Je ne vais pas vous publier mon bulletin de santé
(mon psy ne veut pas ...) mais simplement mes dernières infos
pour que vous puissiez vivre au plus près de moi cette aventure

N'oubliez pas
www.unis-face-au-handicap.fr

 

21 juillet 2013
Couché à 4h30 du matin, j'avoue avoir
du mal à me lever à 6h comme prévu
pour ma sortie vélo. Du coup je pars
2h plus tard et écourte donc ma séance
vélo en conséquence. Ca tombe bien
car si je n'ai pas du tout mal aux jambes
j'en ai, en revanche, ras la casquette de
devoir batailler avec le vent, même si
par 36° cela permet de mieux supporter
la chaleur. Bref 65km de récup sans souci.

20 juillet 2013
7h me voici sur le vélo, il fait déjà
chaud, cela promet une belle séance.
J'ai décidé d'aller à Tours à vélo vu que
j'y ai un rendez-vous, mais étant donné
qu'il n'y a que 65km pour y aller, je
décide de prendre une route "légèrement"
détournée pour allonger la distance. En
fait j'ai prévu ... 150km ! C'est parti du
Loir et Cher, direction la Sarthe pour
finir en Indre et Loire. Le problème
c'est que je ne connais pas du tout
le parcours côté Sarthe, mais c'est
pas grave c'est l'occasion de découvrir
donc je note tous les villages et numéros
des routes à emprunter et c'est parti.
Mais voilà, je découvre qu'il y a plus
paumé que le fin fond de l'Ardèche
du sud. En effet dans les villages, ni
panneaux indicateurs, ni numéros de
routes et mieux encore les villageois
que j'arrête, factrice incluse, ne sont
pas capables de me donner ma route
pour aller au village suivant en général
à 3 ou 5km maxi. Si si c'est possible.
Bon je garde le sourire, de toute façon
je voulais une sortie longue et puis c'est
l'occasion d'utiliser un peu ma tête et
de m'orienter par logique. J'ai forcément
pas pris le chemin initialement prévu
mais en tout cas j'ai retrouvé ma route
c'est l'essentiel. Les km passent et ma
foi j'ai toujours les jambes. En fait jusqu'au
130ème km où la fatigue, le manque d'eau
et un vent à décorner les boeufs me font
peiner. Du coup pour avancer je m'imagine
le jour de l'Ironman. Et bonne nouvelle
j'arrive à destination avec 155km au
compteur à une moyenne de 30km/h ce
qui est ma foi fort satisfaisant pour moi.

19 juillet 2013
Toujours autant de vent, toujours aussi
peu de temps, toujours la plaie à la
cuisse qui ne veut pas sécher et
toujours autant envie d'aller me défouler
avec un sport quelconque. Blessé au
mollet et donc interdit de piscine avec
mes plaies, il ne me reste que le vélo.
Allez hop c'est parti pour une nouvelle
boucle de 50km toujours à bonne allure.
Je me surprends même moi-même à
tenir cette cadence sans forcer et dans
ces conditions météorologiques. Il faut
espérer que cela dure encore 10 jours...

18 juillet 2013
Bon ça suinte toujours, mais là je n'en
peux plus. Il est 21h, il ne me reste
que peu de temps alors c'est parti
pour un tour de vélo. Il y a toujours
ce vent complètement dingue, mais
ce n'est pas grave au contraire cela
me motive pour prendre ma revanche.
Bon il va faire nuit, je m'arrête sur 55km
au compteur, mais je suis satisfait de
ma moyenne vu les conditions.

17 juillet 2013
J'essaye de nouveau d'être raisonnable
en ne faisant aucun sport, pas même
de la musculation car à peine je bouge
cela me tire sur toutes les croûtes et
plaies et surtout je continue à avoir
une plaie qui suinte à la cuisse.

16 juillet 2013
Bon il me faut rester raisonnable
mes plaies non sèches qui ne cessent
de suinter, il est plus raisonnable de
ne pas nager ni même faire du vélo
car bouger me tire sur les plaies.

15 juillet 2013
Aujourd'hui c'est repos, repos
complet en famille. Ma foi c'est bon !!

14 juillet 2013
C'est sous un soleil caniculaire, en
bord de mer et en famille que je
réalise ma sortie récup. 1h30 avec
ma femme et mes 3 enfants c'est
vraiment le pied. Même Elsa a décidé
de descendre de son vélo pour rejoindre
son frère, sa soeur et moi en course à
pied parce que ça la démangeait ...
En tout cas pas fatigué, mal nulle
part, juste brûlé par ma chute sur
tout le côté gauche.

13 juillet 2013
La journée commence mal car
je suis à peine arrivé que je perds
une lentille et pour ceux en portent
savent qu'une seule lentille sur deux
c'est pire que pas de lentilles du tout
car le cerveau est complètement
paumé. Enfin tout ceci est anecdo-
tique puisque j'en ai heureusement
de rechange et qu'il fait beau, même
très très beau ce matin. Je rentre
comme toujours pamri les derniers
dans le parc à vélo, pas le temps
de gamberger. Je pose mes affaires,
je m'habille et hop direction l'étang.
L'eau y est très bonne. Le départ
est donné, je me suis mis sur le
côté et surtout je vise bien la grosse
bouée jaune pour limiter les zigzags.
Je passe la première bouée, mais
impossible de voir la suivante, en
effet elle est verte et toute petite,
alors derrière des centaines de
nageurs qui éclaboussent, je nage
en suivant la masse et en espérant
que ça soit la bonne direction. Ca
va j'ai peu zigzagué jusqu'à cette
bouée. Ensuite une nouvelle grosse
jaune (que je finis par prendre sur
la tête tellement je l'avais bien visé ...)
et là, surprise je vois une autre grosse
bouée jaune à ma droite et tout le
monde qui part à gauche. Ils se sont
tous plantés ? Je m'arrête et ne vois
rien si ce n'est 2 canöés. Ah moins
qu'ils ne remplacent les bouées ??
Bon du coup je rechange de cap et
nage sans savoir où, jusqu'à 10m de
la bouée rouge, elle aussi minuscule
et forcément invisible au loin entre sa
taille et sa couleur. Heureusement la
suite n'est faite que de grosses bouées
jaunes, je sais donc où aller, ce qui
ne m'empêche pas de zigzaguer car
je suis énervé par ces bouées que je
ne voyais pas donc je force et nage
plus longtemps sans regarder, donc
je dérive ... En tout cas je sors de
l'eau pas du tout fatigué en 35mn
et malheureusement 2,250km à mon
GPS alors qu'il y avait 1,9km à faire.
Une bonne grosse côté de 200m pour
rejoindre le parc à vélo et allez je me
change en arrachant ma combinaison
comme je peux. Et c'est parti pour
90km de vélo qui en fait seront 96km,
heureusement nous l'avons su avant
de partir. Je pars comme un furieux
et remonte les coureurs par dizaines.
C'est tellement tripant que malgré
le vent à décorner les boeufs, les
montées bien raides et les relances,
je tiens un 32km/h de moyenne.
Le premier tour de 32km est bouclé
et j'ai toujours autant envie de dévorer
du concurrent alors j'envoie sans
compter au point que toujours malgré
un vent de folie je boucle le 2ème
tour à 34km/h de moyenne. Le début
du 3ème tour est un peu plus dur
car bien sûr la fatigue commence
à se faire sentir (ce n'est que ma
3ème sortie longue de l'année ...)
mais surtout je n'ai plus grand monde
en vue devant moi et là c'est plus
dur pour moi car me battre contre
rien que je ne vois c'est toujours
compliqué dans ma petite tête.
Enfin, je réussis à me refaire violence
et j'attaque seul, sans savoir après
qui ou quoi je cours. Tout est parfait
car malgré la fatigue je conserve mon
33km/h de moyenne de la fin du 2ème
tour, jusqu'au 80ème km. Couché sur
mon vélo, mains sur le prolongateur
je tente d'être le plus plat possible
pour mieux rentrer dans l'air, quand
à la sortie d'un virage où je passe à
45km/h j'aperçois un bénévole sur ma
gauche qui arrive en courant pour me
féliciter. Je le regarde et à ce moment
là je prends une grosse bourrasque
en latéral et qui m'envoie 1 mètre plus
loin sur le bas côté avec mes jantes
larges. Et boum, je pars en glissade
sur je ne sais combien de mètres,
mais à 45km/h on ne s'arrête pas sur
place. Résultat, j'ai le genou, la fesse,
le coude, le poignet, l'avant bras, l'épaule
et l'omoplate brûlés et en sang. Le vélo
est aussi en vrac. Forcément cela
m'agace, mais je ne peux m'en prendre
qu'à moi-même, du coup j'enlève le plus
gros des cailloux que j'ai dans la peau,
remet mon vélo en fonction pour rouler
et repars, plus fort que jamais. Pas
question d'abandonner, ni de me dire
que j'ai mal et puis pire, juste avant le
virage j'étais à 33,0km/h et lorsque je
remonte sur le vélo je suis à 31,5km/h.
Aaaaaggrrrhhhh j'ai envie d'hurler, non
pas parce que ça me brûle mais pour
ce temps perdu bêtement (eh oui c'est
ça l'effet dossard sur le dos ...). Du
coup j'attaque comme un dératé et
malgré ces brûlures qui m'obligent à
prendre des positions pas toujours
académiques et me voici en sprint
seul face au vent pour faire remonter
ce compteur à 32km/h de moyenne,
c'est tout ce que j'ai trouvé pour me
motiver. Et à 500m de la côte finale,
me voici enfin rendu à 32,0km/h,
YES !!! Je saute du vélo sans souci,
par contre arrivé à mon emplacement,
tant pis je décide de perdre du temps
pour enlever d'autres cailloux que j'ai
dans les plaies et qui me brûlent.
Avec les 34 à 35° qu'il fait, autant
dire que c'est super confortable d'avoir
ces plaies de partout, mais c'est pas
grave, il ne me reste plus que 21km à
courir. En fait ce qui m'inquiète le plus
c'est mon mollet et il n'y a pas 500m
que je cours, que je ressens une pointe
au beau milieu du mollet. Je suis
pourtant parti lentement mais j'ai mal
quand même alors je ralentis pour
péniblement courir à 10km/h. Plus
dur que le mollet et les brûlures, c'est
de ne pas pouvoir faire mon sport comme
je veux et de me faire doubler par des
boulets par dizaines. Tant pis il vaut
mieux finir ainsi que ne pas finir. Le 1er
tour est enfin bouclé, je tente d'augmenter
un poil le rythme car j'en ai gros sur la
patate de ne pas pouvoir courir. Cela me
titille le mollet mais j'ai à peu près trouvé
le rythme qui convient pour que ça tienne,
et me voici désormais à 11km/h, puis
12 en fin de parcours pour essayer.
Avec la canicule et la fatigue je ne vois
que des "cadavres" qui courent, allez
s'en est trop il faut que je cours un peu,
et me voici rendu à 13km/h de moyenne
sur les 7 derniers km. Pas de quoi
flamber car c'est à peine plus que ma
moyenne sur 100km, mais en tout cas
cela me permet de remonter quelques
dizaines de places et ça c'est bon pour
le moral ... Je boucle donc ce half-ironman
en 5h24m01s, pas du tout fatigué, ça c'est
quand même la bonne nouvelle du week-end.

12 juillet 2013
Etant donné que demain je fais
un half Ironman (1,9km de natation,
90km de vélo et 21,1km à pied)
je décide de me montrer raisonnable
en ne faisant rien de rien, mais alors
absolument rien ! Mon dieu que le
temps est long sans sport ... En
tout cas je croise les doigts pour
réussir à courir car déjà à vélo et
en nageant avec les jambes ça
me titille le mollet blessé, j'espère
vraiment ne pas devoir m'arrêter
au bout de 1km comme lors de
mon dernier entraînement car
là c'est sûr (enfin normalement)
je me montrerai raisonnable et
je m'arrêterai aussitôt si j'ai mal
car je ne voudrais pas compro-
mettre mon Ironman à Zurich
dans 2 semaines.

11 juillet 2013
Ce matin gros programme donc
c'est levé à 5h du mat pour partir
sur 1h de natation en étang puis
en enchainement 1h30 de vélo
à travers la campagne. Waouaah
ça c'est bon quand même et la
journée commence forcément
bien après une telle mise en
jambes si je puis dire ...

10 juillet 2013
Un pote m'appelle hier soir et
me dit "une sortie natation à 6h30
demain matin ?". Pas le temps
de réfléchir et la réponse est
partie : OK, rendez-vous à l'étang
pour 6h30. J'arrive pas très frais
en raison d'une nuit plus courte
que courte, mais sitôt à l'eau
tout ceci est oublié, même si
je n'ai guère envie de me tirer
sur la couanne. Et bonne surprise
en plus des copains, il y a un
groupe de jeunes qui fait un
camp d'entraînement triathlon
qui s'entraîne avec nous. Moi
qui pensait pouvoir me la couler
douce, c'est tout raté, ils sont
à la fois bons et surmotivés,
du coup pas le choix je dois
me bouger quand même un
peu. Forcément la journée
débute bien dans ces conditions
et elle se termine tout aussi
bien puisque je peux profiter
des jours longs pour faire une
sortie vélo toute en puissance
face aux rafales de vent durant
1h pour travailler aussi mon
aérodynamisme.

09 juillet 2013
La voici la journée parfaite ! Le
matin 45mn de RPM pour me
défoncer sur un vélo, suivi le midi
d'1h de natation, avec une encore
plus grande aisance que la veille,
et enfin en soirée une sortie vélo
de route avec mon fiston par un
vent terrible. Je décide de le
protéger tout du long pour lui
permettre une sortie longue et
rapide, mais aussi pour me
permettre de m'entraîner à faire
face seul au vent comme en
triathlon. Le vent est à décorner
les boeufs, mais le plaisir de ne
jamais céder et d'être avec mon
loustique dans la roue empêche
qu'il me gâche ma sortie. Nous
finissons cette sortie de 70km
sur une moyenne de 30km/h,
ce qui en ces conditions me
paraît limite incroyable. En tout
cas je baigne dans le bonheur
après une journée comme
celle-ci !!

08 juillet 2013
Ce midi je reprends ma séance
natation en piscine avec un 2000m
qui se passe ma foi de mieux en
mieux, suivi de quelques exercices
de technique et de renfort musculaire.
Et c'est tout pour aujourd'hui par
manque de temps.

07 juillet 2013
Pour la première fois de ma vie
je participe à une compétition de
natation seule. Forcément ça
sent le souffre pour moi, mais
j'adore l'idée d'aller me frotter à
meilleur que moi pour progresser
c'est toujours plus efficace que
travailler sur ses points forts.
Et puis mon fiston y participe
aussi, du coup ça chambre dur
avant la course. Au programme
2,5km en eau libre. Je suis malgré
ma combinaison qui m'empêche
toujours d'allonger les bras comme
j'aimerai plutôt pas mal niveau
nage. Nous avons 3 boucles avec
une sortie à l'australienne à
faire et surprise au sortir de l'eau,
je suis 2m derrière Antoine.
Surprise puisque dans l'eau on
voit tout juste ses mains, donc
qui est à côté dans le peloton ...
Je sors et replonge et je m'empale
3-4 fois de suite dans les jambes
d'Antoine, du coup je décide de
lui laisser 1m d'avance et là je
m'empale sur un autre Antoine,
un copain. 2, 3, 4 fois, allez je
me décale et là je me sens
mieux. Forcément lorsque je
ressors la tête pour viser le bateau
repère, je suis complètement à
la dérive. Zut ! J'essaye d'accélérer
d'agacement et rebelote vu que
je n'ai pas sorti la tête un bon
bout de temps. Dans le dernier
tour je tente le tout pour le tout
et attaque avec les jambes et
alors là cela devient comique
tellement je nage en zigzag et
me rallonge, au point que tous
les nageurs et spectateurs m'en
parlent à la sortie de l'eau. En
tout cas au niveau sportif, mon
fiston fini devant si c'est vrai-
semblablement grâce à mes
inombrables dérives, il a gagné
sans contestation puisque nager
c'est aussi savoir se diriger. Cela
devait bien arriver et ma foi j'en
suis plutôt heureux, ça nous
promet quelques belles batailles
à venir. En tout cas je suis très
satisfait de ma condition car il
n'y a qu'une semaine que j'ai
repris l'entraînement en natation
et ma foi je fini sur un temps
plus que correct pour moi.
Allez 2 semaines pour faire le
forcing et retrouver un niveau
correct pour l'Ironman de Zurich.

06 juillet 2013
5h30 debout après à peine 3h
de sommeil et des résidus de
la soirée d'hier, bref je me lève
pas très frais. En tout à 7h,
plouf avec 2 copains dans l'étang
de Villiers pour 1h de natation
en bassin naturel. C'est vraiment
trop bon de se lever tôt pour faire
du sport. Nous enchainons par
une sortie vélo avec un 4ème
comparse qui nous rejoint,
direction Joué les Tours pour
voir nos enfants faire leur triathlon.
Bon il y a 75km à tout cassé,
aussi nous empruntons un parcours
bis, pour arriver sur site avec 120km
au compteur et après s'être bien
allumés à la moindre occasion
pour s'amuser. Pour moi il s'agit
seulement de ma 2ème sortie
longue de l'année (si si c'est
possible !) à vélo, et comme je
sens la pointe me chatouiller au
mollet, j'essaie tant bien que mal
de rester raisonnable. Et une fois
arrivé, j'apprends qu'Antoine passera
dans 2h à 2h30. Bon allez hop je
renfourche le vélo, seul cette fois
ci, pour un petit complément, seul
au vent (aie aie aie) pour revenir
avec 155km au compteur. Bon
et bien voilà j'aurai au moins une
vraie sortie longue avant de
m'élancer sur les 180km de
l'Ironman de Zurich. La bonne
nouvelle c'est que j'ai su contenir
la douleur au mollet en ne forçant
jamais trop et surtout que je ne
me sens absolument pas fatigué.
Juste brûlé par le soleil ... Bref
une belle journée sport !

05 juillet 2013
Toujours mes 2km de natation
ce midi avec un temps juste
canon, si si, suivi de quelques
exercices. Je me sens vraiment
bien et efficace, c'est si rare ...
Et ce soir je décide d'aller courir
vite fait. Je n'ai pas fait 1km que
je ressens un vive pointe dans
le mollet. Toujours là cette
douleur. Je lève le pied, mais
rien n'y fait 1km plus loin me
voici obligé de revenir sur mes
pas en marchant sur le talon
tellement j'ai mal. Glacage
aussitôt et surtout grosse
inquiétude avant mon half-ironman
la semaine prochaine et mon
ironman dans 3 semaines ...

04 juillet 2013
Ce midi, nouvelle séance natation
avec toujours mes 2km à allure
soutenue avant de faire un peu
de travail spécifique. Et ce soir
pour l'entraînement à La Ville
Aux Clercs je décide de monter
à VTT histoire de commencer
la séance déjà bien chaud ...
Et comme ma fille a oublié
mes baskets, me voici obligé
de poursuivre la séance ainsi.
Mais le bonheur d'être en groupe
et en pleine nature me suffit.

03 juillet 2013
Je commence ma journée à 5h30
par une panne de réveil ! et bien
oui cela arrive à tout le monde,
après 3h de sommeil j'ai claqué
le réveil pour ne pas réveiller tout
le monde et me suis rendormi.
Et comme cela m'agace d'avoir
raté la séance natation prévue,
je file ce midi faire une séance
de rattrapage. Au programme
2km non stop en crawl après
un bon échauffement pour tenter
de retrouver un petit peu d'efficacité
avant mon Ironman à Zurich dans
quelques semaines seulement.
Bizarrement je me sens plutôt
bien et j'envoie le tout efficacement.
En revanche ma douleur au mollet
me tient et m'oblige à me glacer
plusieurs fois durant la journée.
Aussi je décide de me montrer
raisonnable et de faire sauter
ma séance course à pied du soir.

02 juillet 2013
Ca y est je suis reconnecté sport !
Ce midi séance d'1h de natation
où je me sens pas trop mal si ce
n'est que je suis incapable de nager
juste avec les jambes et une planche
pour la simple et bonne raison que
je n'arrive pas à étendre les bras,
la faute à tout ce que j'ai charrié
ce week-end ... Et ce soir hop sur
le vélo pour 1h à bon rythme en
enchainant aussitôt par l'entraînement
du club à La Ville Aux Clercs avec
une séance sur le parcours de notre
fabuleuse course "sur les traces du
loup". Tout était trop beau pour que
la journée se termine ainsi, car je
finis la séance avec une vive douleur
au mollet gauche qui m'oblige à me
glacer toute la soirée.

1er juillet 2013
Après 2 jours où le sport se compta
en dizaines d'heures à porter, sauter,
danser, courir, ranger, ... je suis à
la fois exténué et sur un petit nuage
porté par le moment magique que
nous avons vécu avec l'équipe
d'organisation des Traces du Loup,
mais aussi les partenaires, les
bénévoles, ... En tout cas il me
tarde de reprendre la course et
finalement c'est à 22h30 que je
finis par trouver le temps pour une
escapade nocturne avec mon
fidèle Cooky à travers la campagne.
Quel bonheur et bizarrement je vole
tellement je suis bien. Probablement
parce que je ne suis pas redescendu
de mon nuage ... ou alors parce
que je suis tellement content de
retrouver la nature, mon chien et
mes baskets pour courir. Allez
désormais il me reste 3 semaines
pour essayer de me préparer un
minimum avant l'Ironman de Zurich.

28 juin 2013
Le sport du jour change mais est
largement aussi physique que
d'habitude avec des barnums à
monter, des barrières à charrier,
des enceintes à monter, de la
moquette à dérouler, ... bref
ça y est c'est parti, nous voici
le week-end tant attendu des
Traces du Loup !!

27 juin 2013
Pour l'entraînement du club,
j'emmene le groupe courir sur le
parcours de notre trail de ce
week-end pour repérer les oublis
ou balises défaites par des idiots
de passage. C'est juste jouissif
pour moi comme pour tout le
groupe tellement le parcours est
beau et sauvage. Je jalouserais
presque les coureurs tellement
c'est beau ...

26 juin 2013
6h30 dans le bassin encore avec
mon fiston pour un entrainement
club cette fois-ci. Je suis à plat
dès le départ et limite bloqué
tellement j'ai mal au dos, mais
bon il faut que j'avance pas
question de laisser mon corps
décider de quoi que ce soit et
même si je n'avance pas du tout
dans mon rythme habituel, cela
fonctionne.

25 juin 2013
Ce midi direction la piscine avec
Antoine pour une séance natation.
Je décide de nager avec ma combi
étant donné que j'ai toujours du
mal à respirer avec, aussi cela
me permet de me réhabituer
progressivement, même si je me
sens toujours gêner pour respirer
comme pour tirer sur les bras.
Peut-être que j'ai grandi ? Ouaf !
Et ce soir entraînement du club,
j'organise une sortie trail sur un
bout du parcours des Traces du
Loup. Le plaisir est double entre
le fait de courir et de profiter de
ce parcours merveilleusement
sauvage, quel pied !

24 juin 2013
Comme tous les lundi 2h de gym
pour faire du renfort musculaire et
des assouplissements dont j'ai
bien besoin, d'autant que j'ai très
mal au dos en ce moment. Je
m'octroie ensuite une séance
sauna pour me détendre encore
un peu plus et voilà c'est réglé
pour la journée récup.

23 juin 2013
Aujourd'hui je me suis inscrit à un
triathlon Sprint avec mon fiston,
bon c'est clairement pas la distance
sur laquelle je peux faire quelque
chose moi qui aime le très long
pour faire la différence, mais cela
me plait quand même parce qu'il
faut toujours travailler ses faiblesses,
mais aussi parce que courir la même
course qu'Antoine, c'est toujours
l'occasion de se chambrer durant
une semaine ... Il fait comme prévu
un temps exécrable mais ce n'est
pas grave, la pluie n'arrête pas les
sportifs. J'enfile ma combi, aidé
par Antoine qui comprend mieux
que je me sente comprimé et ai
du mal à respirer, j'ai en effet ma
combi qui a rétréci ! Il me manque
10cm aux bras et autant aux
chevilles, et impossible de passer
un doigt entre le col de la combi
et mon cou. Enfin peu importe,
les excuses c'est pas mon truc,
j'ai un dossard sur le bide et je
compte bien tout donner. Pan
c'est parti dans une eau juste
glaciale mais qu'on oublie vite.
Je prends mon temps pour bien
allonger mes mouvements et ma
foi j'ai l'impression d'avancer pas
trop mal puisque je remonte des
concurrents sans avoir cette
impression d'étouffer. Demi-tour
au pédalo et là je décide d'allonger
encore plus car je me sens plutôt
bien. Je commence par m'empaler
sur la corde et les bouées, pas grave
avant de perdre totalement ma
direction en suivant un gus sur ma
droite. Dommage je perds une
centaine de mètres, et sur 750m
forcément ça compte. Lorsque
j'arrive à ma place dans le parc
à vélos, je vois Antoine qui part
juste, ça veut dire qu'il n'a que
quelques secondes d'avance
sur moi. Je ris déjà à l'idée d'aller
le taquiner en vélo. Je saute sur
le vélo et ... zut j'ai un truc qui
me gêne dans mes chaussures.
Forcément, quel idiot j'ai décidé
au dernier moment de ne pas
attacher mes chaussures au
vélo vu la boue dans le parc et
j'ai oublié un tas d'élastiques
au fond de chaque chaussure ...
Au bout de 6km, me voici revenu
sur Antoine, que je ne manque
pas de taquiner au passage et
envoie une bonne accélération
pour lâcher les concurrents qui
trichent en draftant dans ma roue.
A l'attaque du 2ème tour je lève
le pied et surtout la tête pour
esssayer de voir Antoine et là
surprise, il sort derrière moi pour
revenir à mes côtés en me lançant
un "tu croyais pas me lâcher comme
ça ?". Halala, ça j'adore !! Ca me
fait à la fois mourir de rire qu'il m'ait
accroché ainsi et surtout je suis
vraiment fier qu'il ait eu les ressources
pour se déchirer et revenir sur moi.
Bon du coup je décide de le suivre
durant 1km (sans drafter !) pour voir
comment il roule, avant de décider
de mettre une bonne mine, tout en
puissance histoire de le lâcher et
de lâcher tout le groupe de tricheurs
qui draftent à mort. Ca c'est fait !
Hop, je saute du vélo pour faire une
super transition, jusqu'à qu'un arbitre
arrive vers moi et me bloque 10s
parce que j'ai inversé l'ordre devant
ma chaise entre poser le vélo et
enlever le casque, Grrr ... Et c'est
parti pour 5km de course à pied.
Le premier tour je le fais vraiment
en dedans car j'ai mal au bide
(bizarre je n'avais pas mal avant),
le 2ème je décide malgré le mal
de bide d'allonger un peu et enfin
le troisième je décide là d'envoyer
la sauce et là j'en reprends à la
pelle sous un nouveau déluge
après l'avoir eu à vélo. Bon j'ai mis
entre 2mn et 2mn30 à Antoine,
ça va je vais pouvoir rentrer sans
me faire chambrer, hihihi, par contre
le minot m'a fait une belle course
à pieds et ça c'est cool. On fini
après le ravito par un petit
décrassage en course à pied
tous les 2 en refaisant la course,
non c'est vraiment trop cool les
courses en famille !

22 juin 2013
Le sport sous toutes les formes,
c'est mon crédo et aujourd'hui sans
tenue, me voici bien rincé car avec
les amis nous balisons 33km de
parcours pour notre course de la
semaine prochaine. Et serpette,
tronçonneuse, course en bottes
dans la boue, ... voilà de quoi
travailler l'endurance après 6h.

21 juin 2013
6h25, il fait 12°, gris, et il pleut. Pas
de chance je suis dehors, en maillot
de bain et au bord de l'étang de Villiers
pour mon entraînement natation. Bon
je suis tout seul, peut-être que je
pourrais ... hop hop hop, pas question
de trouver d'excuse, j'ai prévu un
entraînement natation en combinaison
donc quoi qu'il arrive je ferai ce qui
était prévu. Allez courage car je ne
suis honnête pas motivé. Plouf et ...
voilà c'est déjà oublié et me voici
parti pour 1h de natation. Bon j'ai
un peu mal aux bras des travaux
dernièrement fait mais en tout cas
la bonne nouvelle c'est que je me
sens moins serré qu'il y a 2 semaines
pour ma première sortie. Encore 1 à
2 séances comme ça et j'arriverai
peut-être à ne plus ressentir la gêne
aux bras, comme si ma combinaison
m'empêchait d'allonger les bras. Et
aussitôt rentré, hop 30mn de muscu-
lation dans le sauna. Bon et bien
voilà une journée qui commence
fort bien. Et ce soir comme je suis
toujours niveau bas en puissance,
c'est tennis avec mon fiston. Et
comme un idiot je me prends
forcément au jeu et du coup je
cours comme un dératé ... Bon
la bonne nouvelle dans l'histoire
c'est que quand la tête a envie
ça passe quand même ...

20 juin 2013
Ce midi c'est 1h de renfort musculaire,
toujours aussi bon, surtout quand on
travaille les postures que l'on aime
pas, le seul moyen de progresser.
Et ce soir pour l'entraînement du
club, j'organise un petit parcours
trail dans le bois de l'Oratoire, avec
du monotrace, des bonnes montées-
descentes, du fartlek, ... Bref un
bon moment, d'autant qu'on court
comme des gamins dans la boue,
pour une fois qu'on a le droit ...
Par contre rien n'y fait, je suis
toujours au niveau de puissance 0,
pas de jus dès qu'il faut se faire
violence et tirer sur la machine.
Patience, patience, ouais, toujours
facile à dire ...

19 juin 2013
6h30 dans le bassin avec mon fiston
pour une séance natation avec le
club cette fois-ci. Quel bonheur à
cette heure-ci d'avoir de profiter du
jour et de la chaleur de l'eau, même
si physiquement je pioche encore
et encore dans les réserves pour
avancer car je me sens toujours
épuisé. Mais cela n'entache pas
ma joie d'être là ! Du coup ce soir
bien qu'ayant une folle envie d'aller
courir dans du sauvage en pleine
nature, je me raisonne pour ne
pas y aller et laisser mon corps
se refaire la cerise. Je remplace
ma séance course par 1h de
sauna détente et étirements. C'est
toujours agréable même si ça ne
remplacera jamais une séance
de course à pied.

18 juin 2013
Ce midi direction la piscine avec
Antoine pour un petit entraînement
en commun. Il pleut mais l'eau est
très chaude. Je n'ai toujours rien
dans le coffre, mais en tout cas je
prends grand plaisir dans la glisse.
Et ce soir direction les bois pour
une sortie plus longue que prévue
dans du sauvage de chez sauvage.
En effet la nature, bien aidée par
la pluie a remodelé totalement
le bout de parcours que j'avais
envisagé et là où j'ai de l'herbe aux
chevilles, j'en ai sous les bras,
là où il y avait des lits de rivières
asséchés, il y a des rivières avec
un bon débit, là où les chemins
étaient secs il y a de la boue
jusqu'au dessus des chevilles,
là où il y avait de petites fougères
il y a des fougères qui ressemble
à des arbustes, ... Enfin c'est le
pied, car c'est ça la nature, sans
parler des sangliers, chevreuils,
lièvres, ... qui agrémentent la sortie.
Bref un bel exercice avec des
levers de genoux bien usants !!

17 juin 2013
Toujours "crâmé" je décide d'éviter
la course à pied et le vélo trop
énergivores du coup je me contente
d'1h30 de renfort musculaire. C'est
toujours autant le pied cet équilibre
entre force, souplesse, équilibre
et placement du corps.

16 juin 2013
Après 2 jour de repos complet,
je mets le réveil à 6h30 pour aller
rouler 3 ou 4h. Malheureusement
je suis tellement fatigué muscu-
lairement que je tiens péniblement
sur mes jambes en me levant au
point de ne voir que mon lit comme
échapatoire. C'est juste incroyable
pour moi de devoir retourner au lit
mais là je dois bien l'avouer, j'ai un
méchant retour de flamme de mon
Ultr'Ardèche et il faut vraiment que
je coupe. Bon 1h de plus et je ne
me sens toujours pas top, pourtant
pas question de ne pas avoir le
dernier mot sur mon corps aussi
je veux aller soit courir soit faire
du vélo. Je traine, je tourne, je vire,
je fais comme si j'avais oublié, ...
jusqu'à ce que 2 fils se touchent
dans mon cerveau et GO, c'est
parti pour 1h de vélo avec du rythme.
Et finalement sous un magnifique
soleil je réussis à envoyer une
belle séance. Bon maintenant c'est
clair j'ai eu le dernier mot, mais
j'ai bien compris la coupure est
indispensable !!

15 juin 2013
Ni le temps ni la force d'aller courir,
je remplace avantageusement ma
séance du jour par 4h de tronçonneuse,
souvent à bout de bras. Une bonne
grosse suée et un bon travail abdominal
pour bien gainer et bloquer le dos.
Préparation des Traces du Loup
évidemment.

13 juin 2013
Après une journée de coupure
pour récupérer j'attaque par
1h de musculation le midi puis
1h d'entraînement avec le club
en trail dans la boue ce soir.
Malheureusement encore une
fois le plaisir est là mais l'efficacité
pas du tout. Je suis sans sauce
de tout. Je pense avoir compris
que mon corps avait moyennement
apprécié les 216km à pied et les
120km à vélo en mode bourrin
à 15 jours d'intervalle. Du coup
je n'ai mal nulle part, pas il n'y a
plus de carburant. Il va probablement
falloir que je prévois une petite pause.

11 juin 2013
Rebelote avec une séance muscu
en sauna aujourd'hui et ce soir
pour l'entraînement du club,
j'emmène le groupe faire une
séance trail sur une partie du
parcours des Traces du Loup
histoire de partager la course
avec ceux qui ne la connaissent
pas et de repérer le nettoyage
sur la nature à opérer. Bon je
ressens clairement un coup
de pompe et la sauce n'est
plus là lorsque je dois vraiment
pousser. Enfin le plaisir est
toujours là c'est l'essentiel en
attendant que ça revienne.

10 juin 2013
Le lever est un peu rigide, aussi
ce midi je décide de me faire
une séance d'1h de muscu et
étirements dans mon sauna.
Et ce soir une petite heure de
gym, ça fait toujours du bien
de travailler musculairement
autrement que sur ses habitudes.

09 juin 2013
La nuit fut courte et ce matin
j'arrive péniblement à marcher
au levé. Oulala ça va pas être
simple cette journée sportive
qui s'annonce si j'ai encore des
séquelles de ma journée d'hier.
Aujourd'hui j'ai un triathlon sprint
en dessous de Loches dans un
charmant petit village. Bon alors
les choses sont simples : c'est
mon premier triathlon de l'année,
je suis mort de la veille, je n'ai
pas récupéré de mon 216km
en Ardèche d'il y a 2 semaines
et je n'ai absolument pas les
caractéristiques pour faire du
court, pour moi il faut que ça
soit long, voire même très long.
Et pourtant il va bien falloir que
j'avance car on s'est chambré
toute la semaine avec mon
fiston pour savoir qui allait
mettre une patée à l'autre :
le jeune loup affûté ou le
vieux qui n'est pas prêt à
se laisser croquer comme
ça ? Car cette fois-ci nous ne
serons pas équipiers, mais
adversaires. Les coups de chaleur
succèdent aux averses, la
météo est plutôt difficile, mais
comme je dis toujours, c'est
la même pour tout le monde.
A l'inverse d'Antoine, je rentre
comme toujours à la dernière
minute (et probablement dernier)
dans le parc à vélos pour m'installer
et me changer. Pas le temps de
réfléchir, je finis de m'habiller tout
en marchant pour aller au plan
d'eau. Hurps, à peine la combi
fermée, je n'arrive plus à respirer
tellement elle me serre. Et une
fois dans l'eau, rien à faire cela
ne passe pas. Pan, c'est parti
et me voici étouffant au bout de
3 coups de bras. Je tente tout
et n'importe quoi pour arriver
à respirer, mais rien n'y fait et
il me faut 350 à 400m pour enfin
ne plus ressentir cette oppression.
Du coup agacé, je me mets à
bien nager et à tirer au maximum
sur les bras, sauf que super
performant j'en oublie de regarder
où je vais et j'ai complètement
dérivé. Résultat il me faut remonter
pour revenir jusqu'à la dernière
bouée. A la sortie de l'eau j'ai le
droit à un "Oulala Antoine il est
sorti depuis un bout de temps".
Bon je relativise le "bout de temps",
et ne cherche pas à le traduire en
secondes ou minutes, en tout cas
je pars pour attaquer à vélo et
remettre les pendules à l'heure.
Pas le temps d'arriver à mon
vélo dans le parc qu'une méga
averse nous tombe dessus. Et
à peine sorti du parc je décide
au dernier moment de changer
de stratégie (sans savoir pourquoi)
pour enfiler mes chaussures
attachées au vélo. Résultat des
courses, je rate 3 fois mes pompes,
me donne des coups dans les
tibias et me mets à grogner sévère.
Allez c'est parti pour le vélo, sauf
que sous l'eau, je l'avoue, je ne
suis pas téméraire du tout. Mais
bon j'arrive à remonter quelques
dizaines de concurrents. Je roule
ma foi pas trop mal, seules les
bosses me font mal car avec ma
fatigue de l'Ultr'Ardèche, je n'arrive
pas à pousser à pleine puissance,
enfin je ne fais que remonter quand
même. Et dans le dernier km, qui
vois-je devant moi, mon fiston !
Alors là, ni une ni deux, j'envoie
la sauce et le double en lui pinçant
le derrière et en rigolant. Ma
descente de vélo et mon entrée
dans le parc à vélo sont parfaits,
sauf qu'arrivé à mon emplacement
je tourne et retourne car je ne trouve
plus mon emplacement. Et pour
cause, un idiot a mis son vélo
à ma place. Résultat 15 à 20s
de perdues et lorsque je ressors
du parc, Antoine est au moins
150m devant moi. Je pars tranquille
sur le premier km par crainte pour
mon mollet, déchiré il y a peu, et
comme il a l'air de tenir et bien
je me mets à vraiment courir.
Du coup je peux remonter encore
des concurrents et surtout doubler
de nouveau Antoine, en le taquinant
à nouveau au passage. Le parcours
est totalement boueux et glissant
avec toutes les averses que l'on
a pris et personne n'est équipé
pour ce type de terrain, mais ma
technique me permet de courir
sans glisser et plutôt efficacement.
Je termine assez loin devant
Antoine, ouf c'est bon je suis
tranquille pour quelques mois,
la suprématie familiale n'est pas
remise en cause (même s'il me
tarde que cela arrive ...). Nous
sommes couverts de boue mais
ce fut vraiment rigolo et un beau
parcours. Et malgré la pluie je
décide de rentrer à vélo jusqu'à
la maison, puisque cela fait environ
100km, ça me fera toujours un peu
d'entraînement. Il n'y a pas 20mn
que je suis parti que j'essuye ma
2ème averse, mais quelle averse !
On ne voit plus la route et surtout
je suis obligé de m'arrêter pour
vider mes chaussures, tellement
elles sont pleines d'eau. Mais le
pire finalement cela aura été le
vent. Un truc de dingue : 100km
avec un vent à décorner les boeufs
de face ou de trois quart face.
Je m'autorise du coup quelques
jurons pour me soulager lorsque
je vois que je n'arrive plus à
avancer du tout. Je finis tout de
même par arriver et la satisfaction
d'avoir tenu est bien là, d'autant
que je n'ai absolument pas mal
aux jambes.

08 juin 2013
Pas de sport aujourd'hui. Encore
que ... Une journée à visiter le
Louvre et patasser dans Paris
avant une belle et longue soirée,
forcément je rentre un peu
émoussé avec les jambes et
pieds en feu.

07 juin 2013
6h30 de nouveau plouf dans le
bassin et de nouveau pas de
jus. Bon il va falloir que cela
passe vite car j'ai prévu de
remettre les bouchées doubles
pour l'entraînement de mes
prochains défis et il me tarde
de pouvoir me refaire un peu mal.

06 juin 2013
Ce midi séance de gymnastique
et renfort musculaire. En plus
nous avons droit aux tests de
fin d'année, et ouf j'ai progressé.
Bon blague à part, ça fait du
bien de voir que le physique
est là et que ce le gainage en
particulier me protège de bien
des blessures. Et ce soir sortie
course à pied, à travers les vignes
pour une fois, avant de retourner
dans nos bois avec le club. Et
là, difficile de ne pas voir que je
n'ai pas récupéré, car je suis à
la ramasse sur toutes les côtes
et accélérations violentes.

05 juin 2013
6h30 plouf dans le bassin, je n'ai
aucune sauce ! Incroyable d'être
dans cet état. Je pense que je
dois avoir l'addition de mes 216km
en Ardèche après avoir vécu
l'euphorie. Bon puisque c'est ça
je m'autorise à glander ce soir ...

04 juin 2013
Allez c'est décidé, je ne tiens plus,
je rechausse les baskets pour la
séance du club de ce soir, de toute
manière j'ai les jambes. Petite
alerte à l'échauffement, je sens
ma douleur au mollet se réveiller,
mais pas question de m'arrêter,
aussi je me masse et change ma
foulée, ce qui suffit pour me permettre
de mener tout l'entraînement. Une
bien belle sortie sauvage dans nos
bois, des sentiers beaux comme si
nous étions les pionniers à y passer.

03 juin 2013
Allez vite fait ce midi, en guise de
pause, 1h de vélo de route histoire
de faire tourner les jambes pour
récupérer toujours plus vite de ces
216km, car même si je ne ressens
absolument rien, il est évident que
j'ai dû casser de la fibre avec cet
Ultr'Ardèche. Et ce soir 2h de gym
pour travailler à la fois souplesse
et renfort musculaire. C'est toujours
agréable d'avoir ce sentiment de
maîtrise de son corps plutôt que
de faire des mouvements en force.

02 juin 2013
Bon j'ai toujours aussi mal au pied,
même s'il a dégonflé tout comme mon
poignet. Du coup, course à pied
interdite donc j'enfourche mon bon
vélo. Dommage il y a un vent terrible,
mais bon cela ne gâche pas mon
plaisir d'être dehors et de jouer
avec mon corps.

30 mai 2013
Ce midi, 1h de gymnastique et renfort
musculaire. Je n'ai vraiment mal nulle
part, j'avoue que c'est vraiment le bonheur.
Je suis toujours particulièrement enflé
aussi même si les jambes sont là,
je décide d'aller faire du VTT pour
mener l'entraînement du club ce soir.
Le problème c'est que les bois sont
si gras, que je force autant qu'en
courant voire plus par endroit, mais
bon sans impact donc c'est bien
pour mon corps

27 mai 2013
J'ai le pied tellement enflé (celui que j'ai
tenté de ne pas bouger pour limiter les
sollicitations de mon mollet gauche)
que j'ai dû me résoudre à aller voir
Alain, mon médecin, qui évidemment
n'avait jamais vu ça et n'a aucune idée
de ce qui m'a provoqué ça, pas plus
que l'hématome douloureux que j'ai
au poignet alors que je ne suis jamais
tombé, ne me suis pas fait piqué, ...
Pour les âmes sensibles ne cliquez
pas, sinon un petit coup d'oeil sur
mon pied gauche (heureusement
dégonflé par rapport à hier) et sur mon
poignet droit (lui aussi moins enflé, SIC).

   

A part cela j'ai une forme qui me surprend
moi-même. Je suis tellement bien que
je n'ai absolument aucune douleur
musculaire et que si je ne me retenais
pas, j'irais courir. D'ailleurs puisque je
suis ma foi bien, je m'octroie 1h de
cours de gym ce soir histoire de faire
travailler un peu mon corps et lui
permettre aussi de mieux récupérer.
Et comme il ne faut pas abuser des
bonnes choses, je n'enchaine pas
avec la 2ème heure habituelle
pour avoir le temps d'arroser en
famille l'exploit d'Antoine.

26 mai 2013
Ce fut dur comme prévu pour le parcours,
très dur physiquement avec ma déchirure
au mollet et très très dur au niveau
climatique avec de la pluie, du vent, de
la neige, de la grèle et des températures
qui ont dû passer sous les zéros degrés
à plusieurs reprises, mais nous y sommes
arrivés et nous avons franchi la ligne
d'arrivée en 30h27. Antoine a juste été
INCROYABLE !! A 16 ans tout juste,
il m'a géré comme un chef et je lui
dois une fière chandèle. D'ici quelques
jours le résumé plus en détail bien sûr.

25 mai 2013
6h du matin, c'est parti avec Antoine
pour me guider dans cette nouvelle
aventure et première aventure Ultra
ensemble, forcément ce sera bon.
En attendant il fait un froid polaire.

24 mai 2013
Nous voici arrivés en fin de journée
au camping d'Alboussière et ... il fait
très froid !! Heureusement, et sans
blague, je suis venu avec mes tenues
de haute altitude. Dernier gavage de
pates en règle et c'est parti pour
un gros dodo de 5h30. Enfin la
mauvaise nouvelle du jour c'est que
les chasse-neiges sont de sortie !!

22 mai 2013
Toujours pas d'entrainement pour moi
ce jour, en revanche une pression
inattendue qui monte doucement
mais sûrement ! Ma douleur au
mollet est non seulement toujours
bien présente, mais pire j'ai le
sentiment que la douleur augmente.
Alors chaussettes de contention,
crème antii-inflammatoire, et
croisement de doigts car j'ai
vraiment envie de vivre pleinement
cet Ultr'Ardèche avec mon fiston
et pas d'y aller pour prendre juste
le départ. Allez je compte de toute
manière toujours sur ma bonne
étoile et ma petite tête pour être
capable s'il le faut de mettre le
cerveau sur OFF une fois que
j'aurai mis la machine en marche.

21 mai 2013
Pour l'entrainement du club, je
propose une petite sortie fartlek
en pleine campagne pour profiter
des joies du printemps, même si
malheureusement le soleil et la
chaleur sont totalement absents
en ce moi de mai. Mauvaise
nouvelle en revanche, au bout de
10mn, alors que nous courrons
tranquillement dans un chemin
avec de hautes herbes pour nous
échauffer, je ressens une vive
douleur au mollet gauche. Du
coup je fais en sorte, même sur
les accélérations de rester en
dedans pour ne pas aggraver
ma blessure. Et rien n'y fait
durant toute la soirée, impossible
de faire passer la douleur. Je croise
les doigts pour que cela passe
d'ici à vendredi car évidemment
j'ai eu du mal à courir 10km,
alors 216km dans cet état me
semble juste impensable, mais
surtout je ne voudrai pas que
mon fils rate notre premier ultra
à cause de moi.

20 mai 2013
Toujours en phase de récupération
avant l'Ultr'Ardèche, je ne fais pas
de sport de la journée, si ce n'est
participer à la répétition du Wolf Mob,
le Flash Mob des Traces du Loup
que je fais avec le costume de
Garou : grosse suée garantie !!

19 mai 2013
Histoire de réussir mon 216km
le week-end prochain, ma décision
est prise : je dois me reposer ! Du
coup je m'octroie 1h de sauna
détente avec juste quelques
mouvements de musculation et
puis c'est tout pour la journée,
pas de sport du tout, même pas
une petite séance natation le
soir comme hier. On verra bien
si j'arrive ainsi à me refaire une
santé pour dans 5 jours ...

18 mai 2013
Après une longue nuit de 7h
(si si c'est possible, j'ai réussi !)
je me sens un poil mieux, mais
toujours faible musculairement.
Du coup je remplace ma sortie
longue prévue par 1h de vélo de
route et à allure modeste histoire
de faire tourner les jambes, sans
plus. Malgré le vent à décorner
les boeufs, je prends un grand
plaisir à faire cette petite ballade.
Et ce soir, rendez-vous à la piscine
pour la séance du club. Sans être
transcendant, je me sens tout de
même plus frais que la veille.
C'est rigolo car durant 30mn nous
nageons avec les petits jeunes
du club, gros comme 2 boites
d'allumettes et ils se dépouillent
pour nous suivre, voire nous doubler,
enfin tant qu'il ne s'agit pas de
séance en puissance. En tout cas
c'est fort sympathique et la preuve
que la jeunesse pousse au derrière.

17 mai 2013
Ce matin, levé à 5h45, je suis
à 2 doigts d'être couché à 5h46
tellement j'ai les jambes qui
flageolent. Incontestablement, je
suis fatigué. Mais bon retourner
au lit serait une forme d'abandon
et cela suffit à m'aider à trouver
la motivation pour aller nager.
Me voici donc à 6h30 dans le
bassin pour une séance où
clairement j'ai beaucoup de
mal à suivre le rythme. Mal
nulle part mais sans force.
Enfin c'est pas grave et puis
commencer la journée par 1h15
de natation ça met toujours
en forme. En revanche pour
ma séance course à pieds de
ce soir, je ne tergiverse pas.
Annulée ! J'ai trop de risque
d'accumuler de la fatigue pour
prendre le risque d'aller courir.

16 mai 2013
Ce midi, je retrouve le temps
de faire une séance d'1h de
renfort musculaire, mon dieu
que c'est bon et mon dieu que
cela me manquait car évidemment
on fait toujours ce que l'on préfère,
alors dès lors qu'il faut faire
travailler son corps autrement
c'est une toute autre histoire.
Et ce soir pour la sortie club,
j'organise une séance trail dans
le bois de l'Oratoire, ma foi fort
sympathique avec un parcours
que personne ne connaissait.
Bon dans une semaine, je serai
sur le départ pour les 216km
non stop de l'Ultrardèche, il faut
que je réussisse à m'entraîner
un peu avant, après cette longue
coupure tout en réussissant à
me préserver des blessures bien
entendu, mais surtout de la fatigue
car c'est typiquement le genre de
course où il faut arriver frais !

15 mai 2013
Hier fut une superbe journée,
pour autant je ne vais pas être
capable de la reproduire
indéfiniment, non pas sur le
plan familial mais sur le plan
sportif, alors ce matin 6h30 me
voici dans le bassin pour 1h15
de natation, non sans mal je
l'avoue au niveau de l'efficacité
après 3 semaines sans avoir
nagé. Peu importe le plaisir de
reprendre était là. Et ce soir,
petite sortie course à pied
dans la campagne accompagné
par mon lot de filles à vélo.
Là en revanche bonne nouvelle
je n'ai rien perdu, au contraire.
Je suis un peu surpris de pouvoir
courir sans regarder où je mets
les pieds et sans corriger sans
cesse l'équilibre de mon corps.
J'avais oublié les terrains plats ...

14 mai 2013
De retour du Népal où j'ai pu
retourner sur l'Everest et courir
jusqu'à 5550m, je reviens chargé
de belles émotions et de globules
rouges, du coup pour aujourd'hui
aucun entraînement, je consacre
ma journée complète au plaisir
de retrouver les miens !!

29 avril 2013
J'ai joué, j'ai perdu ! Je me lève
avec une douleur terrible dans
toute la jambe et pas moyen de
plier quoi que ce soit. Bon tant
pis, ça va passer en force, donc
je m'impose des mouvements
pour doucement reprendre le
dessus, d'autant que ce soir je
m'envole pour le Népal et l'Everest
et je vais avoir besoin de ma jambe.

28 avril 2013
5h30, je me lève avec une vive
douleur à la fesse gauche qui ne
me laisse pas d'autre choix que
de prendre un anti-inflammatoire
tellement j'ai mal. J'arrive 30mn
avant le départ, pile poil pour
pas avoir le sentiment de perdre
mon temps. Je prends le départ
en m'accrochant à un groupe
d'une dizaine de coureurs devant.
Je sais bien que je n'irai pas
au bout ainsi vu mon peu de
préparation, mais au moins tout
le temps passé à l'abri, c'est
de l'énergie gagnée car il fait
vraiment beaucoup de vent.
Malheureusement au 5ème km
la douleur dans la fesse se réveille
violemment. Tant pis, ça m'agace
donc je continue au même rythme,
et évidemment ce qui devait arriver
arriva : violente douleur à l'arrière
cuisse au 7ème km. Et comme
je n'ai pas l'intention de céder,
je décide de courir de travers,
mais de ne surtout pas ralentir.
Et crac au 9ème km violente
douleur au mollet. Bon là c'est
clair, ça sent la sciatique avec
un pic dans la fesse, la cuisse
et le mollet. Là c'est simple soit
je m'arrête pour marcher et espérer
que ça passe, soit je ralentis mais
je sais que ça deviendra dur de
maintenir un rythme que je n'aime
pas, soit j'abandonne. Mais rien
ne me va, alors je choisis l'option
je continue comme si de rien
n'était et c'est le moment où
jamais de me prouver plutôt que
de me le dire, que c'est ma tête
qui commande, pas mon corps.
Bon j'ai beau forcer avec ma
jambe de bois, clairement je
perds de la vitesse et me fais
doubler par pas mal de monde.
Mais à chaque fois je relance non
pas pour jouer la course avec un
autre, mais pour montrer à ma
jambe que je n'abandonnerai pas le
combat. Je passe le semi-marathon
sur une base de 2h59, ce qui est
mon objectif. Mais je sais bien
que vu mon état cela ne sera pas
possible. Donc j'essaye quand
même, sachant que depuis le début
j'ai décidé que cette "sortie longue"
je la ferai au feeling pour être sur
une base 2h59mn59s, donc
interdiction de regarder le chrono
en dehors du semi. Ma jambe me
fait de plus en plus mal, alors je
force de plus en plus, au point
de lâcher quelques noms d'oiseaux
dès que je suis seul. Finalement
je passe la ligne en 3h02, ce qui
n'est évidemment pas le temps
que je visais et pourtant j'ai du mal
à me dire que c'est mauvais. Une
semaine que j'ai vraiment repris
l'entraînement après plus d'un
mois de coupure, un trop plein
de sport la veille et une sciatique,
ma foi je suis assez content de
ma carcasse de vieux. Et puis
comme j'ai trouvé le parcours
difficile car valloné et venteux, mais
excessivement beau et bien c'est
décidé je me préparerai l'année
prochaine pour venir y taper un
chrono, ce qui le rendra encore
plus valorisant ! Vu que je n'ai
pas forcé j'ai finalement de bonnes
cuisses au point que je me dis
que je vais aller faire la séance de
natation ce soir, mais la sciatique
a redoublé d'intensité ce soir, au
point que je traine une jambe de
bois pour avancer dans la maison
et donc je reste chez moi. Tant pis.

27 avril 2013
Une veille de marathon tout le
monde sait bien qu'on se repose
pour charger les accus au maximum.
Et forcément moi je n'arrive pas
à résister à mes envies. Résultat
je n'arrive pas à refuser un tennis
de 2h avec mon fiston le matin,
puis le soir je vais à l'entraînement
natation du club de triathlon pour
me détendre, sauf qu'il nous attend
une grosse séance, que je n'arrive
ni à m'interdire, ni même à faire
en dedans, pire je donne tout ce
que j'ai dans le sac pour m'accrocher
au meilleur et même réussir à lui
reprendre régulièrement 5s. La
bonne nouvelle c'est que je n'ai
pas tout perdu en natation suite
à mon longue coupure, la moins
bonne, c'est que j'ai probablement
consommé une grande partie de
mon glucogène de demain ...

26 avril 2013
Levé à 5h50, endormi à 5h51 !
Bon je me suis rendormi et j'ai
raté l'entraînement de natation
de ce matin. Tant pis, ou tant
mieux car c'est peut-être un
gain pour la fraîcheur physique.
Du coup à la place je me fais
un petit sauna pour convertir
la dépense physique en bien
être et détente. Fort agréable ...

25 avril 2013
Ce soir je fais l'entraînement du
club de nouveau en fartlek, mais
dans les bois cette fois-ci. Je suis
content car mes problèmes de
bide sont clairement derrière moi et
désormais plus rien ne m'empêche
de repousser et m'amuser avec
les jeunes flèches, même si je suis
conscient que cette coupure de
plus d'un mois a été préjudiciable
à mon niveau actuel

24 avril 2013
6h30 dans le bassin, je me sens
pas trop frais et pourtant comme
toujours dès qu'on attaque le dur
et plus ou moins la compet, j'ai
déjà oublié et me voilà avec une
envie de tout déménager. A mon
niveau s'entend, en tout cas mes
temps sont là pour me prouver
que j'ai pas tout perdu et que quand
ma tête le décide ça peut avancer
pas mal. Je sors de l'eau et là
dilemme, les copains font une
sortie 2h à vélo ce soir. arrgghh.
Allez tant pis je décline, car j'ai
décidé au dernier moment de
m'inscrire sur le marathon
d'Azay le Rideau qui a lieu ce
week-end et il ne serait pas
raisonnable de tirer de trop sur
la machine durant la semaine
en général conscrée à la
récupération ...

23 avril 2013
Pour la séance du club, j'ai de
nouveau prévu un fartlek pour profiter
de la nature et du beau temps. Je
suis ma foi assez content de moi
car j'ai des jambes et mêmes mes
petits jeunes ont du mal à suivre,
c'est bon signe, même si je suis
conscient qu'il me manque beaucoup
d'entraînement pour récupérer de
cette grippe et de la coupure de
plus d'un mois qu'elle m'a occasioné.

22 avril 2013
J'ai dû bien puiser hier car ce matin
je me sens encore épuisé de la
veille ... Du coup ce soir je me
fais uniquement une petite séance
tranquille avec ma femme et mes 2
filles qui me suivent à vélo sur une
boucle d'1h en pleine campagne.
Finalement ça m'aide à récupérer
car au retour je me sens moins
fatigué qu'au départ ...

21 avril 2013
Rentré à 3h du matin, d'une soirée
de folie (verte) à Paris, je me lève
un peu dans le brouillard, d'autant
que j'ai tellement sauté hier soir
au stade de France que je suis
rentré à la limite des crampes.
Alors pour la sortie club de
Triathlon, je ne pars pas dans
les meilleures conditions. Mais
surtout je démarre sans retenu
comme j'ai toujours l'habitude
de le faire. Nous réalisons une
séance qualité avec des accé-
lérations violentes en répétitions.
Pas de souci, j'attaque, je relance,
je pousse, ... sauf qu'au 70ème
km c'est l'extinction des feux
brutale. Comme un idiot je suis
parti sans avoir rien préparé la
veille et j'ai donc oublié de prendre
à manger. Une belle hypo, au point
que je suis parfois à la limite de
l'équilibre sur le vélo ... Christophe
a beau me filer des gâteaux, ça
m'évite de tourner de le l'oeil,
mais cela n'arrive pas à me faire
tourner les jambes. Si bien que
parti sur un dernier tour, je finis
par me résigner et fais demi-tour
pour rentrer à la maison, car
il n'y aura là plus rien à tirer de
mon corps. J'ai même tellement
puisé que le soir je suis encore
à plat et n'arrive même pas à
trouver l'énergie de partir pour
la séance natation du club.

20 avril 2013
Des rendez-vous dès 8h le matin
et une finale de foot à Paris ce
soir, tant pis il me faut planifier
autrement mon entraînement.
Et me voici parti à 6h du mat
pour une petite sortie course à
pied, qui me fait mentalement
le plus grand bien. Et à 13h, à
peine fini de manger me voici
sur le vélo accompagné de mon
fiston pour une sortie de 2h et
60km, avec un énorme vent qui
nous scotche sur le bitume.
C'est simple, il est des lieux
où je passe en général entre
45 et 50 km/h et où je suis
obligé de me dépouiller pour
atteindre les 25km/h ... Et
comme j'emmène mon fils et
qu'en plus il n'est pas bête,
je l'abrite durant toute la sortie.
En même cela constitue un
excellent entraînement physique
et mental, donc ça me convient,
d'autant que je suis aussi ravi
de constater ses progrès.

19 avril 2013
6h30 dans le bassin et je me
retrouve seul dans ma ligne
d'eau avec mon fiston, c'est
ma foi rigolo et motivant car
évidemment pas question de
faiblir pour l'un d'entre nous.
Cela garantit l'intensité ...
Ce midi, rapide séance de
sauna tout en m'étirant pour
réussir à faire sauter ces 2
contractures et ce soir nouveau
tour en vélo, malgré le fort vent
qui menace de m'envoyer au
tas et surtout me sctoche à la
route, je réussis à me soulager
un peu.

18 avril 2013
Petit sauna le midi pour détendre
mon dos, avant d'aller ce soir me
faire masser par mon ami Richard.
La mauvaise nouvelle c'est que
je n'ai pas un, mais deux points
très douloureux dans le dos, car
Richard m'en a rapidement trouvé
un 2ème. La bonne nouvelle en
revanche c'est que pour lui ma
colonne est parfaite, et il ne s'agit
plus maintenant que de contractures
musculaires qu'il va falloir faire
passer. Les bons massages suivis
de bouillotes chaudes qui me font
dormir comme à chaque séance
et voici que je me relève sans
presque plus avoir mal au dos.
Du coup dans l'euphorie, 15mn
plus tard me voici baskets aux
pieds, pour mener la séance
d'entraînement dans les bois
de l'Oratoire. Travail au seuil
et pose de pieds, je retrouve,
un peu surpris, d'excellentes
sensations.

17 avril 2013
J'ai trop mal au dos pour envisager
nager ce matin comme pour aller
courir, mais ne pas faire de sport
n'est pas envisageable non plus
alors je retrouve avec joie mon
vélo de route pour une séance
d'1h en puissance. Elle manque
un peu la puissance mais en
même temps pour une reprise
je ne suis pas mécontent.

16 avril 2013
Ce soir pour la sortie club, ça sent
bon le printemps. J'organise un
petit fartlek en pleine campagne
à travers les champ, un vrai
bonheur d'autant que nous sommes
une vingtaine et que ça rigole
autant que ça pousse fort lorsque
je lance les accélérations. J'ai
toujours cette gêne au dos et
surtout cette inquiétante douleur
derrière la cuisse. Ce n'est pas
la douleur qui me gêne mais
plutôt le fait que ça puisse être
un nerf touché par une hernie ...

15 avril 2013
Petite sortie avec l'ami Jean-Marc
sur ces terres histoire de prendre
l'air après le boulot. Nous avons
beau faire une sortie tout en
douceur, mon mal de dos ne
me laisse pas tranquille et je
sens que je vais devoir me retaper
quelques séances de kiné d'ici
peu car j'ai vraiment très mal ...

13 avril 2013
Levé en même temps que le jour,
cela m'autorise à faire une sortie
un peu plus longue pour me tester.
Ca commence mal car je suis
tout raide de ma sortie d'hier et
surtout j'ai très mal au dos. Et
cela ne me quitte pas durant
ces 1h45 de sortie.

12 avril 2013
Bon j'ai fait l'effort de ne pas faire
de sport de la semaine pour mon
dos, là ça ne tient plus il faut que
j'aille faire suer mes baskets pour
savoir. Dingue, je truve très vite
mes sensations et fini lib tour
habituel avec pas moins de 8mn.

08 avril 2013
En déplacement j'arrive à prendre
un TGV pile poil pour aller faire
une séance d'1h de renfort
musculaire. Evidemment ce n'est
pas tout à fait indiqué dans ma
situation, enfin à priori car je
me convainc que ce sera déjà
un signe à mon corps qu'une
nouvelle fois je n'abandonnerai
pas face à la douleur, mais aussi
peut-être un moyen d'être encore
plus musclé pour mieux prévenir
les blessures à l'avenir. Et voilà
en faisant très attention à tous
mes gestes je tiens cette heure
qui est un vrai plaisir et m'offre
même quelques rallonges sur
les exercices histoire que les
choses soient claires entre
ma tête et mon corps ...

07 avril 2013
5h30, je me lève comme prévu,
enfin au niveau de l'heure, car
au niveau de la posture, ce n'est
pas celle dont je rêvais. Je suis
toujours plié en 2 par la douleur
au dos. Bon oui, j'avais entendu
qu'ils m'ont conseillé 48h sans
effort après la manipulation,
mais bon on a le droit de rêver.
En tout cas je rêve jusqu'au
bout puisque je me teste à
courir plié en 2 pour voir si
même comme cela je pourrai
tenir le marathon. Et pour une
fois je fais preuve de raison,
oui j'en suis capable, mais
pour prouver quoi et surtout
pour quel plaisir ? Alors tant
pis je me recouche avec mon
mal de dos et n'ai plus qu'à
espérer récupérer vite pour
mes véritables objectifs.

06 avril 2013
Après une semaine complète
sans sport, j'ose à croire que
j'aurai récupéré de cette fatigue
qui ne me lâche pas pour courir
le marathon demain, certes pas
pour la perf, mais avec assez
d'aisance physique pour m'amuser.
Toujours pris par cette douleur
limite supportable au ventre que
je ne peux même pas effleurer,
j'en parle à un ami médecin sur
le salon du marathon de Paris.
Surpris par mes maux, il fini
par revenir vers moi avec une
idée à explorer. Peut-être aurai-je
quelque chose de déplacé dans
le dos qui serait à l'origine de
mes souffrances. Il me fait
un palper-rouler dans le dos
et bing, lorsqu'il arrive au niveau
de L1-L2, je ressens une douleur
au dos alors que je n'avais pas
mal, mais aussi comme si
j'avais pris un coup de poing dans
le ventre. Du coup il m'emmène
voir une équipe d'osthéopathes
présents sur le salon, lesquels
pensent me soigner en 15mn.
Finalement j'y reste 50mn et ils
sont obligés de s'y mettre à 3,
car ils n'en reviennent pas de
l'intensité des douleurs que je
ressens au niveau du ventre.
Ils me découvrent un estomac
complètement bloqué et
intouchable, une cervicale
déplacée et une lombaire (L1-L2)
déplacée également. Me voici
plié dans tous les sens, mais
ravi que quelqu'un ait enfin
compris ce qu'il m'arrive. Puis
ils me disent "il va falloir qu'on
arrête là sinon vous ne serez
pas capable de courir demain",
ce à quoi je réponds fièrement
"t'inquiètes pas vas-y, fais tout
ce que tu as à faire je crains pas
la douleur et rien ne m'empêchera
de courir". Incroyable 15 à 20mn
après la séance je ne ressens
plus aucune gêne au niveau du
ventre alors qu'il y a un mois que
je traîne ça (à priori la combinaisons
estomac pas habitué aux médocs
costauds et toux fréquente). Ca ne
se voit pas de l'extérieur, mais
intérieurement j'ai le sourire encore
plus haut que les oreilles car je me
dis que demain ça va être le top
et que je vais pouvoir m'amuser
avec tout le potentiel de mon corps.
Le salon se termine, nous démontons
notre stand avec toute l'équipe et
je charrie plein de choses lourdes
comme tout le monde. Et alors
que nous en avons fini avec le
stand, je me baisse pour ramasser
un rouleau de moquette et crac,
bloqué ! Il ne me reste plus que
la solution de m'écrouler parterre
pour essayer de supporter la
douleur. Les exercices et les
heures passent mais rien à
faire je marche à l'équerre
comme un papy de 90 ans. Ma
cousine me donne un "super"
cachet pour faire passer ça,
malheureusement je ne vois
aucune différence bien qu'il
soit réputé hyper fort ... Mais
bon demain je tenterai le coup
tout de même !!

02 avril 2013
En déplacement à Poitiers
je décide de suivre le plan
d'entraînement que j'ai fixé
aux gars du club pour faire
de la mémorisation du club.
Malheureusement fatigue
toujours et maux de ventre
à la moinde accélération
font que je me traîne comme
un papy, incapable de faire
la moindre partie du plan.
Bon je suis toujours optimiste
mais là j'avoue que je me
pose vraiment des questions
car je ne sais vraiment pas
comment je vais faire dans
cet état pour courir dimanche.

1er avril 2013
Bon entre la fatigue physique
qui ne veut pas me lâcher et
un besoin incontestable de
couper avant le marathon
de Paris du coup je me
contente de 2h de marche
autour du château pour
travailler tout en douceur
les côtes.

31 mars 2013
Me voici parti avec mon fiston
pour un Duathlon à 200km de
la maison. Oui je sais je ne
dois pas forcer, oui je suis
fatigué et oui je ne suis pas
entraîné du tout en vélo et
pas performant à pieds en
ce moment, mais c'est pas
grave je compte sur l'effet
dossard. Il fait un froid de
canard et les quelques degrés
au dessus de zéro deviennent
terribles dès que le soleil se
cache, du coup j'hésite durant
3h sur la tenue que je vais
prendre pour la course.
Finalement je décide que
mes jambes supporteront
sans problème le froid, mais
qu'en haut il me faut mettre
un pull sous ma tri-fonction
car je sors d'une grippe et
je n'ai pas envie d'en choper
une nouvelle. Lorsque j'arrive
dans le sas de départ 10mn
avant le départ (dernier ...)
je me fais refuser l'accès par
les arbitres car mon prolongateur
dépasse des cocottes. C'est
la règle en effet, mais ne faisant
que du long où cette règle ne
s'applique pas, je n'y avais pas
pensé une seconde. Retour
en courant au minibus pour
trouver une clé et impossible
de régler autrement mon
prolongateur, je décide donc
de le faire sauter complètement
tant pis. Et me voici entrant
dans le parc à vélo à 15h29
pour un départ à 15h30. C'est
raté pour l'échauffement mais
au moins je vais prendre le
départ. Paf c'est parti, j'accélère
pour ne pas me laisser enfermer,
mais au bout de 200m je n'arrive
plus à respirer, je suis étouffé
par la chaleur. Mon pull est
vraiment trop chaud. En toute
hâte j'ouvre mon maillot et ma
tri-fonction jusqu'en bas, mais
je n'arrive pas à reprendre mon
souffle. Du coup durant 2,5km
je me fais doubler par tout le
monde, incapable de réagir,
jusqu'au 2ème tour, où là j'ai
enfin pu reprendre mon souffle
et me remet à accélérer pour
redoubler et revenir sur un
groupe devant moi. Après les
5km de course à pied, j'entre
dans le parc et me marre en
voyant Séb qui s'est trompé
de côté pour aller chercher son
vélo et se tape un tour du parc
lorsqu'il me vient à l'esprit que ...
moi aussi !! Quel idiot ! C'est
pas grave, je saute sur le vélo
et j'envoie directement sans
compter et bien qu'ayant aucun
entraînement, on verra bien.
Je remonte sur un groupe et
alors que je vais pour me mettre
à l'abri, j'ai un neurone qui s'exite
et me voilà à poser une attaque
directement à tout le groupe qui
roule en paquet. Et durant 20km
à peine je récupère mon souffle
plutôt que me mettre à l'abri
pendant que les autres font
l'effort, je m'amuse à attaquer
comme un malade pour soit
faire revenir le groupe sur un
groupe devant soit en faire
craquer dans le groupe. Je
n'ai pas d'entraînement mais
je sais que l'effet dossard
fonctionne toujours avec moi, et
une fois encore je me surprends
à rouler comme ça. Pire dans le
faux plat montant avec vent de
face, je décide d'attaquer à tous
les tours histoire d'en fatiguer
quelques uns. Bref je ne calcule
rien et je m'amuse comme un
gamin. Une dernière attaque pour
lâcher tout le groupe avant la
2ème transition histoire de ne
pas être gêné par le peloton
pour descendre de vélo et hop
dans le parc, du bon côté cette
fois. Bon par contre je n'arrive
que difficilement à trouver l'équilibre
pour changer de chaussures, ça
doit quand même bien dire que
j'ai dû tirer un peu trop ... Et pas
manqué, lorsque je pars pour la
dernière boucle de 2,5km à pieds,
je me demande si je n'ai pas laissé
mes jambes dans le parc. Impossible
de suivre les gars qui me doublent
jusqu'à la mi-parcours où un autre
neurone vient en cogner un qu'il ne
fallait pas et voilà que je retrouve
des jambes et du souffle pour tout
mettre dans les derniers 1,5km. Et
là surprise, avant la course j'aurais
rêvé de faire 59mn59s tout en me
disant que raisonnablement vu
mon état et mon entraînement je
serai plutôt entre 1h02 et 1h05,
et finalement je franchis la ligne
en 58mn et je ne sais combien
de secondes, mais en tout cas
mieux que j'en aurai rêvé. C'est
une véritable récompense pour
l'envie car si j'avais peu dans le
coffre, j'ai tout donné et ça paye
toujours !!

30 mars 2013
Il fait froid, il neige, je suis
fatigué et il me faut me
préserver pour la semaine
prochaine, donc je me contente
d'1h de vélo d'intérieur histoire
de faire tourner les jambes
mais sans forcer.

29 mars 2013
6h30 plouf, j'ai déjà mal aux
jambes comme si je n'avais
jamais eu d'entraînement mais
ce n'est pas grave je pousse
jusqu'à ce que ma tête gagne
sur mon corps. Au passe cela
me rappelle une bonne nouvelle
pour tous ceux qui en doutent
encore : c'est la tête qui com-
mande, et oui fini la déchirure
au mollet et l'aponévrosite alors
que je n'ai pas cessé un jour
de forcer dessus ! Bon 1h15
avec des temps moins bons
qu'à l'accoutumée, mais je
suis heureux d'avoir résisté.
Et ce soir, séance de RPM.
Bien longtemps que je n'avais
pas joué ainsi sur vélo. C'est
vraiment trop bon de pousser
en rythme et plaisir aidant,
je me sens bizarrement
moins fatigué sur le vélo.
Merci les endorphines !!!

28 mars 2013
Ce soir pour l'entraînement du
club j'ai prévu moins de dureté
mais plus de longueur dans
les ascensions. Malgé le
manque de fraîcher je réussis
à m'arracher tant bien que
mal pour faire toute la séance.

27 mars 2013
Trop pris par le boulot je suis
obligé de faire sauté ma séance
natation de 6h30, tant pis, mais
pour positiver je me dis que
cela contribuera à mieux
récupérer car en plus je me
lève lessivé physiquement.
C'est juste incroyable d'être
fatigué de la sorte sans même
avoir fait d'effort et j'avoue qu'il
me tarde de sortir enfin de cette
misère physique. Du coup mon
mercredi se résume à une
seule séance escalade ce
soir, l'occasion de faire travailler
mon corps autrement et donc
de récupérer un peu. Bonne
nouvelle je passe une voie
en 6a sur laquelle je butais
depuis des semaines et des
semaines, vraisemblablement
parce qu'abdominalement je
suis moins fatigué que je ne
l'étais à l'époque où je
chargeais la mule avant de
choper cette fichue grippe.

26 mars 2013
Ce midi je vais nager et débute
par mon habituel 2000m, que
je boucle dans un temps ma
foi pas trop mauvais pour mon
état de fatigue, avant de travailler
spécifiquement les jambes et
là, pshittt, le vide total est de
retour. Impossible de faire
tourner les jambes comme à
l'accoutumée, je me sens
particulièrement fatigué. Et
ce n'est pas fini car ce soir
pour l'entraînement du club
j'ai prévu un exercice principal
avec 35mn non stop en MMP
(meilleure moyenne possible
au km) et au bout de 1,5km
je prends une douleur au
ventre et me sens de nouveau
complètement vidé, pire qu'à
la fin d'un marathon en 2h45.
Du coup je décide de faire
travailler ma tête pour ne
pas baisser les bras et
continuer à exploiter au
mieux le peu de ressources
disponibles et boucler un
maximum de kilomètres.

25 mars 2013
En cette période où je n'arrive
pas à me remettre de ma grippe
et suis toujours très fatigué d'un
moindre effort, je suis pris entre
la volonté d'en faire encore plus
pour forcer mon corps à revenir
et lever le pied pour récupérer
plus vite. Pour une fois je me
montre raisonnable aussi je
fais sauter ma séance course
à pied matinale pour ne faire
que mes 2h de musculation
et étirements du soir. C'est
d'ailleurs bizarre, car là je
n'éprouve pas cette sensation
de fatigue profonde. Enfin
chaque jour qui passe me
rapproche un peu plus d'un
retour en pleine forme ...

24 mars 2013
Petit trot matinal de 8km avant
de prendre mon tour sur l'Ekiden
de Vendôme. Je suis sur un 5km
qui n'est pas un vrai régal avec
du vent et un parcours toujours
aussi valloné. Enfin il est le même
pour tout le monde et puis malgré
ma fatigue j'ai envie de me tirer
un peu sous la couanne, du
coup je pousse un peu quand
même. Résultat, 19:23 pour
5km, c'est évidemment 2mn de
plus que mes temps normaux,
mais vu me parcours et mon
état de forme je considère que
c'est ma foi pas trop mal.
J'enchaine avec une petite
sortie vélo de 45km avec
malheureusement le vent
glacial qui te colle au sol.
Là aussi ce n'est pas une
moyenne très glorieuse, pour
autant je sens que j'ai plutôt
bien poussé sur les pédales,
c'est bien là l'essentiel.

23 mars 2013
Après une matinée passée à
déménager, j'ai quelque peu
sous-estimé mes besoins
alimentaires. Alors si ça tient
sur ma sortie vélo de 60km
à bonne allure, je m'écroule
complètement durant les 1h30
de natation à suivre. Au point
que régulièrement je me dis
que je vais écourter la séance
vu mon état. Fort heureusement
je traduis écouter en abondonner
et cela me suffit pour faire toute
la séance et tenir coûte que coûte.

22 mars 2013
Bon je l'avoue ma faiblesse de la
veille m'a vexé et non seulement
je me lève avec une grosse envie
de sport, mais aussi une grosse
envie d'effacer cette défaillance.
Du coup 6h30 me voici dans la
piscine pour 1h15 ma foi plutôt
en forme, puis à midi en rentrant
de rendez-vous je découvre que
mon fils n'a plus cours, du coup
nous partons en exprès pour 1h
de vélo de route tous les 2 à
bonne allure et pour finir ce soir
une petite sortie course à pied.
Je me lance dans un 6x1000m
comme coeur d'exercice. Ca
commence mal avec un 3:49
qui est temps de marathon. Du
coup je me pique tout seul pour
m'arracher un peu plus à chaque
tour et ça fonctionne comme
toujours : 3:38, 3:28, 3:22, 3:17
puis 3:14 pour finir. Ma foi ça
commence à ressembler à
quelque chose malgré une
fatigue physique que je ne
peux pas nier.

21 mars 2013
Ca n'arrive pas qu'aux autres : je
suis pris ce soir d'un gros coup de
fainéantise. Depuis ce matin je sais
que je serai en déplacement toute
la journée et que je rentrerai tard,
donc que j'irai courir la nuit. Et
lorsqu'à 22h je rentre, j'avoue que
la fatigue et la pluie ne me donnent
pas plus envie que ça d'aller faire
bouger mon corps dehors. Du
coup, sourire aux lèvres en
pensant à toutes celles et ceux
que je taquine à chaque coup
de fainéantise surpris, je me
laisse prendre à mon tour par
la facilité de rester chez moi.

20 mars 2013
Petite séance natation à 6h30 ce
matin, j'avance mais je me sens
de nouveau fatigué, zut je ne suis
donc pas encore guéri. Du coup
n'ayant rien à préparer je décide
d'annuler ma sortie course à pied
de ce soir pour me reposer. Et si ...

19 mars 2013
Ce midi petit entraînement natation
où je me sens pas franchement
en forme, mais je fais néanmoins une
séance correcte. Pour l'entraînement
du club, j'ai prévu un fractionné long
avec 2 fois 3000m et j'avoue que je
ne sais pas vraiment comment je
vais m'en sortir. Et là miracle, j'ai
retrouvé mes jambes comme s'il
ne m'étais jamais rien arrivé ! Du
coup je fais tout avec mes petits
jeunes qui poussent comme des
fusées et j'arrive à suivre sans
souci en gérant bien et sans
douleur musculaire. Ah ça c'est
franchement une bonne nouvelle
enfin en espérant que la guérison
soit définitive et qu'il ne s'agisse
pas d'un épiphénomène.

18 mars 2013
Je suis toujours vidé physiquement
et je commence à avoir hâte que
cette fichue grippe me lâche. Ce
qui ne m'empêche pas de faire
plusieurs heures de marche
dans la ville, toujours sans la
moindre tension musculaire, ce
qui est la bonne nouvelle du jour,
car pour le coup je n'aurai rien
à récupérer et ce marathon
m'aura servi de sortie longue
pour préparer le marathon de
Paris dans 3 semaines.

17 mars 2013
J'arrive comme à mon habitude
juste 2mn avant le départ dans
le sas. Le coup de pistolet est
donné et me voici parti dans
la foule pour une nouvelle
aventure. Une aventure qui
commence mal car j'ai si mal
au ventre au bout de 200m
que j'hésite à me rouler parterre.
Au bout d'1km j'ai la tête en
l'air à la recherche d'oxygène,
car je n'arrive pas à respirer.
Au bout de 4km, j'ai les jambes
qui flageolent et je me sens si
fatigué que je me dis que tant
pis je vais abandonner et en
rester là car je ne vois pas
comment je pourrais transporter
mon corps durant 38km encore.
Et là ce n'est pas calculé, mais
toujours pareil, à peine fini de
penser à abandonner, que je
me dis que ce n'est pas possible
et que je serai un triple 0 si je
devais abandonner sur un simple
marathon. Alors c'est décidé je
continue en mode survie, mais
je continue, quel que soit le
temps qu'il me faudra pour
boucler le parcours. Au 5ème
km je suis si lent que je suis
dépassé, pardon, déposé par
les meneurs d'allure en 3h.
C'est clair ça va être long et
dur ce marathon. Je me traîne
ainsi en profitant du magnifique
parcours touristique et de
l'ambiance festive pour faire
passer le temps. Au semi je
suis exténué, je passe dans
un temps lamentable et je me
demande vraiment comment
je vais réussir à boucler. Je
pense que j'ai moins de doute
avant d'aller courir 200km non
stop que là pour en faire 21 ...
Au 25ème la fatigue est telle
que je chute même sous les
10km/h. Jamais je n'ai été dans
un cas pareil de fatigue, au
point que je me surprends à
ce que cela ne me vexe pas.
Et j'enchaîne les km dans une
fatigue grandissante, mais ils
passent et ma seule fierté c'est
de ne jamais marcher, même
dans cet état. Et au 36ème km
après une 6ème pause pipi pour
essayer d'avoir moins mal au
ventre, j'ai un neurone qui a
du en toucher un qu'il ne fallait
pas. Je pense à Philippe un
copain du club qui craque
toujours à la fin des marathon
et je me dis que je vais lui
prouver que c'est juste mental
et qu'on peut toujours accélérer
quand on l'a décidé. Et là le goût
du défi revient et aussitôt sans
rien y comprendre, je recours
à 10, 11, 12, 13, 14km/h avec
les genoux qui se lèvent comme
lorsque je démarre un marathon.
Moi qui venait de me faire doubler
par les 3h45 et m'attendait à finir
en 4h vu mon état, je me mets à
remonter les coureurs par centaines,
je tape dans les mains, je cours
en marche arrière, je fais l'avion,
bref tout va bien c'est l'euphorie
et ce jusqu'à la ligne d'arrivée
que je franchis en 3h33. Un vrai
temps de docteur, pour un malade
ça tombe bien. En tout cas si
c'est le pire temps que je n'ai
jamais mis sur marathon, j'ai
pour autant vraiment pris mon
pied sur ce marathon où pour
le coup j'ai vraiment eu tout mon
temps pour profiter de la ville et
de ses monuments. Je poursuis
par 2h30 de marche l'après-midi
sans la moindre douleur musculaire
et pour cause, puis par 1h15 de
marche la nuit, toujours sans
douleur, la preuve que c'était
vraiment juste une sortie longue.

16 mars 2013
Comme tous les marathons à
l'étranger je suis fatigué d'avoir
marché 2 marathons à vouloir
tout visiter de la ville, enfin ça
c'est le jeu. Niveau santé, je suis
toujours un peu gêné pour respirer
mais ça s'améliore grandement
donc je croise les doigts pour
demain, même si les médicaments
me tapent le bide. Par contre niveau
bouffe, pas de souci j'ai retrouvé
mon niveau : 4 assiettes qui débor-
daient de pates ce midi et un plat
de lasagne, un plat de gnoccis et
un bout de pizza ce soir, ça ça
me rassure !! Il fait toujours aussi
bon ici donc je sais que quoi
qu'il arrive ce sera un beau
marathon plein de plaisirs.
Pour la course j'avoue même
avoir du mal à me mettre dedans
car je ne suis vraiment pas
porté par le chrono, enfin je me
connais aussi et je sais que
normalement demain lorsque
j'aurai un dossard sur le bide
j'aurai probablement retrouvé
de la volonté à me faire mal.

15 mars 2013
Toujours fatigué, toujours fiévreux,
je file chercher mon dossard
avant qu'il n'y ait trop de monde.
Et bien pourvu que ça dure, mais
depuis que j'ai mon dossard ce
midi, mes maux de tête ont
disparu ! Ca existe vraiment
l'effet dossard. En tout cas je me
reprends à rêver d'une course
plaisir, car quand je vois le
magnifique parcours que nous
allons emprunter, j'avais peur
de ne pas réussir à ouvrir les
yeux durant 42km ...

14 mars 2013
Les maux de tête et la toux ne
me lâchent pas malgré le climat
doux et même chaud de Barcelone.
Je suis rendu à courir le paracétamol
pour tenir, mais surtout je suis pris
de plus en plus souvent de fringales.
J'ai l'impression que mon corps est
totalement déréglé et à plat, pourvu
que cela passe vite car dans 3
jours j'ai un marathon à courir.
Certes je ne suis pas là pour un
chrono mais bon je n'ai pas non
plus l'intention de m'éterniser et
encore moins de le faire en
zigzaguant ...

13 mars 2013
Tellement fatigué j'annule mon
entraînement matinal de natation
et vais chez le médecin, car 13
jours à plat, ça ne me ressemble
pas et surtout j'ai clairement des
problèmes pour respirer qui
devraient être résolus depuis
longtemps. Bref radio des poumons
et prise de sang pour constater
encore une fois ... que j'ai bien
quelque chose, mais que l'on
ne sait pas quoi !! On en rigole
à chaque fois, même si à force
ça lasse, avec mon doc, mais
il ne m'arrive toujours que des
trucs qui ne sont pas dans les
livres ... En tout cas vu mon
état de fatigue je capitule et
ne me lance même pas un
"t'es pas cap" pour savoir si
je pourrais aller courir.

12 mars 2013
Ce midi 1h de natation avec mon
fiston. Avec la fatigue qui est la
mienne, impossible d'avoir le
rythme habituel, pour autant je
ne me laisse pas abattre et fais
tout ce que je peux pour ne pas
retomber dans mes temps d'antan.
Finalement défi relevé et je fais
mes 2km non stop habituels
dans un temps correct avant
de m'écrouler lors des exercices
de renforcement, forcément plus
mobilisé par le chrono. Ce soir
pour l'entraînement du club j'ai
prévu un 3x2000m mais vu mon
état je me dis que pour moi ça
sera mémorisation d'allure. Et
bien même ça c'est trop dur pour
moi ! Je suis si fatigué que je
n'arrive même pas à suivre mon
groupe ni même ceux d'après.
Résultat je zigzague et suis à
la limite du petit trot ...

11 mars 2013
Ce midi je vais courir 1h histoire
d'éliminer les courbatures de la
veille et de forcer mon corps à
retrouver la forme. Mais là sans
dossard sur le dos, plus possible
de trouver des ressources que je
ne soupçonnais pas. Résultat,
grosse fatigue et course au
ralenti durant 1h. Je me sens
si faible dans mon corps que je
suis à 2 doigts de m'endormir
sous la douche ... Mais pas
question pour autant de céder,
au contraire, du coup ce soir je
me fais 2h de renforcement
musculaire et d'assouplissements
histoire de faire travailler autrement
mon corps. Toujours très très fatigué
j'arrive néanmoins à me faire mal
pour faire tous les exercices et ne
pas laisser mon corps gagner
la partie.

10 mars 2013
Une grande partie du club est sur
la ligne de départ du trail de Cloyes,
aussi je m'y suis inscrit. Je n'arrive
pas à respirer et tousse tellement
que j'ai l'impression que je vais me
décoller les poumons toutes les
minutes. Et ce mal de tête qui ne
veut pas me quitter ne m'incite
guère confiance avant le départ.
Enfin je sais une chose, je ne
vais pas abandonner le combat
face à mon corps comme cela
et puis je compte sur l'effet
dossard pour me "doper" dans
l'effort. En attendant, je tourne
à la Ventoline pour m'aider à
respirer car j'éprouve tellement
de difficulté à respirer que j'ai
l'impression d'avoir les bronches
totalement imperméables à l'air !
Allez c'est parti pour 25km. Je
veille à ne pas partir trop vite car
plus que jamais je dois gérer
mon effort et puis parce que je
sais que je manque tellement
d'air que dès que je vais pousser
je prends le risque de m'arrêter
le temps de retrouver de l'air.
Au bout de quelques km je suis
repris par Bruno du club, du coup
c'est super car cela me donne
envie de m'accrocher pour le
titiller et l'obliger à se donner
à fond et parce que je sais qu'en
prenant des relais cela sera
plus facile pour nous 2. J'ai
vraiment de très grosses difficultés
à respirer, au point que j'ai l'impression
de courir dans un service Gériatrie !
C'est affreux, mon corps hurle au
secours je veux de l'air sans cesse.
Enfin, pas question de baisser les
bras, au contraire je me dis que
c'est une excellente occasion de
m'entraîner à doser mon effort.
Finalement les km passent plus
vite que je ne le craignais et ne
forçant physiquement finalement
pas trop, je réussis à revenir sur
Bruno qui m'avait lâché puis à la
dépasser à 6-7km de la fin. A 2km
de la fin je me rends compte que
j'ai fini de remonter les concurrents
et que je n'arriverai pas à reprendre
ce concurrent qui a toujours 200m
d'avance sur moi et qui accélère
dès que j'accélère pour revenir.
Et il suffit que je me dise ça pour
me dire que je serai vraiment un
triple zéro si je ne tentais pas
tout pour le faire quand même
puisque cela ne me semble pas
possible. Je trouve alors un souffle
venu dont ne sait où et reprends,
50, 100, 150 puis 200m et dépose
ce brave concurrent avec une
aisance comme si je venais de
débuter la course et que je n'avais
jamais eu de problème de respiration.
Ah quand je pense ce qu'on peut
faire faire à son corps avec sa tête,
c'est quand même trop beau ...
Bref, je termine mieux que je ne
l'imaginais avec une 13ème place
en 1h51 pour 27km. Vraiment pas
exceptionnel mais vu mon état
physique je considérais que mettre
2h pour faire les 25km initialement
prévus serait très bien, alors bien
évidemment cela suffit à mon
bonheur, d'autant qu'en plus de 2
filles du club qui furent récompensées,
ma fille ainée courrait pour la 1ère
fois de sa vie 25km et elle finit pile
poil dans le temps que je lui avais
prédit et 1ère de sa catégorie.
Forcément une petite fierté et une
grande satisfaction de sont niveau
et de son mental pour avoir géré
toute seule. Ce soir, petite séance
natation pour essayer de retrouver
la forme. Toujours autant de mal à
respirer, mais je réussis néanmoins
à faire toute la séance.

09 mars 2013
Moi qui pensais pouvoir faire
face à toutes les difficultés
physiques, je viens de me trouver
une limite que je ne soupçonnais
pas : la grippe ! Durant la 11 jours
je n'ai pas su tenir debout et
maîtriser mon corps face aux
claquements de dents, aux maux
de tête, à la fatigue comme si
j'avais couru 300km en une
journée, ... Pourtant j'aurai lutté
et malgré une fatigue à tomber
par terre j'ai décidé de tester
mon mental et de sortir pour
faire voir à mon corps qui avait
le pouvoir. Résultat j'ai gagné
certes le fait de tenir 1h quand
je voulais, mais dans un état
de fatigue tel que je crachais
mes poumons et perdais
l'équilibre après 200m seulement.
Ce matin encore je décide de
défier mon corps et pour tenir
1h coûte que coûte j'ai dû
faire un effort tel que j'ai eu
l'impression d'être plus fatigué
qu'après le Spartathlon. Du coup
ce soir je ne fais pas le fier à
l'entraînement de natation car
déjà je suis fatigué mais en plus
il y a un test VMA. Au final, moi
qui craignais le pire étant donné
que je n'arrive pas à respirer
sans tousser même dans l'eau,
et qui craignais surtout de ne
pas savoir gérer l'effort seul en
terme de régularité, je suis très
agréablement surpris avec un
6m10s au 400m alors que vu
mon état et mon expérience je
pensais que 7m00s serait déjà
costaud pour moi. Alors déçu
de ne pas avoir eu tout mon
potentiel pour savoir combien
je vaut réellement, mais hyper
satisfait de ce temps qui traduit
malgré tout de net progrès en
peu de temps.

1er mars 2013
Encore plus malade qu'hier je
passe le temps de mes trajets
entre Vendôme et Paris à dormir
en claquant des dents et en ayant
de la fièvre, quand au reste de la
journée je survis avec les médocs.
En attendant si je ne tiens pas
debout, j'ai récupéré mon dossard
pour dimanche car je compte
bien sur un miracle pour être
rétabli dimanche matin. Et
évidemment aujourd'hui aucun
sport au programme !!

28 février 2013
Je me lève malade comme un
chien, à 2 doigts de tomber par
terre tellement je suis à plat.
Pour autant je tente d'aller
courir en faisant l'entraînement
du jeudi du club. J'ai comme
toujours prévu du travail de
côtes et niveau jambes je suis
de mieux en mieux, mais par
contre avec ma crève, je n'arrive
plus à respirer par le nez ce
qui me gêne énormément.
Aussitôt fini je file chez le
doc pour ma crève et où je
découvre que ma douleur au
poignet que je traine en silence
depuis 4 semaines n'est pas
anodine puisque j'ai une fracture
du scaphoïde ! Ah je me disais
bien que j'avais mal ... Résultat
me voici immobilisé pour 4 à 8
semaines. Bon et bien ça c'est
fait et c'est à croire que si
jamais je n'avais pas quelque
chose d'important comme
blessure je ne serai pas en
forme. Du coup on parle de
mon aponévrosite plantaire
et là mauvaise nouvelle, pas
grand chose à faire si ce n'est
tenter des ondes de chocs,
sans garantie pour autant.
En revanche c'est à priori
normal qu'au bout d'1h je
dompte plus facilement la
douleur, donc c'est simple
il ne me reste plus qu'à faire
des sorties de 3 à 4h pour
avoir 2 à 3h de bonheur ...

27 février 2013
5h30 je claque mon réveil pour
ne pas réveiller toute la maison
mais pris par la fatigue je
retombe dans mon sommeil
pour me réveiller à 6h17. Ni
une, ni deux, je saute du lit,
fais le point sur mon corps
endolori des pieds à la tête
avec ma séance d'hier, me
convainc que si je ne suis pas
capable de faire une séance
à jeun et fatigué c'est que je
n'ai pas de mental et me voici
dans le voiture puis la piscine à
6h30. Les premières longueurs
me permettent de ressenser
toutes mes douleurs tellement
je suis fracassé et bizarrement
c'est mon aponévrosite plantaire
qui me fait le plus mal ce matin.
Mais le réveil musculaire et un
petit coup de taquinerie mentale
et me voici reparti comme en
14 pour la séance du jour. En
revanche je décide de vraiment
respecter cette journée "repos"
en n'allant ni courir, ni même
faire de l'escalade ce soir,
car là je sens bien que si ça
me fait du bien aux neurones,
cela commence à me faire
mal aux muscles et il serait
dommage de le payer ensuite.

26 février 2013
Ce matin alors que le jour n'est
pas encore levé, petite sortie
imprévue dans les bois et la
neige avec mon chien durant
1h30. C'est tellement rare ces
conditions par chez nous que
je ne pouvais pas manquer cette
occasion de m'amuser. Ce midi
en revanche comme prévu c'est
séance natation avec toujours
un petit 2000m au rythme suivi
de quelques exercices et ce
soir pour l'entraînement du club
j'ai prévu un fractionné long.
Je suis content parce qu'Antoine
nous a rejoint avec Anaïs pour
cette séance, ce qui me permet
de le voir évoluer et de mesurer
ces progrès. De mon côté,
après un premier 2000m où
je peine à trouver comment
respirer car avec le froid je
n'arrive à respirer par le nez,
je suis surtout ravi de voir que
je retrouve tout doucement de
la vitesse même s'il me manque
encore des séances avant tout
et un pied droit qui m'autorise
à le poser normalement et non
pas sur l'avant-pied et l'extérieur
pour limiter la douleur. Résultat
3 fois 2000m sur une base de
7mn10 - 7mn15, régulier donc
et sans difficulté respiratoire.
Vivement que je retrouve une
foulée qui me fasse gagner ces
40 à 45s qui me manquent.
En tout cas ce soir, c'est certain
je ne vais pas mettre longtemps
à m'endormir avec une journée
pareille ...

25 février 2013
J'ai une envie de "bouffer" des
km et des km, mais je sais qu'il
faut que je me calme un peu
pour laisser mon corps se
réhabituer progressivement
à cette charge d'entraînement
qui grandit gentiment au fil des
semaines, alors je pars pour
une séance de récup avec
mon chien. Il pleut, il neige,
il fait nuit, je suis si bien que
j'ai peur de m'oublier, d'autant
que je me rends compte que
je suis parti sans montre. Du
coup je me montre vigilant sur
le temps pour ne pas me laisser
griser. Et j'arrive à la minute
près à la maison au bout d'1h
de course. Heureux évidemment,
mais conscient aussi que j'ai
demandé beaucoup à mon
corps ces derniers temps du
coup je ressens bien quelques
tensions musculaires qu'il va
me falloir éliminer avant de
poursuivre ma montée en charge.

24 février 2013
Je serai bien reparti pour 6h30,
mais je l'avoue j'ai été pris d'un
coup de fainéantise ce matin et
ai décidé de claquer le réveil pour
m'octroyer 1h de sommeil en plus.
Départ à 7h30 donc, mais pas plus
gêné par le monde qu'à 6h30 vu
le froid qu'il fait, même si avec un
peu moins de vent, le ressenti
est tout de suite moins glacial.
Musculairement j'ai un peu de
mal à démarrer, mais au bout
de 15mn, certainement emporté
par l'euphorie d'être en pleine
nature avec mon chien, j'ai
déjà oublié et recours comme
la veille et sans gêne. Les km
s'enchainent même avec encore
plus d'aisance qu'hier je trouve.
Malgré le plaisir je décide de
ne pas faire trop long et de
ne faire "que" 2h40 de sortie.
En fait pas par fatigue, mais
parce que j'ai prévu 1h de VTT
en enchainement histoire de
faire tourner les jambes un
peu. Heureusement que je
ne suis parti que pour 1h car
avec la vitesse je ressens
vraiment le froid. En tout cas
niveau jambes, c'est le bonheur
et je peux pousser où je veux
et autant que je veux. Retour
à la maison et étirements
obligatoires car après 3h40
de sport, forcément ça tire
un peu quand le corps se
refroidit. Et ce soir direction
la piscine pour une séance
d'1h15 avec le club de tri.
Je me sens un peu las mais
incroyable plus je force mieux
je me sens. Là c'est clair je
suis sur un petit nuage et
j'ai une pensée émue pour
le corps médical. Ah si vous
saviez ... En attendant j'ajoute
les longueurs les unes aux
autres avec toujours plus
d'efficacité et de plaisir, et
c'est bien ce dernier point le
plus important dans le sport.

23 février 2013
6h30 c'est vraiment bien comme
horaire, week-end ou pas. Allez
de toute manière mon programme
de la journée estr si chargé que
je n'ai pas le choix si je veux
faire une sortie longue. Niveau
climatique,il fait un froid vraiment
terrible au point que je me
demande si j'ai vraiment l'habitude
de la haute montagne car je suis
gelé et il doit faire entre -5 et -10°.
Certes je n'ai pas le même
équipement qu'en haute montagne
mais vraiment j'ai froid. Enfin au
bout de 15mn c'est déjà oublié
et pour me consoler je me dis
que mon chien est lui encore
moins bien équipé que moi. En
tout cas aucun doute sur le froid,
les routes sont recouvertes d'eau
transformée en glace et les fossés
ressemblent à d'énormes blocs
de glace. C'est marrant d'ailleurs
car inconsciemment j'ai repris
quelques habitudes de la montagne
pour protéger ma respiration, mes
doigts, ... Niveau physique en
dehors de cette douleur vive
sous le pied, je me sens de
mieux en mieux et ne ressens
quasiment plus ma déchirure au
mollet. Enfin pas de changement
de programme, je passe au mental
et me fais un plaisir de faire céder
la douleur avant ma tête. Bref
les km passent et je m'amuse
comme un fou, seul en pleine
nature avec mon chien. Bon il
me faut rentrer car je vais être
en retard sans quoi j'aurai pu
continuer un bon moment. Enfin
2h45 de sortie, ça va j'ai eu ma
dose niveau physique je ne me
plains pas. Et ce soir, à peine
rentré de mes rendez-vous je
rentre et ressors, direction la
piscine pour 1h30. J'ai beau
ressentir quelques tensions
musculaires, je suis juste dans
une forme olympique ! Plus je
nage, moins je suis fatigué,
plus je suis efficace, au point
que les 2 meilleurs nageurs,
habituellement loin devant moi,
me gênent et me ralentissent
avant que je ne décide de les
dépasser sans même m'attaquer
niveau respiratoire. Wahoouuuu,
je voudrai tellement que cet
état de grâce puisse durer, car
désormais ma crainte c'est de
reperdre cette forme et cette
technique lorsque la saison
aura commencé.

22 février 2013
6h30 dans le bassin pour une
séance où je ne suis pas au
mieux. Physiquement fatigué,
le pied et le poignet endoloris,
je passe mon temps à lutter
pour résister. Même si après
1h15 je n'ai pas vu le temps
passer, je n'ai jamais réussi
à ressentir ce plaisir de
l'efficacité. Bon en tout cas
ça ne m'aura pas fait de mal
de tirer sur la bête. Et histoire
de ne pas laisser mon corps
croire qu'il m'aura par la
fatigue, je maintiens ma
séance de course à pied de
ce soir. Le vent est toujours
aussi glacial, mon pied me
fait toujours aussi mal, mais
à l'inverse de ce matin, je
ressens une énergie incroyable
en moi, si bien que j'ai une
envie terrible de la consommer.
Je réduis la période d'échauffement
à sa plus simple expression et
pars sur une allure élevée. J'ai
un griffé de pied ma foi plutôt
efficace, les cuisses suivent
bien et je m'amuse avec mon
chien dans le noir de la campagne.
Bref le bonheur et preuve que
j'avais les watts aujourd'hui,
je viens de boucler cette boucle
que je fais habituellement en 1h
en 50mn, si bien que je m'octroie
une petite rallonge pour finir
sur une sortie d'1h10. Je prends
cette fois ci soin de m'étirer
car je pense avoir payé en
début de semaine mes oublis.

21 février 2013
Je décide de commencer ma
journée toujours tôt mais par
une séance d'étirements et de
renfort musculaire en sauna
étant donné que je n'ai pas pu
faire mes séances depuis le
début de semaine. Et ce soir
séance de côtes avec le club.
J'ai prévu un programme sans
grande intensité mais avec de
longues montées et descentes
qui cassent bien les pattes au
fil des répétitions d'efforts. De
mon côté malgré cette douleur
persistante sous le pied et
malgré ce froid glacial, je
prends un pied énorme car
doucement mais sûrement
les sensations reviennent.

20 février 2013
5h30 me voici dans mes baskets
pour un nouveau petit tour dans
Strasbourg by night avant ma
journée de boulot, histoire de
la commencer la journée de la
meilleure des façons. Pas de
chance ma séance commence
par une recherche de 10mn du
personnel de garde dans l'hôtel
car je suis fermé à l'intérieur de
l'hôtel. Bon j'ai certainement du
faire sonner quantité d'alarmes
en tentant d'ouvrir plein de portes
en tout cas mon gars, les yeux
tous collés finis par arriver et
m'ouvrir. Et c'est parti pour un
petit tour d'1h cette fois ci sans
pluie mais avec un vent glacial
qui me glace même les os,
il faut dire qu'ambitieux, je suis
parti avec mon coupe-vent
d'été ... Mais mon plus gros
souci c'est cette douleur au
pied et au mollet comme aux
pires moments. Au point qu'au
bout de 500m je me dis qu'il est
inutile de continuer sur une telle
blessure. Heureusement l'idée
d'abandonner face à la douleur
me redonne aussitôt envie de
poursuivre, et même si je ne
réussis jamais à retrouver une
foulée efficace et ma vitesse
habituelle, je tiens le coup
durant 1h10. Aussitôt arrivé
je m'attelle à une longue
séance d'étirements car
voulant gagner du temps
avant mon rendez-vous hier
soir je l'avais zappé et je
pense en avoir payé les
pots cassés ce matin.

19 février 2013
Je profite d'une heure de libre
ce soir pour revisiter Strasbourg
dans des quartiers que je ne
connais pas. Il fait nuit, froid
et pluie, et pourtant qu'est ce
que je me sens bien à me faire
du bien au corps et à la tête.
Niveau foulée je suis plutôt
efficace ce soir malgré la
douleur au pied, et niveau
intellect quel bonheur de
découvrir des coins juste
magnifiques que je n'avais
pas encore découvert. Bien
entendu cela suffit à faire de
cette petite sortie une réussite.

18 février 2013
On ne change pas une règle
qui marche, alors 6h30 me voici
dans mes baskets pour une
sortie en nature et dans le
givre. Cette fois les jambes
sont bien réveillées et je ne
ressens absolument aucune
fatigue, en revanche mon Cooky
n'a pas sa fringance habituelle
et me suis 5 à 10m derrière,
pensant peut-être que cela
va me décider à m'arrêter là
et rentrer. Mais bon au bout
d'1h il a compris que c'était
peine perdue et le revoici
parti comme à son habitude
2 à 5m devant moi à faire
comme s'il connaissait tous
les chemins. Aussi je m'amuse
à changer encore et encore
de chemin pour le taquiner.
D'ailleurs je m'amuse tellement
que j'en ai complètement
oublié que c'était une petite
sortie courte de prévue ce
matin. Résultat me voici
rentré après 2h10 de sortie.
La bonne nouvelle quand
même c'est que mon mollet
me fait de moins en moins
mal (aurait-il compris lui aussi
que c'était peine perdue ?) et
mon aponévrosite plantaire
si elle est bel et bien toujours
présente, me gêne chaque
jour de moins en moins car
je réussis de plus en plus
vite à trouver la position de
pied qui fait que j'appuie le
moins possible sur mon pied
droit. En espérant que je ne
me déglingue pas autre chose
en compensant, en attendant
ça fonctionne. Na !!

17 février 2013
Pour ne pas gâcher ma journée
départ à 6h30 pour une sortie
longue toujours sur ma terre
natale. Il fait - 4° et tout est
blanc de givre partout. Mon
fidèle Cooky et moi n'avons
pourtant pas froid, c'est même
le grand bonheur. Une fois de
plus je me laisse guider par
le plaisir, les émotions et les
souvenirs pour choisir mon
chemin. Je navigue ainsi dans
ma jeunesse sans rien calculer
d'autre que mon plaisir. Seule
mes cuisses semblent moins
dans la jouissance, plutôt
endolories de ma sortie de
la veille. Enfin au bout d'1h
c'est oublié et le corps bien
chaud je m'oublie, rattrapé
par le chrono. Oups il faut
vraiment que je rentre, cela
fait déjà 2h20 que je cours.
J'arrive finalement après 2h50
de sortie, juste le temps de
prendre en photo mon Cooky
dont les poils sont couverts
de givre dès qu'il reste 5mn
sans se frotter le museau
dans l'herbe pour enlever la
glace qui se forme et le gêne.
Moi ça va, c'est ma veste
qui a gelé ... Un petit goût
d'Himalaya avant l'heure !!

16 février 2013
De retour sur ma terre natale
Roannaise, je file ce matin
pour une petite séance endu-
rance à travers les monts du
Roannais. Je me laisse emporter
à travers la campagne et choisis
mes chemins à chaque croise-
ment aux seules émotions du
terrain. Si bien que je redécouvre
de petits chemins où j'ai pu
jouer au foot il y a 35 ans, des
fermes que j'avais oublié, des
chemins dont je me rappelle
mais où tout à changé, ...
Un vrai voyage dans mon
enfance, sans contrôle et
sans envie de contrôler, si
bien que c'est ma montre qui
finit par me contrôler pour
m'obliger à rentrer de cette
petite sortie au bout de 2h30
parce que je suis attendu.
Parti avec fidèle Cooky, je
suis heureux de lui avoir fait
découvrir tant de nouveaux
chemins, lui qui s'amuse sans
cesse à courir 2m devant moi
et à tourner à chaque carrefour
avant que je ne passe pour me
montrer qu'il connait tous les
chemins. Par contre le chien
comme le maître, partis sans eau
ni à manger, sont complètement
claqués l'après-midi car il y a
bien longtemps qu'on n'a pas
couru aussi longtemps.

15 février 2013
6h30 encore et toujours cette
semaine, pour une séance
d'11h15 de natation. Mon
poignet foulé me gêne mais
surtout je me sens dès le
début de la séance crévé, les
épaules lourdes à bouger et
pas grand chose dans les
jambes. Tic tac tic tac et
hop pas le temps de nager
50m que je me dis que c'est
une formidable occasion de
m'entraîner à gérer la fatigue
en natation et voir si j'ai
vraiment la caisse pour tenir
la séance sur mes derniers
rythmes. Et yahouuuu, non
seulement je tiens, mais
mieux je me rends compte
que j'ai même les ressources
pour m'arracher et aller encore
plus vite. La fin de la séance
est particulièrement difficile
pour le cardio, mais j'avoue
que même si j'en crache mes
boyaux sur le bord de la
piscine, je suis super ravi
d'avoir fait cette séance,
d'autant que désormais les
chronos commencent à
causer, enfin je ne suis
toujours pas un dauphin ...
Par contre je décide de
supprimer la séance course
à pied que j'avais prévu par
gourmandise pour la soirée
car je sais qu'elle ne sera
pas bénéfique pour retrouver
de l'efficacité et de trop pour
mon niveau de fatigue.

14 février 2013
6h30 toujours mais cette fois
ci pour courir, car j'ai déplacé
la séance du soir au petit
matin exceptionnellement.
Petit problème, j'ai claqué
mon réveil me suis rendormi
jusqu'à ce que ma petite
femme me réveille à 6h26 !!
Ni une, ni deux, je saute dans
ma tenue et sans boire ni
manger j'arrive pile à 6h30
pour mener la séance. Je
n'avais pas prévu de faire
une séance à jeun, d'autant
que je n'aime pas ça, mais
là je n'ai pas le choix. Et
c'est parti pour une séance
de côtes autour du Château
de Vendôme qui pique, qui
pique, qui pique, mais qui
fait du bien en terme de
satisfaction une fois finie.
Et bonne nouvelle pour une
fois je n'ai pas eu l'impression
de tourner de l'oeil avec le
ventre vide. En tout cas je n'ai
pas eu le temps d'y réfléchir. Ah
bon ça aussi ça serait mental ???

13 février 2013
6h30 dans le bassin pour
débuter la journée en pleine
forme. Je me sens plutôt
fringuant ce matin et durant
1h15 je nage plutôt efficacement
pour mon niveau. Mais durant
toute la matinée quelque
chose me taraude l'esprit :
je n'ai pas fait le super
fractionné hier, alors ni une
ni deux, entre 2 RDV boulot
je m'organise la séance que
j'avais programmé pour le
club hier soir, rien que pour
moi. Au programme après
l'échauffement bien sûr,
5x2000m vite, récup 2mn.
Dimanche j'ai mis 3mn35s
sur 1000m après plus de
2h d'entraînement aussi je
décide de me tester sur ce
même temps exactement
au 1000, donc 7mn10s aux
2000m. Ca fait 16,6km/h de
moyenne, c'est pas mon
niveau d'antan mais après
1 année entière sans avoir
pu m'entraîner je serai ravi
de les tenir. Et dans ce cas
là il me suffit d'un "t'es pas
cap" pour me tirer sur la
couanne. Finalement je suis
super ravi de ma séance car
j'ai réussi à la seconde près
à faire mes 5 fois 2km en
7mn10, mieux sans finir
exténué. Forcément j'ai la
banane car en poursuivant
ainsi je vais retrouver des
sensations de vitesse qu'il
y a bien longtemps que je
n'ai pas ressenti. Et tant qu'à
faire, je finis la soirée par une
séance de 2h d'escalade où
je termine complètement à
bout de force. Bon OK ça
commence peut-être à faire
pour une journée, en tout cas
tous les voyants sont au vert
et aucune blessure ne me
tient tête en ce moment,
c'est trop cool !

12 février 2013
Ce midi je réussis à me libérer
pour aller faire un tour à la
piscine entre 2 rendez-vous.
C'est parti pour 2000m en
endurance que je réalise
toujours avec cette aisance
retrouvée qui fait du bien au
mental. J'ai dû commencer
à taper dans la couanne au
niveau entraînement car j'en
ressors affâmé et surtout assez
fatigué, pour ne pas dire vidé.
Du coup, coup de chance
puisque pour ce soir je sors
du boulot à plus de 20h et ne
peut que prendre en cours la
séance d'entraînement que
j'avais programmé pour le club.
Finalement baskets aux pieds
je suis moins fatigué que je
ne le pensais, mais bon une
séance plus courte de 40mn
ne peut me faire que du bien
et je la rattraperai avec tous
mes moyens pour qu'elle
soit efficace.

11 février 2013
J'ai une folle envie de reprendre
de la vitesse aussi ce matin
je me décide une séance au
dernier moment avec un bon
échauffement suivi de 3 blocs
de 10mn à 16km/h, puis d'une
petite fraction de 5mn à 17km/h
histoire de travailler le seuil et
surtout retrouver des sensations
et de l'efficacité dans ma pose
de pied, même si avec mon
aponévrosite plantaire ce n'est
pas simple. Ah ben, voilà je
me sens mieux, ça va être une
bonne journée. Et ce soir comme
tous les lundi, 2h de gymnastique
et renfort musculaire. Ah c'est
bon de travailler des muscles
de façon précise et donc efficace.
La 2ème partie est basée pour
une fois sur du cardio-training
donc forcément je suis plus
à mon aise que sur d'autres
séances, et pourtant je trouve
le loisir de me brûler les quadri
comme les trapèzes. Cool !

10 février 2013
Oui oui j'ai bien compris que je
n'avais toujours pas le droit de
courir mais par contre comme
j'ai averti mon médecin du sport
comme tous les autres que j'ai
pu voir depuis le début d'année,
je suis prêt à les écouter mais
plus à m'arrêter de courir et
encore moins de m'arrêter pour
me reposer. Alors même si je
n'ai pas le droit, je décide de
commencer cette belle journée
de sport par 2h30 de course
à pied dont 1h sur piste pour
travailler ma pose de pied
malgré la douleur. Et puis ça
tombe bien cela me permet
de courir avec mon fiston et
ses copains de club. Je débute
les séries en restant derrière
pour l'observer et pour être sûr
de ne pas trop forcer, jusqu'à
ce que je décide de voir ce
que je peux encore faire sur
les 2 derniers 1000m. Alors
certes le chrono fait mal puisque
je suis loin de mes 3mn10
habituels, voire des 3mn quand
je m'arrache, avec des 3mn37s
et 35s, mais qu'est ce que je
suis heureux de réussir à
courir malgré la douleur sous
le pied et au mollet. Et puis
comme il faut toujours positiver,
je me dis qu'avec des temps
aussi lent, il n'y a que des bon-
nes nouvelles qui m'attendent à
l'avenir. Je poursuis l'après-midi
par 2h de vélo qui commencent
à me piquer les cuisses, avant
de terminer la journée par 1h15
de natation où clairement je
ressens bien la fatigue m'atta-
quer sans réussir pour autant
à m'empêcher de réaliser tout
le programme dans le tempo.
Bref tout va bien et une petite
pensée pour la famille des
médecins ...

09 février 2013
Levé à l'aube j'attaque la journée
par 2h de vélo vu que je n'aurai
pas le temps de rouler dans la
journée. Quel bonheur encore
une fois de se lever tôt pour
faire du sport et jouir toute la
journée des endorphines ... Ce
soir entraînement du club de
triathlon en natation. Là aussi
rien de nouveau mais toujours
autant de plaisir à constater
que l'entraînement et l'envie
de faire mieux chaque jour
porte ses fruits. Je suis juste
à 35s de moins sur chacun
des 6 300m avec une nouveauté
pour moi en plus qui s'appelle
la régularité. Nous finissons
ces 1h30 par une série de
sprint et comme toujours dans
ces situations que j'adore, je
mets le cerveau sur OFF pour
tout donner sans compter ce
qui me permet de remporter
mes séries et même la finale.
Enfin bon faut pas rêver non
plus, j'ai fait des progrès et
je suis capable d'évoluer à
150% lors d'une compétition,
mais je suis encore loin d'être
une terreur des bassins. Ce
qui me plait le plus dans cette
histoire c'est surtout ma faculté
à nager de plus en plus vite
chaque semaine en finissant
moins fatigué et ça, cela sera un
véritable avantage si je réussis
à le maintenir dans le temps.

08 février 2013
6h30 dans le bassin pour une
séance que je commence avec
quelques tensions aux jambes
qui confirment qu'hier j'ai en
effet bien travaillé bien qu'à
vélo. Le reste de la séance
n'est que bonheur malgré la
difficulté pour moi car une fois
encore je constate d'indéniables
progrès. Non seulement mes
100m sont plus rapides, non
seulement je récupère plus
vite, non seulement je me
sens de plus en plus efficace,
mais avant tout et surtout à
chaque enchaînement où je
pense avoir atteint ma limite
de performance je tombe un
nouveau record ce qui me
conforte encore plus dans le
pouvoir qu'offre la tête dès lors
que l'on ne craint pas de
s'investir pleinement.Et ce soir
je m'offre une séance de muscu
en sauna pour me détendre,
sauf que cela ne suffit pas et
qu'il m'en faut plus mais il est
vraiment trop tard pour aller
faire du vélo sans risque, alors
je me résigne à sortir de la
poussière mon vélo d'appart
pour une séance de 2h qui me
fume bien les pattes, opération
donc réussie pour ma tête ...

07 février 2013
Ce midi, c'est la séance renfort
musculaire et assouplissements
avec le club de gym. Comme
toujours le naturel revient au
galop et donc je me rajoute
entre 50% et 100% des
exercices de musculation
car j'y suis à l'aise et j'ai ce
besoin de bourriner et d'aller
toujours plus loin qui m'apaise;
puis vient le temps de travailler
la souplesse où je finis en
gouttes car là aussi je ne
supporte pas l'abandon, sauf
que je suis tout sauf souple !
Ce soir c'est l'entraînement
travail de côtes pour le club
et je réussis à me contenir
pour ne pas aller courir. Donc
je le fais à vélo. J'ai au fond
de moi tout de même cette
sensation que ce sera unique-
ment psychologique car je
vais forcément plus vite à VTT
que mes coureurs à pieds.
Mais que nenni, je fais toute
la séance en moulinant comme
un malade sur le plat comme
en côtes pour travailler ma
fréquence et mon cardio, au
point qu'une fois rendu chez
moi j'ai l'impression d'avoir
de nouveaux muscles aux
cuisses ! Alors certes ce
n'est pas ce que je cherchais
comme travail mais en tout
cas quel bien être !!!

06 février 2013
6h30 plouf dans le bassin
pour 1h15 d'entraînement
natation. Avec ma jambe
et mon pied immobilisés ce
n'est évidemment pas le plus
pratique, mais après seulement
50m j'ai déjà clos le débat : pas
question de perdre une seconde
sur mes temps habituels malgré
la gêne, donc je forcerai un peu
plus toute la séance s'il le faut.
Et comme toujours, une fois
décidé ça passe. Je suis même
assez content car je sens que
j'ai aussi progressé sur ma
VMA en natation alors que
c'est probablement là où j'étais
le plus faible. Et forcément
le sentiment de progresser
donne des ailes et envie de
pousser toujours un peu plus.
Ce soir il ne faut pas que je
cours pourtant je sais que je
ne vais pas arriver à ne rien
faire. Alors je passe 1h, 2h,...
à me dire "non c'est pas bien",
"si fais comme tu veux ça passe
toujours les médecins n'y
connaissent rien", ... jusqu'à
craquer avant que me tête
n'explose. Hop le vélo de nuit
pour une séance bien être
pour le corps et la tête.

05 février 2013
Entre 2 rendez-vous boulot
je file à la piscine ce midi
pour aller me défouler. Comme
tous les mardi je commence
par un 2000m suivi de quelques
exercices pour travailler des
points spécifiques. Incroyable
de semaine en semaine je
suis de plus en plus à l'aise
dans l'eau et surtout de plus
en plus efficace. Et d'ailleurs
il n'y a pas que moi qui le croit,
il suffit de regarder mon chrono
qui m'indique encore un meilleur
temps que la semaine dernière
et déjà 6mn50s de gagnées
en 5 semaines. Là j'avoue,
cela me donne la banane
pour le reste de la journée
car il est toujours agréable
de voir qu'on progresse
vraiment. En fin de journée,
j'ai rendez-vous chez mon
médecin du sport qui confirme
mon aponévrosite plantaire et
me gratifie d'une bonne séance de
piqures sous le pied pour m'aider
à guérir, mais surtout il me dit
"de toute façon avec une déchirure
ce n'est pas possible de courir"
comme il me l'a déjà fait. Je
lui explique alors que je cours
6 jours sur 7 quand même en
ce moment et forcément il
pense que je n'ai plus de
déchirure. Et paf "ah là c'est
incroyable, vous avez une
déchirure". Ben oui, à force
je sais bien les reconnaître
et heureusement pour moi
désormais je sais bien gérer
la douleur pour faire mon sport
quand même. Bref, séance de
piqures et traitement pour le
mollet, après le pied, avec
interdiction de courir une
semaine. Hum, ok, alors à
peine arrivé à la maison, je
prends mon vélo pour me
faire une séance de fractionné
à vélo pendant que j'organise
le fractionné à pied du club.
Voilà, j'ai évidemment mal
au mollet mais au moins
dans ma tête tous les voyants
sont au vert de savoir que
comme promis et quoi qu'il
arrive, plus aucun médecin
ne m'arrêtera !!

04 février 2013
Petite séance vitesse ce midi.
J'ai peur de souffrir vu les
entraînements de ce week-end
mais j'ai une très grande envie
de la tenter pour savoir. Je me
lance sur un test VMA par
paliers de 3mn. Et ma foi,
malgré la douleur au pied
qui m'empêche vraiment de
dérouler comme je le veux,
je suis assez satisfait de
voir que je ne suis toujours
pas à mon niveau habituel
mais que j'ai progressé en
10 jours avec une VMA à
19km/h. Plus que 2 à 2,5km/h
à récupérer dans les 2 mois
à venir. Et ce soir évidemment
mes 2 séances d'1h de gym
et renforcement musculaire.
Ca brûle les quadri, ça brûle
les abdos, mais mon dieu
que c'est bon de tenir !!

03 février 2013
Je n'ai que très peu de temps
disponible ce matin mais pas
question de faire sauter ma
sortie course à pied pour
autant, aussi je pars pour
une séance d'1h15 de qualité.
J'avais peur de ne pas avoir
trop de jus et la tête ailleurs
et en fait tous les voyants
en dehors du pied et du talon
sont au vert, ce qui rend ma
séance vraiment de qualité.
J'enchaîne par une sortie
vélo avec le club de tri juste
après déjeuner pour un travail
de puissance durant 2h15,
avant de terminer la journée
par l'entraînement natation
du club durant 1h30. Je rentre
dans un état de zénitude
extrême ! Ce sent bon ce
retour progressif en forme et
en capacité à encaisser des
charges d'entraînement de
plus en plus conséquentes.
En tout cas je somnole en
soirée ce qui est signe d'un
bon coup de fatigue et
presque d'une récompense
à l'effort bien mené ...

02 février 2013
Je profite de devoir travailler
avec les copains à La Ville
aux Clercs pour faire 1h de vélo
avant de sortir pour une sortie
d'1h30 en course à pied. Cette
douleur à l'aponévrose m'empêche
toujours de poser le talon, mais
bon je poursuis mon chemin,
même si forcément à courir sur
l'extérieur et l'avant du pied, je
risque de finir par me blesser
ailleurs. En tout cas j'ai des
jambes et je m'amuse à changer
d'allures à volonté durant toute
la séance malgré le vent assez
fort et gênant. Pour terminer la
journée, direction la piscine
pour la séance du club de tri.
Bizarrement j'ai une forme
olympique alors que tous les
copains semblent crâmés.
Bon ok c'est éphémère, mais
ma foi ça fait du bien à la tête
de se sentir en forme.

1er février 2013
6h nous voici partis pour un
petit jogging d'1h dans Strasbourg
qui fait office de visite guidée
en plus. Je jaccace comme
une pie tellement il est bon
de partager des moments de
découverte et d'échange avec
des gens que je ne connaissais
pas voici 2 jours. La pluie a beau
ne pas nous quitter durant 1h,
elle ne réussit pas à gâcher le
plaisir de cet échange et sans
surprise nous attaquons une
journée en pleine bourre après
un réveil corporel doux et
tonique comme celui-ci.

31 janvier 2013
Ma journée de travail se termine
à 1h du matin et comme je suis
à Strasbourg, aucune excuse
pour ne pas aller courir : je vais
pouvoir me détendre de ma
journée mais aussi redécouvrir
cette ville qu'il y a longtemps
que je n'ai pas visité. Elle est
toujours aussi belle et la
température douce de ce soir
ne fait qu'augmenter le plaisir
de revisiter cette superbe ville
en me laissant guider par le
hasard. Evidemment dans
une ville comme celle-là,
il y a beaucoup de monde
dehors à cette heure ci, et
je passe toute ma séance
à entendre "eh oh t'es fou
toi, t'as vu l'heure ?". Bon il
est 2h15 il faut que j'arrête
ma balade même si j'ai
vraiment très envie de
doubler encore la séance
car j'ai encore 1h30 de
boulot et surtout j'ai promis
à 2 collaborateurs de mon
client qui courent, de partager
une séance avec eux à 6h
du mat avant de rependre
le boulot.

30 janvier 2013
Ma journée commence par
une panne d'oreiller. Lorsque
j'ouvre les yeux, il me reste
9mn pour me lever et aller à
la piscine. Aussitôt je me dis
que c'est foutu et que je vais
me rendormir, tant pis, puis
dans seconde qui suit, je me
dis que cela serait un sacré
défi que d'y être et de m'entraîner
malgré tout. Forcément ce côté
défi suffit à me faire surgir de
mon lit et partir à la piscine
le ventre vide alors que je sais
bien que je suis à la limite de
tourner de l'oeil lorsque je ne
mange pas le matin. Et plouf
pile poil à l'heure, mais rien
dans les bras comme dans
les jambes, déjà fatigué alors
que l'entraînement n'a pas
commencé. Finalement c'est
une super séance car durant
1h15 je lutte contre la fatigue
comme si j'avais auparavant
déjà nager 2h. Tiens tiens ça
me donne une idée pour un
futur défi ... Et bonne nouvelle
je résiste sans tomber. En
revanche vu l'intensité de ma
douleur au pied, je décide de
ne pas aller escalader ce soir
car le plaisir ne pourra en aucun
cas être au rendez-vous. Du coup
je remplace cette séance par 1h
de musculation dans mon sauna
pour avoir le sentiment de faire
travailler malgré tout mon corps.

29 janvier 2013
Ce midi je vais rapidement
nager 1h entre 2 RDV, vraiment
quel bonheur ! Cela devrait être
remboursé par la sécurité
sociale tellement c'est bon
pour la santé physique et
mentale. Et encore meilleure
nouvelle que le bonheur, je me
rends compte que j'ai gagné
pas moins de 6mn sur 2km
en 1 mois, tout en étant
largement moins fatigué.
Forcément ça joue aussi sur
le moral. Par contre avec la
douleur qui m'empêche même
de marcher, je ne vais pas
pouvoir courir. Enfin jusqu'à ce
qu'il soit l'heure d'y aller, car
j'ai prévu un terrible 5x2000m
pour l'entrainement du club ce
soir et je ne peux le laisser
passer. Du coup je pars en
courant sur l'extérieur du pied
en veillant bien à ne jamais
faire toucher le talon. Et miracle
j'arrive en plus à tenir le rythme
les 2 premiers tours. Mais au
3ème je décide de m'arrêter
poser mes lunettes qui me
gênent avec la pluie et
m'empêche de voir le sol
tellement elles sont mouillées,
et pour reprendre les 100m
perdus sur mon groupe je
repars comme une mule.
Mauvais choix évidemment et
là je ressens une douleur si
vive que je vais pour m'arrêter
sur place. Il me suffit de
repenser qu'il s'agirait alors
d'une victoire de la douleur
sur mon mental pour que je
décide de poursuivre. Seulement
il faut être honnête, j'ai tellement
mal que je perds un temps tel
au km que l'exercice a perdu
tout son sens d'un point de
vu physique. Enfin j'ai au moins
le plaisir d'avoir tenu, mais là
cela commence à devenir
fatiguant de cumuler les blessures.

28 janvier 2013
Aujourd'hui je tente le repos
pour mon talon car je ne suis
pas fichu de marcher déjà, ce
qui veut dire que niveau course
à pied ce ne pourra jamais être
une bonne séance. Bon je vais
quand même essayer de
compenser avec une séance
de sauna-assouplissements
(avec mon chien, enfin pas
pour les assouplissements ...)
puis 2h de gym avec un bon
travail des jambes, des bras et
des abdos. Wahou, j'adore !!
Sinon pour l'aponévrosite, après
avoir parcouru les forums et
n'ayant pas l'intention de m'arrêter
comme tous les médecins vont
encore me le dire, je m'amuse
à faire circuler sous mon pied
une balle de tennis histoire
de me masser le pied et de
m'habituer à la douleur. Ca
coûte rien d'essayer et d'y
croire et c'est toujours mieux
que des médicaments, des
piqures et du repos ...

27 janvier 2013
Ce matin j'avais prévu un test
VMA pour la club. Certes je ne
peux pas courir mais je vais
tout de même l'organiser et y
aller en tenue au cas où ... Et
pas de chance (hi hi hi), il me
prend une envie subite de faire
le test malgré tout avec le groupe.
Alors je m'invente un posé de pied
fort peu académique sur l'extérieur
de l'avant pied pour qu'aucune
autre partie du pied ne touche
le sol, et hop c'est parti. Mais le
rêve de pouvoir faire la séance
comme il faut tourne court car
au moment où je commence
à attaquer les choses sérieuses
et à me sentir de plus en plus à
l'aise dans ce défi avec mon
corps passé les 17km/h, je
ressens dans le virage une
douleur telle que j'ai cru sur
l'instant, sérieusement, que
j'avais perdu mon pied et que
le tendon avec lâché. Si bien
que je suis obligé de regarder
au sol pour constater que ce
n'est pas le cas. Je me lance
alors dans une contre-attaque
mentale en relancant la machine
de plus belle, mais passé un
tour je dois me rendre à
l'évidence je ne ferai pas mes
21km/h habituels. Je décide
donc de mettre le clignotant
et d'en finir avec cette séance.
Je passe le reste de ma journée
à essayer de trouver une position
où je supporte mon pied. Histoire
de gagner une dernière fois ce
défi qui m'oppose désormais à
mon pied, je m'octroie une petite
séance de natation le soir avec
le club de triathlon. Pas de bol
gros travail de jambes, mais
c'est pas grave ça passe !!

26 janvier 2013
La douleur au talon est telle que
je ne peux même plus poser le
pied au sol aussi je me décide
à aller consulter un médecin
pour en savoir plus. Mais
attention pas question de céder
face à la douleur, aussi avant
d'y aller je m'octroie une petite
séance d'1h45 dans la campagne.
Pas bon pour le pied mais
tellement bon pour la tête ...
Au moins là impossible de ne
pas voir où j'ai mal. Résultat
après le mollet j'ai donc une
sciatique en plus et une
inflammation de l'aponévrose.

25 janvier 2013
Je me lève avec un mal de pied
terrinble mais c'est pas grave,
je file tout de même faire ma
séance de nat matinale à 6h30
avec mon fiston. Après quelques
minutes pour expliquer à mes
jambes que la séance d'hier ce
n'était pas grave, je me sens
ma foi plutôt en forme dans
l'eau. Et ce soir sortie nocturne
en endurance. Ma douleur au
talon est à la limite du soutenable.
Alors comme il faut trouver une
bonne excuse pour continuer
plutôt que de pleurnicher sur
son sort, la mienne est facile
à trouver : au moins j'ai tellement
mal au talon que je ne ressens
plus la douleur au mollet ... Et
voilà 1h à expliquer à mon mollet
et mon talon que 2013 serait plus
que jamais l'année où ma tête
décide de tout et mon corps suit.

24 janvier 2013
Ce midi, 1h de renforcement
musculaire en particulier des
cuisses, des abdos et des
fessiers. Avec ma douleur à
la fesse cela devient encore
plus intéressant comme combat
intérieur et évidemment je réussis
à me faire mal pour faire encore
plus d'exercices que prévu,
histoire de me prouver que ma
tête à toujours le contrôle ...
Ce soir, retour au château de
Vendôme pour une séance
club de renforcement musculaire
en course à pied. Bien longtemps
que je n'avais pas proposé ces
exercices et nous couinons
tous devant la sollicitation
musculaire que cela représente.
Mais en même temps il s'agit
là d'une telle récompense que
sitôt la séance terminée, tout
le monde est sur un petit nuage
avec ses muscles redécouverts
et sa satisfaction du travail bien fait.

23 janvier 2013
C'est mon jour de récup donc pas
de course à pied. Mais bon rien
n'interdit de récupérer en faisant
du sport ? Ca tombe bien c'est
ce que j'ai prévu ! Ce matin à 6h30
dans le bassin pour 1h de natation
tout d'abord, puis ce soir avec 2h
d'escalade. Malheureusement
ce n'est pas mon jour ce soir.
Je m'obstine sur une voie que
je pensais pouvoir passer, mais
je n'y arrive pas et plus je m'entête
plus je me fatigue et plus je me
râpe l'avant bras droit sur un
module. Bref je finis carbonisé
et sans avoir réussi à passer
cette voie. En même temps
tant mieux, cela se mérite et
cela me rendra encore plus
motivé la semaine prochaine
car évidemment je vais réussir
à me la faire cette voie !!

22 janvier 2013
Ce midi c'est parti pour un travail
d'endurance et de vitesse moyenne
en natation qui me donne l'occasion
de constater d'incontestables
progrès, avant finir par une grosse
séance de jambes histoire de
faire encore du renforcement
musculaire. Et ce soir entraînement
du club, où j'organise un petit
fractionné court. Je démarre
plutôt pas mal avec le groupe
de tête malgré mon mollet qui
essaye de m'expliquer qu'il
n'aime pas. Malheureusement
je ne peux pas terminer la 2eme
partie de séance sur le même
rythme en raison d'une douleur
sciatique dans la fesse. Mais
si je ne cède pas face au mollet,
pas question de céder pour une
douleur sciatique. Alors je m'arrache
pour limiter les dégâts et faire
malgré tout une bonne séance.
Ma tête : 2 - Mon corps : 0 !!!

21 janvier 2013
Aujourd'hui j'ai décidé de faire
une séance de qualité, donc
courte mais précise. Après 20mn
d'échauffement j'enchaine avec
40mn à précisément 15,5km/h
histoire de remonter gentiment
mais sûrement ma moyenne de
course, car évidemment après
tant de temps d'arrêt j'ai forcément
perdu en vitesse. Et oh miracle,
cela passe comme une lettre à
la Poste. Ensuite 2h renforcement
musculaire et assouplissements,
toujours avec autant de plaisir,
d'autant qu'après quelques
semaines je ressens vraiment
les bénéfices et progrès réalisés.

20 janvier 2013
Toujours la neige et même
encore plus qu'hier, mais
aujourd'hui pas question de
faire du tapis puisque j'ai prévu
une sortie endurance. Me voici
donc parti avec mon fidèle
Cooky dans la nature où
visiblement nous sommes les
premiers à passer. 5 à 10cm
de neige et je peine à savoir
qui de moi ou mon chien
s'amuse le plus. Après les
chemins dans le champs
nous voici en forêt, toujours
aussi seuls et toujours aussi
heureux. Nous nous amusons
tellement que je ne vois pas
l'heure passer. J'avais prévu
de refranchir les 2h pour
renouer avec les sorties
longues et c'est au bout de
2h30 que nous rentrons,
obligés par le chrono mais
absolument pas fatigués.
Comment dire, seuls en pleine
nature, l'air frais et des jambes
qui en redemandent, c'est
tout simplement la définition
du bonheur ! Et soir bien décidé
à me "rinçer" sur la séance
natation, je découvre que la
séance piscine a été annulée.
Déçu je n'arrive pas à me dire
que je ne vais pas faire un peu
de sport pour retrouver ma
pleine forme, aussi j'improvise
une séance course à pied dans
mon sauna durant 1h, histoire
de jouer les extrêmes dans la
journée et de me rappeler de
bons souvenirs ...

19 janvier 2013
Ayant prévu une séance de
vitesse ce matin, je ne pars
pas comme prévu tôt le matin
dans la neige, de crainte de
ne pas pouvoir la réaliser ou
de me blesser en voulant la
réaliser à tout prix. Mais bien
entendu, pas question de ne
pas la faire, alors je me rabats
sur mon tapis de course. J'ai
beau ne pas l'aimer (parce
que les paysages et le bon air
me manquent) je suis très
content de l'avoir en ces
conditions. Après 15mn
d'échauffement je passe
durant 40mn à 15km/h, puis
5mn à 16, puis 5mn à 17 et
enfin 5mn à 18km/h. J'adore
ça car la douleur au mollet
est toujours vive et là ma tête
doit non seulement se battre
contre ce tapis qui cherche à
me mettre dehors, mais en
plus contre mon mollet qui me
fait souffrir à hurler. Et rien ne
me motive plus que vaincre la
douleur en pensant aux médecins
et à tous ceux qui pensent qu'il
faut s'arrêter à tout prix. Plus
que jamais je suis convaincu
que c'est la tête qui commande.
Et ce soir entrainement natation
avec le club de triathlon. Je me
sens ma foi fort bien et arrive
à accélérer de plus en plus
facilement.

18 janvier 2013
6h30 du matin dans le bassin
comme tous les vendredi.
J'arrive moitié dans le cirage
avec moins de 3h de sommeil,
mais Will nous met rapidement
en chauffe avec son programme,
du coup je n'ai pas le temps
de me dire que je suis fatigué.
Mieux, malgré la fatigue cette
fois ci réelle, je rajoute 1/4h
de vitesse à l'issue de l'heure
d'entraînement. Je ressors
crâmé avec mes problèmes
de respiration rapide qui
m'asphyxient, mais tellement
heureux et bien pour passer
une journée en pleine bourre.
Mais ce soir quelque chose
me tarabusque : je ne suis
pas allé courir et j'ai peur du
manque, comme le du fait que
mon mollet puisse penser
que je commence à céder,
aussi hop vite fait en tenue et
en basket pour 1h10 dans le
froid et la joie avec mon chien.
Et histoire de régler les comptes
avec mon mollet, je termine
malgré la douleur grandissante
par 15mn à 15km/h de moyenne.
Ah oui c'est lent, mais quand on
sait qu'à 10km/h je commence
à être bloqué du mollet, je sais
apprécier cet effort mental.

17 janvier 2013
Une petite heure de musculation
au point de me retrouver en
gouttes, et une bonne séance
de côtes avec le club durant
1h30, voilà une journée idéale
et surtout sans fatigue ... Une
nouvelle fois le travail de côtes
nous permet de faire du renfort
musculaire tout en s'amusant
et surtout en prenant l'air !

16 janvier 2013
Je suis victime d'une panne de
réveil ce matin, en le claquant
trop vite pour ne pas réveiller tout
le monde, j'ai trouvé le temps de
me rendormir ... Alors cela a beau
être une journée de repos cela
m'agace toute la matinée, au
point que pour me soulager, je
décide d'aller courir vite fait 1h
le midi pour compenser. Aaah
ça va mieux, malgré la douleur
au mollet qui est toujours là à
tenter de me faire céder. Et ce
soir direction le mur d'escalade
pour 2h d'entraînement. J'ai
tellement bien bosser et tellement
tout donné, que je suis aussi rinçé
qu'après un marathon. Je décide
de m'asseoir 5mn dans le canapé
pour récupérer et ... je me réveille
3h plus tard ! Décidément ce n'est
pas ma journée avec le sommeil ...

15 janvier 2013
Ce midi petite séance natation
avec un long travail sur l'endurance
puis des jambes et enfin un peu
de vitesse pour secouer la
machine. Et ce soir je ne peux
malheureusement pas diriger la
séance du club, aussi je me fais
la séance de fractionné long
seul dans la nuit. Toujours cette
déchirure au mollet mais pas
question de céder face à la
douleur. Et ça passe ... Mais la
mauvaise nouvelle du jour c'est
que j'ai passé une échographie
et qu'il en ressort que j'ai bien
une anomalie, mais que c'est
une fois encore compliqué et
que le doc ne sait pas ce que
j'ai réellement. Bref encore
des examens en vue, en
attendant je maintiens le
programme "CHORGNON" !!

14 janvier 2013
Pour la récup, je décide de
ne pas courir ce jour et de me
contenter de mes 2h de gym et
de renfort musculaire. Comme
souvent je rentre bien rinçé car
le travail est intense, toujours
au ralenti et en faisant travailler
des muscles que l'on oublie
souvent ... Niveau mollet, je
ressens toujours le coup de
poignard dans le mollet. SIC.

13 janvier 2013
Aujourd'hui c'est le cross
départemental. Certes ce n'est
absolument pas ma spécialité
et en plus je viens juste de
reprendre l'entraînement après
6 mois dans rien faire, mais
j'adore y participer car c'est
une vraie belle séance d'entraî-
nement : toujours un gars devant
à aller chercher et un gars
derrière qui cherche à revenir,
donc pas le choix il faut pousser
tout le temps et ça j'adore ! Le
départ est donné et je n'ai pas
fait 100m que je ressens un
véritable coup de poignard
dans le mollet, ça s'annonce
mal pour ces 8,7km dans la
boue. Mais pas question de
stopper ou de passer ma course
à me plaindre du mollet, alors
tant pis je laisse partir les
coureurs avec lesquels j'ai
l'habitude de courir et je donne
tout ce que j'ai pour continuer
au plus vite 100m par 100m
avec ma technique personnelle
du "doigt d'honneur neuronale"
pour mon mollet. Chaque 100m
est une opportunité de lui
montrer qu'il n'aura pas le dernier
mot. Mais bon j'ai beau tout
donner, je ne cesse de me faire
doubler, jusqu'à ce que ce soit
par des coureurs qui sont en
général loin derrière moi et là
forcément cela me titille trop
pour que je l'accepte sans
rien tenter. Et là le miracle
se produit, plus ça va plus
j'ai mal au mollet et court avec
une jambe de bois pour ne
pas remuer la déchirure, et
plus je suis motivé pour faire
voir à mon mollet que je peux
non seulement continuer mais
aussi accélérer quand je veux..
Et là c'est parti, je remonte une
par un les concurrents avec
l'adrénaline qui va avec. Je
deviens inarretable ne fait plus
que remonter jusqu'au bout.
Bon certes il n'y pas pas de
quoi pavoiser avec un 36mn0s,
mais bon vu mon état et mon
non entraînement cette 15ème
place sur 60 me donne au moins
le goût de continuer à pousser
à l'entraînement pour revenir à
mon niveau. Et ce soir, retour
à la piscine pour ma 5ème
séance de la semaine. Une fois
encore je me surprends à être
aussi bien et à nager indiscuta-
blement plus vite. Je suis avant
tout content de pouvoir pousser
sans ressentir du tout la fatigue.
Et cerise sur le gâteau je remporte
le dernier sprint en papillon avec
le meilleur temps de la soirée.
Je ne savais même pas que je
savais faire ça, mais ce qui est
surtout intéressant c'est que c'est
la tête qui commande toujours et
la mienne n'a rien perdu pour
me dépouiller le moment venu.

12 janvier 2013
J'irai bien faire une grosse sortie
de 2 ou 3h, mais je me suis
concocté un plan pour retrouver
mon niveau et il est indispensable
que cela soit progressif, alors je
me contente d'1h30. Au bout de
10mn, ma déchirure me fait
vraiment très très mal, et cela
me fait un bien fou car j'ai mon
excuse pour forcer et aller plus
loin car il n'est pas question
que je cède devant la douleur. Je
ne sais pas quand se terminera
ce défi, mais il est certain que je
ne cèderai jamais. Bref 1h30 de
montées et descentes avec mon
chien pour au final finir par ne
même plus arriver à marcher ...
mais après être arrivé ! Douche
glacée et glace sur le mollet
pour limiter l'hématome et hop
le soir c'est parti pour une séance
natation avec le club de tri. C'est
surprenant mais je me sens
vraiment bien et de plus en plus
à l'aise dans l'eau. Incroyable,
le seul fait de reprendre le sport
1 à 2 fois par jour durant 11 jours
et je ressens déjà une nette
amélioration dans la nage. Et
encore plus incroyable nous
finissons pas une course à
l'Australienne (des sprints où
le dernier des 20 au départ est
éliminé à chaque sprint) que je
remporte à ma plus grande
surprise. Bon pas de quoi
flamber et il y a encore du
boulot pour que je devienne
un vrai nageur rapide.

11 janvier 2013
6h30 dans le bassin et j'ai les
jambes qui picottent dès le
début, tellement nous avons
bien forcé hier sur le travail de
côtes. Mais néanmoins la séance
se passe très bien et je prends
un grand plaisir à enchaîner
tous ces exercices durant
1h15. Et ce soir je réussis à
trouver au dernier moment un
créneau pour aller courir juste
avant la soirée du club. Un
petit tour en campagne avec
mon chien, dans une belle nuit
bien noire où l'on ne voit stricte-
ment rien puisque je n'ai pas
de frontale et c'est un grand
bonheur de faire confiance à
mes pieds pour avancer.

10 janvier 2013
Toujours dans mon programme
de renforcement musculaire
général pour aborder la saison
dans les meilleures conditions,
aujourd'hui c'est une heure de
gymnastique en renforcement
musculaire et assouplissement
le midi et 1h30 le soir en travail
de côtes avec le club. Je leur
ai programmé une petite séance
pour renforcer les quadriceps et
les ischios. Le programme était
tellement costaud que nous
arrivons tous satisfaits de la
séances et avec des sensations
musculaires qui nous disent
que l'on a incontestablement
bien travaillé. Dommage que ma
déchirure au mollet ne soit pas
décidée à me lâcher, mais vu
que je suis déterminé comme il
y a bien longtemps que je ne l'ai
été ainsi, je surenchéris toujours
dans l'effort dès que la douleur
arrive et même lorsqu'elle est si
intense qu'il faudrait s'arrêter sur
place. En tout cas c'est sûr j'ai
le bouton off du cerveau et je ne
cèderai pas ! Bref nous sommes
tous bien rinçés au final, au
point que je sens mes muscles
endoloris toute la soirée !! Mon
dieu que c'est bon de retrouver
ces sensations de fatigue qui
arrivent comme des récompenses.

09 janvier 2013
De nouveau natation aujourd'hui
mais avec mon fiston à 6h30 du
matin. Une belle séance de
renforcement musculaire et de
gainage pour démarrer la journée
en pleine bourre. Et comme c'est
ma journée de repos, enfin pour
la course à pieds, car j'ai tellement
été en manque de sport que je
veux rattraper tout le temps perdu.
Du coup ce soir c'est 2h d'escalade.
Là aussi c'est fort intéressant
pour se muscler mais plus encore
pour maîtriser son équilibre et son
placement du corps, ce qui sert
en de multiples circonstances.
Bref une journée repos comme
je les adore ...

08 janvier 2013
Petite séance de natation d'1h
ce midi avec des exercices pour
développer mon endurance en
natation suivi de quelques exercices
de renforcement musculaires et
de gainage en particulier car c'est
toujours bon pour tous les sports.
Ce soir entraînement du club et
malgré ma douleur au mollet dès
le départ, pas question de céder
face au mollet aussi je décide
de faire le fractionné pyramidal
avec le groupe le plus rapide.
Et le seul plaisir de m'accrocher
aux plus rapides m'aide à passer
encore plus facilement sur la
douleur au point d'envoyer du
19 à 20km/h. Cela en devient
jouissif de faire un doigt d'honneur
neuronal à mon mollet. Pas de
chance dans le dernier tour, la
douleur devient si vive que je suis
arrêté net sur place. Mais pas
question de céder alors je repars
même si c'est certain j'aggrave
ma déchirure. En tout cas je me
paye le luxe d'une victoire de ma
tête sur mon corps et ça je ne
peux plus m'en passer.

07 janvier 2013
Pas le temps de courir, cela me
démange mais ce n'est pas possible.
Ce qui m'ennuie le plus, c'est pour
mon combat contre mon mollet,
mais ce n'est pas grave, ce soir
je fais 2h de gymnastique et renfor-
cement musculaire et là il travaille !

06 janvier 2013
Ce matin c'est sortie vélo avec le club
de triathlon histoire de reprendre
gentiment et de ne pas faire trop
long trop vite en course à pied.
Une belle petite sortie de reprise
par un temps doux pour la saison
avec au programme 85km en moins
de 3h dont 60 en fractionnant 3mn
en puissance, 1mn en moulinant
pour récupérer. Je me surprends
après autant de temps sans
entraînement à être aussi en
forme, probablement dopé par
la joie de retrouver l'effort. Grand
plaisir donc, mais durant toute
la séance je n'arrive pas à me
détacher de la gestion de mon
mollet. A vélo je le sens qui me
gêne mais ne m'empêche pas
de soutenir l'effort, alors qu'en
temps normal en course à pied il
me bloque vraiment pour aller vite.
Alors juste histoire de faire voir
à mon mollet que je n'abdiquerai
pas dans ma tête, c'est décidé,
dès que j'arrive et que j'ai soulagé
ma douleur abdominale ... :-)) je
saute dans mes baskets pour
30mn de course à pieds. Alors
après près de 3h d'effort, je fais
une transition vers les baskets
et me retrouve à 2 doigts de
m'écrouler parterre tellement
mon mollet droit n'apprécie pas
la plaisanterie et n'arrive même
plus à soutenir mon poids. Je
me rattrape de justesse sur un
poteau électrique à ma 3ème
tentative de départ, et alors là
je suis vraiment énervé. Ce ne
sera pas mon mollet qui aura
le dernier mot et j'irai courir
quelle que soit la douleur ! Et
me voilà parti en serrant les dents
comme jamais, mais ça passe.
Je réussis à courir 30mn sans
m'arrêter. Alors oui forcément
à peine arrêté ce ne sont pas
mes étirements qui vont me
soulager, mais ce n'est pas
grave. Mieux, comme j'ai décidé
de me remettre au sport sans
plus calculer, je m'offre une
petite séance d'1h30 de natation
ce soir histoire de m'aider à bien
dormir grâce à la fatigue ...

05 janvier 2013
Ce matin, sortie d'1h15 en endurance
avec comme point d'arrivée ... mon
médecin. Là au moins je vais à la
fois me faire du bien et être sûr qu'il
va voir à quoi ressemble ma douleur
à l'arrivée. A peine 500m que j'ai
déjà le poignard dans le mollet, mais
pas question de céder, au contraire,
je serai fidèle à ma stratégie ; plus
j'aurai mal, plus je forcerai pour
prouver à mon corps que c'est ma
tête qui pilote. Alors du coup je
passe 10 à 11, puis 12, puis 13
puis 14km/h au fur et à mesure
que la douleur augmente. Résultat
j'ai vaincu mon corps, j'ai bien fait
voir à quoi pouvait ressembler ma
blessure à Alain et j'ai gagné le
droit de ne plus arriver à marcher
tellement j'ai mal après 15mn
d'arrêt. Ce soir je reprends la
natation, toujours avec le mollet
qui chatouille, mais pas question
d'en parler donc je fais le même
programme que les autres pour une
fois encore gagner mentalement.
En tout cas je finis cette 1h30
avec des crampes dans les 2
pieds, c'est gênant mais tellement
bon de retrouver ces sensations
qui prouvent que l'on s'est bien
donné mais aussi qu'il va falloir
s'y remettre sérieusement pour
retrouver le niveau pour enchaîner.

03 janvier 2013
Petite sortie ce soir avec ma
fille et mon chien, cela me garantit
un bon moment de discussion et
l'assurance de ne pas aller trop
vite. Toujours aussi agréable ces
sorties de nuit, en revanche et
sans surprise aucune amélioration
au niveau du mollet. Petite séance
sauna en soirée pour me détendre
encore un peu plus, et voilà, je suis
bien détendu, c'est pas compliqué !

02 janvier 2013
Bon j'ai mal au mollet du matin et
puis dans le plan d'entraînement
que je m'étais concocté pour la
nouvelle année, j'avais prévu récup
aujourd'hui. Mais à 22h, ça me
chatouille de trop. D'abord c'est
l'anniversaire de Cooky et il faut
que je lui fasse un cadeau ensuite
j'ai décidé de passer en mode
" Chorgnon " depuis hier, donc
pas question de repos je dois faire
voir à mon corps qui commande.
Allez hop dans les baskets pour
une virée nocture à 2 avec mon
chien. J'essaye d'être raisonnable
avec un échauffement très lent,
mais dès les premières centaines
de mètres, je ressens une vive
douleur au mollet. Oups pardon,
même pas mal ! Allez ça fait 10mn
que je m'échauffe, je vais non
seulement continuer, mais en plus
lui faire voir à mon corps qui est
ce qui décide. Aussi j'accélère
progressivement. La douleur aussi
mais pas question de céder, j'évite
juste certains mouvements lorsque
je sens la pointe de couteau dans
mon mollet me menacer d'un arrêt
sur place. Les km passent et je
tiens le rythme, mieux je vais
m'offrir 2 belles grosses côtes ce
qui inévitablement fait travailler mon
mollet encore plus. Bref au jeu du
coup pour coup avec mon corps,
je sors victorieux ce soir, tout du
moins de la partie course à pied.
Histoire d'enfoncer le clou, je
me fais 20mn de renforcement
musculaire à la maison. J'ai mal
mais ça passe, bon OK sous la
douche je n'ai plus le choix et dois
prendre une douche à 12 ou 13° pour
calmer la douleur. Mais c'est pas
grave, ce soir ma tête 1 - mon corps 0.

1er janvier 2013
Bonne et heureuse année à tous !
Ce matin pour la nouvelle année,
j'ai décidé de m'en souhaiter une
bonne moi-même ! Allez hop un
bon vieux réflexe : une tenue de
course, des baskets et mon chien,
et c'est parti pour une petite sortie
reprise et test du mollet après 3
semaines complètes d'arrêt du
sport. Histoire de maîtriser mes
neurones, je suis parti avec mon
GPS au bras pour connaître en
permanence ma vitesse et pouvoir
ainsi me réfreiner à la moindre
tentative d'accélération. Je me
colle en mode escargot car je
compte bien rentrer heureux, me
voici donc dans la campagne à
10 km/h. Malheureusement au
bout de 30mn, je suis absorbé
par la nature et j'ai oublié ma
montre. Le seul fait de m'être
mis à 11,5km/h ce qui en soit
reste très très lent suffit à me
faire ressentir une gêne dans le
mollet. Heureusement il ne s'agit
que d'une gêne donc je ralentis
immédiatement. Mais le mal est
fait, je traîne cette douleur qui
grandi au fil des kilomètres, au
point que je finis par me dire que
foutu pour foutu je vais accélérer,
me faire un bon gros plaisir et
repasser en "mode Chorgnon"
c'est à dire je n'écoute plus mon
corps et je pousse jusqu'à ce
que la douleur passe, car c'est
bel et bien ma tête qui aura le
dernier mot. Et incroyable, à
10mn de la fin de ma séance,
je sens que je peux accélérer
sans avoir plus mal. Evidemment
je ne me gêne pas tout en faisant
un doigt d'honneur neuronale à
mon mollet. Tout était presque
parfait, si ce n'est que lorsque je
ne cours plus ma tête ne prend
plus le dessus et là c'est douche
glacée et port de glace sur le
mollet pour passer la douleur. Bref
je ne suis toujours pas soigné,
du mollet, car de la tête c'est sûr :
je recommence comme avant.
Cooky à nous les kilomètres !!!

 

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