partager
ce moment tellement agréable.

26 janvier 2012
J'ai fait mon fainéant aujourd'hui.
Certes j'ai mal au mollet et j'ai
une douleur au dos mais pas de
quoi m'empêcher de courir, certes
j'ai beaucoup de travail mais pas
de quoi m'empêcher d'aller courir
à 23h par exemple, certes j'ai
besoin de progresser en natation,
bref j'ai juste pas envie. Ben oui
comme tout le monde il y a des
jours où je me trouve des tas
de mauvaises excuses pour
ne pas faire d'effort. Bon je me
console en me disant que l'heure
passée dans mon sauna à ne
rien faire d'autre que lire et me
détendre ne pourra m'avoir fait
que du bien, de même que ne
pas avoir couru n'aura pu qu'aider
la cicatrisation de mollet. Allez
pas d'inquiétude c'est la fatigue
d'un jour, pas le changement
du bonhomme ...

25 janvier 2012
J'hésites encore une fois à aller
courir, mais même s'il pleut,
l'envie est trop forte. Allez hop
les baskets et mon Cookie et
nous voici partis pour une sortie
tranquille d'1h. Seulement courir
en ville m'ennuie assez rapidement
alors hop je bifurque et me voici
dans les bois, dans le noir complet
à écouter mes pas, mon souffle,
les pas de mon chien, ... Aïe aïe
aïe quel bonheur de retrouver mes
sens, c'est trop bon, surtout que
ma douleur au mollet a tenu
toute la séance sans empirer.

24 janvier 2012
Après une nouvelle journée de
repos histoire d'accélérer la
cicatrisation de mon muscle
déchiré, je rattaque aujourd'hui
tout d'abord par une séance
d'1h de natation au cours de
laquelle je travaille la vitesse
ainsi que la musculation des
bras. Je ne sais pas si j'ai
progressé mais ce qui est sûr
c'est que je compte les secondes
comme si elles étaient des lingots
d'or tellement je manque d'air et
que j'ai très mal aux bras en fin
de séance. Ce soir c'est bien
entendu l'entraînement du club.
Je ne sais pas si je cours ou
pas car sans courir je guérirai
plus vite mais en courant je
guérirai ma tête ... Alors au diable
la blessure, je cours, en veillant
bien entendu à ne pas forcer.
Surprise si j'ai tout de suite mal
au mollet je suis ravi de réussir
à tenir tout l'échauffement sans
avoir plus mal. Et alors que j'ai
donné les consignes et créé
les groupes, je dois partir avec
les filles à qui j'ai demandé de
ne faire que 3km en résistance
douce tant que mon groupe de
petits jeunes flèches doit partir
pour 4km et l'objectif de leur
reprendre 1000m. Mais une
vieille pulsion incontrolable me
prend et je pars finalement avec
mes petits jeunes. Pire je décide
d'envoyer un peu sur le premier
relais. Je sens la douleur monter
d'un cran, je laisse alors les gars
prendre les relais pour relancer
et pousser la machine sans
cesse un peu plus, en restant
à l'abri derrière eux. Plus je me
dis que je devrais arrêter plus
j'ai envie de continuer, alors je
m'accroche, d'autant qu'au fil
des km j'ai de plus en plus de
mal à les tenir. Finalement mon
défi s'arrête à 300m de la fin
du bloc, où sentant la douleur
monter grandement je décide
de lâcher prise pour ne pas
finir à l'arrêt et longuement
blessé pour la suite, mais sans
regret car déjà que je n'étais pas
sûr de pouvoir courir, avoir couru
et tenu le rythme de mes jeunes
flèches me ravit largement.

22 janvier 2012
Après une journée de repos je
monte sur mon vélo de route
plutôt confiant quant au fait que
je vais me faire grand plaisir et
tout déménager. Il fait doux pour
un mois de janvier et je prends le
parcours de sorte de ne pas finir
avec le vent de face car il est assez
fort ce matin. Bizarrement je sens
pour une fois mon mollet qui ne me
fait pas mal habituellement à vélo,
mais pas d'inquiétude je passe sur
la douleur sans problème. Sauf que
si ma tête et mes jambes sont biens
mon compteur lui ne s'affole pas du
tout !! Et ce n'est pas le vent, car
au retour évidemment je vais plus
vite mais pas comme d'habitude.
Je ne me sens pas fatigué mais
rien à faire la grosse pêche ne
vient pas, ou alors j'ai sous-estimé
la puissance du vent et sa capacité
à user les organismes. Malgré tout
je suis content car j'ai réussi à faire
80km seul dans ces conditions.
Ce soir en revanche à la piscine
c'est mieux, je me sens moins
fatigué. Dommage ce n'est pas
du super dur, cela me donne en
revanche l'occasion de m'appliquer
sur ma technique. Et comme je
n'ai pas le sentiment d'avoir forcé,
je me dis au bout d'1h30 qu'il serait
bon de prendre un chrono sur 50m
moi qui n'ai jamais fait aucune course
en natation et n'ai même jamais pris
mon temps vu que je m'en fout un
peu (beaucoup). Et là la claque,
je mets 4s de plus que mon fils !!
Bon pour être franc je ne suis pas
du tout déçu au contraire. Maintenant
c'est plus une idée c'est certain il est
meilleur nageur que moi, enfin en
vitesse car en endurance j'ai encore
un peu d'avance, mais pour combien
de temps. Ma foi j'avoue que je suis
assez fier qu'il ait progressé ainsi,
et en plus ça va me mettre la
pression pour travailler ma natation
pour pas qu'il me chambre de trop
(spécialité familiale ... que j'adore !!)

20 janvier 2012
Pas courir, il est gentil le Doc
mais c'est pas possible. Encore
moins avec la dose d'endorphines
que j'ai pris hier en regoûtant aux
joies de la vitesse. Bon allez
tant pis, je remonte sur le tapis
pour une séance douce sans
trop d'impacts. Et comme hier,
je me laisse griser rapidement,
du coup adieu les 12km/h que
j'envisageais pour une nouvelle
séance à 18km/h avant de jouer
un moment pour le fun à 20km/h.
J'ai encore plus mal qu'hier et
paradoxalement je me sens
encore mieux qu'hier, car c'est
sûr c'est bien ma tête qui
commande et ça j'adore !!! Et
bonne nouvelle en regardant
mes mails, j'ai été tiré au sort
pour faire l'UMTB (nous étions
trop nombreux et il y avait 1
chance sur 3 de l'être). Ca c'est
un bon présage et surtout cela
confirme un programme copieux
pour l'année avec un 300km au
Mustang, puis 225km en Ardèche
avec mon pote Fred, quelques
triathlon longues distances et
2 Ironman et enfin l'UTMB pour
clôre une première partie de
saison. Yes Yes Yes, cela me
promet plein d'émotions tout ça.

19 janvier 2012
Ce soir j'ai mon échographie et
comme j'ai à la fois besoin de
me défouler et envie qu'il voit
bien ce que j'ai je me dis qu'une
petite séance sur le tapis de
course serait pas mal du tout
avant d'y aller. Alors je débute
gentiment à 10km/h, mais malgré
mes efforts et la douleur cela
m'ennuie, allez hop un petit
12km/h, ah c'est mieux, enfin
5mn parce que j'ai l'impression
que je pourrai marcher à cette
allure. Ah zut j'ai appuyé sur
le bouton pour passer à 14km/h.
Là au moins j'ai l'impression de
courir et bonne nouvelle je n'ai
pas plus mal à 14 qu'à 10km/h.
Enfin j'ai très mal dans les 2
quand même ... Les minutes
passent et plus ça va, plus je
me sens bien. J'ai trouvé la
foulée et l'attaque du pied pour
gérer la douleur, je pourrai
courir un marathon comme ça.
Bon mon Ludo si tu arrives à
gérer à 14km/h tu dois savoir
gérer plus haut. Allez pas de
temps à perdre, je passe direct
à 18km/h malgré mon manque
d'entraînement, et là, oh joie,
je suis gavé aux endorphines !!
J'ai toujours très mal mais pas
plus qu'à 10km/h, mais alors
retrouver ces sensations de
vitesse c'est jouissif. Je répète
6 fois l'opération pour bien
récupérer et me rassurer quant
à ma capacité à reproduire
l'effort et tout se passe à
merveille. Bon et bien c'est
clair, j'en fait une de plus ...
mais à 20km/h et là miracle
ça tient toujours. J'ai envie
d'hurler dans toute la maison
tellement je me sens bien
dans l'effort. Le temps m'est
compté donc j'arrête et récupère
en faisant un petit travail de côtes
gentillé à 6%, avant que l'euphorie
ne m'autorise à travailler à 10 puis
à 14% d'inclivité. Zut mon heure
est passée il faut que je quitte
mon tapis, pour une fois à regret.
Me voilà maintenant chez le doc
pour mon écho. "Ah Ludo, tu
commences à vieilllir, je vois
2009-2010-2011-2012 c'est pas
bon signe". Bon c'est rien il est
taquin. En revanche l'écho elle
est moins amusante puisqu'il
constate une forte douleur en
réponse à une faible palpation
et surtout une grosse déchirure
au soléaire qui a dû être carabinée
pour être dans cet état 1 mois et
demi après. Pour autant si l'écho
ne fait aucun doute, il ne comprend
pas pourquoi un niveau de douleur
tel, et me conseille d'arrêter
totalement le sport le temps que
ça guérisse. Ben voyons ! "Ah avec
toi je ne sais pas, fais comme tu
le sens". Ah ben voilà ...

18 janvier 2012
Bon puisque je vais passer une
échographie du mollet jeudi soir
autant qu'il voit bien ce que j'ai
comme douleur, alors là voilà
une super excuse pour me
décrasser un peu ce soir. Alors
au programme une petite sortie
course à pied de 55mn avec un
bloc de 800m à allure soutenue
répété 6 fois, puis de l'endurance
avec un travail sur l'efficacité de
ma foulée. A peine parti la boule
dans le mollet est là, mais je
suis aussi content que mon
chien de retrouver l'air et mes
baskets alors peu importe la
douleur et peu importe la pluie
je profite du moment en veillant
juste à ne pas aller trop loin
en terme de vitesse histoire
de ne pas me retrouver non
plus arrêté sur le bord de la
route. Ensuite un bon sauna
avec des exercices de
musculation des bras vu ma
faiblesse à ce niveau là et
hop une belle journée ...

17 janvier 2012
Aujoud'hui est un grand jour
puisque j'ai l'aval de mon médecin
pour faire du CHORGNON : on
oublie que je suis blessé et je
fais comme si de rien était. Ahhh
j'aime qu'on me parle comme ça,
alors pour fêter ça, c'est double
séance aujourd'hui : natation avec
un bon travail de VMA et des
séries de 100m puis entraînement
du club où je cours avec comme
règle, ça passe ou ça casse.
J'ai prévu une grosse séance
de 15-15 puis de 30-30 ce soir
alors sans aller à fond parce que
j'ai malgré tout une appréhension
je cours plutôt rapidement en
forçant sur la douleur qui n'a
évidemment pas attendu la fin
de l'échauffement pour se
rappeler à moi. Et bonne nouvelle
je n'ai pas plus mal après avoir
forcé qu'au début de la douleur.
Bon et bien voilà une bonne
nouvelle, ça veut que demain
je remets ça. En tout cas avec
le froid glacial de ce soir je
rente frigorifié mais heureux !

16 janvier 2012
Avec ma douleur je décide de
calmer le jeu et de me contenter
d'une petite séance sauna et
musculation.

15 janvier 2012
Ce matin c'est le Championnat
Départemental de Cross. Je
commence par faire un tour très
lent avec Nana pour repérer son
parcours et lui donner quelques
consignes. Mon mollet tiens le
coup c'est cool, alors lorsque
c'est le tour des adultes hommes
je pars pour leur expliquer à leur
tour le parcours, malheureusement
alors que nous sommes au milieu
de la boucle, clac grosse douleur
au mollet. Bon et bien c'est foutu,
je suis dégoûté car le terrain est
idéal et je pensais que depuis
que je ne courrais plus cela
m'aurait permis de guérir. En
plus j'ai ma brûlure avec la glace
qui me tiraille, c'est donc mort je
vais regarder courir les copains
et les copines du club. Enfin
jusqu'au départ où tant pis je
décide de courir. Je vais suivre
Alain qui fait sa première course
et comme il sera en fin de peloton
je suis sûr de ne pas me prendre
au jeu et d'envoyer. J'ai vraiment
mal au mollt, quels soient les
appuis que je prenne. Toujours
est-il que je réussis à courir ces
8km et de recommencer de suite
derrière avec les filles toujours
en restant bien en dedans.
D'ailleurs comme j'en ai marre,
juste pour voir je me tape une
bonne accélération et j'ai très
mal mais finalement pas plus
qu'avant. Alors c'est décidé,
j'arrête de ne plus courir et je
vais reprendre les bonnes
habitudes, c'est à dire forcer
jusqu'à ce que la blessure
disparaisse. Enfin j'ai accompagné
Alain, mon médecin, qui souhaite
que je passe une échographie
pour en savoir plus. Allez je me
laisse convaincre une dernière
fois avant de reprendre mes
bonnes vieilles habitudes. Le
soir je file à la piscine pour
m'entraîner avec le club de
triathlon. Là nous travaillons
l'hypoxie et beaucoup d'éduc
pour se muscler. 1h30 où je
me sens bien, ça fait du bien
de faire du qualitatif sans faire
du à bloc pour une fois.

14 janvier 2012
Ce matin sortie vélo avec Vincent
et Mick, il fait 0°, autant dire que
ça pèle à vélo. Quand je pense
que je trouvais mes potes
cyclistes incroyables parce
qu'ils ne s'arrêtaient jamais de
rouler, même l'hiver ... Nous
partons pour 90km, tout en
moulinant. J'ai horreur de ça
car je n'ai pas de fréquence
mais plutôt de la puissance.
Du coup je suis content de cette
sortie car là je suis obligé de
faire tourner les pattes. Et on
a beau mouliner nous n'amusons
pas le terrain avec des séances
à 40-45km/h sur 7-8km tout
en mouliant. Je suis content
car au bout de 3h je n'ai pas
mal aux cannes alors que j'ai
dû produire de vrais efforts
pour suivre en respectant
les consignes de mouliner.
Ce soir direction la piscine
histoire de faire une belle
journée complète et après
un début où j'ai l'impression
d'avoir des bras en coton, je
fais une belle séance d'1h30
elle aussi costaude, avec
notamment au milieu un
5 fois 400m à allure très
soutenue avec les plaquettes
et le pull boy, puis une séance
de vitesse à bloc sur 25m. Je
finis bien cuit mais tellement
bien que je rêve déjà de
remettre ça dès que possible.

12 janvier 2012
Bon et bien c'est le pompon, en
me mettant de la glace sur le
mollet pour me soigner mais
aussi par fainéantise de me
protéger la peau avec un tissu,
je me suis brûlé. Tellement
brûlé que j'ai des cloques et
grosses tâches marron !! Bon
tant pis il faudra faire avec. Alors
vite le midi une courte séance
de strech-corde puis de muscu-
lation et le soir grosse séance
natation avec le club de Triathlon.
Mes cloques ayant éclaté je me
retrouve avec la peau à vif sur
une surface de 8cm de haut par
3 de large et la chair qui suinte.
Et forcément en rentrant dans
l'eau, je me demande aussitôt
si ma séance ne va pas s'arrêter
là tellement cela me fait mal.
Mais bon comme ça me vexe
je serre les dents et je plonge.
Trop tard pour réfléchir main-
tenant. En tout une bonne
grosse séance mais je suis
content car j'ai le sentiment
de commencer à avancer au
lieu de lutter contre l'eau.

11 janvier 2012
Je me glace le mollet et porte des
chaussettes de contention toute la
journée histoire de faire cicatriser
cette blessure au mollet plus
rapidement. Je me mets à rêver
que je vais pouvoir courir dimanche
au Championnat Départemental de
Cross, mais dès que je palpe mon
muscle blessé, le rêve se brise,
cela semble impossible. Et bien
puisque c'est ça je vais me faire
du bien autrement. J'enfile mon
vélo de course qui n'a jamais
aussi bien porté son nom que
ce jour, tellement je suis remonté
pour me défoncer. Au point que
l'échauffement n'en n'a presque
que le nom et que je ne décolle
pas de ma position aéro malgré
un bon vent latéral, à la limite du
dangereux. Du coup j'explose de
pas moins de 15mn mon meilleur
chrono sur le parcours. Je savais
bien que j'allais tout défoncer ...
Je me sens tellement bien que je
me m'envoie 1h30 de musculation
derrière pour capitaliser. Vivement
que mon mollet accepte que je
recours car j'ai le sentiment que
la machine va pas mal et que les
chevaux vont avoir besoin d'être
lâchés rapidement ...

10 janvier 2012
Ce midi je file nager entre deux
rendez-vous. Le temps m'est compté
mais je fais néanmoins une sacré
bonne séance que ce soit en 4 nages,
en enchainement de 50m rapides,
pardon à bloc, ou en 100m rapides.
J'ai l'étrange sensation de commencer
à enfin surfer un peu sur l'eau au lieu
de jouer le parpaing qui cherche à
se frayer un chemin. Ma nouvelle
technique pour respirer est une vraie
avancée tout comme la position de
mes mains. Enfin malheureusement il
me reste encore beaucoup beaucoup
de travail pour devenir une terreur
des bassins ... Et ce soir c'est
l'entraînement du club. Comme je
suis raisonnable (si si c'est possible,
enfin ça ne va pas durer une éternité
non plus ...) je décide de participer
à l'entraînement en empruntant le
vélo d'Hubert comme ça je peux
m'amuser à pédaler fort pour profiter
d'être à l'air tout en surveillant mes
ouailles. D'autant que ce soir c'est
vraiment top, nous sommes 22 à
nous démener dans la nuit. En
tout cas si la course à pieds me
manque, j'ai au moins le plaisir
de me défouler en plein air et
ça, ça n'a pas de prix.

09 janvier 2012
Je n'ai pas de quoi sortir longtemps
du coup il faut que je fasse intense.
Ce sera 1h30 de vélo avec travaille
de puissance et de la position
aéro. Pas besoin de me convaincre
une nouvelle fois pour cette dernière
car avec le vent qu'il y a, lever le
nez revient à accepter de perdre
2 à 3 km/h. Je suis globalement
content de ma sortie, mais pas
de n'avoir pu m'entraîner plus
longtemps alors ce soir je me
rajoute 2h d'électrosimulation en
mode "qui brûle" histoire de
bien travailler les cuissots. Il ne
faudrait pas que je prenne du
retard dans ma préparation ...

08 janvier 2012
Ce matin sortie vélo avec le club
de triathlon, je crains d'avoir mal
aux cannes, mais rien, en tout cas
au départ. Après un échauffement
nous attaquons un travail de
puissance avec 10 fois 1 côte de
1km de long qui monte comme
dans les Alpes. La règle est la
suivante : on démarre tout à gauche
en moulinant, puis au tour suivant
pour les moins entraînés on enlève
une dent, pour les plus costauds
on en enlève 2. Deuxième règle
il faut rester le plus longtemps
possible sur la selle et lorsque
l'on craque on se met en danseuse
puis on arrête d'enlever des dents.
Ca c'est un entraînement où je
sens que je vais prendre mon pied
moi qui ne sait pas mouliner et
qui adore passer en force. Au
départ je m'accroche aux meilleurs
puis dès que j'enlève des dents je
me sens de mieux en mieux alors
que je vois mes camarades de jeu
grimacer puis céder et passer en
danseuse. Pour ma part, plus
qu'un entraînement c'est un défi
personnel : j'irai jusqu'au bout des
pignons pour finir sur le plus gros
développement et je ferai tout
sans lever mon derrière de la selle.
Je suis comme un gamin face au
défi et comme promis je relève
le défi, que je suis d'ailleurs le
seul à relever du groupe. Peu
m'importe de finir devant et d'être
le seul, par contre d'avoir relevé
le défi, ça ça me fait vraiment
vraiment du bien à la tête. Je me
dis que lorsque je serai entraîné
je devrai être en mesure de
progresser grandement à vélo et
de bien figurer sur mon premier
Ironman chrono en juillet. Nous
partons ensuite en groupe réduit
pour allonger la sortie, en moulinant
cette fois ci. Bon je n'aime pas ça
mais je sais que c'est bon alors je
m'y plie et puis c'est tout. Mais
arrivé à Montoire alors que je
commence à avoir froid aux oreilles
je m'arrête pour remettre mon petit
bonnet, il y a trop de circulation
pour tenter de le mettre en roulant.
Le groupe me prend 100m comme
prévu, mais alors que j'arrive au
carrefour suivant, 3 routes avec des
virages et personne en pointe de
mire. Bon je tourne un peu si des
fois j'avais de la chance, mais rien,
alors tant pis, je finis ma séance
seule. Je fais l'effort de rester bien
que seul sur le petit plateau pour
faire tourner les jambes, et
décidement la journée est belle
car je me surprends à avancer vite.
Alors j'envoie, j'envoie, ... et arrivé
à Vendôme, ben ... je repas pour
une petite boucle de plus histoire
de me prendre 2 bonnes côtes de
plus. J'arrive après 3h30 de sortie
mais alors en pleine forme, à la
limite de l'euphorie tellement je
suis heureux d'avoir pu sortir dans
cet état de forme. Et quand on ne
peut pas courir à cause d'un mollet
blessé, c'est sympa comme sortie.

07 janvier 2012
Allez fini avec le sport d'intérieur,
je profite du week-end pour ressortir
le vélo et me faire une petite sortie
vélo, je n'ai pas beaucoup de temps
donc je me contente d'une sortie
de 2h seulement. Et comme c'est
court, enfin pour ce que j'aimerai
faire, je décide d'attaquer direct
sur la plaque, malheureusement
je ressens mon mollet droit assez
rapidement ce qui m'oblige à
mouliner un peu. Mais au bout
de 30mn ça me saoule, alors
tant pis je remets la plaque et
si je sens toujours mon mollet
j'arrive à continuer à pédaler
fort en veillant à ne pas faire
d'effort violent pour que ça tienne.
La fin de parcours est une
nouvelle fois durant 45mn avec
faux plat montant, vent de face
et revêtement granuleux. Tout
ce que je n'aime pas et pourtant
impossible de me faire dire que
je ne suis pas heureux. Et oui
quel bonheur déjà d'être dehors
mais aussi de m'entraîner dans
des conditions qui seront peut
être les miennes cet été à Bolton
où je me suis inscrit à l'Ironman.
Quel bonheur aussi de trouver
des solutions pour faire face à
ces conditions désagréables et
inutile de dire que la position
aéro est de mise et que je n'ai
pas à me forcer pour me
convaincre de la maintenir avec
2 à 3km/h d'écart. Et pour finir
devant la maison je finis par ...
une gamelle en glissant sur un
mini cailloux. Ben si !! Enfin pas
de mal, juste les nerfs. Ce soir
entraînement de natation avec
le club de triathlon. Et là miracle
je commence à retrouver des
sensations vraiment intéressantes
et des temps très satisfaisants
pour mon niveau. Ca me met du
beaume au coeur pour forcer fort
et franchir un vrai cap avant mon
Ironman estival. D'autant que le
programme du soir est du genre
costaud. Bon une grosse charge
de nouilles ensuite car demain
il parait que la sortie vélo du
club sera costaude. Tant mieux !

06 janvier 2012
Bon j'ai les quadriceps qui brûlent
et les bras qui couinent et qui me
disent que de nouveaux muscles
son apparus ... Bon et bien à
défaut de pouvoir courir dehors,
je recommence strictement le
même programme qu'hier pour
travailler sur la fatigue et réhabituer
mon corps à passer sur la fatigue.
Et finalement en fin de journée
je sens toujours mes muscles
mais ils me gênent moins qu'hier.
Comme quoi plus on force sur
la douleur, plus elle passe vite.
Enfin dans ma vision ...

05 janvier 2012
Je me lève avec les quadriceps
qui brûlent. Pas bon ? Ah si trop
bon !! Alors aujourd'hui même
sentance avec le même programme
sans la séance finale pour ne pas
risquer de blessure à vouloir trop
en faire. C'est toujours aussi bon
pour la tête, même si j'avoue que
ne pas prendre l'air me manque.

04 janvier 2012
Je ne peux pas courir, oui certes,
mais de là à ne pas faire de sport ...
Alors puisque je suis hyper motivé
pour retrouver la forme je m'organise
une bonne petite séance de bourrin:
20mn de natation en strech corde,
20mn de musculation jusqu'à brûler
de toute part, 1h de sauna avec
musculation et étirements, re-
natation en mode sprint pour me
défouler, puis 2h d'électrosimulation
en endurance haute pour les cuisses
avant un programme de 20mn de
musculation qui fait mal. Bref je
suis bien ce soir, je sens tous mes
muscles au moindre mouvement,
ça fait du bien à la tête ...

03 janvier 2012
Allez j'ai décidé de m'entraîner en
natation cette année pour progresser
significativement, donc pas le choix
ce midi c'est direction la piscine
qui coup de chance est cette fois
ci chaude ... Et si je ne me sens
pas particulièrement en forme, je
m'impose directement des exercices
intenses pour ne pas avoir le temps
de réfléchir et surtout me fournir
en endorphines rapidement. Trop
top, la plaisir vient très rapidement,
finalement j'en rajoute au programme
pour travailler ma vitesse et ma
technique, me surprenant même
à nager facile et vite, enfin vite pour
moi car j'ai encore du boulot, mais
j'y crois, je serai prêt à nager vite
en juillet. Et ce soir c'est course
à pieds avec le club. J'ai peur pour
mon mollet vu que la dernière fois
j'ai eu mal dès l'échauffement et
malheureusement c'est la même
chose ce soir. Un couteau dans
le mollet droit. Donc pas moyen
de faire le fractionné que j'ai
programmé pour le club. Enfin
tant pis, même si je ne peux
pas aller à bloc, j'accélère et
advienne que pourra. Si ça pète
pour de bon et bien je serai
fixé, sinon je verrai jusqu'où
je suis capable de repousser
la douleur. Bon j'ai très mal au
final mais j'ai quand même le
cerveau qui va bien grâce à
cette petite victoire sur mon
corps et surtout de m'être
amusé et libéré l'esprit, malgré
un vent et une pluie soutenus.

02 janvier 2012
Mais on dirait un rayon de soleil
là dehors ... Allez hop, une tenue,
mon vélo et c'est partie pour une
courte séance vélo, mais intense et
bonne. Tout sur la plaque comme
j'aime et comme il y a beaucoup
de vent une belle lutte avec la
nature comme j'aime. Bref 1h30
de vélo de route sans réfléchir
à aucune tactique si ce n'est
tout mettre ce que j'ai !! Bref
que du bonheur une séance
comme ça, à cette époque.

1er janvier 2012
Bonne année et surtout bonne
santé à tous !!! Pour ma part
plutôt qu'attendre qu'on me
souhaite les voeux, j'ai préféré
comme à mon habitude me
débrouiller par moi-même
plutôt que d'attendre quelque
chose des autres. Alors bonne
santé pour 2012 Ludo ? Oui et
ça commence aujourd'hui, sans
me soucier de mon mollet blessé
ni de la pluie et du vent, je monte
sur mon vélo de route pour une
petite sortie au rupteur pour
voir si ça tient. 2h maxi chérie ...
Pour le coup je rentre rinçé de
chez rinçé, dans tous les sens
du terme après 2h40 à rouler
comme une brute sur la plaque
comme les montées, le vent,
la pluie, ... Et le mauvais temps
n'arrive pas à me faire cracher
que je serai mieux ailleurs,
même si comme vous vous en
doutez je suis le seul péquin
à faire du vélo ce jour là par ce
temps là. Bon faut être honnête
à cette allure là je pense que je
n'aurai pas tenu 15mn de plus,
et lorsque j'arrive je n'ai qu'une
hâte : manger !! En tout cas le
mollet n'a pas eu mot à dire et
à tenu, c'est donc comme prévu
une bonne et heureuse année
qui s'annonce ...

Retrouvez ici les nouvelles de
Challenge Héro de la Drôme 2011,
de l'Altriman 2011, du Spartathlon 2011
et de la Diagonale des Fous 2011

 

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Challenge Héro de la Drôme 2010
du Triathlon de l'Alpe d'Huez
2010 et de l'Himal Race 2010

 

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