"On a pour limites, ... celles que l'on accepte !!"

Objectifs

Le GRP est un Ultra de montagne, avec toute la difficulté et toute l'incertitude que cela intègre et que j'adore.

Alors finir une course de montagne de 162km et 9800m positifs n'est pas rien, mais j'ai en plus décidé d'intégrer ce défi à un plus défi : finir 3 Ultras (l'Ironman de Vitoria Gasteiz, le GRP et le Double Ironman du Pays de Galles) en précisément 2 mois et 1 semaine. Alors clairement se pose avant comme après cette course la question de la fraîcheur physique (et mentale aussi, même si je me sais toujours d'attaque face aux défis) qui déterminera ma capacité à bien gérer ce Grand Raid des Pyrénées, mais aussi à bien gérer mon Double Ironman du Pays de Galles à suivre.

Sortant d'un mal de dos terrible que j'ai dû vaincre durant l'Ironman de Vitoria Gasteiz (où je me suis écroulé 2m après la ligne d'arrivée), j'étais un peu inquiet à l'issue de cette première manche, mais heureusement à 2 semaines du défi, mon dos ne me fait quasiment plus mal. Désormais je me focalise plutôt sur mes quadriceps qui eux fument un peu dès que je force à l'entraînement, preuve que musculaire ce premier défi à laissé des traces. Enfin pas d'inquiétude j'ai décidé de ce défi donc je ne vais pas m'en plaindre et surtout ce n'est pas la première fois que j'ai mal aux jambes, et je compte bien à la fois sur mon expérience et sur ma capacité à dépasser la douleur pour arriver non seulement au bout de ce GRP mais aussi ne pas avoir été trop loin dans la fatigue pour enchaîner la 3ème manche du défi qui suivra.

Ne connaissant pas le parcours et connaissant trop bien la montagne pour savoir qu'il est impensable d'estimer son temps en regardant le kilométrage et/ou la dénivelée (le type de terrain, la météo, la température, l'alimentation, ... sont des paramètres qui peuvent changer du tout au tout une course), pour autant pas question de me cacher derrière mon petit doigt. Alors je me lance : en regardant le temps de certains copains et les nombreux abandons d'autres amis et en n'oubliant pas mon triple défi, il serait raisonnable de viser 41h (tiens comme mon département !) mais comme j'ai toujours eu le goût du risque, je pars pour faire 39h c'est plus excitant comme challenge et puis si je cours toujours aux sensations, il est malgré tout important d'avoir un repère temps pour se jauger durant la course.

Bon alors maintenant que c'est dit (et écrit !), il n'y a plus qu'à ...