Je ne vais pas vous publier mon
bulletin de santé
(mon psy ne veut pas ...) mais simplement mes dernières infos
pour que vous puissiez vivre au plus près de moi cette aventure
N'oubliez pas
www.unis-face-au-handicap.fr
31 décembre 2014
Pas beaucoup de sport aujourd'hui
faute de temps, mais surtout par
besoin de souffler un peu car la
fatigue commence à poindre.
Alors aujourd'hui juste une heure
en mode apéritif : 1h de Wattbike
à un peu plus de 35km/h de moyenne
en m'amusant à en côtes, en moulinant
et en observant ma facilité du jour.
30 décembre 2014
Petite journée avec une séance
de TRX en famille le midi avec
Delphine et Nana qui découvraient
ce sport, puis 1h de kiné pour vérifier
le Ludo et relaxer un peu le dos qui
était tendu du dernier mois un peu
trop sollicitant et hop 1h de course
à pied de nuit avec Nana à nouveau
qui me suit à vélo pendant que je
m'amuse sur un petit travail de
côtes. C'est tellement cool de faire
du sport en famille que déjà en
temps normal je ne vois pas le
temps passé, mais là c'est
encore
mieux car j'ai l'impression d'être
en parenthèse du monde tellement
j'adore ces moments ...
29 décembre 2014
6h du matin, il fait un froid polaire
aussi bien que j'aime les grands
froids, je m'habille avec 3 buffs,
un bonnet, 4 couches sur le torse,
un gilet fluo, un collant et 2 paires
de gants. Il me faut malgré cet
équipement un petit 1/4h pour
commencer à être bien dans ma
propre chaleur. Par contre parti
sans frontale je prends un pied
terrible dans ce noir profond où
je dois plus que jamais écouter
mon corps pour déjouer les trous,
les langues de glace et autres pièges
de la route. Finalement je rentre
parce qu'il faut rentrer avec 25km
au compteur et un lever du jour
magnifique en tête. Je me rajoute
2h d'électrostimulation et voilà
c'est tout pour aujourd'hui
28 décembre 2014
8h du matin, il fait encore nuit
lorsque je pars à VTT avec mon
fiston. Heureusement à notre arrivée
dans les bois, le jour se lève et nous
voici bien échauffés. Alors c'est parti
pour 2h30 de VTT à jouer avec les
racines glissantes comme des
savonnettes, la boue, les fossés, les
branches, les pierres, les bosses,
les grandes descentes, les monotraces
bien techniques, ... Que du bonheur !
On enchaîne avec une petite sortie
course à pieds en campagne de
55mn à une plutôt bonne allure
pour de l'endurance. C'est le pied
car malgré un froid polaire on a
même le temps de bavarder comme
2 commères. J'enchaîne encore
avec 30mn de renfort musculaire
puis des étirements et voilà une
bien belle matinée. Enfin en soirée
nous voici de nouveau à la piscine
pour un petit entraînement natation
histoire de compléter le tableau ...
27 décembre 2014
6h du matin, il fait noir, il fait froid,
et je suis pris de fainéantise au
moment de partir pour mes 80km
à vélo et 45mn de course à pied
en enchaîné. Alors ... je décide
de faire pire mais en intérieur !
Allez hop c'est parti pour un
half-Ironman (1,9km de natation,
90km de vélo et 21,1km à pied).
Puisque je suis en intérieur, je
commence par 35mn de strech
corde pour la natation en tirant
fort et loin, à me brûler les triceps.
Ca tombe bien c'est ce dont j'ai
besoin ... J'enchaîne avec 90km
de Wattbike, avec 50mn pépère
à 30km/h de moyenne, puis
j'accélère en jouant sur la fréquence,
sur les côtes à monter debout de
tout mon poids sur le vélo, les
passages à 40km/h de moyenne,
les côtes à monter assis sur la
selle, ... pour finir mes 90km à
32,5km/h de moyenne, ce qui
signifie que j'ai bien roulé. Mieux
ayant roulé en aveugle sur cet
indicateur, je découvre que j'ai
pile poil 50% de puissance dans
chaque jambe sur les 90km, ce qui
est juste parfait. J'enchaîne avec
la course à pied, que je débute
en réglant le tapis à 12km/h
pour démarrer pépère et assurer
la transition musculaire pour mon
corps. Je passe ensuite à 13km/h
durant 40mn pour rester en
endurance facile, bien que dans
ma tête ça soit "allez Ludo tu ne
vas pas te traîner encore 1h
comme ça ...". Enfin passée l'heure
de course je m'autorise enfin à
jouer en alternant les fractions
entre 15 et 18km/h. Pouah, je
suis tellement facile que je me mets
à rêver de faire un jour une course
dans cet état de facilité là ... Bon
le semi est bouclé en 1h35, je
n'ai vraiment mal nulle part après
cette séance en endurance et j'ai
hâte de retrouver ma vitesse pour
vraiment pouvoir m'amuser. Enfin
histoire de ne pas me pourrir la
tête comme je sais bien faire, en
fin de journée je décide d'aller
faire 1h de natation en vraie
piscine, comme ça, je complète
mon entraînement et mentalement
je reste zen pour la soirée ...
26 décembre 2014
2 + 2 + 2 = que du bonheur !
Malgré le boulot j'arrive à cumuler
2h d'électrostimulation, 2h de
Wattbike et 2h de travail chez
Espace Forme avec 1h de
BodyPump et 1h de RPM avec
l'ami Vincent. Ca fait du bien de
retrouver le rythme d'avant stage
à la Réunion, même si j'avoue
qu'en soirée je pique du nez ...
Au moins c'est la preuve que j'ai
pioché un peu dans les réserves.
25 décembre 2014
Petite séance course à pied
sous la grisaille, ça change du
soleil et de la chaleur des 15
derniers jours. Mais le plaisir de
courir est toujours là, malgré une
douleur au dos. Eh oui 11h
d'avion en mode boite à sardine
puis 6h de voiture, cela aura eu
raison de mon dos. Allez dans
quelques jours tout sera remis.
24 décembre 2014
Après 2 semaines passées à la
Réunion pour le travail j'ai malgré
tout eu la chance de traverser
l'intégralité de l'île à pied et de
porter dans la montagne entre
10 (seul) et 25kg (lorsque je
portais le sac de personnes en
galère dans la montagne, ce qui
fut le cas en fait la majorité du
temps). A la louche 160km et
10.000m positifs, ça fait un bon
travail d'endurance et de renfort
musculaire. Ensuite petit jogging
quotidien, renfort musculaire et
exercices de renfort en piscine
environ 1h par jour. Bon OK
la plongée sous-marine c'est du
sport mais pour le coup c'était
plus pour le plaisir, et quels plaisirs
de nager dans un aquarium géant.
08 décembre 2014
Petit réveil en renfort musculaire.
La vache, ça commence à venir
et les poids que je tirent sont
là pour matérialiser clairement
mes progrès, surtout à bout de
bras que ce soit en traction ou
en poussée. Et ce midi petite
sortie course à pied plaisir. Je
suis un peu inquiet avant de
partir car j'ai peur que ma
déchirure au mollet ne se réveille
mais fort heureusement il n'en
n'est rien. Mieux je ne peux
résister à l'envie d'allonger la
foulée et de prendre de la vitesse.
Pouah c'est bon ça ... Une bonne
séance d'étirements là-dessus
et me voil en pleine bourre.
07 décembre 2014
Voilà 10 jours que je suis un
programme d'entraînement où
je fais vraiment au minimum 3h
de sport par jour, en général 4
et le WE 6. Mais surtout je me
sens de mieux en mieux dans
mon corps et ce dans toutes
les disciplines. C'est d'ailleurs là
un
des gros atouts des entraîenements
croisés, car aucun muscle ne peut
passer à travers avec musculation,
TRX, Body Pump, RPM, vélo,
course à pied, escalade, Wattbike,
natation et séances d'étirements.
Bref que du bonheur et pourvu
que ça dure ainsi. Enfin non
pourvu que ma progression
continue ainsi plutôt ...
28 novembre 2014
6h30 dans le bassin pour une
nouvelle séance technique et
renfort, toujours à la recherche
de bons appuis. Un petit tour
de vélo ce midi pour vérifier
l'état de mon mollet que je
préserve avec mes chaussettes
de contention et en soirée,
enchainement 1h de Body
Pump où je charge bien ma
barre pour que ça couine et
RPM dans la foulée en mode
brute que ce soit en fréquence
ou en puissance. Huuuumm !
27 novembre 2014
6h30 hi han, hi han, ... me
voici dans mon sous-sol à
soulever de la fonte pour mon
renfort musculaire. J'enchaine
avec de l'électro et du vélo
Wattbike juste avant minuit
...
26 novembre 2014
6h30 dans le bassin pour une
séance natation avec technique
et renfort. Je suis toujours à la
recherche des détails pour
améliorer mes appuis dans l'eau
et si les progrès sont là, ils sont
encore loin de mes espérances.
Enfin je ne désespère pas.
J'enchaine avec 4h d'électro
stimulateur et 2h d'escalade.
Top bon l'escalade, sauf pour
mes mains, car il me manque
de la peau en fin de séance et
je n'ai plus de bras non plus ...
25 novembre 2014
Musculation au petit matin de
nouveau, TRX le midi avec comme
toujours quelques exercices qui
brûlent comme j'aime, et reprise
de la course à pied en soirée.
Malheureusement
après 10mn
d'échauffement pourtant très
lent, je sens une douleur dans le
mollet et décide de m'arrêter
immédiatement. Tant pis ça
sera une soirée marche et vélo
pépère sous la pluie battante
mais avec les copains ...
24 novembre 2014
6h du mat, je joue avec la fonte
pour me faire fumer les bras, les
abdos et les quadriceps. Ayant
peur de ne pas pouvoir recourir
du coup je préfère enchainer avec 4h
d'électro stimulation pour compléter
plutôt que de prendre le risque
d'une reprise trop rapide.
23 novembre 2014
Forcément avec l'interdiction de
me servir de mes jambes à cause
de mon mollet droit blessé cela
limite mes possibilités, alors tant
pis, même programme ou presque
qu'hier avec 2h de musculation
avec des poids (et les bras qui
fument ...), 1h de sauna-étirements,
4h d'électro-stimulateur et
1h15
de natation en soirée. Et bien
voilà je me sens bien ... Dans la
vie il n'y a pas de problèmes,
il n'y a que des solutions !!
22 novembre 2014
Evidemment je respecte les consignes
médicales, donc pas de sport avec
mes jambes. Résultat j'enchaine
1h de musculation abdos et haut du
corps, 1h de sauna avec étirements
et musculation et enfin 2h30
d'électro
stimulation. A défaut de courir ou
pédaler, je me contente de ces
activités pour faire travailler mon corps.
21 novembre 2014
Interdit de courir, interdit de faire
du vélo, bon c'est gênant, mais
pas bloquant ! Allez 6h30 dans
le bassin pour une bonne petite
séance de natation où je travaille
en particulier la recherche d'appuis
dans l'eau. Pas facile, mais à force
d'y être vigilant forcément cela
marche. A moi de rester vigilant
et surtout de chercher à aller
encore plus loin car j'ai vraiment
de la marge. Puis pendant le boulot
au bureau je me fais une petite
séance de 4h d'électro stimulateur
pour travailler essentiellement
l'endurance des quadriceps mais
aussi l'explosivitié.
20 novembre 2014
Mon médecin du sport m'octroie
une séance de mésothérapie
sur le mollet pour un soin rapide
et efficace, du coup pas le droit
au sport, même au vélo, durant
4 jours. Alors comme j'ai dit que
je respecterai, je respecte, pour
autant je ne peux pas rester sans
rien faire, alors je m'octroie à
mon tour une petite séance avec
mon nouvel électro-stimulateur
durant 2h pour ne pas avoir à
me dire toute la journée que
mon corps n'a pas travaillé ...
19 novembre 2014
Bon l'échographie d'hier soir à
confirmer la déchirure au mollet
droit, alors aujourd'hui je nage
à 6h30 du mat avec le club
sans utiliser les jambes et puis
c'est tout pour la journée, pas
question de prendre des risques,
il me faut être rétabli au plus
vite. En attendant ce sera
du sport sans les jambes.
18 novembre 2014
Je commence de nouveau par
faire tourner les jambes 1h à
6h du mat sur mon Wattbike,
en jouant sur l'équilibre de ma
poussée sur les pédales. Et pas de
chance ce midi pas de musculation.
En effet, pris d'un rhume j'enchaine
les éternuements jusqu'à me faire mal
au dos sur l'un d'entre eux, un peu
trop violent.
Bon rien de grave, c'est
juste musculaire, mais jusqu'au 10
août
2015 j'ai prévu d'être raisonnable ...
17 novembre 2014
Un petit tour de vélo et puis s'en
va ... Je me contente aujourd'hui
d'un simple petit tour de vélo
d'1h car je me sens quelque peu
fatigué et pas question d'aller trop
vite dans la montée en charge.
J'aurai largement le temps de
me tirer sur la couenne dans
quelques mois.
16 novembre 2014
C'est de nouveau à 7h30 que
j'enfourche mon vélo et parti
optimiste, un peu trop, à propos
de la météo, je me fais rapidement
rinçer jusqu'aux os et jusqu'au
bout. J'enchaine tout de suite
avec l'entraînement du club
sur la piste, où malheureusement
au bout de 10mn seulement je
ressens une nouvelle fois une
douleur vive au mollet droit.
Je m'arrête aussitôt pour ne
pas aggraver la blessure en
attendant d'être soigné très
prochainement. Heureusement
je peux continuer tous les autres
sports en attendant.
15 novembre 2014
7h30 allez hop c'est parti pour
ma petite sortie vélo du jour,
une petite sortie de 2h30 où
malgré la pluie et même la boue
jusqu'aux dents, je prends un
plaisir énorme. Je rest d'ailleurs
très vigilant pour ne pas chuter
car la route est très glissante et
avec l'euphorie du plaisir, le risque
est forcément plus grand. Et ce
soir 1h de natation où pour une
fois la glisse n'est pas trop
mauvaise. La bonne nouvelle
c'est que je me sens de plus en
plus en forme alors que je n'en
suis qu'aux prémices de mon
entraînement pour le Défi41.
14 novembre 2014
J'ai chopé une otite, résultat je
n'ai pas le droit de nager pour
que mon traitement soit efficace.
Pas de problème je remplace
mon heure de natation par 1h
de natation avec plaquettes et
1 élastique. Pouah, j'ai encore
plus mal que lorsque je nage
vraiment en tirant bien les bras
derrière ... Et ce soir, sitôt le
travail fini 1h de Wattbike avec
1/2h de fréquence
et 1/2h non
stop de travail de côtes, hummm.
13 novembre 2014
Il fait encore nuit, je me réveille
pendant que toute la maison
dort pour 1h10 de renfort
musculaire avec comme
stratégie de rapidement
ressentir la brûlure sur chaque
zone de mon corps travaillée
pour ensuite tenir, tenir et
tenir ! J'adore ce moment
critique où l'on se dit comme
en course que l'on a
été trop
loin, que l'on va céder et que
l'on tient !!! Et ce soir 2h
d'entraînement Wattbike où
je donne tout ce que j'ai pour
m'épuiser et résister encore.
Je finis lessivé au sens propre
comme au figuré, trop trop
bon. J'aurais ainsi réussi à
dépasser les 600watts en pics.
12 novembre 2014
Ce matin je commence la journée
par 1h de natation plutôt bonne
même si ça me pique les bras.
Ce midi 1 petite heure rapide
de Wattbike avec
comme seule
consigne d'être régulier en fréquence
et en équilibre de puissance entre
mes 2 jambes. Enfin en soirée
1h30 d'entraînement d'escalade
pour travailler souplesse et
renfort musculaire tout en
s'amusant. Trop bien ...
11 novembre 2014
C'est sous un magnifique soleil que
je pars pour ma sortie vélo de route
ce matin. Il fait frais mais bon. Avec
mon claquage au mollet pas question
de forcer, mais uniquement de faire
tourner les jambes et ça tombe bien
je dois travailler ma fréquence de
rotation. Du coup je pars pour une
durée indéterminée
à mouliner,
mouliner,
mouliner et mouliner tout
en testant des parcours alternatifs
pour ma tentative de record du
monde. Au final c'est ma montre
et un petit coup de fil de ma petite
femme chérie qui me font me rendre
compte que cela fait déjà 2h30 que
je mouline ... Bon allez je rentre vite
et j'enchaine avec quelques exercices
de renfort musculaire, c'est toujours
plus efficace sur de la préfatigue ...
10 novembre 2014
Avec une petite douleur au mollet
je préfère me montrer prudent et
ne pas faire de vélo comme prévu
initialement. Mais attention pas de
vélo ne signifie pas, pas de sport !
Alors au lever du jour 1h de
musculation abdos, quadriceps et
dos pour répondre à des besoins
très ciblés, suivi par 1h30 de sauna
où j'alterne travail sur mon PC et
musculation, histoire de joindre
l'utile à l'agréable ...
09 novembre 2014
Au petit matin j'attaque non pas
par une sortie vélo, mais 2h de
Wattbike. en me laissant guidé
par l'ordinateur pour la recherche
de fréquence et divers tests pour
améliorer ma puissance. Je dégouline
de sueur et de bonheur tellement
je vais me chercher et cela me fait
du bien ! Je termine la journée par
une petite heure de natation où
cette fois-ci nous travaillons la
technique et un peu l'hypoxie.
Forcément pour l'hypoxie, je
me sens comme un poisson
dans l'eau pour une fois ...
08 novembre 2014
Ce matin 3h de vélo à ne faire
que mouliner, car je manque de
fréquence et l'objectif est que je
progresse en vitesse sans être
en force comme je le fais
toujours histoire de consommer
moins d'énergie dans quelques
mois ... Et ce soir 1h de natation
avec le club où ma foi je me sens
plutôt en forme, il faut dire que
accélérer à fond sur de courtes
distances sans réfléchir c'est
bien le type d'exercice où ma
VMA me permet d'être bon.
07 novembre 2014
Pas le droit de courir OK, mais
ça ne veut pas dire pas de sport.
Alors 1h de natation, 1h de
Body Pump pour le renfort
musculaire et 1h de RPM pour
travailler les jambes et je me sens
en super méga grande forme.
Pour tout dire je me retiens
de ne pas faire une 4ème heure,
mais il est important de rester
modeste sur ma reprise pour
me prémunir des blessures.
06 novembre 2014
Repos forcé aujourd'hui pour
respecter les consignes et me
soigner au plus vite.
05 novembre 2014
Ce matin entraînement natation
à 6h30, avec des sensations
bonnes mais des performances
aux abonnés absents. Normal
après une si longue interruption,
mais pas inquiet pour sou. En
revanche passage chez mon
médecin du sport et là cette
fois ce que je craignais un peu
beaucoup, se confirme : j'ai un
petit claquage au mollet gauche
cette fois ci. Interdiction de courir
durant 10 jours mais heureusement
de faire tout le reste, donc GO !
En revanche bonne nouvelle,suite
à ma dernière prise de sang mes
blessures à répétitions seraient
dues à quelques niveaux bas
sur certains minéraux. Correction
en vue, donc bonne nouvelle !
04 novembre 2014
Ce midi c'est TRX à la salle de
muscu et ma fois je me sens bien
et prends même plaisir à me faire
fumer les jambes plus loin que
demandé tellement je suis bien.
Ce soir je tente ma chance
sur
le fractionné et finis par faire la
séance quand
tout à coup sur la
dernière fraction,
je sens que
la
douleur au mollet devient trop vive
et décide de mettre le clignotant.
03 novembre 2014
En plein boulot je lève la tête et
horreur il est 23h55 (jusque là tout
est normal ...) en revanche je n'ai
pas fait de sport. Alors ni une, ni deux
me voici en tenue de sport pour une
séance de renfort musculaire d'1h.
Et voilà, le problème est réglé !
02 novembre 2014
Ce matin c'est la reprise officielle
de mon entraînement. Waouh quel
bonheur !! Et paradoxalement je
suis moitié inquiet car je ne sais
pas si mes pépins musculaires et
tendineux sont totalement résolus.
C'est donc l'occasion de savoir ...
Très prudent et à l'écoute de mon
corps, je monte en charge très
progressivement pour me rendre
compte que j'ai des sensations
vraiment terriblement bonnes et
que j'ai une patate d'enfer. Travail
de pied comme de vitesse, tout
est nickel, je prends un plaisir
fou. Quand arrive le dernier
exercice que j'ai prévu pour le
groupe et dans le virage, Antoine,
est sur mes talons, je me dis
intérieurement "waooouuuuhhh
quel pied d'être autant en forme"
et moins de 10s plus tard je ressens
une vive douleur au mollet gauche
jusque là épargné par mes bobos.
Grrrrrrrr, je m'arrête aussitôt, de
peur de me blesser plus en continuant
et arrivé à la maison je me glace
le muscle toute la journée, mais
malheureusement la douleur est
toujours bien là ... Enfin cela ne
m'empêche pas d'aller m'entraîner
le soir avec le club de natation
pour une séance terrible pour mes
petits bras, que paradoxalement
j'adore ! Plus je suis en difficulté,
plus j'aime ça, car je sais que les
efforts que je fournis pour réussir
ne pourront que me servir et seront
bénéfique au final.
1er novembre 2014
Aujourd'hui je me contente d'un
entraînement natation. Et encore
il s'en est fallu de peu que je ne
le fasse pas, peu motivé et absorbé
par le boulot. Jusque devant la
piscine je ne suis pas certain
d'avoir envie de m'entraîner.
Heureusement dès les pieds
dans l'eau le problème est réglé,
et dès les premières longueurs
je rigole comme à chaque fois
en me demandant pourquoi je
me suis posé la question tellement
cela me fait du bien d'être là ...
31 octobre 2014
La bonne et la mauvaise nouvelle
du jour ? Allez je commence par
la mauvaise, j'ai de nouveau
chopé un érysipèle (une infection
de la peau due à une bactérie)
suite à de la méso au niveau des
adducteurs. Heureusement je
m'en suis rapidement aperçu,
donc antibio et bientôt plus qu'un
souvenir. La bonne nouvelle ?
Ben j'ai craqué, j'ai repris le
chemin de l'entrainement 2 jours
plutôt que prévu car je ne tenais
plus et hop un Bodypump et un
RPM à fond les manettes, waouh
c'est bon ça !! Du coup demain
il faut que je satisfasse mon corps et
que je lui offre une nouvelle séance...
30 octobre 2014
Toujours repos, j'ai besoin de
prendre l'air et retrouver les
amis, alors hop j'enfourne mon
VTT et c'est parti pour diriger la
séance du club. Je leur fais une
petite séance de course de côtes
à pied, que je me fais pour le
coup à vélo mais sans forcer.
Aaahh que c'est bon le sport
et le plein air !!
29 octobre 2014
Toujours au repos, je m'autorise
tout de même une petite sortie
escalade ce soir. Bon clairement je
manque de jus et incontestablement
il y a le Ludo qui a un défi à relever
et le Ludo sans défi. Et sans défi,
comme beaucoup je n'ai pas plus
envie que ça de me faire mal ...
Enfin le plaisir est là c'est l'essentiel.
Sinon bonne nouvelle, Le Parisien
a publié ce jour un article sur le
Défi41, donnant pour le coup une
visibilité nationale au projet. Vous
pouvez lire l'article en cliquant ICI
23 octobre 2014
Je sais bien qu'à trop être gourmand
on finit par le payer, et bien voilà,
j'ai été un peu trop gourmand et
je ne me suis pas raté !!! RDV ce
jour chez mon médecin du sport qui
m'annonce une élongation
aux 2
adducteurs, un déplacement du
bassin important, un claquage au
mollet droit et une tendinite d'Achille
au pied gauche. Bref 35mn de
mésothérapie, des grosses grosses
gouttes de sueur au passage et un
corps qui ressemble à une momie
avec tout le strap que j'ai sur le
corps pour m'immobiliser ... Bon
du coup interdiction de courir
durant 2 semaines, ma participation
aux Templiers est donc foutue.
Vraiment un très gros
SNIF car
même pour de la récup c'était une
course que j'attendais de découvrir
avec impatience ... Allez partie
remise et puis surtout il est désormais
primordial de démarrer ma préparation
pour le Défi41 en étant à 100%
opérationnel, et je le serai, soyez
sans l'ombre d'un doute ! D'ailleurs
en parlant du Défi41, voici la
vidéo du reportage sur France 3
diffusé hier. Cliquez ICI pour le voir.
15 octobre 2014
Ce soir j'enchaine 1h de course
à très faible allure et 1h30 d'escalade,
mais mon dieu que je me sens faible.
Plusieurs explications à cela, les
suites de la gastro que j'ai chopé
à Budapest, l'entraînement d'hier
dont je ne serais pas remis, les
restes du marathon de Budapest
qui m'aurait laissé plus de traces
que je ne l'imaginais, mon otite
(eh oui encore une belle !!) qui me
fatigue, ... ou tout simplement que
je n'ai pas d'objectif précis à me
mettre sous la dent et que c'est
ce qui me manque le plus en cette
longue phase de "repos" durant
tout le mois d'octobre ... Allez
demain sera meilleur !!
14 octobre 2014
Ce midi séance de TRX avec
Bertrand, qui me fait une
nouvelle fois bien tirer car
j'ai des tensions musculaires
qui apparaissent de mon
marathon et des tensions
abdominales de la gastro que
j'ai chopé durant 2 jours.
Je ressors une nouvelle fois
bien rinçé, mais heureux.
Et ce soir séance fractionné
où j'ai peur de ne pas réussir
à suivre car c'est du court
donc intense. Et surprise,
j'ai des jambes incroyables
alors autant en profiter.
J'envoie durant 8 tours,
malheureusement mes abdos
et mes mollets me rappellent
à l'ordre dans le dernier tour
que je peux malgré tout faire,
mais sans me déchirer comme
j'aurais aimé le faire. Enfin
c'est peut-être une chance, cela
m'évitera de me blesser avant
d'aller faire les Templiers dans
10 jours(73km en récup ...).
13 octobre 2014
Je me sens toujours aussi
bien musculairement, donc
c'est une bonne nouvelle, du
coup aujourd'hui c'est rien
de rien pour assurer la récup
avant le prochain défi.
12 octobre 2014
Aucune douleur, donc c'est
une journée marche et bains
pour la récup, car ne rêvons
pas plus de 46km ça laisse
forcément des traces.
11 octobre 2014
Petit déjeuner gargantuesque
pour moi comme toujours, mais
à 8h du matin cette fois-ci, c'est
pas banal. Normal le marathon
débute à 11h. Il fait déjà chaud
au départ et dès le premier km
je ruisselle de transpiration comme
si j'avais fini un marathon en 2h30.
Je comprends que ça va être
plus dur que prévu, d'autant qu'en
même temps j'ai déjà un adducteur
qui me chatouille. Au 5ème km
c'est le blocage et là c'est simple,
c'est soit l'abandon, soit j'explique
à mon adducteur que c'est entre
lui et ma tête que ça va se passer
et qu'il a déjà perdu. Et donc
bien entendu je poursuis tout en
levant un peu le pied. Le parcours
est splendide, mais il fait de plus
en plus chaud. Et oui il fait 30° !!
(entre 27 et 29 tout le marathon)
Du coup je bois je bois je bois,
ce qui me fait arriver au 26ème
km en ayant bu 2 litres d'eau,
moi qui bois généralement 30
à 40cl sur un marathon. Bon
il est clair qu'il faut que je lève
le pied car je suis là en récup.
Du coup je passe en mode 3h30
jusqu'à 200m de l'arrivée où
après avoir fait l'idiot en courant
en marche arrière
devant les
filles qui nous attendent, je décide
de partir à l'envers et aller chercher
mon copain Christophe pour l'aider
à finir. C'est finalement en 4h11 et
main dans la main que nous arrivons,
ça c'est un sacré moment à vivre.
Du coup c'est cool, je n'ai mal
nulle part en dehors de mon
adducteur, donc la récup est
juste parfaite.
10 octobre 2014
Aujourd'hui nous visitons la
ville de Budapest dans tous les
sens et comme je suis en claquette
et que l'on a fait un marathon
dans la ville ... et bien j'ai pris
mal au tendon d'achille. Bon
pas grave de toute manière je
ferai le marathon. Nous nous
rendons dans l'après-midi au
retrait des dossards où tout
va très vite, pour en plus repérer
les lieux et éléments à retenir
avant de nous laisser surprendre
par le bien-être des bains chauds,
une spécialité à Budapest.
09 octobre 2014
Arrivée dans une surprenante
chaleur, je m'écroule sous la
fatigue en pleine après-midi !
Et bien oui, cela arrive à tout le
monde et moi le relâchement
m'endort souvent ... Bon de toute
manière si je dors c'est que j'en
avais besoin, mais après cet
interlude, me voici en pleine forme.
08 octobre 2014
Bientôt 21h30 il va être temps que
je m'attaque à ma valise pour un
lever à 1h du mat et un départ à
2h. Oui je sais c'est comme d'hab,
finalement c'est bon signe c'est
toujours comme ça que j'aime
que ça passe : sur le fil !! :-))
07 octobre 2014
Ce soir c'est l'entraînement du
club, et j'ai prévu un petit fractionné
pyramidal. Et comme nous sommes
20 c'est vraiment tripant pour tout
le monde, du coup, moi qui voulait
juste faire tourner les jambes je me
retrouve pris au jeu de vouloir me
tirer sur la couenne et d'emmener
le groupe de tête un peu plus loin
dans l'effort.
Et résultat au 3ème
tour, je ressens une vive douleur
aux adducteurs qui m'oblige à mettre
le clignotant si je ne veux pas me
blesser sérieusement avant le
marathon de Budapest. Cette
fichue blessure aux adducteurs
que je traine depuis bientôt 6 mois
n'est clairement pas guérie et comme
me disait Richard, mon kiné, j'ai
quand même du y aller fort pour
forcer sur ma blessure pour rester
blessé aussi longtemps ... Mais pas
d'inquiétude, je serai sur la ligne
de départ pour rajouter un marathon
de plus à ma petite liste ...
05 octobre 2014
Ce soir c'est à nouveau une séance
piscine que j'ai prévu, toujours
sans autre ambition que de me
faire du bien. Il y a juste une
différence par rapport à hier,
dans ma tête je suis prêt à me
faire un peu mal pour faire une
séance de qualité, et tout de suite
quand la tête est prête c'est plus
facile et ça fonctionne. Bref, une
bonne séance de reprise.
04 octobre 2014
Allez je reprends le chemin de
la piscine, juste histoire de rester
en contact avec le sport mais
sans aucune intention de forcer.
Et sans surprise c'est dur ! J'ai
l'impression d'avoir mal de
partout, il me faut alors me
rappeler que 15 jours plus tôt
je bouclais 7,6km de natation
non stop pour rappeler à ma
tête qu'il faut qu'elle arrête de
me faire croire n'importe quoi !
En tout ce qui est certain, c'est
que lorsqu'il n'y a pas de défi
et que ma tête n'est pas prête,
c'est tout de suite plus dur ...
1er octobre 2014
Aujourd'hui je me contente
d'une reprise de l'escalade.
C'est toujours aussi sympa,
toujours aussi amusant, toujours
aussi exigeant et toujours aussi
tripant pour un gars qui aime
les défis, mais je l'avoue la
reprise s'avère dure pour moi.
Pouah, mes bras sont faibles,
ma lecture des prises bien
loin d'être efficiente, mais je
m'amuse et je sais qu'il ne
s'agit que d'une reprise et que
d'ici quelques semaines tout
devrait rentrer dans l'ordre.
30 septembre 2014
Après une petite coupure de
3 jours, je suis impatient de
reprendre car certes j'ai promis
que j'allais me reposer pour
reprendre plus fort sans me
blesser, mais je n'ai pas l'intention
non plus de ne plus rien faire du
tout. En attendant ce midi séance
TRX avec Bertrand à la salle
de muscu. Pouah, ce fut terrible !
C'est la première fois de ma vie
que j'ai si mal en muscu. Il faut
dire que je suis un c... sur les
bords en voulant en faire plus
que ce qu'il nous demande,
mais au final j'ai les abdos qui
brûlent tellement et le souffle
si court que je peine à juste
lever le genou et que je suis
obligé de m'allonger au sol
à la fin de la séance pour
récupérer. Waouh, j'adore !!!
Et ce soir séance de fractionné
avec le club à La Ville Aux Clercs.
J'ai prévu un 5x1000 en accél,
et si j'ai des jambes vraiment
très à l'aise le dernier tour est
vraiment très très dur avec les
abdos qui me brûlent de ma
séance de midi. Eh bien c'est
une bonne nouvelle tout ça ...
26 septembre 2014
Aujourd'hui je m'organise une
petite séance étirements histoire
de ne pas avoir l'impression
de
rien faire. Sinon bonne nouvelle,
me voici désormais lancé à fond
dans mon projet de record du
monde pour 2015 et les retours
sont excellents autour de moi,
je suis pour le coup encore
plus motivé que jamais !!!
25 septembre 2014
Cette fois je suis en short et bien
présent à l'entraînement pour
mener la séance du club. Travail
de côtes comme tous les jeudi
par contre je me force à faire
du vélo pour être sûr de bien
récupérer. Et coup de chance,
pour moi parce que pour Fabrice
c'est malheureux, Fabrice se
blesse au genou à 2km
de la fin
me voici donc obligé de courir
puisque je lui laisse mon vélo
pour rentrer ...
23 septembre 2014
Je suis tellement en forme que
j'ai décidé de monter à La Ville
Aux Clercs pour assurer
l'entraînement du club. Et comme
toujours je me fais avoir comme
un gland, car je suis le seul en
short et 30 à 40 amis m'attendent
et me font la surprise d'être là
pour arroser mon Double Ironman.
Bande de petits sanigauds, ça se
règlera sur le prochain fractionné !
Bon clairement cela fait un grand
plaisir de partager mon aventure
avec les amis.
22 septembre 2014
Le retour en France est très
très long et bien souvent chacun
d'entre nous s'évade dans ses
souvenirs magnifiques de notre
Double Ironman ...
21 septembre 2014
32h25 plus tard je viens
de terminer mon 1er Double
Ironman et surprise, je finis
avec 2h30 d'avance sur mes
prévisions et surtout à la
2ème place au classement
général. Mieux encore j'ai des
jambes de folies ! Aucune
douleur, aucune tension,
c'est juste incroyable. Et
mon équipe a comme prévu
tenu le coup et parfaitement
géré l'aventure, c'est clairement
grâce à elle que j'ai réussi une
telle performance
20 septembre 2014
Il est 7h du matin, plouf
dans l'eau à 12°, c'est le
début de l'aventure ...
19 septembre 2014
Aujourd'hui c'est journée
détente, récupération,
préparation du matériel et
rappel des consignes pour
tout le monde. Ce soir nous
sommes allé au briefing pour
obtenir les dernières infos
avant d'opérer un dernier
gavage de Ludo au riz
pour changer ...
18 septembre 2014
La journée est consacrée au
repérage du parcours. Que
dire pour résumer : l'eau est
glaciale (12,3°) et ma première
impression c'est que je vais
mourir ... Nous partons ensuite
à l'ascension du snowdonia qui
est vraiment beau tous ensemble
un bon moment de partage et
de mémorisation. Et pour finir,
les 45km du parcours vélo qui
fait en fait 48km, qui est un vrai
casse pattes et qui a
énorme
col à monter pour finir. Quand
à l'état de la route, il est à peu
près aussi lisse qu'un champ de
patates, il me faudra rester
vigilant et plus encore la nuit.
17 septembre 2014
Nous sommes arrivés après une
longue route, mais nous voici
rendus à côté de Caernarfon
au bord d'un magnifique
petit port de plaisance. Sitôt
rendus, nous
allons découvrir
le pub et les bières locales,
c'est impératif ! C'est tellement
bon pour le moral et pour
l'équipe que c'est parfait.
16 septembre 2014
Aujourd'hui repos et normalement
préparation de mes affaires pour
partir tout l'après-midi sauf qu'avec
le boulot je me mets à faire ma
valise et mes caisses à 18h ...
Résultat à 23h30 j'ai fini de charger
la voiture pour un réveil à 1h15 et
un départ à 2h30 pour le Pays de
Galles en voiture ...
15 septembre 2014
Non rien de rien, je ne regrette
rien, ni ne fait rien ! Eh oui, c'est
possible, je me sens sur un petit
nuage de zénitude tellement je me
sens bien dans mon corps et tant
j'ai envie d'y être sur cette ligne de
départ d'une nouvelle aventure.
452km à parcourir non-stop,
c'est quand même trippant, non ?
Je n'ai pas la moindre idée de
comment je vais bien pouvoir
me comporter sur une telle
distance et pourtant je n'arrive
pas à avoir peur. Alors GO !!
Et puis ce midi, petite séance
chez l'ami Richard qui s'occupe
de mes adducteurs toujours très
douloureux, mais parce qu'il sait
où il faut appuyer le coquin. Bon
pour résumer mes adducteurs en
ont pris un sacré coup comme
il me dit vu le temps de récup que
j'ai eu (c'est pas faux que j'ai un
peu beaucoup forcé sur la douleur...)
mais la bonne nouvelle c'est que
s'il n'appuie pas là où ça fait mal
je ne les ressens plus du tout pour
l'heure ce qui veut dire que j'ai
trouvé les postures pour masquer
la douleur. Alors y a plus qu'à
continuer ainsi ...
14 septembre 2014
Ce matin c'est séance étirements
et petit trot tranquille durant 1h30
au soleil. Quel pied et finalement
je suis content je n'ai même pas
la bave à la bouche pour aller
courir à tout prix ...
13 septembre 2014
De retour chez les miens après
une merveilleuse semaine pleine
d'oxygène, j'enfile les baskets sitôt
arrivé emmené par ma fille ainée.
Bon et bien cela ne se refuse
pas une bouffée d'oxygène en
discutant avec ma petite nana. Bon
et puis l'avantage c'est
que je suis
sûr ainsi de ne pas forcer vu que
je ne dois plus courir désormais
pour faire du jus. Bref un retour
en famille parfait pour le moral.
12 septembre 2014
Ce matin je suis sur le vélo à 5h50
pour une ascension dans le noir
complet
de l'Alpe d'Huez. Plus je
monte plus il fait froid, mais alors
que je dois faire du jus, je reste
très motivé pour passer sous
l'heure pour réaliser l'ascension.
J'arrive totalement gelé des doigts
mais en 59mn et 7s, ouf premier
défi remporté. J'enchaine ensuite
par une descente au lever du jour
avec 2 buffs, les gants, la Goretex,
... mais je suis frigorifié. Enfin 12mn
pour descendre, je suis content de
moi j'ai bien envoyé. Puis petit
déjeuner avec les copains et hop
je refais l'ascension et la descente
de l'Alpe d'Huez avec eux. Du coup
ça passe tout en douceur niveau
effort physique et le soleil s'étant
levé, il fait froid mais plus glacial,
ce qui m'autorise à taper le 80km/h
dans la
descente. L'après midi 1h
de tennis sur terre battue, que
j'avais oublié depuis 20 ans ... et
voilà une belle journée de récup
comme je les aime !! Allez plus
qu'une semaine à tenir et j'y serai
sur ce double Ironman.
11 septembre 2014
Petite échappée en montagne pour
jouer un petit peu en escalade en
mode "découverte", du coup je
m'amuse autant à être en pleine
nature qu'à prendre des prises
rigolotes pour m'étirer et m'assouplir.
10 septembre 2014
En montagne depuis dimanche,
je suis sur un petit nuage, enfin
disons au-dessus des petits nuages.
Moments merveilleux de rando en
haute altitude, d'escalade, de marche
glacière à jouer avec les crevasses
d'ascension de la barre des écrins
(4100m) et d'autres activités sportives
et émotionnelles en montagne, le mieux
étant qu'ils sont partagés avec des
amis et que le partage vaut bien
autant que ces moments privilégiés
de la vie. Niveau forme physique,
tous les voyants sont au vert et
comme prévu je suis en "repos"
avec de l'activité physique bien
entendu mais aucune intensité donc
tout en aisance. Bref le tableau est
si beau à quelques jours de mon
Double Ironman que je vais finir
par redouter
le trop plein de tout
va bien pour une fois que je n'ai
aucune blessure à gérer. Mieux
ce séjour en montagne m'aide à
ne pas être trop impatient d'y être,
même si forcément il m'arrive d'y
penser de temps à autre.
05 septembre 2014
Fatigué ? Ah oui ? Eh bien voilà
comment je vais traiter le problème :
1h de course à pied en endurance,
enchainée avec 1h de renfort
musculaire en Body Pump, suivie
d'1h de RPM (vélo) pour faire
du cardio et de la puissance à vélo.
Waouh, j'arrête car il ne faut pas
trop forcer, mais pas un trou
d'air et une patate terrible. Bon
et bien voilà bien la preuve que ma
fatigue est psychologique et que
attendre n'est pas fait pour moi !
04 septembre 2014
Et bien oui ça m'arrive et ça m'angoisse,
je suis fatigué !! Bon clairement je mets
ça
sur le
compte du mental et de cette
période que je hais : le repos ! Du
coup j'ai l'impression d'avoir mal aux
jambes et d'être à plat. Bon pas de
panique je me connais et je me fais
confiance pour être prêt le jour J sur
la ligne de départ, pas de pessimisme
en vue, juste de l'impatience d'y être
et de me mesurer au challenge. A part
ça j'ai le droit à une bonne séance de
récup musculaire et pour mes adducteurs
toujours hyper sensibles avec Richard,
d'autant que je le suspecte de s'amuser
à mettre le doigt toujours où ça fait
mal au niveau de mes adducteurs.
Non c'est certain que je ne suis pas
guéri loin de là car il peut très facilement
me faire décoller de la table de massage.
Mais bon j'ai réussi à courir 164km
en montagne ainsi, pas de raison que
cela ne continue pas de la sorte.
03 septembre 2014
Ce matin je suis trop fainéant
pour faire du sport. Il faut dire qu'hier
soir avec mes 3 séances dans la
journée j'ai piqué du nez rapidement
et ce matin j'étais trop fatigué pour
avoir envie d'aller nager ou faire quoi
que ce soit d'autre. Il y a des moments
où il faut l'accepter. Du coup je me
dis que je vais me rattraper à l'escalade
ce soir, malheureusement lorsque
j'arrive il n'y a personne, SIC. Alors
retour au boulot, jusqu'à péter un
câble : il faut que je prenne l'air !
Il est 22h, tant pis, mais j'ai une
énorme envie de VTT alors c'est
parti pour 1h10 de fun dans le noir
profond et sans lumière. Là c'est
vraiment le trip, surtout lorsque
dans une grosse et longue descente
je me rends compte que je ne vois
absolument pas le chemin ni ma
roue avant, alors je me la fais de
mémoire en regardant à lueur en
l'air et en serrant pieds et poings
sur le
vélo histoire de passer les
trous et éventuels obstables sans
chuter. Wahooouuu j'adore ça !!
02 septembre 2014
Ce matin 6h30 c'est plouf dans
l'étang de Villiers qui fume avec
l'air frais du petit matin. J'en profite
pour tester une nouvelle technique
en doublant ma combinaison. C'est
super car j'ai vraiment plus chaud
ainsi, en revanche il me faut 15mn
pour m'habiller c'est quand même
pas simple et surtout cela change
complètement ma nage, du coup
je ne sais pas si c'est bien ou pas
car il faut dire que parfois je me
retourne pour savoir si j'ai toujours
les pieds dans l'eau tellement cela
me porte. A retester donc. Ce midi
c'est Bertrand qui me prépare avec
une séance de TRX en renfort
musculaire et ma foi je me sens
bien des pieds à la tête. Enfin ce
soir c'est la reprise de l'entraînement
du club, alors j'organise
une
séance d'1000m ua ma foi je me
sen aussi très bien
1er septembre 2014
Après 2 jours de repos complet
(ou presque ...), je me relance
sur une sortie natation en étang
de 3,5km. Ma foi je me trouve
vraiment bien dans l'eau et j'ai
plaisir à glisser. Seul souci je
chope comme souvent des
crampes aux mollets alors que je
ne bats même pas des jambes !
Et comme je suis parti pour au
moins 3h en eau froide pour
mon Double Ironman, j'avoue
que je me pose beaucoup de
questions. Enfin ça se fera c'est
sûr, mais comment vais-je bien
pouvoir gérer ces crampes ???
Sinon petite séance chez Richard
mon kiné qui me fait travailler
mes adducteurs qui me tiraillent
toujours un peu même s'ils ne
m'ont pas empêché de faire
le GRP, et puis qui me relaxe
niveau quadriceps parce que si
je me sens bien, incontestablement
en me massant je comprends bien
qu'il me reste quelques traces de
mes 164km de montagne ...
A part ça, je suis presque inquiet
tellement j'ai la forme ... Bon
sérieusement pourvu que ça dure
et surtout vivement que ce Double
Ironman arrive, j'ai vraiment trop
hâte de m'y confronter.
31 août 2014
Comme je dois me reposer, j'ai
décidé d'être bénévole sur le
Trail de l'ami Patrick. Au moins
je suis ainsi sûr de ne pas courir
car cela me démange tellement
je me sens en forme, et puis si
l'on a la chance de pouvoir courir
ici et là, c'est toujours grâce à des
bénévoles, il est donc normal de
savoir donner de temps à autres.
Du coup j'ai juste 15km de VTT
pour m'oxygéner les neurones
aujourd'hui, mais c'est bien.
30 août 2014
Aujourd'hui c'est repos complet
comme prévu au programme,
même si j'irai bien courir quelques
kilomètres. En revanche ce soir
j'ai Tof et Antoine à la maison
pour commencer à préparer en
détail ma gestion durant ce Double
Ironman, afin de leur expliquer
mon matériel comme mes petites
habitudes car évidemment pas
de place aux surprises ...
29 août 2014
Petite sortie course à pieds ce
matin à la fraîche durant 1h,
juste histoire de bouger les
jambes mais sans rythme et
aucune attaque au programme.
J'enchaine avec 1h de body pump
pour le renfort musculaire où je
veille à bien maîtriser ma gestuelle
et à ne pas trop surcharger pour
ne pas me blesser au dos ou je
ne sais où, et ma foi, que du
bonheur car je me sens vraiment
bien dans tout mon corps, ce
n'est que plaisir. Pourvu que
cela dure car il faut que dans
3 semaines tout juste, je sois
dans le même état.
28 août 2014
Ce matin 7h, hop sur le vélo de
route pour 1h à faire tourner les
jambes. Ma foi je suis bien et
je n'ai mal nulle part, aussi malgré
la pluie je suis bien dans ma
campagne à rouler.
27 août 2014
Allez il faut reprendre en douceur,
aussi aujourd'hui c'est 45mn de
natation en mode glandouille
histoire de solliciter mes muscles
tout en douceur. Et ma foi je me
sens extrêmement bien dans l'eau,
je me surprends même à trouver
facilement des appuis et à me
sentir avancer sans lutter contre
l'eau. Si seulement je pouvais
conserver cette nage jusqu'au
20 septembre, ça serait trop cool.
26 août 2014
Aujourd'hui c'est de nouveau une
journée de repos complet. Je pense
d'ailleurs que c'est de bonne augure
car j'ai les jambes enflées, aussi
repos et grosse hydratation au
programme du jour. A part ça je
reste sur mon petit nuage en repensant
aux jambes que j'avais à l'arrivée ...
25 août 2014
Bon aujourd'hui c'est repos complet
car il faut bien récupérer avant de
remettre les bouchées doubles pour
mon entraînement. Et bizarrement
mon corps n'aime pas cela, ou alors
profite d'une acalmie pour se
rappeler à moi ... Toujours est-il
que j'ai un peu de fièvre, j'ai les
pieds enflés comme un éléphant,
et j'ai les mollets hyper sensibles
et gonflés au point de m'obliger
à mettre mes chaussettes de
contention toute la journée. On
va dire que c'est dû à la chaleur
parce que 28° c'est clairement
pas l'idéal en récup ...
24 août 2014
Waouh, une bonne nuit montrueuse
de 9h et me voici requinqué. J'ai
quelques secondes d'hésitation avant
de me mettre en marche avec cette
impression que mes genoux, mes
chevilles, et mes articulations en
général sont bloqués, mais aussi
tôt parti je me réjouis de n'avoir
réellement mal nulle part. C'est
réellement hallucinant d'être en
si bonne forme. C'est bien simple,
je vais même faire une sortie vélo
de 60km en montagne avec Antoine,
un nouveau col avec 900m+ en
10km monté sur mon 51 (le grand
plateau pour les non cyclistes) histoire
de me prouver que j'ai vraiment la
caisse et une petite descente à plus
de 60km/h de moyenne et des pointes
à 77km/h entre les lacets. Et comme
Antoine a visiblement la caisse on
finit par un faux-plat montant de
5km envoyé à 35km/h. Je suis
une fois de plus sur un nuage, et
déjà tourné vers mon Double
Ironman
dans 4 semaines : il faut que je me
maintienne en forme tout en me
reposant pour arriver sans fatigue.
23 août 2014
Des jambes de feu, jamais je n'avais
couru 38h sans la moindre douleur
musculaire, un vrai truc de dingue !
Il faut dire que mes sorties longues
en montagne, mes sorties vélo et
mon Ironman d'il y a 1 mois m'ont
mis dans les meilleures conditions.
Et puis j'ai vraisemblablement très
bien géré mon allure pour ne pas
aller trop vite dans des parties où
mon envie aurait pu me jouer des
tours. Enfin ma botte secrète y est
forcément pour quelque chose :
ma petite femme et mes enfants
qui m'ont suivi toute la course pour
m'alimenter, me soutenir, me changer
et même courir avec moi pour Anaïs,
Antoine et Elsa. Bref je suis arrivé
après 38h12 et victoire, je ne suis
pas cassé comme rêvé pour me
lancer sur mon Double Ironman
dans 4 semaines. A peine arrivé
en revanche mon corps reprend
la main sur ma tête : je me mets
à greloter au point de ne plus
maîtriser ma machoire, arrivé à
la maison, la fièvre s'empare de
moi au point de me rendre brûlant,
mes pieds se mettent à gonfler,
les genoux commencent à se
verrouiller, ... heureusement ma
petite femme parfaite jusqu'au
bout trouve la force de me masser
des pieds aux épaules pour me
relaxer alors que je tombe dans
les bras de Morphée en quelques
secondes seulement ...
22 août 2014
5h du mat, j'ai eu du mal à dormir
tellement j'étais excité à l'idée d'y
aller. Pas un soupçon d'inquiétude,
juste une envie débordante d'aller
me mesurer à cette magnifique
montagne. Bon j'ai quand même
réussi à dormir donc je suis bien
frais. Poum c'est parti, je décolle
vers la fin du peloton (arrivé dernier
normal ...), sous la pluie comme
prévu. De peur de me détremper
je m'arrête au bout de 500m pour
mettre ma veste de pluie même si
je crains le chaud. Petit slalom pour
remonter, pas pour les places mais
pour ne pas être gêné dans le premier
sentier. Au bout de 2km je suis obligé
de m'arrêter car il fait vraiment trop
chaud. En tout cas ça y est c'est
parti l'aventure, à nous la montagne,
et mon premier défi est de courir
les 2 premières heures dans le
noir sans frontale.
D'abord pour
économiser mes piles, ensuite pour
me faire plaisir car j'adore écouter
mes pieds, enfin parce que je pense
à mon pote Fred que j'imagine en
train de me dire que c'est "n'importe
quoi" :-)). Rendez-vous dans 40h
si je m'en tiens à mes prévisions ou
dans 39h si je réussi mon petit
défi de gagner 1h histoire de donner
un peu de piment à cette sortie longue.
21 août 2014
Ah en voici bien une comme je n'aime
pas ! Une de ces journées où il faut
attendre et se reposer ... Evidemment
que c'est le plus logique pour optimiser
ses ressources la veille d'une longue
course, mais qu'est-ce que c'est
long quand on n'attend qu'une chose :
en découdre pour savoir si l'on sera
à la hauteur. En tout cas mon sac
est près, mon dossard (3613) retiré,
mes explications données à ma petite
famille qui va me suivre et ma tête
switchée sur GO !! Parce que si les
jambes ne bougent pas, je passe ma
journée à m'imaginer dans le dur,
dans le technique, dans le facile,
dans la pluie, dans le froid, à me
ravitailler, ... bref ça y est j'ai commencé
là-haut dans ma tête la course, même
s'il ne faut pas y laisser trop de
ressources. Heureusement pas une
once de stress, je surfe sur le bonheur.
Bon la nouvelle du jour c'est bien
entendu la météo pourrie que l'on
nous annonce (pluie, vent et froid) et
surtout les orages attendus demain
qui pourraient obliger l'organisation
à changer le programme s'ils sont trop
forts. Pourvu qu'ils ne soient pas trop
forts justement, pas pour les éviter,
mais pour éviter que l'on nous retire
un bout de parcours par sécurité ...
20 août 2014
Bon la récupération je suis bien
d'accord, mais il ne faut pas pousser
le bouchon trop loin ! Là c'est clair
je n'en peux plus de rien faire comme
activité physique, alors il n'y a aucune
négociation possible, aujourd'hui
je fais du sport ! Eh hop, sur le VTT
pour un petit tour avec Antoine et
un petit match de tennis en 2 sets
où je me sens plein de jus et où
je joue comme il y a bien longtemps
que je n'ai pas maîtrisé mes coups
ainsi. Peut-être le repos accumulé
ces derniers jours ?? En tout cas,
retour à VTT et me voici 2h30
plus tard totalement zen !!! Ben
voilà ce n'était pas compliqué ...
Plus sérieusement, si j'ai hâte de
me retrouver dans la montagne
pour relever le challenge du GRP,
j'avoue que les informations
contradictoires quotidiennes sur
la météo commencent à me poser
problème car j'aime à me préparer
psychologiquement et ne pas savoir
quelles seront les conditions générales
m'agace et m'oblige à imaginer plein
de plans pour gérer mon effort et les
dangers. Et puis je l'avoue, je suis
prêt à tout supporter mais je n'ai
vraiment guère envie de jouer sous
la pluie comme il semblerait que cela
soit le cas vendredi toute la journée !
Oui je préfère un bon -10° à un 10°
sous l'eau, j'ai horreur de l'humidité.
Enfin pas d'inquiétude, quoi qu'il
arrive j'ai trop faim de montagne
pour ne pas partir heureux ...
19 août 2014
2ème nuit de 6h consécutives et
2ème journée de suite sans le moindre
effort sportif et je suis toujours aussi
bien dans ma tête. J'ai hâte d'être
vendredi à 5h du mat pour jouer
tout en ayant envie de profiter de
ce calme avant l'effort pour me
ressourcer autant que peut se faire
histoire de partir avec toutes mes
armes pour le défi.
18 août 2014
Pour une fois je m'autorise une grâce
matinée
et une nuit de 6h, ma foi
cela fait grand bien. Et plus surprenant
pour moi je passe la journée complète
sans faire une once de sport et en
restant parfaitement zen. Alors, ok
je passe le plus clair de mon temps
à scruter la montagne et à avoir hâte
d'être dedans pour relever le défi
du GRP, mais vraiment je n'éprouve
pas la moindre poussée de fièvre qui
m'oblige à aller tâter le terrain. Alors
pourvu que ça dure ...
17 août 2014
Pour ma 2ème journée de repos,
je profite d'un lieu magnifique
découvert à vélo il y a 2 jours pour
conjuguer repos et entraînement.
En effet j'emmène ma petite famille
découvrir le col de Cap le Long
et le lac d'Orédon, où avec Antoine
nous allons nager. Ca tombe bien
j'ai besoin de tester ma combinaison
en eau froide, là c'est clair qu'à 2170m
l'eau ne sera pas chaude. Mais finalement
cela va, je m'attendais à pire que ces
15°, que je trouve supportables avec
mon bonnet, mes gants et mes chaussons
pour eau très froide. Et quelle eau !
L'eau est turquoise et limpide, une
turbidité exceptionnelle car nous voyons
le fond même long du bord. Et puis
le pied il faut le dire c'est quand même
d'avoir un lac gigantesque juste pour
nous 2, quand tout le monde est
couvert avec de chaudes vestes pour
randonner à cette altitude. Pour le coup
une fois sortis de l'eau, l'air nous parait
bien chaud ... Et bonne nouvelle mon
matériel est donc assez bon car je n'ai
pas eu besoin d'utiliser les chaufferettes
que j'avais prévu au cas où. Et en fin
d'après-midi nouveau match de tennis
en plein cagnard avec Antoine, où
j'ai bien du mal à me retenir de ne pas
être à fond dedans ... Bon en tout cas
ça fait 2 jours de récup bien gérés, yes !!
16 août 2014
Ma première journée de repos forcé
s'est plutôt bien passée, mentalement
j'ai bien tenu, pas trop démangé par
l'envie d'aller courir à tout prix. Du
coup ma journée se résume à une
marche active de 40mn, un petit
match de foot avec les enfants et
à une courte partie de tennis avec
Antoine. Bref première réussie,
pourvu que les suivantes se passent
à l'identique car désormais je n'ai
qu'une hâte : me trouver sur la ligne
de départ du GRP, même si aux
dernières nouvelles, la météo nous
annonce la pluie durant toute la course.
15 août 2014
C'est la dernière ! Eh oui déjà,
c'est ma dernière sortie d'entraînement
avant le Grand Raid des Pyrénées qui
aura lieu dans une semaine désormais.
Pour finir en beauté, c'est sortie vélo
avec Antoine, que j'emmène découvrir
2 nouveaux cols qui nous font passer
les 2300m positifs. Le premier nous
mène à travers forêt et falaise au
col du Cap Long où se trouve
un lac magnifique en contrebas
d'un barrage. Une route étroite et
très raide vraiment plaisante à
monter mais particulièrement
difficile et dangereuse à descendre,
car la visibilité entre les lacets est
de 50 à 200m maximum
et le
revêtement est une succession de
trous et surtout mini bosses qui
ressemblent à des bourrelets sur
le bitume. Et autant dire qu'à 30km/h
c'est dangereux alors quand je m'amuse
à choper le 60km/h je tiens mon vélo
comme on tient une bouée lorsque
l'on a coulé au milieu de l'Atlantique
durant les 16km de la descente du col.
Nous enchainons ensuite par 10km
de bonne descente où malgré
un
vent de face nous pouvons bien
envoyer, avant de faire l'ascension
du col d'Azet qui lui s'avère être
véritablement très agréable à monter
comme à descendre. Et comme je
m'amuse en m'entraînant et en faisant
demi-tours pour reprendre Antoine
lorsque j'ai des pulsions qui m'obligent
à pousser fort sur les pédales, je tente
un pari. Après avoir monté le premier
col en 39-15, je me lance le défi de
grimper le 2ème sur la plaque (le
grand plateau), donc sur mon 51, ce
que je réussis à faire, non sans une
certaine satisfaction car clairement
cela prouve que les jambes sont là,
et que cette semaine d'entraînement
intensif aura porté ses fruits. Il ne
me reste plus que le plus dur pour
moi à faire : attendre et me reposer
jusqu'au départ du GRP le 22 août.
14 août 2014
Encore une bien belle journée,
et pas seulement parce que c'est
l'anniversaire de ma petite dernière.
En effet je grimpe durant 4h dans
la montagne avec Antoine et Anaïs
jusqu'au Pic du Midi, où je retrouve
Delphine et Elsa, avant de me faire
la descente jusqu'au Tourmalet
juste avec Antoine en courant
droit dans la pente et en mettant
45mn pour faire le trajet, là où
l'on nous en annonçait 3h ... Quel
pied de partager la montagne avec
ma petite famille et de faire découvrir
en mode zen à mes enfants les joies
de la montagne en empruntant des
parcours sauvages, où en 4h nous
avons rencontré que 2 personnes ...
Alors forcément le paysage qui nous
est offert et que personne ou presque
ne voit, qui plus est gagné à la sueur
de son front, est un véritable privilège
et une joie intense !! Tiens au passage
en dehors des vaches et moutons en
estive, j'ai vu 2 marmottes. Le pied !
Niveau physique, tout va bien, le jus
est revenu et j'ai su rester raisonnable
pour ne pas piocher dans les réserves.
En revanche depuis le temps que
j'avais mal à l'oreille droite et que je
n'entendais rien,
je me décide à
aller consulter et effectivement j'ai
une otite carabinée. Ouf le traitement
à la cortisone sera court et je n'aurai
plus de traces de poduits dopant
dans le corps pour le départ du GRP.
13 août 2014
Un peu fatigué ce matin, je me
contente d'une petite ascension
de 10km et 700m positifs. Et
en fait plus je cours, mieux je
suis malgré la pluie et le brouillard
en altitude, mais pour une fois je
me montre raisonnable et donc
j'arrête là pour récupérer un peu.
12 août 2014
Aujourd'hui c'est sortie vélo
histoire de ne pas trop me fragiliser
le dos et les quadriceps avec la
course à pied et bonne nouvelle
c'est une nouvelle fois avec Antoine.
Au programme 105km dont 3
ascensions de cols mythiques du
Tour de France, avec le Col d'Aspin
depuis Saint Lary (700m+), le col
du Tourmalet (1200m+) depuis
Mongie, puis le col d'Aspin mais
depuis Mongie. Il fait frais mais
nous sommes bien, par contre
plus nous montons plus nous
comprenons que nous n'échapperons
pas à rouler dans les nuages aux
sommets et dans la pluie. Le premier
col est une formalité, le second bien
plus dur mais finalement monté
par Antoine avec aisance et surtout
régularité tandis que pour une fois
je me colle dans sa roue au lieu de
partir devant et faire demi-tour,
ce qui me permet de travailler ma
puissance en montant assis et en
enlevant des dents pour que cela
soit plus dur. D'ailleurs je pense à
mes anciens collègues et amis
Ardéchois qui me disaient toujours
"P... Ludo tu vas péter ta chaine"
quand ils me voyaient
monter en
force les cols. Résultat j'arrive en
haut sans avoir utilisé plus que mon
39-19, autant dire que le dernier
kilomètre qui est un véritable mur
m'aura permis de travailler ma
puissance !
Dans la première
descente je m'étais bien amusé
malgré la pluie qui rendait dange-
reuse la descente, mais là c'est dans
un brouillard où l'on aperçois les
feux des voitures à 10-15m maxi
et dans un froid de canard (4 à 5°
maxi) que nous nous amusons et
cette fois Antoine arrive à me suivre
c'est encore plus tripant de rouler
à 70km/h en doublant les voitures
et quasi sans visibilité comme dans
un jeu vidéo où les obstacles arrivent
à l'improviste ... Enfin pour la dernière
ascension, même technique : Antoine
devant, moi qui force avec mon 39-17
et la descente en mode couché sur le
vélo à doubler les voitures à 70km/h
dans les lacets, c'est vraiment tripant.
Pour finir je repasse devant sur le
dernier faux plat montant pour prendre
le vent et protéger mon fiston qui a
déjà bien roulé pour son âge. Et
voilà une belle sortie de 5h, même
pas mal aux jambes et une nouvelle
belle histoire de sport partagé. Yes !
11 août 2014
Ce matin c'est involontairement
une grâce matinée, mais c'est pas
grave, je ne suis même pas agacé,
cela ne peut pas me faire du mal,
même si j'attendais l'heure souhaitée
sans dormir. Du coup je pars plus
tard, mais la bonne nouvelle c'est
que je suis plus sûr sur la météo.
Me voici parti en solo à l'assaut
de la montagne. A peine parti je
me demande si je vais réussir à
courrir tellement j'ai mal aux jambes
et en fait comme toujours, j'entame
les discussions avec mon corps
qui au bout de quelques centaines
de mètres à déjà oublié qu'il avait
forcé la veille ... Plus le monte,
plus je suis dans les nuages et la
visibilité est d'à peine 25m, mais
c'est le grand bonheur, d'autant
que j'ai décidé d'attaquer aujourd'hui
pour voir et que je cours dans toutes
les pentes durant près de 3h d'ascension
non stop (eh oui, c'est l'avantage d'être
à la montagne ...). Une nouvelle fois
je teste mon alimentation Team Energie
qui est vraiment tip top, tout comme
mes chaussures New Balance de
trail Goretex car j'ai toujours les
pieds au sec et elles adhèrent vraiment.
Bref le pied techniquement et le
bonheur intérieurement car je suis
bien évidemment seul là haut dans
la montagne avec ce mauvais temps.
Et pour le retour je déboule en
allongeant un peu le parcours avec
des séquences dans les pierres
où je sais que si je me loupe une
seule fois je me casse soit les dents,
soit un bras, soit une jambe. Et
j'adore ces terrains qui n'autorisent
aucune erreur. Me voici de retour
après 5h30 de montagne en courant
sans souci à 14km/h (qui avait mal
aux jambes au départ ???) après
38km, 2000m+ et 2000m-. La
bonne nouvelle c'est que je surfe
tellement sur la joie d'avoir joué
avec la montagne, que j'enchaine
une mini balade en famille, puis
1h de tennis avec mon fils. J'ai
dans l'idée d'aller toujours plus
loin dans la douleur aux quadriceps
histoire de réhabituer mon corps
à la gestion de la douleur mais
aussi à le mettre en situation où
il comprend qu'il ne sert à rien
de couiner mais qu'il vaut mieux
récupérer au plus vite !!
10 août 2014
Ce matin c'est récup après la
sortie longue d'hier et de nouveau
une bonne nouvelle, Antoine est
partant pour venir avec moi faire
l'ascension du Col de Pla d'Adet,
un des cols du Tour de France.
Il gère parfaitement sa montée en
étant régulier, pendant que moi
je m'amuse à pousser sur les
pédales pour travailler les quadri
avant de faire demi-tour plus bas
que lui, et forcer pour le reprendre
et ainsi de suite. Nous trouvons
ainsi chacun notre rythme tout en
restand ensemble. Et comme après
chaque grande montée, il y a la
récompense : une grosse descente !
J'ambitionne d'aller choper les 100km/h
dont je rêve depuis longtemps sur cette
route qui me semble très pentue et
avec quelques lignes droites assez
longues pour prendre de la vitesse.
Malheureusement si j'adore la vitesse
j'ai horreur des risques non maîtrisés
et les virages sont nombreux tout
comme les voitures, il y a quelques
sections avec des gravillons et du
bitume pas très plat, et surtout un
gros vent qui s'est levé, résultat de
courses, je préfère lever le pied,
même si mon record de vitesse
me semblait accessible par endroit
pour ne pas prendre le risque de
ne pas participer au GRP puis
à mon double Ironman à cause
d'une chute. Bref je freine et me
contente d'une descente entre
50 et 70km/h avec des pointes à
un peu plus de 83km/h. Et aussi
bizarre que cela puisse paraître,
je n'ai aucun regret suis une nouvelle
fois ravi d'avoir partagé ce moment
avec mon fiston, qui me promet
quelques belles années à venir
lorsque physique et expérience
seront à leur apogée. Niveau
santé, et bien mes cuisses ont
bien digéré la sortie de 7h30
d'hier, j'ai juste ma tension
habituelle aux adducteurs qui
me travaille et mon dos qui me
tient en vigilance forte car je sens
bien tous les matins et lorsque je
force que je joue sur le fil du rasoir.
09 août 2014
Si je devais décrire une journée
de grand bonheur, je dirais :
celle d'aujourd'hui !! En fin de
matinée je pars avec mes baskets
mon sac à dos et mon fiston pour
une rando course en montagne.
30km sur le début du parcours
du grand Raid, l'objectif étant
de se faire plaisir et pour moi
en plus de repérer un peu le
parcours car l'on est toujours
plus à l'aise sur un parcours que
l'on a vu car psychologiquement
on anticipe et on gère mieux son
effort. Nous partons sur un ryhme
assez soutenu sur les 15 premiers
km de montée non-stop. Le plaisir
est immense : nous sommes totale-
ment seuls dans la montagne,
nous partageons le terrain et je
lui prodigue quelques conseils
pour bien gérer son effort et nous
observons l'environnement qui
est juste à couper le souffle !!!
Ca c'est de la montagne et déjà
je sais que je vais vivre ici tout
ce que je recherche en montagne
et tout ce que je n'ai jamais trouvé
dans l'UTMB. On dirait vraiment
la Réunion par endroits. Des pierriers,
les lacs que personne ne peut voir,
sans randonner des heures, des
falaises magnifiques, des névés, ...
bref il y a tout. En cours de route
j'en profite pour mener de nouveaux
tests des produits de mon partenaire
Team Energie et franchement ce n'est
pas parce que c'est mon partenaire,
mais jamais de ma vie je n'ai mangé
si bon et si efficace en course. Là
c'est clair que je suis rassuré pour
la suite ... En revanche la suite sera
une moins bonne surprise pour mon
fiston qui découvre pour la première
fois la montagne par ses passages
impraticables et alors que nous
pensions mettre 1h30 à 2h maxi
pour les 15km à descendre, il nous
en faudra 3h30 tellement il est crâmé
le pauvre, à ne plus pouvoir lever
les pattes au-dessus de ces inter-
minables champs de pierres et de
terrains en tous genres impraticables,
sauf à avoir un peu d'expérience pour
"voler" au-dessus des pierres. Peu
importe, je suis vraiment heureux
de vivre ce moment là avec lui,
seuls avec la montagne
et surtout
qu'il ait cette force de ne jamais
s'arrêter pour quoi qu'il arrive
atteindre le bout de nos 31km
du jour. Au final il nous aura fallu
7h30 pour faire ce bout de parcours,
cela donne tout de suite une petite
idée du niveau qu'il faudra avoir
sur le Grand Raid, et comme je lui
dis à l'arrivée, et bien là il ne reste
plus que 5 fois et demie ça à faire
pour boucler le Grand Raid des
Pyrénées, ce qui au passage
m'inquiète un peu et m'attire
beaucoup, car si j'ai bien vécu cette
sortie, j'ai tout de même les jambes
raides à l'arrivée !!
Team Energie + personne + pierriers
08 août 2014
Sitôt arrivé dans les Pyrénées,
je
décide d'aller tater le terrain pour
mieux digérer le voyage
et comme
promis à Richard, je ne commence
pas par de la course à pied pour
ne pas trop user mon dos. Alors
déchargement du véhicule, suivi
d'un déjeuner et ... d'une sieste
non prévue mais impérative et me
voici fin prêt pour un petit tour
de vélo. Et tant qu'à faire je choisis
un col, le col d'Aspin, haut lieu du
Tour de France. Il fait plus de 30°
et heureusement beaucoup de
vent. Je suis content car pour mon
premier col, je ne suis pas ridicule
sur le vélo sans pour autant forcer.
Arrivé au col d'Aspin, demi-tour
aussitôt pour un retour au bercail.
Et forcément quand on aime la
vitesse comme moi, je me vois
déjà passer les 90km/h et pourquoi
pas taper les 100km/h que j'attends
depuis si longtemps, malheureusement
je comprends très vite que ce ne
sera pas pour aujourd'hui car couché
sur mon vélo, sur un bon revêtement,
mais un vent absolument terrible
qui couche les branches des arbres,
alors avec mes roues à jantes hautes
autant dire que je flipe passé 70km/h.
Je sens mon vélo qui se déplace
latéralement, au point que j'ai peur
de prendre une voiture de face,
voire même un simple cycliste qui
monte et qui n'est pourtant pas
large. Enfin, ce n'est pas grave je
retenterai
un autre jour de battre
mon record et je prends malgré
tout mon pied dans cette belle
descente. En revanche, rien à dire
lorsque je me fais déposer par un
cycliste alors que je suis à 70km/h.
Visiblement il connait par coeur
tous les virages, mais même si je
les avais connu comme lui, j'aurais
probablement été plus vite et aurais
freiné plus tard, mais je n'aurais
clairement pas su le suivre. Vraiment
très beau à voir ! Je finis ma petite
sortie de 50 bornes par une belle
lutte face au vent, mais je suis
heureux tout de même. Mieux
lorsque je regarde les paysages
autour de moi, j'ai l'impression
d'être à la Réunion et je me souviens
ma première impression, ma première
inquiétude et ma première envie d'en
découdre lorsque je suis sorti de
l'aéroport à la Réunion. Et quand
on sait à quel point j'aime cette île
et la Diagonale des Fous, autant
dire que l'envie d'aller jouer dans
la montagne, à pied comme à vélo,
me démange. Vivement les jours
à venir !!!
06 août 2014
Aujourd'hui je me contente de faire
de la natation pour protéger un
petit peu mon corps. Direction
l'étang pour un petit tour vite
fait de 4km que j'envoie en
1h10 alors que j'avais l'impression
de glander. Comme quoi l'ami
Will avait bien raison, en nageant
plus doucement et en m'étirant
bien, ça va tout de suite mieux ...
Enfin je suis encore loin d'être
un hors-bord !
Puis je vais voir
mon ami Richard pour qu'il
regarde de plus près mon corps
endolori, et comme toujours il
met le doigt, sens propre comme
au figuré, là où ça fait mal. Et
j'ai bien toujours une tension
musculaire du haut de la fesse
gauche au bas du dos. Alors
comme à chaque fois le début
du massage m'oblige à me tenir
à la table mais il finit par me faire
lâcher prise. Et pour finir, égal
à moi-même je m'endors durant
la fin de séance ... Bon ça veut
dire que je ne suis toujours pas
soigné de mon problème de dos
et que je dois me montrer ultra
vigilant pour les semaines à venir
si je veux ne pas être de nouveau
bloqué durant le Grand Raid des
Pyrénées. Alors c'est décidé, je
vais augmenter le vélo et diminuer
la course à pied pour me prémunir.
05 août 2014
Ce matin 1h de footing en endurance
basse et ma tension sur le haut de
la cuisse est toujours bien là, mais
heureusement moins vive donc je
peux courir lentement. Et ce soir
petit entraînement à l'étang avec
Antoine, qui à l'obligeance de
m'attendre à chaque bouée vu
qu'il nage vraiment plus vite que
moi, avant que je ne me fasse un
2ème tour en solo pour au final
une boucle de 3,8km (même pas
fait exprès ...) en 1h15 ce qui pour
un entraînement et vu mon niveau
est ma foi fort surprenant de
performance. Tant mieux. J'ai
désormais hâte d'être dans les
Pyrénées pour nager dans un lac
d'altitude bien froid et pouvoir
ainsi tester mes équipements
pour la nage en eau froide avant
d'aller défier les 13° du Double
Ironman du
Pays de Galles.
04 août 2014
Ce soir je pars seul pour une séance
de côte, et heureux que je suis, je
pars disons à bonne allure, avec ce
sentiment d'avoir une foulée légère
et d'avoir hâte d'en découdre avec
les côtes. Malheureusement cette
sensation forte agréable
ne dure
que 10mn. En effet alors que je
plane dans mes rêves comme souvent
lorsque je cours, je dois m'arrêter
brutalement pris d'une douleur
tout en haut du quadriceps droit.
Je m'arrête de peur de me blesser
plus, puis quelques secondes plus
tard, je reprends, enfin j'essaye
car ce n'est pas possible ! Et ainsi
de suite durant plus de 5mn, jusqu'à
ce que je me dise "tant pis je rentre
à la maison". Et là je suis pris d'une
envie d'essayer une dernière fois,
tout en me mentant outrageusement,
"ouf ça va mieux ..." et me voilà
reparti, boitillant mais reparti !
Je finis par arriver sur mon terrain
de jeu où je fais tout le programme
prévu, mais à une intensité bien
moindre que ce dont je rêvais.
J'ai d'ailleurs tellement mal que je
me décide à demander à ma
petite femme une séance de massage
pour soulager la douleur et ...
plouf je m'endors comme je sais
si bien le faire à chaque massage
sauf que là ce sera pour la nuit
complète, mon corps en ayant
probablement besoin et ayant
pris la main avant que je n'essaye
de lui faire croire l'inverse ...
03 août 2014
Petit coup de mou ce matin et hop
me voici reparti dans les bras de
Morphée 1h de plus ... Du coup
je pars pour moins long à vélo,
d'abord en solo pour 30km puis
avec mon fiston pour 70km et un
rythme que je décrirais comme
satisfaisant. Quel bonheur de rouler
à 2, mais surtout avec Antoine,
car maintenant il commence à
envoyer pas mal sur un vélo et
donc forcément c'est motivant.
Pour ma part je fais en sorte de
ne pas trop forcer de peur de
me blesser après ma grosse
séance d'hier, et du coup je me
sens franchement super à l'aise
et surtout sans aucune tension !
Et pour finir en beauté nous
enchainons par une transition
course à pieds et un petit 3km
couru à 14km/h histoire de
délasser les cuisses. Trop cool
ce petit entraînement matinal
en famille, vivement les vacances
que l'on remette ça en plus long.
02 août 2014
Ce matin pour une fois je fainéante.
Levé à 7h30 et départ pour ma
sortie longue à 9h, ça fait du bien
de temps à autre. Et j'enchaîne
1h de VTT, 4h de trail de sauvage
dans les bois et 1h de VTT. Et
si le bonheur d'être dans les bois,
seul avec les animaux sauvages
et la nature qui prend ses aises,
j'avoue avoir peiné comme il y a
bien longtemps que cela ne m'était
pas arrivé. Soit je n'ai pas récupéré
de ma séance d'hier dont j'étais
fatigué, soit de l'Ironman d'il y a
3 semaines, soit c'est la chaleur,
soit un peu de tout, toujours est-il
que je suis loin de voler au-dessus
des pierres et que j'ai les quadriceps
qui passent leur temps à me rappeler
qu'ils ne sont pas en forme ... et pour
finir je rentre en VTT avec un vent
qui se lève comme une tornade en
pleine tête et la pluie qui s'abat sur
moi subitement. Bref du bonheur
d'être seul dehors en pleine nature,
mais loin d'être une super séance
d'un point de vue physique ...
1er août 2014
Ce soir c'est 1h de BodyPump
avec Bertrand où je charge pas
mal avant de partir dans la foulée
pour une petite sortie d'1h20
en endurance à travers la campagne.
Bonne nouvelle le dos a bien tenu,
les moins bonnes sont que je me
sens toujours bridé en course et
le fait que j'arrive avec les quadriceps
qui brûlent au point que je suis obligé
de demander à ma petite femme de
me masser les jambes pour récupérer.
31 juillet 2014
Ce matin petite sortie de 2h30
avant une séance de 45mn en
natation où ma foi je me sens
franchement bien dans l'eau
malgré une fatigue physique
évidente.
30 juillet 2014
Et rebelote ! Nouvelle séance
photos avec mon fiston et l'ami
Denis en situation multiples. Et
je finis ma journée par une petite
sortie d'1h en solo juste pour le fun.
29 juillet 2014
C'est une journée complète
à faire du sport avec mon fiston
accompagné de mon ami Denis,
photographe professionnel qui
me prépare un superbe reportage.
C'est à la fois rigolade et dépense
physique à répéter toutes les
situations de tous les sports que
je pratique.
28 juillet 2014
Ce matin sortie courte au lever
du jour, toujours sans grand
tonus mais avec grand bonheur
d'être dehors. Et ce midi petite
séance natation, mais j'ai encore
mal au dos et le plaisir n'est là
clairement pas au rendez-vous.
27 juillet 2014
Ce matin c'est sortie rapide au
lever du jour, à la fraîche. Je suis
bien loin de courir à ma vitesse
habituelle, néanmoins je suis content
de sentir mon corps qui se débride
tout doucement. Finalement le plus
dur sera de piétiner toute la journée
dans un zoo qui me dézingue avec
la chaleur et le manque d'eau.
26 juillet 2014
Ce matin le réveil musculaire est
difficile encore au niveau du dos.
Du coup je traine un peu malgré
un réveil très matinal. Mais pas
question de ne pas faire la sortie
prévue, car je me suis prévu une
sortie longue. Et me voici donc
parti pour une virée de 34km
en plein cagnard avec juste une
petite bouteille que je gère comme
si c'était un lingot d'or, à une allure
toujours très lente pour gérer
mes tensions musculaires. Enfin
ce qui compte c'est que j'ai pu
la faire. En revanche je dois
bien avoir quelques restes de ma
séance de musculation d'hier car
j'ai les quadriceps qui me tiraillent,
comme si j'avais les fibres musculaires
cassées. Mais bon ça se gère, surtout
à faible allure comme cela.
25 juillet 2014
Ce matin, nouvelle sortie matinale
à 6h45 et toujours le même refrain :
je peux courir, mais les tensions
dans le dos sont telles que je ne
peux pas aller vite, du coup je
cours comme une tortue. Et ce
soir direction la salle de muscu
pour une séance de BodyPump.
Moi qui n'aime pas le sport en
intérieur j'avoue prendre un grand
plaisir à faire cette activité, d'autant
que si niveau cuisses et abdos je
suis plutôt bien équipé, je n'ai rien
dans le haut du corps, et là on travaille
tout. Par contre même si je charge
lourd, je veille à ne pas faire trop
lourd pour ne pas reprendre mal
au dos car je sens bien que je suis
limite quand même. Mais bien vu
Ludo, je dégouline de sueur et j'ai
réussi à ne pas me faire mal.
24 juillet 2014
N'ayant pu courir hier soir, je me
fais une petite sortie à 6h du mat
histoire de bien commencer la
journée. Ce qui est le cas, en
tout cas mentalement car physi-
quement j'ai toujours cette tension
dans le dos. Enfin le bonheur d'être
dehors est supérieur à tout ...
22 juillet 2014
Pour mon anniversaire, je m'offre
un petit cadeau : une séance de TRX
avec Bertrand à la salle de muscu.
En fait j'arrive un peu inquiet avec
mon mal de dos et hormis quelques
rares exercices que je suis obligé
d'arrêter avant, je fais tout et force
notamment sur mes abdos. Et là
miracle, je finis la séance en me
tenant droit et en ayant beaucoup
beaucoup moins mal. Et coup de
bol cela dure jusqu'au soir. Et bien
en voilà une bonne nouvelle et un
bon traitement de substitution aux
médicaments. Ca j'adore !! Sinon
pour mon âge tout va bien j'ai
toujours 20 ans dans ma tête,
peut-être parfois beaucoup
moins
selon certains ...
21 juillet 2014
Ce midi je décide d'accompagner
mon fiston à la piscine pour m'entraîner
et tester mon dos. Le test comme la
séance ne seront pas longs ! 25m
de crawl puis première bascule en
bout de bassin et crac !! J'ai l'impression
que mon corps vient de se casser en 2
non pas d'avoir tourné sur moi-même
mais d'avoir poussé sur le mur avec
mes pieds. Bon là autant dire que
j'ai compris c'est ma dernière bascule.
Du coup je me tiens au mur à chaque
demi-tour, redémarre sans pousser
et essaye de m'étirer sans aller trop
loin car j'ai mal. Bref au bout de 35mn
j'en ai marre de barboter et je décide
d'arrêter car cela me fatigue plus
que cela ne me détend.
20 juillet 2014
Ce matin j'ai 80ans, enfin d'après
mes enfants qui me voient marcher
dans la maison. Pas grave je vais
leur montrer à eux et à mon dos
que j'aurai le dernier mot, alors
hop dans les baskets ! J'ai si mal
ce matin que je ne peux pas courir
à plus de 9km/h durant 20m,
avant de trouver la force de pousser
plus pour passer à 10km/h, puis 11.
Ah c'est certain c'est lent, mais je
préfère me dire que je me bouge
plutôt que de rester dans un fauteuil
à me dire, ce qui est vrai, que j'ai mal.
19 juillet 2014
J'en ai marre d'avoir mal au dos et
j'ai besoin de ma dose de sport
alors tant pis, même si j'ai mis 1h30
à réveiller mon corps ce matin,
je pars courir ! Enfin trottiner
car
je n'arrive pas à dépasser le 11km/h
sans quoi je prends des décharges
trop violentes pour poursuivre. Mais
bon j'ai pris l'air et j'ai montré à
mon
corps, s'il en doutait, que je
n'abandonnerai pas le combat !
18 juillet 2014
De retour après 4 jours en autonomie
avec un groupe de jeunes dans les
bois à vivre avec ce que la nature
nous offre et à dormir à même le
sol je suis psychologiquement
ressourcé comme à chaque fois
que je vis ce genre d'expérience.
En revanche au niveau du dos
je suis bien entendu pas du tout
guéri par ce type d'expérience,
mais j'ai su résister en silence
pour profiter de ce moment de
vie bien trop important pour être
perturbé par un simple problème
de dos ...
14 juillet 2014
Le retour d'Espagne en voiture est
ma foi largement aussi éprouvant
qu'un Ironman pour mon dos, en
revanche la très bonne nouvelle,
c'est que j'ai des jambes dans un
état de fraîcheur comme j'ai jamais
connu malgré la canicule justement.
Sans ce fichu mal de dos je pourrais
courir un marathon sans aucun souci.
13 juillet 2014
Il est 5h45, je n’arrive pas à me lever
même en me roulant sur le côté. Il
me
faut un « ça sert à rien que tu prennes
le départ si tu n’arrives pas à te lever »
pour réussir à m’arracher en m’accrochant
autant à la toile de tente qu’à mon rêve
de boucler cet Ironman. 7h45 : j’arrive
dans le parc à vélo où je découvre que
mon vélo est détrempé par le brouillard
qui a pris place toute la nuit. Je suis
inquiet pour mes ravitaillements que j’ai
scotché avec du scotch en papier, mais
trop tard on verra … 8h00 : il est temps
d’enlever ma ceinture lombaire pour essayer
de marcher sans « assistance ». Je prends
un dernier cachet pour la gastro après
m'être une nouvelle fois vidé, car les
médicaments pour le dos ont cet effet
indésirable qu’évidemment j’ai chopé …
8h20 : je pars dernier dans l’eau, ça y est
j’ai dé-câblé le cerveau, la douleur n’est
qu’une vue de l’esprit ! Les premiers
pas dans l’eau j’ai peur de prendre des
crampes avec la fraîcheur de l’eau vu
que je ne suis pas allé m’échauffer avant.
Durant toute la natation je pense à mes
entraînements et aux remarques de Will
« allonges toi Ludo, allonges toi ! »,
sauf que je prends une décharge dans
le dos à chaque fois que je tire vraiment.
A mi-parcours, sortie à l’australienne et
là je me rends compte que je n’ai jamais
fait un si bon temps de ma vie en natation
alors le 2ème tour je pense encore plus à
m’allonger même si je prends des décharges
qui vont jusqu’à me bloquer la jambe gauche
complète de la fesse au pied. Je m’en
moque je suis porté par l’idée de battre
mon record alors que je suis bloqué du dos,
ce que je finis par faire. Yes ! Lorsque
j’arrive dans le parc à vélo, problème
je ne peux pas toucher mes pieds et
impossible d’enlever ma combinaison. Alors
je me roule parterre pour réussir à m’en
extirper et hop je saute, enfin façon de parler,
sur mon vélo.
Les 20 premiers km j’arrive
à trouver ma position pour limiter la douleur
mais ensuite le vent se lève, que dis-je
des bourrasques. Comme si ce n’était pas
assez difficile comme ça. Moi qui haie le vent
je suis obligé de me raisonner pour ne pas
abandonner le combat.
Du coup je force
pour tenir le rythme, et résultat les douleurs
au dos et à la fesse s’amplifient, avant que les
crampes ne me prennent au bout de seulement
80km… décidément rien n’ira comme il faut
aujourd’hui, mais tant pis cela a la faculté
de me motiver pour tenir car je vais le
boucler cet Ironman. Le plus dur à vélo
sera en fait que le parcours fait 8km de plus
que prévu (et là le mental n’étant pas préparé
à cela, cela devient très dur …) et surtout
l’arrivée à la transition. En effet je détache
mes chaussures, pose le pied droit au sol et
malheureusement je suis totalement bloqué de
la jambe gauche. J’ai beau essayer, rien à faire,
je dois me laisser tomber au sol pour ramper
sous le vélo afin de sortir ma jambe. Autant
dire que pour les bénévoles et la foule c’est
un grand moment d’inquiétude qui génère
un grand blanc au milieu de la liesse.
Du coup
lorsque je récupère mon sac pour la course
à pied, je décide de m’arrêter un peu pour
que la douleur au dos s’estompe. Et comme
au bout de 15mn elle est toujours présente,
tant pis je prends le départ pour la course
à pied ainsi.
Mauvaise pioche, tout juste
400m que je cours et j’ai le dos et la jambe
gauche totalement bloqués. Je n’ai d’autre
choix que de me coucher au sol devant un
portail. Je reste ainsi 10mn à rassurer coureurs
et spectateurs forcément inquiets. Quand tout
à coup j’ai envie de pleurer. Pas pour la
douleur mais parce que cette situation me
rappelle mon père, qui préférait ramper que
de se servir de son fauteuil roulant. Là
c’est décidé je vais me relever, finir ce
marathon et cet Ironman et ne jamais
marcher, c’est mon défi, sans quoi j’arrête
définitivement la course à pied, je me le jure.
Et me voilà reparti à jouer avec mon corps
pour qu’il comprenne que j’irai au bout.
Finalement le plus dur ce n’est pas la
douleur physique, mais mentale. J’ai mal,
non j’ai très mal, à l’égo, lorsque
je boucle
les 11 premiers km en 1h20. Que dire
lorsque j’entends « tu es au semi (21,1km) ? »
Là je ne suis qu’au début donc le plus
« frais »
et me voici parti pour minimum 5h20 sur
un marathon. Oui ça fait mal à l’égo.
Alors
je me lance un nouveau défi, non seulement
je vais le boucler cet Ironman, non seulement
je ne marcherai jamais, mais si jamais je
ne fais
pas moins de 5h au marathon, j’arrête la course
à pied. 20h25 : défis remportés j’ai bouclé
cet Ironman en 12h05, je n’ai jamais marché
et j’ai fait moins de 5h au marathon (4h52).
Tout ceci n’est évidemment pas top en terme
de temps, mais il s’agit là probablement de
la plus belle course contre mon corps.
20h25 et quelques secondes : le mental ça
se programme et mon programme était
prévu jusqu’à la ligne d’arrivée où pour la
première fois j’étais fier de lever les poings
au ciel en guise de victoire. Et forcément
la ligne passée, tout se relâche. Résultat je
ne fais pas 2 mètres après la ligne que
je
m’écroule. Emmené par les secours, ils
finiront par me faire une infiltration après 20mn
passées à sauter dans le brancard sans pouvoir
rester allongé. Peu importe le résultat est là :
l’Ironman est bouclé et l’étape 1 de mon
triple défi d’ultra est dans la poche …
12 juillet 2014
Le mal de dos est toujours aussi
violent, je n'ai toujours aucune
idée de comment je vais faire,
mais je suis toujours aussi confiant
dans ma capacité à le faire ce fichu
Ironman. Je dépose donc mes sacs
et mon vélo après avoir tout préparé
avec mon fiston. Je poursuis mes
tests alimentaires avec les produits
Team Energie. Toujours aussi bons,
je saurai demain s'ils sont aussi
efficaces. En tout car moi qui mange
beaucoup, je suis clairement bien
plein alors que je mange moins
en quantité. 23h, il est l'heure d'aller
dormir pour un réveil à 5h45 demain
matin. Aïe ... ça y est je suis couché !
11 juillet 2014
Comme un signe du destin, la
météo pourtant annoncée extrêmement
chaude il y a une semaine a viré au
temps gris et frais. Mais pas grave,
plus les éléments semblent contraires,
plus je sens les ressources monter en
moi pour faire face. Malheureusement
une ressource qui tarde à venir, c'est
ma capacité à me tenir debout ... Alors
je commence les défis : m'assoir, sortir
de la voiture, marcher pour retirer mon
dossard, me baisser, ... Sans parler
de ce fichu décontracturant musculaire
qui m'a foutu la gastro, des fois que
ça soit trop simple de courir avec un
seul mal de dos. Toujours est-il que
je suis allé retirer mon dossard (673)
et que je suis allé repérer la plan
d'eau (magnifique !!), les alentours
(bien valonnés comme prévu, SIC),
et que je suis allé repérer la zone
d'arrivée en plein centre de Vitoria
Gasteiz, car j'ai besoin de la voir
pour m'imaginer la franchir et tenir
lorsque la douleur l'emportera sur
le plaisir d'avancer. Je tente quelques
étirements doux en soirée, mais
rien que me mettre au sol est un
challenge, alors autant dire que
ce n'est pas le grand pied lorsque
j'arrive enfin à les faire. Alors
forcément les doutes m'envahissent
et me motivent en même temps,
car il est clair qu'à ce jour je ne
sais même pas comment je vais
pouvoir sortir de l'eau, enfourcher
mon vélo qui me semble immense,
changer de chaussures qui semblent
bien trop basses et courir grand le
moins pas rapide me tasse les
vertèbres. Mais ne pas avoir de
réponse ne me rend pas moins
confiant dans ma capacité à
surmonter ces douleurs le jour J.
Enfin j'espère ...
10 juillet 2014
J'ai tellement mal au dos que
cette nuit j'ai décidé de dormir
par terre pour m'éviter d'avoir
à me tourner et à faire des efforts
sur un matelas toujours un peu
mou, quand bien même il est
extra ferme. Et la journée débute
par une succession de défis.
Moi qui adore les défis, là
je dois reconnaître que je ne
suis pas particulièrement enjoué
à l'idée de les relever. Me lever,
aller jusqu'à la douche, m'assoir,
prendre à manger sur la table,
mettre mes chaussures, ...
j'ai l'impression de n'avoir que
des défis à relever et je me
sens las du matin. Mais pas
question de m'abandonner (quel
vilain mot ...) alors tant pis,
j'assume droit comme un I je
décide de mener mon programme
habituel comme si de rien était.
Les médocs que m'a prescrit
Alain font bien effet, ... une heure
tout au plus, SIC !! Ah si il y en
a un pour lequel il m'avait annoncé
des effets indésirables, et pas
manqué là tout fonctionne : j'ai
un mal de bide terrible et j'ai
chopé la gastro histoire de
rajouter un peu d'agrément à
ce fichu mal de dos. Mais tout
n'est pas noir aujourd'hui puisque
l'ami Richard réussi à me trouver
une petite place dans son agenda
pour faire une ultime séance de
kiné avant mon départ pour
l'Espagne. Car évidemment il n'est
pas question de capituler face à
la douleur, au contraire plus que
jamais j'ai bien l'intention de
relever le challenge de finir cet
Ironman, même en rampant, si
je dois en arriver là.
09 juillet 2014
15mn pour me tourner et réussir
à me lever dans la douleur de
mon lit, 5mn pour m'assoir sur
les toilettes, 2mn pour prendre
une tartine sur la table, ... Bref
je suis bloqué comme lorsque
je me suis fait opéré du dos
voici quelques années, la jambe
paralysée en moins. Heureusement
c'est l'ami Alain, médecin de son
état qui me trouve une petite
place dans son agenda pour me
prendre et me prescrire un
remède de cheval pour me
décontracturer. Alors petite
victoire je suis passé de 30s
en tenant le mur pour monter
2 marches à 5s en fin de journée
mais évidemment c'est pas top
du tout et très inconfortable.
Autant dire qu'à 4 jours d'un
Ironman ce n'est pas terrible,
mais une chose est sure dans
ma petite tête : je serai sur la
ligne de départ et je vais trouver
le câble à faire sauter dans mon
cerveau pour être également
à l'arrivée, bras en l'air. En tout
cas j'y crois dur comme fer !!
Ca tombe bien pour un
Ironman non ???
08 juillet 2014
Je me lève avec un mal de dos
terrible mais alors terrible au
point que sans les murs, il est
impensable que je puisse avancer
de quelques mètres. Le midi
cela me semble aller un peu
mieux et tente une séance de
TRX, où malheureusement la
douleur revient très vite et
m'oblige à arrêter. Heureusement
mon ami Richard me trouve un
créneau pour me prendre et me
faire une séance de kiné qui me
soulage ... le temps de sortir
du cabinet car toute la soirée
je la passe à me tenir aux chaises
et aux murs. Enlever mes vêtements
devient même un véritable défi ...
07 juillet 2014
Comme prévu aujourd'hui c'est
repos et ma foi cela tombe plutôt
bien, sans mauvais jeu de mot,
car j'ai fait hier soir une chute
de ma chaise de bureau à
roulettes et j'ai mal au dos.
06 juillet 2014
Je me contente d'1h de course
à pied à petite allure aujourd'hui
car pour mon Ironman à une
semaine de la course, les jeux
sont faits, ce n'est pas maintenant
que je vais changer quoi que ce soit
dans mon niveau, aussi autant faire
du jus pour arriver le plus frais
possible et c'est ce que je vais
tenter. Parallèlement je viens de
finir les tests des plats de mon
partenaire Team-Energie et c'est
à la fois super bon et super
efficace alors c'est adopté !!
05 juillet 2014
Aujourd'hui c'est VTT durant 2h
avec
ma fille ainée, où l'on s'amuse
bien malgré la pluie, course à pied
durant 1h en tout mais vraiment
tranquille pour ne pas risquer de
réveiller mes adducteurs juste
avant mon Ironman et pour finir
je participe à une compétition de
natation en eau libre de 2500m.
Ca commence mal car je ne sais
pas ce qui est arrivé à ma combi,
mais elle a clairement rapetissé
vu qu'il me manque 10cm aux
manches et aux jambes, que je
rentre tout juste les cuisses et
qu'une fois fermée j'ai l'impression
d'étouffer tellement cela me sert
à la gorge. Bon tant pis, même
si je ne peux pas lever les bras
très haut je pars comme ça.
Et ça se confirme dans l'eau,
il m'est difficile de bien nager,
et vu que déjà à la base je ne
suis pas avantagé dans le
domaine ...
Sans surprise je
suis largué par les anciens comme
les jeunes qui sont de bons nageurs
avant tout, c'est à dire que combi
qui serre ou pas, ça ne changerait
rien de mon niveau par rapport
au leur. Et comme ça ne veut pas
me sourire, je prends une crampe
au début du 3ème tour, avec
laquelle je nage jusqu'à en avoir
une terrible qui m'empêche
totalement de repartir. Je dois bien
tourner 2 à 3mn avant de pouvoir
repartir et finir avec le peloton des
derniers sans même savoir mon
temps, mais ce qui est sûr c'est
que ce ne fut pas un plaisir et
encore moins une perf ...
04 juillet 2014
Ce matin petite séance de musculation
avec Bertrand et Sylvie en BodyPump.
Je charge lourd comme jamais sur
les squats (où je n'arrive toujours
pas à vraiment me brûler les cuisses),
en revanche je ne fais pas 2 fois la
même erreur concernant le travail
des biceps et je charge de quoi me
piquer mais moins lourd que la veille...
03 juillet 2014
Au réveil je suis moins fier qu'hier
soir ! J'ai mal aux jambes et les
adducteurs me tirent vraiment. Grrr !
Ca veut donc dire que je ne suis
pas totalement remis. Ce midi
je passe par la salle de muscu
où Isa, Sylvie et Bertrand nous
font leur nouveau Body Pump.
Je commence à progresser dans
le domaine même si j'ai toujours
du mal dans la synchronisation
de mouvements que je ne connais
pas à l'avance ... Et puis ambitieux,
je mets trop lourd sur ma barre
pour la séance sur les biceps,
du coup ils se marrent bien depuis
l'estrade avant que je ne commence.
Mais une fois lancé, pas question
d'abandonner alors je suis à la
limite de l'apnée, les gouttes ne
ruissèlent plus mais dégoulinent
de mon front, j'ai le dos qui a
envie de se cambrer lorsque mes
biceps hurlent à la mort tellement
cela me brûle, ... mais je tiens.
Bon j'ai compris la prochaine
fois je serai moins ambitieux !
En fin de journée je passe voir
Richard pour une nouvelle séance
de kiné pour mes adducteurs.
J'ai toujours cette hyper sensibilité
au toucher mais clairement j'ai
progressé par rapport au début
des soins. Et comme toujours
lorsque je vais le voir, je finis
par m'endormir sans que
quiconque ni quelque bruit que
ce soit ne puisse me réveiller.
Et ce soir entraînement du club
qui en fait se résume à une sortie
à 3 avec Céline et Guillaume sous
une chaleur étouffante. Un bon
travail de côtes malgré tout même
si mon travail abdominal du midi
me chatouille dans les côtes et
si mes adducteurs se rappellent
à moi dans les descentes, sans
dommage heureusement.
02 juillet 2014
Ce soir je fais une tentative de
reprise de la course à pieds. Je suis
un peu inquiet car si près de mon
Ironman en Espagne j'ai un peu
peur de découvrir que je ne puisse
pas courir en raison de mes
adducteurs. Et puis mon changement
de tenue et mon départ sont étranges.
Je cherche en effet mon Cookie de
partout et il me manque terriblement
ce fidèle compagnon. Mais heureusement
tout fini par rentrer dans l'ordre et je
réussis à courir sans douleur mais
psychologiquement ou physiquement
je ne sais pas, je suis bloqué à 13km/h
et même souvent à 12km/h. Je n'ai
pas envie de forcer de peur de me
reblesser et puis finalement cela
fait une bonne répétition avant un
Ironman où clairement je ne cours
pas à 16km/h ... Lorsque je rentre
au bout d'1h je n'ai mal nulle part
ça c'est une bonne nouvelle !
01 juillet 2014
Ce midi c'est TRX toujours avec
Bertrand, qui nous a mis du cardio
au milieu du renfort musculaire et
là, moi qui n'ai aucun souci cardio,
j'avoue que ça tape fort quand
même. Trop bien ! Pour le corps
bien sûr, mais surtout pour la
tête car quand ça brûle, quand
on manque d'oxygène, quand on
pense qu'on n'arrivera pas au
bout, ... et bien forcément cela
décuple mon envie de tenir et
tout donner. Court mais bon
comme dirait l'autre ... Et ce soir
c'est opération débalisage en
courant. Et finalement à plusieurs
nous fractionnons de ruablise en
rubalise ce qui rend la séance
efficace et très amusante. Au
point que nous sommes tellement
bien qu'on la rallonge et qu'au final
c'est à presque 22h que l'on termine
avant que je redoive partir en courant
à la recherche de ma fille Anaïs et de
Delphine du club qui ne sont toujours
pas là et que je crains perdues dans
les bois. Heureusement nous nous
sommes juste croisés. Mais la soirée
n'est pas terminée ! Après avoir
mangé, récupéré
et travaillé, je
décide à 2h du matin d'aller faire
une sortie vélo. En plus il fait nuit
noire, c'est juste parfait ! Et oui
une occasion idéale pour tester
l'éclairage spécifique de mon
partenaire NEOLUX qui m'a fabriqué
un éclairage sur mesure pour mon
vélo dans l'optique de mon double
Ironman dont une partie à vélo
se passera de nuit. Et c'est le grand
bonheur ! D'abord d'être seul à
cette heure-là pour rouler, ensuite
d'avoir un éclairage d'une telle
efficacité. Me voici rassuré de
point de vue là !
30 juin 2014
Après un week-end fort chargé
et
évidemment fatiguant physiquement
et psychologiquement
avec le trail
Sur les traces du loup, me revoici
au sport pour moi. Petite séance
de renfort et petit tour de vélo
d'1h pour reprendre avec ce fichu
vent qui ne nous lâche jamais ...
27 juin 2014
Ce midi mon habituelle séance de
TRX avec Bertrand et chic ça
couine, ça brûle, mais ça tient !
Et ce soir, c'est une sortie trail
avec le club que j'emmène sur une
partie du trail des Traces du Loup.
Malheureusement je suis toujours
incapable d'accélérer mais ce n'est
pas grave, les bois sont si beaux.
26 juin 2014
Aujourd'hui je me contente d'1h de
vélo pour récupérer et faire tourner
les jambes. Evidemment sans souci.
25 juin 2014
Ce matin petite séance de renfort
musculaire et d'assouplissements.
A midi direction la piscine en exprès
pour 1km de natation bien nagé, et
hop me voici sorti pour reprendre
le boulot. Et ce soir, petite balade
exprès de 50mn très lente, avec
mon chien qui me manque toujours
autant et que je vois à chaque
coup d'oeil sur l'environnement ...
24 juin 2014
Ce midi c'est TRX avec Bertrand
pour mon renfort musculaire. Toujours
aussi bon, toujours aussi ciblé, et
toujours aussi transpirant. Ah oui
c'est vrai que j'adore ça, cette suite
de mini défis à relever ... Et ce soir
pour l'entraînement du club j'organise
une boucle dans les bois. Le groupe
a beau être là moi je suis ailleurs.
Je vois mon Cookie partout, je
l'imagine à chaque seconde entrain
de faire ce qu'il faisait à chaque
fois pour le parcours, les animaux
sauvages, les autres chiens croisés,
et pour pousser le groupe à avancer.
C'est terrible comme douleur, il me
manque terriblement mon compagnon.
23 juin 2014
Ne pouvant pas courir de la journée
en raison d'un agenda professionnel
trop chargé je n'ai pas le choix,
c'est un réveil à 4h15 qui m'attend
pour aller courir. Ca ce n'est pas
un problème, j'ai tant l'habitude,
en revanche l'envie n'y est pas,
mais alors pas du tout. Courir
sans mon chien c'est comme jouer
au foot sans ballon c'est tout de
suite moins passionnant. Bref une
sortie qui n'en n'est pas une ...
La seule bonne nouvelle c'est
que je pars pour le boulot à
6h20 en pleine bourre après
ce réveil matinal.
22 juin 2014
Ce matin je me lève à 4h pour
accompagner mon fils sur sa compet.
Comment ça pas possible ? Bien sûr
que si, en fait je me rends à 5h30
au plan d'eau de Villiers, où seul
à vivre le jour qui se lève dans l'eau
avec les canards que visiblement
je dérange, je m'envoie 6km de
natation avec une sortie à
l'Australienne et un ravitaillement
tous les 1,5km pour me préparer
à mon double Ironman du mois
de septembre. Et incroyable je
me sens terriblement bien, même
si je n'oublie pas que là bas au
Pays de Galles il fera 13° dans
l'eau et que ce sera une autre paire
de manches. Mais alors pourquoi
être allé nager si tôt ? Parce que
pour aller voir mon fils je pars
avec Mika, un copain, à l'aller et
je reviens seul à vélo, soit 210km
aller-retour. L'aller est ma foi
plaisant à plus de 33km/h de
moyenne et des bonnes séquences
en mode bourrin. La course d'Antoine
terminée, je renfourche mon vélo
pour attaquer le retour, sous la
canicule, seul et
surtout avec un
vent dans le nez terrible, au point
de risquer de me faire chuter avec
les bourrasques. Et là c'est bien plus
dur, même si au fond de moi, j'aime
ce défi fasse aux éléments où je ne
peux pas céder. Malheureusement
il fait si chaud, qu'à 30km de la fin
je n'ai plus une goutte d'eau et là
j'entre dans une phase terrible de
fatigue où il faut tenir malgré la
moyenne qui baisse inexorablement.
J'arrive complètement sec, mais
vraiment heureux et surtout même
pas courbaturé. Finalement le plus
dur aura été de nager et pédaler
avec mon fidèle Cookie en tête
comme si j'avais un voile devant
les yeux. Je pense que je n'ai pas
fini d'en bouffer des km ainsi ...
21 juin 2014
Ce matin alors que tout le monde
dort à la maison je file avec mon
vélo faire vite fait 60km et j'enchaine
en retrouvant mon fils à la piscine
avec 1h de natation. Globalement
c'est une bonne journée, enfin
physiquement, car en fin d'après
midi à mon retour de La Ville Aux
Clercs je me lance à la recherche
de mon chien que la famille n'a
pas vu depuis bien longtemps.
Ils pensent à une fugue avant de
découvrir qu'ayant certainement
eu peur que l'on parte sans lui,
il était monté dans la voiture sans
que personne ne l'ai vu et où
l'on a retrouvé mort. Je tente
le tout pour le tout en refusant
la fatalité, mais massages, eau
et même intubation chez le véto
n'y pourront rien, il est bel et bien
mort. La famille est abasourdie,
lui qui était un enfant de plus
dans la famille, un compagnon
de course, un compagnon de
tous les défis impossibles et qui
savait
se faire aimer de quiconque
le regardait. Devant l'impassable
il n'est pas possible d'imaginer
demain sans lui, la seule chose que
je sais c'est qu'il a couru des milliers
et des milliers de kilomètres avec
moi et que tant que je saurai
courir tous mes km se feront
avec lui, d'une autre façon, mais
obligatoirement aussi proches
qu'auparavant. Peut-être même
me mettrai-je à courir désormais
après les sangliers et autres gibiers
pour le rendre plus vivant que jamais.
20 juin 2014
Ce matin 6h30 c'est l'entraînement
avec mon fiston et quelques amis
du club dans l'étang de Villiers.
L'eau est vraiment bonne et profiter
ainsi du plan d'eau qui nous appartient
totalement à cette heure là est un vrai
bonheur ! Et ce soir après 1 semaine
de déplacement je me défoule pour
récupérer mon manque de sport
par une séance de Body Pump où
j'ai décidé de charger la barre bien
comme il faut, suivi sans pause d'une
séance d'1h de RPM menée par
l'ami Vincent, et là j'ai l'impression
d'être télétransporté sur une course
j'ai envie de tout arracher sur le vélo,
de doubler dans les côtes, de laisser
sur place sur le plat, d'aller chercher
des coureurs devant moi, ... Bien
entendu c'est mon imaginaire qui
fait le boulot car en RPM le vélo
ne bouge pas d'un centimètre ...
En tout cas je me sens en pleine
bourre et bien soulagé par cette
dose de sport régénératice.
19 juin 2014
Ce matin 5h, un petit peu d'exercice
avant une nouvelle longue journée
de travail pour l'attaquer en pleine
forme et ce soir, j'organise la
traditionnelle séance d'entraînement
du club du jeudi, avec un nouveau
parcours pour beaucoup. Je suis
à la fois heureux et vigilant. Heureux
de pouvoir courir et vigilant car je
n'accélère jamais malgré l'envie
d'envoyer un peu la sauce car j'ai
à la fois peur et une légère tension
au niveau des adducteurs. Toujours
est-il que j'arrive après une heure et
quelques belles montées et descentes
sans m'être blessé et avec le sourire
d'un homme qui vient de passer un
agréable moment, donc nous dirons
que c'est parfait vu ma situation ...
18 juin 2014
Y a des jours comme ça ...
Ce matin réveil à 5h je tape le
réveil pour ne pas réveiller ma
petite femme et je me réveille ...
à la fin de ma séance course à
pied prévue !! Moi qui me targue
de maîtriser en toute circonstance
mon sommeil, clairement je me
suis loupé aujourd'hui. Pas grave
ce soir je ferai une super séance
d'escalade et j'avais besoin de
repos me dis-je. Sauf que ce soir
j'arrive au mur où exceptionnellement
la séance n'a pas lieu. Grrrr, c'est
ce que je disais il y a des jours
comme ça, et puis honnêtement
c'est vrai qu'un peu de repos ne
peut pas me faire de mal vu la
densité de mes journées actuellement.
17 juin 2014
Aujourd'hui pour l'entraînement
du club j'ai décidé de faire une
petite sortie trail en exploitant un
bout du parcours que nous avons
nettoyé et balisé ce week-end.
Comment dire ? Le bonheur !!
Seul problème je suis incapable
d'accélérer sans ressentir une
tension aux adducteurs qui m'invite
très vite à lever le pied, d'autant
que ma première échéance arrive
16 juin 2014
J'ai beau tourner le problème dans
tous les sens, il est évident que je
n'aurai pas le temps de faire du sport
aujourd'hui. Pas le temps ? Oups
c'était sans compter sur ma capacité
à me lever à 5h du mat pour aller
courir 1h avant de partir en déplacement.
Bonne nouvelle je cours sans aucune
gêne aux adducteurs. Mauvaise
nouvelle, de peur de me blesser je
n'ai jamais allongé la foulée, aussi je
ne sais pas vraiment si je suis guéri ...
En tout cas ce qui est sûr c'est qu'1h
de sport le matin cela met dans un
état physique et psychologique
particulièrement agréable !!
15 juin 2014
Le réveil sonne, il est 5h comme
prévu, et le Ludo il se lève à 7h30
après avoir filé une claque au
réveil et s'être ré--endormi. Grrr !
J'avoue que je ne me lève pas de
bonne humeur dans ces cas là.
Alors ni une, ni deux, je déjeune
et me change pour faire finalement
que 90km à vélo, le nez dans un
vent terrible qui souffle en bourrasques
et qui tente de m'emmener hors de
la route, mais je veille ... Et puis en
ce jour de fête des pères, j'ai comme
chaque jour plein de pensées pour
mon papa aujourd'hui disparu et
je me dis que je pourrais me soulager
tout en lui rendant un bel hommage
comme cadeau de la fête des pères.
Et hop, je file à l'étang de Villiers,
il est 19h, plus un chat et plouf
2km vite fait de natation. Eh bien
voilà, je suis mentalement bien
mieux que ce matin ...
14 juin 2014
Aujourd'hui c'est un sport
un petit peu particulier, que
d'habitude je n'affectionne pas
particulièrement : la marche.
Mais pas n'importe quelle marche,
il s'agit de 9h de marche dans
"mes" bois pour nettoyer et
baliser le parcours des traces du
loup qui approche à grands pas.
13 juin 2014
6h30 dans l'eau de l'étang de
Villiers avec mon fiston et les
copains pour un entraînement
en eau libre. Toujours gêné par
cette fichue combi qui a dû
rétrécir car je n'ai pas grandi !
Heureusement je finis par trouver
le moyen de nager même gêné.
Bonne nouvelle, désormais je
nage vraiment droit et j'arrive à
tirer des bouées quasiment sans
dévier, et mauvaise nouvelle je
suis toujours aussi lent par rapport
aux copains (et que dire par
rapport à mon fiston mais ça c'est
plutôt une bonne nouvelle). Enfin
comme je ne suis pas du genre
à abandonner, je vais en bouffer
des bornes avec cette fichue
combinaison et je vais progresser
c'est sûr. Et comme je ne peux
évidemment toujours pas courir
je me fais un petit Body Pump
aujourd'hui et là je décide de me
mettre des charges de boeuf
histoire de ne pas travailler à
moitié. Alors forcément parfois
j'ai des regrets, mais c'est là
que
cela devient intéressant car pas
question de lâcher alors je serre
les dents, je tremble, je souffle,
mais je tiens. Huuumm c'est bon!!
12 juin 2014
Aujourd'hui je ne ferai "que" 1h
de natation car il ne faut pas que
je cours pour mes adducteurs.
Du coup j'essaye de m'appliquer
un peu dans ma nage et ma foi
c'est plutôt efficace car en nageant
avec 7 à 10 coups de bras en
moins je réussis à faire le même
temps au km que la veille. Je
poursuis avec des éducatifs
pour me renforcer musculairement.
Et ce soir petit tour chez l'ami
Richard pour ma séance de kiné,
où je m'endors comme à chaque
fois. Au moins c'est la preuve
que je me détends ...
11 juin 2014
8,5km de natation ! Oui oui,
vous avez bien lu ce n'est pas
une erreur de frappe. Vu que je
ne peux pas courir il faut que je
compense et comme j'ai aussi
dit que j'allais me mettre à nager
pour remonter mon faible niveau,
et bien comme d'hab je ne fais
pas les
choses à moitié. Alors
séance à 6h30 avec le club de
nat, 3km non stop le midi
et
entraînement le soir au plan
d'eau de Villiers pour nager
avec ma combi. Ben en fait
ça passe bien, mais bon quand
je devrai en faire 7,6 non stop
dans une eau à 13° en septembre
ça sera forcément autre chose ...
10 juin 2014
Ce midi séance musculation
avec Bertrand. Ouille ouille ouille
mais en fait qu'est ce que c'est
bon ! Quand les gouttes ruisselles
sur mon front comme si j'étais
sous la douche je me dis que je
me suis bien donné ... Et ce soir
sortie dans les bois avec les copains
à qui je fais découvrir le nouveau
parcours
de
notre trail "Sur les
Traces du Loup" du 28 juin prochain.
Mais si je suis heureux comme tout
dans "mes" bois, je suis bien moins
heureux de mes adducteurs car
pas possible de courir vite. Bon
ok je peux déjà me satisfaire de
pouvoir courir mais cela devient
frustrant de ne pas pouvoir faire
la moindre accélération ...
09 juin 2014
Je me lève cette fois ravi car
je n'ai aucune tension nulle part
suite à mes 2 grosses journées
d'affilée, comme quoi le corps
résiste bien. Mais je n'ai pas le
temps d'aller faire du sport.
Cela me bouffe intérieurement,
mais je n'ai pas le temps. Ah
et puis allez, je lâche tout pour
une séance exprès de 50mn de
VTT histoire de faire tourner
les jambes et me libérer les
neurones. Et sans surprise,
cela fonctionne bien !!
08 juin 2014
Le réveil n'est pas énergique,
c'est le moins que l'on puisse dire.
J'ai le corps tiraillé de partout,
clairement pas remis des efforts
d'hier dans les bois. Du coup je
m'étire gentiment durant la matinée
d'autant qu'à 14h j'ai un triathlon
sprint de prévu. Nous arrivons
avec Antoine un peu à la bourre,
si bien qu'au moment du départ,
je n'ai ni repéré le parcours vélo,
ni celui en course à pied, ni même
celui en natation. J'ai heureusement
eu le temps d'aller mettre mes affaires
dans le parc à vélos. Il fait une chaleur
terrible mais ce n'est pas grave, je me
sens plutôt à l'aise vis à vis de la
température. En revanche j'ai promis
à Richard mon kiné de ne pas me
blesser (lui qui ne voulait pas que
je cours ...) du coup je me motive
psychologiquement pour accepter
de ne pas tout donner. Pan c'est
parti en natation, et pensant à Will
je m'applique à bien m'allonger
dans l'eau et ma foi c'est pas trop
mal vu mon niveau et malgré une
combinaison mal mise qui m'étrangle.
Ma transition à vélo est plutôt
bonne, mais j'ai un souci avec
mes chaussures de vélo, si bien
qu'après 2,5km je n'ai toujours
aucun pied dans les chaussures !
Je m'autorise quelques noms
d'oiseaux, m'arrête sur le bas
côté et remets mes semelle parties
en boules dans mes chaussures,
avant de les détacher, les mettre
aux pieds et remonter sur mon
vélo. Autant dire que je suis pas
mal énervé d'avoir perdu autant
de temps après une bonne
transition et pire de devoir
redoubler tous ceux que j'avais mis
dans les rétros dès ces premiers
kilomètres. Je repars en mode
brute, parfois à la limite de ce
que mes adducteurs veulent bien
supporter car je passe tout en
force, même dans les côtes.
Heureusement sans dégats car
j'arrive à courir en arrivant dans
le parc à vélo, où pas de bol je
prends un carton jaune par un
des arbitres (et donc l'arrêt qui
va avec, grrrrr) pour avoir soi
disant sauté du vélo à la transition.
Cela fait des années que je descends
ainsi ce vélo, mais aujourd'hui ce
n'est visiblement pas mon jour.
Et je vais vite en avoir confirmation
car j'ai une envie folle de courir
mais dès les premiers 100m je
sens que si je donne tout comme
j'aime à le faire ça va casser
avant même d'avoir vu le 1er km !
Bon tant pis je me résigne à changer
ma foulée, pour une foulée courte
en fréquence, bien moins efficace
mais qui me permet d'avancer en
contenant la douleur aux adducteurs.
Je croise mon fiston au bout d'1km,
il est donc devant moi et il me
démange d'allonger la foulée pour
aller le chercher sur le final, ce que
je ne peux pas me permettre si je
ne veux pas compromettre mes
prochaines échéances. Cela dit
c'est tout sauf une excuse, s'il est
devant aujourd'hui c'est qu'il le
mérite et qu'il a fait de gros progrès
en natation où clairement il m'a
explosé au niveau du chrono. Alors
je compense mon aigreur à ne pas
pouvoir courir comme j'aimerais
par ma fierté de le voir faire une
très belle perf et d'avoir obtenu
sa belle première victoire familiale.
De toute façon dans le sport
comme
dans la vie,
seul
le
résultat compte
(enfin tant que
l'on respecte les règles ...).
BRAVO Antoine !
Pour ma part
bien qu'éclopé je suis vraiment
très heureux d'avoir vu le bout
sans m'être reblessé. C'est passé
sur le fil, mais là aussi, seul le
résultat compte : c'est passé !!
Et comme quelques jours avant
j'avais taquiné quelques copains,
nous repartons à 3, avec Will et
Micka, pour rentrer à la maison
à vélo, à ... 100km de là ! Et
me voici avec 2 bons rouleurs.
C'est cool cela m'oblige à pousser
un peu, car seul il est toujours
difficile de se tirer dessus ainsi.
Vent et bosses au programme
bien entendu, nous nous amusons
à prendre des relais chacun notre
tour histoire de maintenir un
rythme plus que soutenu. C'est
vraiment le pied. Par contre au
bout de 40km je suis pris de
douleurs abdominales dès que
l'on attaque fort qui m'obligent
parfois à lever le pied le temps
que ça passe avant de recoller.
Heureusement les potes manquent
d'eau et s'arrêtent dans un village
où j'en profite pour un vidage
gastrique du plus grand effet.
Effectivement il est plus facile
de pousser fort sur les pédales
en mode "allégé". Bizarrement
avec la chaleur et les km qui
s'enchainent, je me sens de mieux
en mieux pour tenir le train et
j'arrive à la maison, après avoir
fait un petit détour pour assurer
les 100km au compteur, vraiment
frais. Du moins c'est ce que je pense
car après avoir regoûté à la piscine
sitôt arrivé, puis dîner, je suis pris
d'un coup de pompe qui me terrasse
pour la soirée ... comme quoi je
n'en n'avais peut-être pas autant
sous la semelle que je l'imaginais.
Cela reste pour autant une bien
belle sortie, à renouveler !!
07 juin 2014
Aujourd'hui c'est journée débrouis-
saillage dans les bois pour le trail
"Sur les Traces du Loup" que nous
organisons fin juin. Et comment
dire ??? La nature a pris ses aises !
Les fougères sont si hautes que l'on
dirait des arbustes et le parcours
que j'ai volontairement tracé
"sauvage" est devenu par endroit
inaccessible sans serpettes, taille
haie ou tronçoneuse ... Du coup
la vivacité du matin fait place à
la résistance de l'après-midi car
après 9h à tailler, déplacer des
troncs, ramasser des branches,
enlever des pierres, ... le tout
sous une chaleur étouffante qui
a fait suite à une pluie du matin,
c'est ambiance tropicale dans les
bois, autant dire que les organismes
sont à la peine !! C'est bien simple
lorsque je rentre, 11h après avoir
débuté le matin, je suis à la limite
de m'endormir au volant et j'ai
le dos en compote. Mais bon le
plaisir d'avoir arpenté "mes" bois
vaut tous les efforts, quel bonheur
et surtout quel parcours nous
allons pouvoir offrir aux traileurs
venus de toute la France.
06 juin 2014
Ce matin nous avons entraînement
natation au plan d'eau de Villiers
et j'arrive tout content avec mon
sac et ma valisette de combinaison.
Arrrggghhh, j'ouvre ma valisette
et j'y trouve des gants, une cagoule,
et des chaussons
de plongée mais
pas de combinaison !!! Elle est restée
à sécher chez moi, grrr !!
Bon à 6h30
il ne fait pas chaud dehors et l'eau
à 17° ne m'attire pas plus que ça.
Quand tout à coup je me rappelle
que je dois nager 7,6km dans une
eau à 13° en septembre prochain,
aussi cela ressemble à s'y méprendre
à un test parfait. Alors j'avance
convaincu vers le plan d'eau, mets
les pieds dans l'eau (pouah qu'elle
est froide) et plouf sans réfléchir,
sinon c'est un coup à faire demi-tour.
Je rejoins les copains tous en combi
forcément,
Donc histoire d'être égal
à moi-même je chambre un peu
en les traitant de petits joueurs et
que moi je suis un warrior (ça veut
dire imbécile quand on n'ose pas
le dire directement ...). Et c'est parti
pour une séance seuls avec un plan
d'eau juste pour nous, le bonheur.
Je me rends bien compte au passage
que la combinaison ça aide bien
à la flottaison en regardant les potes
s'éloigner ... Cela dit je suis content
car en orientation j'ai clairement
progresser et j'arrive à tirer droit
entre les bouées. Mais plus le temps
passe, plus j'ai froid, si bien qu'au
bout d'1h, malgré une douche
bouillante et des vêtements sur
le dos, je claque des dents sans
pouvoir m'arrêter. Bon je ne suis
peut-être pas encore prêt pour
nager 3h dans une eau à 13° ???
Et ce midi, je vais chez mon ami
Richard, mon kiné, pour mes
adducteurs et après une séance où
évidemment je me suis de nouveau
endormi (ma spécialité ...) il m'annonce
qu'il conviendrait de ne pas courir
ce week-end vu l'état de sensibilité
de mes adducteurs. Euh comment
dire, je suis inscrit à un triathlon
et j'ai prévu de rentrer à vélo avec
les copains, soit plus de 90km pour
récupérer ... Bon et bien on verra
ça dimanche hein ? Même si je crains
de ne devoir mettre le clignotant
comme la dernière fois au bout
de seulement 1km. Enfin pour
couronner une journée où tout ne
tourne pas comme j'aimerai, j'ai
beau avoir arrêté les antibiotiques
j'ai un mal de bide terrible à ne
rien faire. C'est quand même
incroyable ces molécules ...
natation sans combi et glagla +
interdiction de courir ce WE ...
05 juin 2014
Ce soir pour l'entraînement du club
je suis ... raisonnable ! Je ne peux
manquer la séance aussi je suis mon
petit groupe à vélo puisque je leur
ai concocté un parcours de montées
et descentes fortes sur route, comme
ça il me suffit de mouliner un peu dans
le vide pour avoir l'impression de faire
quelque chose pour mon corps. Mais
même ça en fin de séance cela devient
trop pour mes adducteurs qui me
brûlent. Bon alors final ultra cool.
Heureusement le plaisir d'être sorti
avec les copains est bien supérieur
à la douleur, donc tout va bien !
04 juin 2014
6h30 dans le bassin découvert cette
fois pour un entraînement natation.
Vu la température extérieure et la
pluie nous sommes heureux d'être
dans l'eau. En revanche rien à faire
mes antibios m'auront gêné jusqu'au
dernier jour, avec une faiblesse
terrible et des maux de bide qui
m'empêchent vaiment de tout
donner. Alors tant pis j'enchaîne
les exercices en restant en dedans.
Et puis comme niveaux adducteurs
j'ai vraiment mal suite à la séance
d'hier soir, ça tombe bien ...
Ce midi rapide séance de renfort
musculaire et échauffement avec
toujours cette gêne. Enfin ce soir
petit entraînement escalade histoire
de travailler le haut du corps, et
franchement j'ai fini en gouttes,
tellement j'ai bien forcé mais
évidemment heueux !!
03 juin 2014
Ce midi séance de renfort musculaire
en TRX avec Bertrand. Nouveaux
exercices, donc nouvelles difficultés
avec mon corps et ça j'adore ! Cela
me motive encore plus pour travailler
des zones faibles. Et ce soir pour
l'entraînement du club j'ai prévu
une séance de 15-15 puis de 30-30.
Le groupe est nombreux malgré
la pluie et moi je m'applique à
accélérer sans jamais être à fond
car j'ai peur que mes adducteurs
ne me lâchent ... sauf à la fin où
je ne peux m'empêcher de jouer
avec mes petits jeunes qui envoient
du lourd. Cool cela a tenu, mais
je n'ai pas fini de courir que j'ai
déjà mal ...
02 juin 2014
En ce matin d'enterrement je n'ai
pas l'intention de vivre une journée
noire, aussi dès 6h du mat, hop
un saut
dans mes baskets pour un
petit entraînement plaisir, à jeun.
Clairement ça je n'ai pas l'habitude et
conjugué à ma fatigue médicamenteuse
et à ma douleur aux adducteurs,
je transforme l'entraînement/plaisir
en sortie/plaisir. En tout cas même
sans forcer, ce qui est sûr c'est que
mes neurones sont bien réveillés et
que je ne vois plus la vie pareille
après une sortie matinale.
1er juin 2014
Levé à 5h du mat pour une sortie
longue à vélo, je déjeune et là à
5mn de partir, je me sens vide,
mais à un point que je me demande
si je tiendrai l'équilibre sur le vélo.
Bref dans ces conditions pas de
risque inutile, tant pis je me recouche
pour 5mn, euh 10, non 20, ... pour
finalement réussir à m'extirper du
lit 1h plus tard. Enfin j'ai l'impression
d'avoir moins mal au bide et plus
de jus. Vivement que j'arrête ces
antibiotiques
car ça devient insup-
portable. Bon 7h je décolle enfin,
il fait frais mais bon, avec toujours
ce maudit vent bien de chez nous.
Au final je réussis à faire une sortie
de 90km, à une allure médiocre,
mais j'avoue avoir eu du mal non
pas à accélérer, mais à avoir envie
de me faire mal sur le vélo...
31 mai 2014
Aujourd'hui je roule avec mon
fiston sur une sortie longue. Je suis
tout excité à l'idée que l'on puisse
rouler ensemble car il y a bien
longtemps et comme en plus il ne
cesse de progresser cela me motive
encore plus de partager ce moment.
Et peut-être parce que les chiens
ne font pas des chats, Antoine a
décidé de participer à son
entraînement de natation avec
son club de 9h à 10h30. Du coup
moi de 8h30 à 10h30 je m'envoie
en échauffement 60km de vélo
et le retrouve à la sortie de la
piscine pour aller à Tours ensemble
mais par les petites routes de
campagne pour ... allonger un peu
la sortie. C'est un petit parcours
qui nous fait faire Loir-et-Cher,
Sarthe et Indre-et-Loir pour
nous amuser avec de belles
petites bosses et surtout notre
traditionnel vent à décorner les
boeufs. Et si je décide de prendre
le vent pour le protéger car c'est
forcément plus long que d'habitude
pour lui, il roule sacrément bien
le fiston. Quel bonheur de le voir
à ce rythme avec cette aisance
et cette envie de me sucer la roue.
Je m'autorise juste 2 ou 3 grosses
accélérations pour m'entraîner
moi sur des parties difficiles, mais
le reste du temps dès que j'accélère
pour que l'on prenne du rythme
il me colle à la roue sans broncher.
Waouhhh que du bonheur !!! Au
final j'arrive à Tours avec 153km
au compteur, et 93km à 32km/h
de moyenne avec du gros vent.
Cela en devient presque difficile
de devoir m'arrêter tellement je
suis bien. Pas la moindre tension
musculaire et tant de plaisir que
forcément ce n'est pas facile ...
30 mai 2014
6h30 dans la bassin pour notre
dernier entraînement à la piscine
couverte. Je suis ma foi pas trop
mal ce matin et je réussis à trouver
assez facilement ma glisse, ce qui
est tout de suite plus facile pour
faire des temps corrects, mieux
avec aisance. Aahhh ça fait plaisir.
Et ce soir, c'est accompagné de
mon chien, ma petite dernière et
ma petite femme à vélo que je fais
un petit tour de 10km en pleine
ville
pour un parcours totalement
touristique. Que du bonheur pour
la tête évidemment, en revanche
je suis joueur et ce qui est sûr
c'est que je n'ai pas gagné avec
mes adducteurs qui me brûlent
sitôt la séance terminée, bien que
pas rapide du tout. SIC !!
29 mai 2014
6h00 débout pour petit-déjeuner,
6h30, je ne me sens vraiment pas
en grande forme du tout, et 6h45
je retourne me coucher plutôt que
d'enfourcher mon vélo comme prévu
car je me sens complètement vidé
et incapable de pédaler ... Grrrrr
il va falloir que ça passe parce que
cela ne m'arrive jamais ça et là même
m'a tête n'y peut rien tellement j'ai
mal au bide et me sens vide. Euh,
si ma tête y peut quelque chose, car
si dans le lit mon corps se repose
ma tête s'active et pas question de
faiblir au point d'abandonner ma
sortie longue ! Tout à coup branle
bas de combat, 8h15 je me lève,
8h30 je suis sur le vélo et c'est
parti. Les 30 premiers km ne sont
pas très dynamiques, puis vient
le déclic dans ma tête car je n'ai
pas l'intention de pédaler pour
faire passer le temps et je m'interdis
désormais, malgré le vent de passer
sous la barre des 30km/h qui n'a
rien d'exceptionnel, si ce n'est
que dans mon état de fatigue c'est
déjà beaucoup. 60, 90 et enfin 120km
au compteur, voici enfin une bonne
nouvelle et surtout dans ma tête
le panneau d'affichage qui indique :
ma tête 1 - mon corps : 0 !!!
Tellement heureux, que malgré ma
douleur aux adducteurs j'enchaîne
avec 1h de course à pied très lente
juste pour me prouver que je peux
aussi courir si je veux. Alors c'est cool
car c'est ma tête : 2 - mon corps : 0 !!
Mieux, je ne ressens aucune courbature
et niveau fatigue générale j'ai l'impression
que cette petite victoire m'a fait passer
par dessus cette fichue fatigue. Plus
que jamais c'est clair : c'est bien la tête
qu'il faut entraîner à gagner ...
28 mai 2014
6h30 dans le bassin, mais il n'y a
que mon corps, car je suis vidé !
Je suis épuisé par ces fichus antibio.
Impossible de nager normalement,
le moindre allongement de bras
me tire sur les abdos et vu mes
douleurs au bide, et bien le choix
est vite fait, je nage sans forcer.
Et
ce
midi 50mn de vélo me semblent très
largement suffisant pour aujourd'hui.
Au moins malgré la pluie j'ai pu faire
tourner les jambes. En tout cas ce
qui est décidé, c'est que je ne ferai
pas le marathon que j'avais prévu
ce week-end.
Pas même un triathlon
de substitution.
Comme quoi rien
n'est perdu, je vais peut-être enfin
devenir raisonnable même si cela
me fait bizarre ...
27 mai 2014
Ce midi, préparation physique avec
Bertrand et son cours de TRX. Waouh
la vache, j'ai toujours les pectoraux,
les triceps et les épaules qui fument
en sortant. Vraiment j'adore ! Et puis
en soirée massage des adducteurs
chez mon ami et kiné Richard, avant
de filer ... encadrer la séance
d'entraînement du club. Un petit
travail de VMA sur de la préfatigue
avec une capacité à gérer un effort
de plus en plus long sans s'endormir
sur le rythme, avec 2x500m, puis
1000m puis 2000m avec comme
objectif un début à alors VMA
puis un temps inférieur sur des
distances plus longues. C'est si
bon que j'essaye d'oublier mes
adducteurs que je sens bien mais
qui ne sont pas en mode bloqué ...
Résultat sur mon dernier 2000m
je cours avec les jeunes pour
faire un 7mn sur ce parcours
totalement vallonné qui me va à
ravir vu mon état de santé, entre
les maux de bide et la
douleur
aux adducteurs. Je crains juste
un peu pour demain car je sens
bien que j'ai un peu trop tiré
pour ne pas les lâcher ...
26 mai 2014
Etant donné que je n'ai pas forcé
hier, forcément je n'ai mal nulle
part, aussi il faut que j'aille prendre
l'air. Evidemment pas pour courir,
aussi ça sera vélo ce midi vite fait
bien fait. Un petit tour d'1h à faire
tourner les jambes sans aucun
souci et voilà que la tête est déjà
fixé sur un nouvel objectif. Et si
j'étais remis pour ce week-end ??
Allez ça y est j'y crois, c'est bon !!
25 mai 2014
Je me lève, enfin j'essaye, avec un
mal de tête carabiné, au point que
je me demande si je vais réussir
à rester debout 1mn. Cela ne
m'arrive absolument jamais et là
c'est pire qu'un lendemain de cuite
sauf que je n'ai pas bu une goutte
d'alcool ... Paracétamol, pierre
mentolée et bol d'air m'aident à
passer à peu près le cap, même
si n'arrive pas à me sentir bien.
En tout cas me voici dans le parc
à vélo à côté des copains, pas
stressé pour un sou comme d'hab.
J'ai moins ça qui fonctionne
normalement, parce que niveau
bide nous ne sommes pas encore
parti que je me sens barbouillé et
faible. En tout cas plouf c'est parti
pour 3km de natation. L'eau est
fraîche mais finalement agréable
en nageant. Je me sens bizarrement
bien au niveau des bras et de ma
direction. Je pense aux conseils
des coachs et ma foi sans forcer
je me sens bien plus efficace. En
tout cas on verra à la sortie de l'eau.
Seule ombre au programme, très
rapidement je sens des crampes
venir aux pieds, aux mollets et
pire aux quadriceps, moi qui n'en
n'ai jamais pris là en nageant. Le
froid, les médocs ou mon changement
de nage, je n'en sais rien mais toujours
est-il que je suis un peu inquiet pour
la suite. La bonne nouvelle c'est que
je sors en 58mn, ce qui est tout sauf
une perf c'est clair, mais c'est tout
de même pour moi 4mn de moins
que mon record dans cet étang.
Alors forcément je sors sourire
aux lèvres, malgré la pluie. Le temps
d'enfiler une tenue chaude et surtout
imperméable et me voici parti pour
80km de vélo. Même si j'ai guère
d'entraînement à vélo, je me sens
réellement faible. Aussi je compte
plus que sur l'effet dossard pour
avancer. Mais même ça, ça ne le
fait pas. D'ailleurs au bout de 20km,
je m'agace quand je vois que je suis
à 28,5km/h de moyenne, ce qui
n'est même pas une moyenne
d'entraînement lent ! C'est simple
me dis-je, si je n'arrive pas à la fin
de la première boucle à 30km/h
de moyenne je pose le vélo et
j'abandonne. Et là, paf c'est quasi
instantanné, je deviens enfin puissant
sur les pédales et je boucle mon
premier tour malgré la pluie à 31,5km/h
de moyenne, j'ai donc le droit à mon
2ème tour.
Le problème c'est que je
me suis alimenté 10mn avant et là
subitement les maux de ventre sont
pire que jamais et plus j'essaye
d'appuyer sur les pédales plus j'ai
mal au bide. Ce 2ème tour avec le
vent qui vient désormais soutenir
la pluie, devient pour le coup un
long moment de lutte contre tout.
Le dernier truc qui me tient c'est
de ne pas passer sous les 30km/h
sinon je ne pourrai prendre le
départ de la course à pied où
j'espère pouvoir me refaire. Et
à 2km de l'arrivée, mon compteur
indique 29,9km/h. Il n'en faut pas
plus pour me faire exploser sur les
pédales, malgré un gros vent de
face pour arriver à 100m de l'aire
de transition à repasser à 30km/h
de moyenne. Certes c'est minable,
surtout quand on pense que sur
Ironman je fais entre 32,5 et 32,7
de moyenne, mais bon j'ai remporté
mon petit défi face à ma petite forme.
Je pars en course à pied, après
avoir pris un carton jaune car j'ai
oublié qu'il fallait détacher son casque
une fois le vélo posé seulement (et si),
remonté comme une pendule. Ni une
ni deux, me voici parti sur un petit
15km/h avant d'accélérer au bout
de 500m. Youpi, enfin un youpi
éphémère car pile poil au panneau
1km, me voici stoppé net sur place.
Impossible de bouger et de faire
le moindre pas, j'ai vraiment trop
mal aux adducteurs. Je patiente 5mn
sur place sans bouger d'un mètre,
avant de me décider à faire demi
tour pour retourner à la ligne de
départ et abandonner. Mais je n'ai
pas fait 100m, que je n'arrive pas
à me dire que je vais abandonner,
alors de nouveau demi-tour et je
retente de courir. Youpi ça marche,
je passe devant l'ami Patrick et paf,
au 2ème km me voici de nouveau
bloqué sur place. J'attends avant de
faire demi-tour et partir discuter
avec l'ami Patrick qui me remet une
puce à donner avec la mienne. Je
pars et non vraiment c'est trop dur
alors je retente de repartir et me
voici enfin rendu à courir, enfin
trotinner. Ca le fera ainsi pour finir,
et puis non au 3ème km me voici
de nouveau bloqué sur place. Bon
là j'ai vraiment tout tenté, si je
continue comme je sais le faire,
je vais juste réussir à me blesser
gravement et rater mes objectifs
de l'année, alors c'est décidé
j'arrête là et je rentre en marchant.
Passé la sensation bizarre de me
dire que j'ai abandonné pour mon
bien, surtout sur un "petit" triathlon,
je suis quand même assez content
de voir que j'ai progressé en nat
et en cervelle pour me préserver
mes gros défis de l'été parce que
là je n'aurai pas d'autre choix que
d'être au rendez-vous !!
L'autre
bonne nouvelle c'est que les copains
du club ont fait de belles perfs et
c'est toujours plaisant.
24 mai 2014
Je suis tellement barbouillé par ces
fichus médocs que même ma petite
séance d'1h tôt le matin me semble
interminable, même sans intensité.
Mais bon comme un gamin je rêve
toujours d'un lendemain qui chante
aussi je me prépare pour mon triathlon
de demain comme si j'étais en pleine
forme, après on verra bien ...
23 mai 2014
En déplacement je ne peux imaginer
une journée sans sport, aussi juste
pour la tête, je ne prends pas l'air
mais l'eau ce matin à 6h30 avec
un programme de seulement 20mn
avant de prendre la route. Bon OK
cela ne sert à rien niveau entraînement
nous sommes bien d'accord, mais
pour mon mental ça change tout
comme pour le réveil corporel.
De toute manière je suis si fatigué
que ça tombe presque bien ...
D'ailleurs après m'être inquiété
j'apprends par mon Doc que c'est
mon infection qui me fout à plat
car c'est une infection sérieuse,
et que ce sont les antibiotique qui
me génèrent les douleurs abdominales
qui me sèchent toute la journée. Et
heureusement j'ai soi-disant ceux qui
font le moins mal au bide ... Bref c'est
vraiment compromis pour moi ce
week-end, même si en éternel
optimiste je rêve toujours qu'un
miracle opère et me permette de
faire mon triathlon dans des
conditions normales.
22 mai 2014
Ce soir pour l'entraînement du club
je prévois une sortie en variation
d'allures, et malheureusement si
je suis comme toujours très heureux
de retrouver mes camarades, je
déchante très vite tellement j'ai
les adducteurs qui tirent, le bide
qui me fait mal comme si je m'étais
fait tabasser et une absence totale
d'énergie. C'est le fond du fond !
Quelle misère de devoir me traîner
ainsi, heureusement que j'ai les
copains à guider sur leur séance
pour me faire du bien aux neurones.
C'est bien simple, si ce week-end
je suis encore dans cet état je
n'envisage tout simplement même
pas de prendre le départ du triathlon
longue distance de Villiers auquel
je suis inscrit, car j'aurai encore
plus mal de ne pas être en mesure
de faire la course ...
21 mai 2014
Ce matin séance natation à 6h30 et
je ne sais pas si c'est mon infection
ou mon rythme de vie actuel, mais
toujours est-il que je suis vide de
chez vide. Rien à faire je nage sans
réussir à me tirer dessus. Je pourrais
nager des heures ainsi tellement je
suis mollasson. Bon tant pis, si
question entraînement natation c'est
raté, ça m'a au moins fait du bien
à la tête de reprendre le rythme
des journées avec du sport.
Et ce
soir direction le mur d'escalade pour
une séance détente, renfort musculaire
et assouplissement et malheureusement
je n'ai rien dans le sac comme ce matin.
C'est bien simple au bout d'1h15 je
décide de partir quand d'habitude
je reste 2h. Bon je n'en connais
pas l'origine, mais ce qui est certain
c'est que je suis à plat. Espérons
que mon corps reprenne vite la main
car c'est vraiment une sensation
désagréable quand on a l'habitude
de toujours bouger.
20 mai 2014
Ce midi séance musculation sur TRX
avec Bertrand. Pouah, je sors lessivé
et dégoulinant de sueur comme si
j'avais fait 2h de musculation intensive
alors que nous n'avons travaillé que
40mn, mais quelles 40mn !! C'est
bien simple je n'avais plus la force
dans les bras pour me relever à la
fin ... Et ce soir pour l'entraînement
du club j'ai prévu un petit test sur
5000m
comme coeur de séance.
Par sécurité je décide de ne pas le
faire à fond mais en allure marathon.
Et youpi, malgré des tensions dans
les adducteurs que je ne peux ignorer
je réussis à tenir tout le long en étant
régulier et même en accélérant
progressivement, pour finir sur un
18mn22s tout à fait honorable vu
l'intensité que j'y ai mis et les côtes
du parcours. Alors forcément après
une soirée comme ça où j'ai repris
l'air et l'entraînement tous les voyants
sont au vert dans me petite tête ...
19 mai 2014
Ce soir passage chez mon ami Richard
qui me fait une séance de kiné après
avoir constaté les dégâts sans pour
autant être capable de me dire ce qu'il
m'est arrivé. Comme d'hab je finis
par m'endormir, preuve s'il en était
besoin, qu'il sait me détendre ...
Puis
à 21h00 échographie en urgence avec
une bonne et une mauvaise nouvelle.
La mauvaise nouvelle c'est que j'ai
un érésipèle c'est à dire une infection
sous-cutanée liée à un germe que j'ai
dû choper suite à la séance de méso-
thérapie, avec une infection profonde
et importante, qui s'étend même au-delà
de la zone inflammée visible. Donc un
petit traitement antibiotique à faire
rapidement pour supprimer l'infection
et la fatigue associée. Et la bonne
nouvelle c'est que mes adducteurs
sont cicatrisés. Il m'avait dit une dose
de cheval, cool, désormais je sais
que ce qui me brûle n'est qu'une
infection et donc sans risque pour
mes muscles, je vais donc pouvoir
dès demain reprendre l'entraînement !!
18 mai 2014
Evidemment aucune activité physique
aujourd'hui car rien n'évolue.
Heureusement ma journée n'est pas
totalement ratée lorsque j'apprends
que mon fiston a fait une belle perf
sur le triathlon que nous devions
faire ensemble. Dommage que je
n'ai pu me mêler à la bagarre mais
en tout cas ça me permet d'oublier
mes petits soucis de savoir qu'il
a été performant.
17 mai 2014
De pire en pire, je dois me résigner
à appeler mon médecin. Résultat
je dois passer une écho et faire de
la kiné en urgence. Bon déjà je
n'aime pas trop perdre mon temps
à ça, mais surtout ça commence à
me faire flipper car j'ai une multitude
d'échéances qui se profilent et je
commence à craindre de devoir les
bâcher, ce qui n'est pas dans mes
habitudes, alors forcément ça m'agace.
16 mai 2014
Aujourd'hui c'est la même chose
en pire, bon pas le choix il va me
falloir consulter car désormais je
peine même à marcher et doit décliner
ma participation au triathlon de ce
week-end. Dommage, pour une fois
que je pouvais faire une course avec
mon fiston, je m'en réjouissais.
15 mai 2014
Durant la journée j'ai les adducteurs
qui me brûlent, mais alors ce soir c'est
à la limite du supportable, alors pourtant
que je n'ai rien fait du tout comme
activité physique. Au point que je finis
par osculter mes cuisses pour me
rendre compte
que j'ai une grosse
plaque rouge de 15cm et gonflée d'au
moins un centimètre au milieu de la
la cuisse intérieure. Je me disais bien.
Coup d'oeil sur l'autre adducteur qui
me chatouille également et là c'est
moins grave, une belle poche de sang
là où j'ai été piqué. Bref mon corps
a réagi mais pas comme souhaité
visiblement ...
14 mai 2014
Non, non, non et non je n'irai pas !
Grrr, mon dieu que c'est dur : pas
le droit de courir, pas le droit de nager
et pas le droit d'escalader. Vivement
que la semaine soit passée ...
13 mai 2014
Bon OK pas de sport, mais ce midi
je fais tout de même une petite
séance de TRX avec Bertrand mon
coach, qui va me préparer physiquement
en complément de mes entraînements
classiques. L'objectif est de travailler
spécifiquement les muscles que je ne
sollicite pas assez et où je montre
rapidement des faiblesses, bref le
haut du corps principalement pour
moi. Du coup avec ma blessure
j'évite toutes les phases où il faut
écarter les jambes
et vais jusqu'à
trembler et me brûler sur le haut.
La douche prise je me sens bien,
le sentiment d'avoir bien tiré sur
la machine, mais alors le soir c'est
certain, j'ai confirmation que j'ai bien
travaillé, tellement le moindre mouvement
de bras me pique les pectoraux !! Cool !
12 mai 2014
Rendez-vous en urgence chez mon
médecin du sport ce soir. La sentance
tombe : de nouveau une déchirure
aux 2 adducteurs et une séance de
mésothérapie avec une dose de cheval
comme il dit ! Je ne sais pas si c'est
une dose de cheval, mais toujours
est-il que j'ai mal comme si un cheval
m'avait marché dessus ensuite. Et là
c'est interdiction totale de sport durant
1 semaine. aïe aïe aïe ...
11 mai 2014
J'ai de plus en plus mal aux adducteurs
du coup j'abandonne et la course à
pied, et le vélo et même la natation.
Pire cela m'attaque le moral, je n'ai
même plus envie de faire du renfort
musculaire ou simplement des
assouplissements. Bon allez c'est pas
grave, c'est juste un trou d'air ...
10 mai 2014
Ce matin pas de jus, toujours mal
aux adducteurs, donc j'oublie la
sortie course à pieds que j'avais
envisagé pour me rabattre 2h
plus tard (ben quand on n'est pas
super motivé ...) sur une sortie
vélo express. Enfin il y a un
minimum à tout, aussi malgré
la pluie et ce fichu vent, je fais
une petite boucle de 70km.
Et ce soir séance natation avec
le club de tri et ma foi, pour une
fois je ne suis pas trop mal. Enfin
toujours à mille lieux des bons
nageurs du club, dans la vie il
n'y a jamais de miracle ...
09 mai 2014
Ce midi je vais m'entraîner en
étang pour gérer le froid et
réapprendre à nager en combinaison
étant donné que tous les ans je me
sens comprimé les premières sorties.
L'eau est si fraîche qu'il me faut
45mn pour que mes doigts devenus
tous blancs deignent rebouger
normalement sans douleur.
Et ce
soir je sors malgré la douleur aux
adducteurs pour une sortie de 21km
en nature, dont 14 avec ma fille
ainée. J'ai tellement mal aux
adducteurs que je peine à courir
à 10km/h, heureusement le plaisir
de partager cette sortie avec ma fille
me permet de passer sur toutes les
douleurs. En tout cas je dois l'avouer,
je suis réellement inquiet pour mes
courses à venir car si je sais que
ma tête me permettra toujours de
m'arracher au-dessus des douleurs,
là j'ai peur de vivre un calvaire à
courir à 10km/h, et franchement
j'en ai déjà mal au coeur si cela
devait m'arriver ...
08 mai 2014
Ce matin j'ai mal aux adducteurs
mais surtout je me sens fatigué.
Alors c'est clair il n'y aura qu'un
"petit" tour de vélo. Et sans ma tête
il aurait été bien plus court, fort
heureusement il me reste un peu
de fierté alors pas question que la
fatigue décide de la durée de ma
sortie !! En plus de la fatigue, il fait
un vent que je déteste, celui qui
scotche sur le bitume, et il se met
à pleuvoir à mi-sortie. Enfin je
m'étais promis de faire minimum
100km, ce qui est fait avec 105km,
mais bon clairement cela ne restera
pas dans mes meilleurs souvenirs
tellement j'ai peiné. Il y a des jours
comme ça. Et pour tout dire, je
devais ensuite aller nager, j'ai trouvé
le moyen "d'oublier", et je devais
aller courir avec ma fille ainée, et
là j'ai tellement traîné qu'il est
devenu trop tard pour sortir ...
Ben oui, moi aussi j'ai droit à mes
jours de faille ...
07 mai 2014
Ce matin 6h30 dans le bassin,
où j'ai bien du mal à me reveiller
corporellement, j'ai le sentiment
de manquer de jus, puis au bout
de 20mn sans savoir pourquoi,
tout se remet en marche et ma
foi je ne suis pas trop mal. Et ce
soir entraînement escalade où
je m'amuse toujours autant, où
je continue à progresser et où
malheureusement je reste
toujours en difficulté avec les
prises complexes par la souplesse
extrême qu'elles demande. En tout
cas aujourd'hui je m'agace tant
qu'une voie me résiste et force
est de constater que cela finit
toujours par passer. La tête,
la tête, la tête !!!
06 mai 2014
Et ce matin, c'est privilège, car j'ai
RDV à 6h du mat avec 2 salariés
de mon client pour une petite
sortie d'un peu moins d'1h au
milieu des vignes tout en discutant.
Ca peut-être si simple et si bon
la vie lorsque l'on prend le temps
de partager des moments de plaisir.
En tout cas ma journée ne peut être
que bonne commençant ainsi ...
05 mai 2014
En déplacement en Alsace, je finis
très tard avec mes clients et alors
que je me mets au travail dans ma
chambre d'hôtel je suis pris d'une
angoisse : si je ne vais pas courir
avant minuit, je n'aurai pas fait de
sport aujourd'hui et ça risque de
me pourrir la nuit. Allez hop, ni
une ni deux, et me voici dans mes
baskets à 23h30. Sans lumière ni
même tenue fluorescente, je file
dans le noir total à travers les
vignes et me fais vite fait bien
fait une petite sortie de 12km
en rigolant des conducteurs qui
pilent à ma vue, surpris de cet
idiot du village qui court dans un
endroit et moment improbable ...
En tout cas je rentre serein et
peux me mettre au boulot.
04 mai 2014
Vraiment fatigué par mes adducteurs,
je décide de me contenter de la
séance natation du club ce soir.
Heureusement après un début
difficile je finis par trouver le rythme
et je termine plutôt pas mal la séance.
03 mai 2014
Allez c'est décidé, depuis le temps
que je flippe à l'idée de nager dans
l'eau glaciale du nord du Pays de
Galles en septembre prochain, je
me dis qu'il est temps d'essayer.
Alors ce matin par un temps frisquet
je décide d'aller nager dans la Loire !
Bouh, à peine j'ai les pieds dans l'eau
je me dis que c'est une erreur, aussi
j'avance pour ne pas avoir le temps
de me trouver une excuse et plouf
le corps complet dans l'eau, ma
première réflexion est "combien
de temps me reste-t-il à vivre ?"
tellement l'eau est glaciale et me
serre la tête et la poitrine. En tout
cas l'avantage c'est qu'il n'y en a
pas pour 1mn à savoir si l'on a
envie de nager dans ces conditions
là ... finalement je ressors après
20mn, vivant mais glacé, en tout
cas le visage, les mains et les pieds.
Et ma première question c'est
comment je vais faire pour tenir
3h à 3h30 par 12 à 13° sur mon
Double Ironman en septembre ???
Avec ce petit vent froid en plus,
je ne mets pas 2h à me changer
pour enchainer avec une petite
séance course à pieds.
Comme
j'ai très mal aux adducteurs je me
limite à 1h à 12 km/h, mais ce
qui m'occupe le plus durant cette
séance c'est d'arriver à rebouger
mes mains et mes pieds. Ce que
je réussis en respectivement 15
et 45mn !! Et le reste du corps ?
Et bien sans ressentir le froid,
je n'ai pour autant pas réussi à
ne plus avoir mal aux cuisses,
dures comme des poteaux durant
toute ma sortie ... Bon et bien
c'est clair j'ai encore du travail
pour gérer ma nage en eau froide.
02 mai 2014
Aujourd'hui j'ai à la fois trop mal
aux adducteurs et trop peu de
temps pour faire beaucoup de
sport, aussi je me contente d'1h
de natation à 6h30, et si je ne
suis pas en méga forme, j'ai
tout de même le sentiment
d'avancer convenablement et
surtout je prends plaisir à voir
mon fiston me déposer avec
aisance en plus. Là c'est clair,
le temps où l'expérience me
permettait de le charrier et de
faire face à ses velléités est
clairement révolu ...
1er mai 2014
Ce matin il faut le dire, je suis
fainéant ! J'avais mis le réveil à 6h
pour aller nager en eau froide, mais
vu le temps qu'il fait, un déluge, et
bien je décide de ne pas y aller.
Puis je me dis que je vais faire une
grosse sortie vélo, sauf que je retarde
sans cesse le départ. Bref je finis par
partir sous le déluge, mais je me
contente de 50km, étant détrempé
jusqu'aux os. Et ce soir entraînement
natation pour une fois que je ne fais
pas l'entraînement du club en course
à pied. Et sur le travail à allure half
Ironman, et bien je me rends compte
à quel point je ne nage pas à l'économie.
Mais bon je prends plaisir tout de
mêem c'est bien là l'essentiel.
30 avril 2014
Ce matin natation avec mon fiston.
Bon je n'ai pas d'excuse à trouver
car il nage désormais vraiment
beaucoup plus vite que moi,
mais pourtant j'ai très mal au
bras droit, dont je ne me suis pas
remis de la contracture post
marathon. Probablement due à la
bouteille que j'ai porté et sûrement
trop serré durant toute la course.
Résultat c'est une séance sans
intensité que je réalise. Ce midi
histoire de me détendre, je me
fais 50mn de sauna, pure détente
(sans musculation quoi !!) et ce
soir 1h15 d'escalade où malgré
les tensions je me sens ma foi
pas trop mal et réussis de belles
voix, sans me déchirer le bras.
29 avril 2014
Ce soir pour l'entraînement du
club j'ai prévu de changer avec une
sortie trail sur le nouveau parcours
que j'ai inventé pour les traces du
loup.
Après 5mn où les jambes
sont dures à dévérouiller, j'ai
déjà oublié les tensions et cours
avec un plaisir immense dans mes
bois sauvage, ravi de faire découvrir
ce parcours que personne connait
et dont j'imagine déjà la stupéfaction
des coureurs habitués aux bois
bien maîtrisés par l'homme. Bref
1h15 de sortie plaisir !!
28 avril 2014
Je me contente de 20mn de vélo
pour faire tourner les jambes,
non parce que j'ai mal mais parce
que je n'ai pas plus de temps.
Au niveau des quadriceps ça tire
un peu, mais finalement aucune
douleur autre que mes adducteurs.
27 avril 2014
Levé à 5h15 pour prendre mon
petit déjeuner à 5h30, je suis en
pleine bourre et n'ai qu'une hâte :
être sur ligne de départ. Après
avoir dispensé mes derniers
conseils à Guillaume et Ludo
je rentre dans mon sas avec
l'espoir insensé de tenir entre
2h42 et 2h45. Insensé car j'ai
toujours mal aux adducteurs mais
pire, ce matin, le seul fait de poser
mes mains sur mes cuisses me fait
serrer des dents tellement cela me
brûle. Du coup comme j'aime à
rêver j'espère déjà faire le semi
en 1h21 et m'accrocher autant
que je pourrais sur la 2ème partie.
Dès le début je trouve aisément
mon rythme, pile
poil calé sur le
temps prévu, laissant
partir
intelligemment les élites de mon
sas, sans chercher à m'accrocher
à un rythme qui n'est pas le mien.
Mais si je me sens vraiment à l'aise
par rapport à ce rythme soutenu,
je sens dès le 1er km que mes
adducteurs me tiraillent. Alors je
cherche à me convaincre qu'en
courant intelligemment ça va passer
sans céder, mais malheureusement
si mentalement je suis plutôt fort,
dès le 3ème km la douleur devient
trop vive pour que raisonnablement
je puisse continuer ainsi sans risquer
de devoir m'arrêter net. Alors la mort
dans l'âme je me résigne à lever le
pied pour juste finir et me faire plaisir
en découvrant un nouveau marathon
et en en rajoutant un nouveau à ma
collection. Alors j'observe le paysage,
les coureurs, les spectateurs, ...
Mais ce que je n'avais pas imaginé
en venant courir au bord d'un lac,
c'est que le parcours soit si vallonné
et surtout qu'il y ait un vent de bord
de mer. D'autant qu'à mon allure,
il n'y a finalement que peu de monde
donc impossible de se mettre à
l'abri. Lorsque j'arrive au semi, j'ai
mal mais je suis content parce que
j'ai réussi à trouver l'allure qui me
permette à coup sûr de rallier l'arrivée
et parce que je devrais avoir le vent
dans le dos maintenant. Mais la
déception arrive très vite, car en
fait le vent est encore pire dans ce
sens. Alors je prends mon pied à
observer les coureurs que nous
croisons, puisqu'il s'agit d'un aller
retour. Et enfin je vois mes petits
poulains, Ludo et Guillaume qui
m'ont l'air bien et qui visiblement
respectent à la lettre le plan que je
leur ai monté. Toujours ces faux
plats et ce vent, mais surtout au
32ème km c'est la 6ème fois que
je dois 'arrêter pour uriner alors
que je n'ai pas encore bu 15cl depuis
le début de la course. Un record
dont je me serais bien passé ...
Pire au sortir du bas côté je me
rends compte que les meneurs
d'allure des 3h sont devant moi
d'une bonne minute. Grrrr, là c'est
mon égo qui est touché, alors rien
que pour les gars du club et mon
fiston je dois m'arracher pour leur
faire voir que tout est dans la tête.
En 4km, je retrouve des jambes
terribles et passe aisément sur la
douleur aux adducteurs, ce qui fait
que
4km après je les ai repris et
que dans la foulée je remonte une
quarantaine de coureurs en courant
sans cesse plus vite. Dans ma
tête c'est le doigt d'honneur neuronal
à mes adducteurs et la banane car
je vais terminer entre 2h58 et 2h59
et quelques secndes selon ma montre.
Je pense aux copains en souriant
béatement, en tapant des mains, en
levant les bras pour animer le public,
en m'amusant. Enfin presque car
incompréhensible alors que je
franchis tout heureux la ligne en
2h59mn17s à ma montre, je
découvre avec stuppeur que je
suis arrivé finalement en 3h00m03s.
C'est pas possible me dis-je, d'autant
que j'en avais sous le pied, comme
en atteste mon GPS puisque j'ai fini
à plus de 20km/h et que ces 3s j'aurais
pu les manger 10 fois si je n'avais pas
cru que j'avais 45s d'avance. Et
surtout je ne comprends pas cet
écart car j'ai bien fait tout le parcours
et mon GPS m'indique même 42,4km.
Bon visiblement c'était un jour sans
ce qui n'aura pas réussi à gâcher
ma joie d'avoir fait un marathon de
plus et surtout d'avoir vu 2 de mes
poulains atteindre leur rêve pile
comme prévu dans les plans.
26 avril 2014
Ce soir opération gavage de Ludo
avec les copains du club
et ma foi
tout se passe bien. Je n'arrive pas
à stresser, je vais finir par regretter
mes débuts en course à pied, tellement
cela devient "ennuyanté de savoir que
quoi qu'il arrive j'irai au bout ...
25 avril 2014
A vrai dire le programme d'hier m'a
bien plu, alors je réitère. Par contre
la pluie est annoncée pour ce week-
end et quand je vois les
giboulées
qu'ils tombent dehors, j'avoue avoir
un peu peur pour dimanche quant
à ma capacité à résister au froid,
à l'humidité et au vent ...
24 avril 2014
Je me contente de 2h de détente
en sauna, jacuzzi et douche des
sens pour la journée. Eh oui il faut
se reposer avant une course, alors
autant se faire plaisir ...
23 avril 2014
Je me disais bien que c'était louche,
j'ai terriblement mal aux adducteurs
ce matin, comme quoi ma séance
d'hier n'est passée que grâce aux
endorphines mais que le problème
est bien toujours présent. Bref je
me contente d'une petite séance
de renfort musculaire histoire
de ne pas culpabiliser de ne
rien faire avec mon corps ...
Sinon aujourd'hui est une date
un peu spéciale. Le 17 avril c'était
l'anniversaire de mon fiston et
donc un bon moment, alors
qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire
de mon papa disparu en novembre
dernier. Et toute la journée il
m'accompagne et me fait revivre
des moments magiques de ma vie
que nous avons pu partager. Alors
c'est sûr plus que jamais je suis
regonflé pour atteindre mes gros
objecifs de l'année en sachant que je
passerai les lignes d'arrivées avec lui.
22 avril 2014
Ce midi direction la piscine
après 10 jours de coupure forcée,
et ma foi je ne suis pas trop mal
avec un travail d'endurance haute.
Ce soir j'ai prévu un travail de
mémorisation d'allure et là miracle
j'enchaine mes 5 fois 1000m avec
facilité et en dicutant tout le long
avec Guillaume pour finir 3 fois
à la seconde près sur mon temps
souhaité et 2 fois trop vite. Quel
bonheur de pouvoir courir avec
aisance ainsi. Enfin ce n'est qu'un
court entraînement ... Mais je reste
néanmoins satisfait de voir que
mentalement ça fonctionne toujours
plutôt bien pour moi.
21 avril 2014
Ce matin je me contente de 45mn
d'endurance pour ne pas piocher
dans mes réserves car c'est trop
tard de toute façon pour aller
rattraper
vitesse et/ou endurance.
Et déjà là j'ai mal, le combat avec
mes adducteurs promet dimanche !
20 avril 2014
Ce matin, rebelote, c'est sortie
pépère dans le Roannais. Et rien
à faire je suis arrêté aussitôt que
j'essaye d'accélérer. Allez je l'avoue
j'ai fait une croix sur mon marathon
en moins de 3h, je sais désormais
que ça sera une sortie glandouille.
Pas d'inquiétude sur l'endurance,
juste sur mon incapacité à pouvoir
soutenir un rythme un peu élevé. SIC !
19 avril 2014
Ce matin à l'aube, dans mon
Roannais natal, petite sortie
d'1h où faute de pouvoir faire
de l'intensité je cours de souvenir
en souvenir d'enfance avec au
moins l'aisance d'une endurance
parfaite.
18 avril 2014
Ce midi séance expess de
nouveau faute de temps et
surtout faute de jambes car
j'ai vraiment mal aux adducteurs
à peine j'allonge la foulée. J'avoue
que cela commence à me peser et
à m'inquiéter pour mon marathon
à Annecy dans 10 jours ...
17 avril 2014
Ce soir pour l'entraînement du
club j'ai prévu un travail de côtes
assez long et ma foi intense. Je me
sens vraiment bien mais dès que
j'allonge de trop mes adducteurs
me rappellent que nous avons un
conflit ouvert pour le moment ...
16 avril 2014
Ce midi rapide sortie course à
pied, mais mes adducteurs me
tirent vraiment. Aussi je ronge mon
frein mentalement à courir lentement
avec pour objectif de ne pas me
blesser. J'enchaine avec un petit
peu de renfort musculaire durant
1h. Et ce soir c'est escalade avec
de plus en plus d'aisance au point
que je m'étonne moi même. J'envoie
même des montées et descentes
complètes du mur à la force des
bras. Waouh c'est bon d'être
bien dans son corps ...
15 avril 2014
Ce midi, je ploufe vite fait bien fait
avec 30mn de natation à ne faire
que du crawl non stop à rechercher
un maximum de technique. Et pour
une fois j'ai l'impression d'être un
petit peu bon ... Et ce soir pour
le fractionné du club, j'ai prévu un
30x30 et tout en me retenant
j'envoie du lourd sans rien
ressentir. Je reste quand même
vigilant pour garder un peu de
vitesse car j'ai trop peur de
rechuter. Mais mon dieu que
c'est bon de courir un peu vite !
14 avril 2014
Petite sortie course à pied à 22h
dans la campagne. Il fait bien
sombre et ... quel bonheur de
courir sans frontale juste à écouter
mes pieds et mes sensations.
Niveau physique je ne pousse
pas trop la machine mais m'amuse
avec mon chien a accélérer un
petit peu et ma foi, tout tient
à merveille. Trop cool !
13 avril 2014
Bon il a dit que je pourrai courir
doucement, alors forcément il
faut que je tente, tout en croisant
les doigts pour ne pas devoir
m'arrêter au bout d'un km ...
Et miracle, je ne sens rien de rien
et je me permets d'allonger la
foulée, sans pour autant aller vite.
Si bien que je finis par être obligé
de me forcer à rentrer car je suis
tellement bien que j'ai déjà
parcouru 35km, sans la moindre
douleur ni tension musculaire.
12 avril 2014
Mon doc m'a dit de ne pas courir
mais il ne m'a pas dit de ne pas
faire de sport, en tout cas je ne lui
ai pas demandé. Aussi j'enfourche
mon vélo pour une petite balade
que j'arrête à 99km devant le
portail. Oups, pardon un petit
tour de paté de maisons et voilà
la barre des 100km dépassée.
Je suis super heureux, même si à
27km/h je me suis volontairement
traîné pour ne pas me blesser.
Et ce soir entraînement natation
avec le club, où physiquement je
me sens bien, mais techniquement
c'est terrible, j'ai l'impression de
passer à travers l'eau, SIC !!
11 avril 2014
Ce matin natation à 6h30 en
progrès dirons-nous, donc plutôt
content. Ce midi je m'extraie du
boulot pour aller courir 45mn
histoire d'avoir vraiment les
adducteurs en feu et que mon
médecin du sport ne puisse pas
rater ma blessure. Et ce soir,
il ne met pas 5 secondes pour
confirmer mes déchirures et les
identifier. Et paf de la mésothérapie
qui me fait plus transpirer sur la
table que n'importe quel fractionné
tellement j'ai mal, mais c'est pour
mon bien alors ... Et alors que je
rêve qu'il m'annonce juste une
semaine de coupure, il me dit que
dans 48h je pourrais courir.
J'ai failli l'embrasser, mais je me
suis retenu ...
10 avril 2014
Après avoir coupé 1 semaine
complète j'ai repris tout heureux
sans plus de douleur mais mal
chance ou stupidité, quelques
jours plus tard j'ai oublié que je
sortais de blessure et j'ai voulu
allumer mes petits jeunes, ce que
j'ai fait ... en me redéchirant les
adducteurs !! Au point de ne plus
pouvoir marcher et en m'arrachant
à juste courir à 9 ou 10km/h ...
Alors quand le corps ne tient
plus, ma tête prend toujours le
relais et me voici me levant le
matin à 4h30 pour aller courir
ma peine et montrer à mon
corps qui commande et à faire
du renfort musculaire.
30 mars 2014
C'est quand même bon de se lever
tôt, qu'est-ce que les journées sont
grandes ensuite ... Donc ce matin
7h30 je suis sur le vélo pour une
sortie avec les gars du club tout
en douceur, mais néanmoins à
bon rythme, pour au final arriver à
la maison avec 120km au compteur
et surtout sans la moindre douleur
ou fatigue. A noter qu'au bout d'1h
avec le club, un cyclo a chuté et
que son casque s'est littéralement
brisé sur la route, la preuve que
cet engin est réellement indispensable
à tout cycliste ! Et ce soir direction
la piscine où en coeur de séance
nous avions un 1000m à faire avec
les plaquettes où j'étais trop bien
suivi de 4x250m sans les plaquettes
où j'ai pleurer mes bras sans appuis
dans l'eau. C'est vraiment trop dur
pour moi la technique en natation ...
29 mars 2014
Ce matin c'est 4h de marche en forêt
avec les copains pour leur faire
découvrir notre nouveau parcours.
C'est un rythme fort lent, mais l'air
frais et la durée font que je rentre
le midi bien cuit. Et j'enchaine
l'après-midi avec 1h de vélo pour
faire de la vitesse, mais toujours
avec ce satané vent, suivi d'1h
de course à tout petit trot pour
voir si je peux recourir puis pour
finir 1h de natation. La bonne
nouvelle c'est que je n'ai pas de
douleur aux adducteurs même si
ma vitesse du jour n'est en rien
comparable à ne serait-ce qu'une
vitesse d'entraînement, mais cela
reste une bonne nouvelle. Enfin en
natation pour une fois je me régale
avec 2 séries d'enchaînement de
25m à fond, au maximum, que je
remporte toutes 2, face à des nageurs
d'un tout autre calibre que moi
pourtant. Malheureusement ceci
n'est qu'un leurre car mes capacités
aérobies et ma capacité à déposer
le cerveau au bord du bassin me
permettent de faire ces séances
sans trop peiner, mais face à mes
petits camarades en course, je vais
prendre cher, de l'ordre de 20 à
30mn sur la natation en Ironman,
c'est dire. Et clairement je préfèrerai
progresser sur du long que faire ces
séances avec aisance, enfin c'est
ainsi, donc il ne me reste qu'à continuer
de travailler pour progresser un peu
en natation, en technique principalement
car ces jeux sur 25m autorisent aussi
de nager n'importe comment en force ...
28 mars 2014
Ce matin c'est technique et travail de
force avec les bras et forcément
je couine, mais purée que j'aime ça
en fait ... Au moment où je me dis
que je vais lâcher j'ai toujours 2
neurones qui se touchent pour me
permettre de retrouver du jus et
tirer un peu plus. Et ce midi, sortie
express à vélo car j'ai peu de temps
donc c'est 1h en puissance sur un
parcours que je connais par coeur
histoire de tirer au maximum à
chaque
coin du parcours. Malheureusement
il y a un vent à décorner les boeufs
comme bien souvent dans la région
au point que je n'arrive même pas
à faire un malheureux 30km/h de
moyenne, ce qui me met clairement
de mauvais poil, je hais le vent !!!
Bon heureusement le mécontentement
passe rapidement et j'apprécie malgré
tout d'avoir réussi à faire cette séance
dans mon emploi du temps serré.
27 mars 2014
Ce midi c'est Body Pump et waouh
j'avoue que je me surprends à aimer
ça, même si forcément plus on est
à l'aise physiquement plus on prend
de plaisir. En tout cas j'ai bien chargé
et ma foi c'est bien passé sans pour
autant faire mal les mouvements.
Et je termine la soirée par une sortie
vélo qui se termine dans la nuit,
mais l'envie de pousser un peu
fort était trop forte pour ne pas
sortir et comme je ne peux
toujours pas courir ...
26 mars 2014
Ce matin c'est évidemment le bassin
qui m'attend avec mon fiston et
ma foi je ne suis pas trop mal
pour mon niveau. Ce midi, en
coup de vent entre 2 rendez-vous
j'enfourche mon vélo pour 1h de
vélo en puissance et en soirée
1h de renfort musculaire suivi
de 2h d'escalade où là, de façon
juste incroyable, même pour mon
moniteur je tente et réussi quasiment
tout avec une technique et une
aisance que je me demande si c'est
bien moi qui suis dans ce corps ...
Houlala c'est trop bon de se sentir
à l'aise comme ça dans son corps !
25 mars 2014
Même problème qu'hier, donc
même solution : et voilà 1h de
vélo et 1h30 de renfort musculaire,
me voici en pleine bourre !!
24 mars 2014
Pas le temps, pas le temps, ...
ah si, hop 1h de vélo vite fait
bien fait pour faire de la vitesse
suivi d'1h45 d'électrostimulation
en soirée et voilà comment on
oublie les baskets ...
23 mars 2014
Ce matin comme je ne peux pas
courir, je ne vais pas rester à la
maison à attendre la récup, alors
hop sur le vélo pour un petit tour
en solo à 8h du mat avant une sortie
avec le club de triathlon. Au final
je suis content car je ne savais pas
si j'aurais les jambes pour une sortie
longue et j'arrive à la maison avec
110km au compteur alors que j'en
espérais 90, mais surtout je ne me
sens absolument pas fatigué et prêt
à rouler encore 2h sans souci.
C'est bon ça !!!
22 mars 2014
Il faut que je tente pour savoir alors
ce matin j'ai prévu 1h de course
à pied tranquille pour voir ce qu'il
en est et le résultat est sans appel :
au bout d'une minute je souffre au
point de me battre avec mon corps
pour aller au bout de cette heure
même en courant à 8km/h ... Et
puis si je n'avais guère de doute,
le peu que j'aurais pu avoir a disparu
après avoir vu mon médecin du sport
qui m'annonce en quelques palpations
et mouvement une déchirure à chaque
adducteur ! Boum !!! Je le savais
mais ne voulais pas l'entendre, là
c'est dit ... Résultat séance de méso-
thérapie et strapping très serré sur
les 2 cuisses. Ouille ouille ouille !
Enfin ce soir je tente la séance de
natation et je suis obligé de ne pas
faire tous les mouvements de jambes
heureusement on fait beaucoup de
pull-boy et en fin de séance j'ai au
moins le plaisir de tenir les temps
annoncés par le coach ...
21 mars 2014
Levé à 5h50 je dois malheureusement
déclarer forfait pour ma séance de
natation en raison du boulot. Eh
ben si même moi qui dit que l'on
a le temps que l'on se donne, il
m'arrive de mettre des priorités
avant ma santé et mon bien-être.
Bon mais il ne faudra pas que
ça recommence ... :-))
20 mars 2014
Ce midi c'est Body Pump et j'ai
décidé qu'il était temps de laisser
parler la testostérone ... En gros je
surcharge par rapport à d'habitude
et durant les premières
secondes
je me demande quelle excuse je
vais pouvoir trouver pour reposer
la barre car elle est réellement trop
lourde pour moi. Heureusement
un petit coup sur l'égo et un autre
sur le bouton "t'avais qu'à être
moins
bête maintenant t'assume" et aarrggghh
je la soulève à chaque exercice, même
si je sens certains muscles se tétaniser.
Ouf je suis arrivé au bout sans rien
lâcher, mais j'ai bien sué ...
19 mars 2014
Plouf dans l'eau comme tous
les mercredi matin. Comme à
chaque fois je me demande
comment je vais tenir la séance
et puis en fait plus ça avance plus
mon corps et ma tête sont en
éveil et plus il est dur de quitter
le bassin parce que je me sens
trop bien. Une grosse séance
de renfort ce midi, de celles qui
brûlent les quadriceps et qui
laissent des traces pour le reste
de la journée. Enfin en soirée
mon habituel détour par le club
d'escalade où je me sens
désespérement vide. Oui là ça
doit faire un peu beaucoup
pour mon niveau du moment,
heureusement je m'amuse
toujours autant sur ce mur ...
18 mars 2014
Aujourd'hui c'est de nouveau
sortie vélo et c'est de nouveau
grand vent dans le nez. Au point
que parti sans rien à manger je
suis à 2 doigts de tourner de l'oeil
sur mon vélo tellement je suis vidé.
Mais aussitôt arrivé je suis tellement
heureux que j'avale du sucre et hop
petite séance de renfort musculaire.
17 mars 2014
Pas le temps et surtout pas l'envie
de faire du sport. Et bien oui il
existe des jours "fériés" dans
ma tête et aujourd'hui en est un !
Et puis ça fait du bien de se relaxer.
16 mars 2014
Ce matin je regarde quelques
amis et athlètes courir sur l'Ekiden
de Vendôme et j'ai un peu plus la
boule au ventre de ne pas arriver
à courir avec mes adducteurs en
feu. Du coup en rentrant je gonfle
mon vélo sur lequel je ne suis pas
monté depuis le mois d'août pour
une séance reprise de 2h. Je pars
sous le soleil de 14h ... trop vite
comme si j'avais ma forme de
l'année dernière et autant dire que
les 15 derniers km, en plus trop
couvert et face au vent, ont été
bien longs. 60km et me voici
rincé ! J'enchaine avec une
séance natation où rarement
j'ai eu l'impression d'avoir aussi
peu de muscles dans les bras.
Oulala il est temps que j'arrête
la journée, ça sent la fatigue !!
15 mars 2014
Ce matin j'organise un test VMA
pour le club sur la piste. Etant
blessé aux adducteurs je ne peux
pas courir mais au moment de
l'échauffement cela devient trop
dur pour moi du coup je pars
avec tout le groupe et commence
même les paliers bas du test VMA
avant de devoir m'arrêter brutalement
à, à peine 12km/h, incapable de
marcher normalent. GRRRR, mais
bon il faut bien avouer que je l'ai
cherché alors tant pis. Et d'ailleurs
comme je suis agacé, je retente
le coup en début d'après midi avec
une séance d'1h15 tranquille. Alors
certes je tiens, mais en serrant les
dents ce qui veut dire que je n'ai pas
dû m'arranger au passage.
Enfin
en soirée entraînement du club de
tri en natation et paf, test VMA
surprise. La misère, je pars trop
vite (normal quoi ...) pour me
rendre compte que si je n'ai pas
de problème de respiration je n'ai
plus rien dans les bras, il faut dire
qu'en plus pour compenser mon
manque
de glisse j'ai voulu tirer
plus fort sur les bras. Gagné ...
14 mars 2014
Ce matin entraînement natation.
Je me sens en forme moyenne,
il faut dire que je fais la séance
à jeun pour pouvoir faire une
prise de sang dans la foulée et
c'est pas trop mon truc de mener
une activité le ventre vide ...
1h30 d'électro le midi, toujours
aussi bof mais soulageant pour
mes petits neurones ...
13 mars 2014
A midi direction la salle de sport
pour un petit Body Pump bien
sympathique. Bon en fait le plus
dur pour moi c'est de trouver
l'équilibre entre charge lourde et
bon geste assuré. Et évidemment
en milieu de séance j'ai été un peu
"ambitieux" et j'ai cru que j'allais
lâcher la barre, les muscles tétanisés.
Heureusement dans ces moments
là je trouve toujours de l'énergie
insoupçonnée, mais bon ma
gestuelle en a forcément pris
un coup au passage ... Et
faute
de pouvoir courir je me fais une
séance d'1h30 d'électrostimulation
en soirée. Beurk il manque l'air et
mon chien qui court autour de moi.
12 mars 2014
Ce matin entraînement natation.
Ca a beau ne pas être mon sport
de prédilection, cela ne m'empêche
pas de chambrer les copains. Alors
forcément ensuite il faut se déchirer
un peu pour faire bonne figure, même
si clairement je nage avec des nageurs
d'une autre planète !! Enfin je ne suis
pas mécontent de ma nage. Elle est
loin d'être parfaite et de bon niveau
mais clairement je progresse. Et puis
en nageant dans la même ligne d'eau
que mon fiston, je prends plaisir à
le regarder me déposer. Eh oui,
même en bleuffant c'est mort, je ne
le rattraperai plus, mais clairement
c'est une vraie satisfaction de le
voir prendre plaisir et progresser.
Tout en travaillant, je réussis à
me faire une séance d'électro
(trop peur d'avoir des remords
avec ma coupure en course à
pieds) et ce soir direction le mur
d'escalade pour travailler tout le
corps tout en m'amusant car
c'est clairement ma priorité ...
11 mars 2014
Toujours le repos, beurk !
Heureusement j'arrive à faire une
séance de muscu avec ma coach
préférée, ce qui me défoule bien,
et ce soir à défaut de courir, je me
fais une séance d'électrostimulation.
C'est pas tripant, mais au moins
pour ma tête c'est soulageant de
savoir que mes muscles travaillent.
10 mars 2014
Repos, repos, repos, grrrrr c'est
pas facile comme mot. Il n'y a
que 5 lettres, mais elles sont
lourdes à porter pour moi !!!
09 mars 2014
Ce matin je suis inscrit aux 25km
de Cloyes. Je sais que dans mon
état ce n'est pas raisonnable de
faire ce trail et d'avoir choisi cette
distance quand j'aurai pu faire
10km ou mieux rester chez moi,
mais j'ai envie de voir comment
se débrouillent mes petits gars
et filles sur la course car ils sont
nombreux à courir, et puis il fait
trop beau pour ne pas sortir.
Enfin pour la distance, sûrement
un problème d'égo mais je ne me
vois pas courir seulement 10km
quand il y a un 25km. Alors tant
pis je prends le risque et au moins
je suis rapidement fixé. Dès le 1er
km j'ai tellement mal aux adducteurs
que je sais que cela va se transformer
en longue sortie tranquille. Tant pis
pour la course. Et si les 10 premiers
km sont aisés et me brûlent juste
ce qu'il faut, les 15 derniers sont
terribles pour moi, car dans les
bois les appuis sont différents et
les montées-descentes sollicitent
encore plus mes adducteurs. Alors
contre mauvaise fortune, bon coeur,
je lève le pied et je gère en profitant
de la nature et de voir quelques uns
de mes coureurs à l'oeuvre. Au final
c'est sur un temps médiocre de 1h54
que je boucle ce trail, avec beaucoup
de regrets. Pas sur mon temps mais
sur le fait que j'arrive désormais
péniblement à marcher tellement
j'ai mal. Ah si seulement j'avais su
être raisonnable, mais bon il est
trop tard pour me changer donc
au lieu de vivre avec des remords,
j'ai pris la décision de couper
complètement au moins 1 semaine.
Enfin cela ne m'empêche pas
d'aller nager avec le club en soirée
et youpi, j'ai vraiment le sentiment
d'avoir trouvé une paire de bras
car je me sens mieux en glisse
et surtout bien plus efficace.
08 mars 2014
Je me contente d'une petite heure
de travail de pied et de foulées
bondissantes, mais j'ai toujours
ce problème d'adducteurs qui
me brûlent de plus en plus, cela
commence à devenir inquiétant ...
En revanche ce soir à l'entraînement
natation du club, je sens que je
retrouve de bonnes sensations de
glisse et d'efficacité. Pour mon
niveau va sans dire, mais en tout
cas c'est grisant.
Si si !!
07 mars 2014
Ce vendredi matin c'est natation
comme toujours et ce soir 1h de
travail de pied sans forcer, juste
de la technique. Malheureusement
même sans forcer je sens bien que
cela me tire sur les adducteurs
lorsque j'essaye d'avoir une belle
foulée ample et efficace ...
06 mars 2014
A midi c'est Body Pump et va
savoir pourquoi je mets des poids
de malade sur ma barre, au point
qu'au premier soulèvement je me
dis que je n'y arriverai jamais et
que je dois vite enlever des poids.
Mais comme c'est trop tard pour
ne pas perdre le rythme du groupe
je les laisse et finalement, en gouttes
et en serrant les dents, et bien ça
passe. Oh c'est bon ça, je sens
qu'il y a du progrès de ce côté là.
Et ce soir travail de côte sur des
fractionnés longs et surprise je
suis bien en jambes, je dois juste
mettre le clignotant après être
parti à fond comme d'hab dans
une grande descente, mes adducteurs
m'expliquant alors que c'est soit
je me calme, soit ils pètent ... Bref
je finis la séance très attentif à ma
gestuelle mais à bonne allure.
05 mars 2014
Ce matin 6h30 dans le bassin. Je
suis vidé comme jamais, au point
qu'au bout de 30mn j'ai l'impression
de nager en survitesse depuis 2h ...
J'hésite à sortir du bassin, mais non
je ne peux pas abandonner et je
tiens jusqu'au bout pour finir ma
foi plutôt pas mal sur une séance
de plaquettes où appuis oblige,
je me sens avec beaucoup d'appuis,
donc bien. Et ce soir détente et
travail de souplesse et coordination,
c'est à dire : escalade ! Toujours
rinçé, mais toujours autant de plaisir
à faire cette belle activité physique.
04 mars 2014
En déplacement toute la journée je
suis toujours endolori par mes
adducteurs et surtout très fatigué.
Au point que je dois m'arrêter
sur le bord de la route en fin
d'après-midi parce que je suis
sur le point de m'endormir. Enfin
bien qu'ayant douté, je décide de
mener la séance club du soir avec
un petit 5000m au coeur du programe.
Et oh surprise, malgré douleurs et
fatigue, l'effet jeunes qui me courent
au derrière suffit à me booster pour
sortir un 5000m loin de mes meilleurs
temps, mais néanmoins très correct
pour la situation.
03 mars 2014
En pouvant à peine marcher toujours,
je décide qu'aujourd'hui sera ma
journée de repos, même si ce n'était
pas prévu ainsi. Tant pis.
02 mars 2014
Au réveil j'ai l'impression que j'ai
couru 200km de montagne hier
tellement j'ai mal aux adducteurs.
Je me demande bien comment je
vais pouvoir courir les 20km de
la course de ce matin sans parler
que ma femme en rajoute une couche
en me disant qu'il serait plus raison-
nable de ne pas courir. Finalement
c'est elle qui me donne la meilleure
excuse : je ne vais quand même
pas abandonner devant la douleur,
alors hop direction le départ même
si je ne sais vraiment pas comment
je vais faire ne serait-ce qu'un km.
Pan c'est parti et en fait je tape la
discute avec mon ami Chocho
durant 8 à 9km dans un rythme
finalement pas si mauvais que ça
pour mon état, et là je sens bien
ce large sourire intérieur "hein qui
m'avait dit que je ne pourrai pas
courir ???" Du coup je me prends
au jeu et remonte gentiment les
concurrents jusqu'à être à portée
de vue de la 4ème place. Je décide
de me montrer rusé et de remonter
très progressivement tout en lâchant
ceux qui me suivent encore avec
comme objectif d'être 5ème au
15ème km, ce que je réussis à faire
sans même trop forcer dès le 14ème
car mine de rien c'est soutenu comme
rythme et je crois que j'avais peur de
ne pas relever le challenge fixé. Tout
est parfait, même la douleur que je
sens bien mais que je contiens,
jusqu'au 17ème km où alors que
je me prépare à une attaque finale
pour laisser le dernier groupe que
j'ai rattrapé sur place, nous sommes
victime d'un problème de balisage
qui nous obligera à faire à quelques
uns environ 3km de rab. Bah c'est
pas grave, et comme je dis en
rigolant, c'est cool 3km gratuits
pour le même prix. Avis aux grincheux
qui n'ont jamais rien organisé et qui
se plaignent ... Bref j'arrive finalement
18ème mais heureux, et hop j'enchaine
avec un long déplacement qui lui
sera pour le coup plus fatiguant et
beaucoup moins fun ... Arrivé à bon
port, la mauvaise nouvelle c'est que
j'arrive à peine à marcher tellement
j'ai mal aux adducteurs et je dois me
tenir aux murs. Comme quoi une
nouvelle fois, la tête est magique
pour passer sur les douleurs !!
1er mars 2014
Ce soir c'est une course nocture en
version "première" à Tours à laquelle
je participe avec ma fille ainée. Comme
la course s'appelle la "Pyjama Party"
je décide d'aller courir avec un t-shirt
en coton et un vieux slip kangourou
trop grand récupéré dans mes dégui-
sements, ainsi qu'un coussin et une
couverture. Le souci c'est qu'à peine
le bitume quitté nous voici dans de
l'eau au mieux aux chevilles, au pire
à mi-mollet, et si c'est super rigolo,
un coussin détrempré et une couverture
tombés dans l'eau ça pèse lourd et
un slip kangourou en coton bien
mouillé ça pèse aussi lourd et ça
descend tout seul ... Enfin c'est
vraiment un bon moment de rigolade
sur un parcours originale pour une
course en ville qui permet de gouter
à la verdure et donc à l'aquatique ...
Mieux nous finissons sur un parcours
de moto cross avec des obstacles
de partout qui me fait délirer et me
rappelle mes courses de montagne,
lorsqu'il faut passer coûte que
coûte. Au final je termine 4ème
et 1er "vieux-téran" et Anaïs 1ère
féminine et surtout aussi contente
que moi de cette échappée belle.
Le seul vrai souci c'est qu'à glisser
dans l'eau et la boue tout le long
j'ai les adducteurs qui sifflent ce
soir et je suis obligé de me coucher
et prendre un cachet avant de dîner
tellement j'ai mal. Pourrais-je
courir demain, ce sera la surprise.
28 février 2014
Ce matin le réveil est douloureux. J'ai
mal de partout : les bras, les pectoraux,
les cuisses et les ischios. Finalement
j'ai dû travailler encore plus que je
ne l'imaginais hier ... Alors j'arrive
un peu inquiet à la piscine, mais
heureusement dès que la séance se
complique un peu je réussis à me
remobiliser et à trouver pour la 2ème
fois de la semaine des appuis pas
trop mauvais. Ca y est, ma nage
commence enfin à ressembler à
quelque chose. Mais bon j'ai tellement
mal aux ischios que je décide de ne
pas aller courir, on dirait que j'ai
couru un 100km la veille tellement
je suis raide musculairement. Il va
être temps de faire une petite pause
avant de risquer la blessure.
27 février 2014
Il est midi, c'est l'heure du Body Pump.
Bêtement je fais comme si ma coach
était là à me surveiller, du coup je
charge ma barre comme jamais et
me demande très vite si je n'ai pas
été trop ambitieux pour mon niveau.
Heureusement une petite piqure à
l'égo et ça suffit pour me dire que je
vais assumer et donc tenir. Au final
c'est la première fois que je termine
une telle séance complètement
détrempé, il faut dire que j'avais les
muscles tétanisés et les dents bien
serrées. Alors j'ai peur pour le soir,
mais finalement non ça va. Toujours
les ischios qui sifflent un peu, mais
dans les grandes cotes comme dans
les grandes descentes j'arrive à
allonger convenablement.
26 février 2014
Ce matin comme tous les mercredi
c'est plouf pendant que la majorité
des gens dorment, avant d'entamer
la journée. Et surprise pour la 1ère
fois de l'année, je ressens bien mes
appuis à force d'y porter attention
et de ne plus refuser de me brûler
un peu les triceps ... Une belle séance
matinale suivie en soirée une séance
escalade et là, misère !
Je m'amuse
comme un fou, tente des trucs pour
aller plus loin et au final je n'ai tellement
plus de bras et de pectoraux que je
ne
peux même plus m'effleurer les
muscles,
je suis allé jusqu'à la tétanie.
25 février 2014
Ce midi, entraînement musculation
avec ma coach préférée "Ouille
Ouille Ouille". Ca pique les muscles
et heureusement un peu l'égo pour
se tirer sur la couenne et forcer un
peu plus. J'adore cette sensation
d'après séance où les muscles crient
qu'ils ont bien travaillé. J'ai toujours
l'impression de ressembler à un singe
après une telle séance ... Et ce soir
pour l'entraînement du club, j'organise
un 3 fois 2000m à 95% de la VMA.
Après avoir eu les ischios qui sifflaient
au départ, je me sens vraiment bien
et envoie pas mal avec le groupe de
tête où nous nous prenons des relais
sévères pour tenir le rythme. Waouh
ça fait du bien de décalaminer un peu
même si je ressens cette gêne aux
ischios poste séance.
24 février 2014
Ce soir petite sortie d'1h tout juste,
mais j'ai une gouache, un truc de
dingue. J'ai l'impression de voler, de
retrouver des sensations de vitesse,
d'avoir le genou qui se lève tout seul
pour allonger la foulée, de tenir un
ryhme soutenu sans fatiguer, ... bref
une sortie qui fait du bien à la tête !
23 février 2014
En déplacement du côté de Grenoble
je ne pouvais pas imaginer ne pas
traîner mes baskets sur un coin de
montagne. Alors encore une fois au
petit matin, me voici en train de
bouffer de la côte, tellement que je
finis par atteindre des pistes de ski
que je décide finalement de monter
en mode sauvage, c'est à dire là où
il y a plus 45% et dans les zones
remplies d'arbres, souches, branches,
blocs de roches, ... avec 1m de neige
pour s'enfoncer. Décidement ce
chrono m'agace, il est une nouvelle
fois plus que temps de faire demi
tour pour repartir ... Mais bonne
récompense, j'arrive chez moi
juste 10mn avant l'entraînement
natation du club de tri, alors ni une
ni deux, plouf ! Et ma foi je suis
pas mal du tout aujourd'hui. J'ai
enfin l'impression de trouver des
appuis et d'avoir des bras ...
22 février 2014
Petite sortie avant boulot au petit
jour dans mon Roanne natal. Je
suis tellement bien à observer les
évolutions
de ma ville d'enfance
que je ne vois pas mon chrono
tourner (comme souvent ...) et
résultat j'arrive 15mn à la bourre
à mon RDV. Bon c'est pas grave
j'ai eu le temps de prévenir et
surtout rien ne justifie de se priver
d'un moment de bien-être ...
21 février 2014
Je me contente d'un entraînement
natation ce matin, et je ne sais pas
si c'est de savoir qu'il n'y aura que
ça aujourd'hui, mais je me sens
plein d'entrain et plein d'énergie.
Au final je suis pas mécontent
de ma séance, j'ai plutôt été bon
pour mon niveau va sans dire ...
20 février 2014
Aujourd'hui je n'ai le temps de
faire que ma séance de musculation.
Le problème c'est qu'au bout de
5mn d'échauffement je me demande
comment je vais faire pour faire ne
serait-ce que la moitié de la séance
tellement j'ai mal aux bras et quelle
excuse je pourrais bien trouver pour
arrêter avant. Et puis là je pense à
ma copine Sylvie, je l'imagine en
train de se moquer de moi et de me
taquiner, et là effet testostérone
oblige, je décide que je n'ai plus
mal nulle part et qu'en plus je vais
doubler mes charges habituelles !
Arghhh et doigt d'honneur neuronal
à ces fichues barres, mais c'est sûr
elles ne me feront pas plier ! Je finis
en gouttes et tremblant de partout
mais je résiste jusqu'au bout de la
séance. Inutile de dire qu'au bout
d'1h je suis lessivé et que j'ai les
mains qui touchent le sol tellement
j'ai l'impression que mes bras sont
lourds et allongés ... Bon c'est
certainement pas intelligent mais
au moins c'est fait et puis je n'oublie
pas que je ne suis pas devenu un
féru de la muscu, mais que j'ai bien
l'intention de nager plus vite très
prochainement, alors il n'y a pas
de négociation possible !!
19 février 2014
6h30 à l'eau comme tous les
mercredi et si je sens bien mes bras,
je suis content car je réussis à nager
sans douleur et même sur la fin de
séance j'arrive à bien m'étirer et
trouver des appuis. Ca commence
enfin à ressembler à quelque chose
ma nage, même si le chemin sera
evidemment encore long avant d'être
performant. D'ailleurs dans ma tête
si je suis et resterai un coureur
mais
ce n'est pas pour autant que je n'ai
pas l'ambition de progresser
grandement en natation ! En fin de
journée je m'organise une petite
demi-heure d'étirements pour
améliorer ma souplesse.
Enfin ce soir
option "détente" au club d'escalade.
Attention l'escalade est tout sauf de
la détente, mais
pour moi il s'agit
de travailler d'autres parties de mon
corps ainsi que ma coordination et
ma souplesse tout en m'amusant.
Je n'ai malheureusement rien de
rien dans les bras et dès les premiers
exercices je suis à la peine et doit
m'arracher. Heureusement je réussis
à faire toutes les voies que j'ai
envisagé mais vraiment j'ai dû puiser
dans mes réserves et clairement
je paye ma séance muscu d'hier.
Tant mieux, c'est la preuve s'il en
fallait une que j'ai bien travaillé ...
18 février 2014
Ce midi c'est musculation avec ma
copine Sylvie. D'une part au fil des
semaines elle me fait monter en charge,
d'autre part je prends confiance et j'ai
de plus en plus envie que ça couine,
alors aujourd'hui c'est méga dur pour
mes petits bras sans muscles mais
qu'est ce que je m'amuse à ne pas
céder et à m'arracher pour faire les
exercices. Il va falloir que je fasse
attention car moi qui est toujours dit
que le sport ne se pratiquait qu'à
l'extérieur à mes yeux, je vais y
prendre goût ... Bon clairement
c'est agréable d'être guidé et chaque
appareil permet de vraiment cibler
des groupes musculaires dont niveau
efficacité c'est bon. Je repars au
boulot en ayant l'impression d'être
un singe tellement je ressens mes
bras pendants à la limite du sol,
mais qu'elle récompense de se dire
que l'on a bien travaillé ! Par contre
ce soir, j'organise un 30-30 au coeur
de la séance course à pied du club
et je me sens vidé. Il me faut vraiment
me faire violence pour réussir à
m'arracher, mais clairement ma séance
n'est pas bonne si l'on enlève le plaisir
d'être avec les copains ...
Sinon rien
à voir ou presque, j'ai rencontré ce
jour des élus et mon projet fou
commence à prendre plus que forme.
Ca y est dans ma tête c'est réglé,
je lance le projet ! Lequel ? Ah ah,
surprise, mais bien évidemment vous
en entendrez parler. Tout ce que je
peux vous dire c'est qu'il aura lieu
à l'été 2015 et qu'il s'agira d'une
tentative de record du monde !!
17 février 2014
Bon soyons franc, ce soir je me sens
quand même un peu fatigué. Du coup
je repousse, repousse, repousse, ... ma
sortie du jour, jusqu'à prendre un coup
de sang, sauter dans une tenue et mes
baskets, et hop dehors avec mon chien.
Et quel bonheur une nouvelle fois. Je
me demande pourquoi il m'arrive de
réfléchir car à chaque fois c'est la
même chose, après avoir hésité j'ai
toujours des remords d'avoir hésité
tellement je me sens bien. Et ce soir à
22h il fait nuit noire dans la campagne,
au point que je distingue tout juste mes
chaussures blanches. Et après un premier
quart d'heure où j'ai senti mes muscles
tendus, j'ai dû une nouvelle fois me
surveiller pour ne pas me laisser
embarquer trop loin par le plaisir
et rentrer à point d'heure. Bon je
réussis à rentrer en 1h comme prévu
et bien détendu, donc tout est parfait.
16 février 2014
En matinée je me fais en solo une
petite séance d'1h de travail sur piste,
car j'aime trop me tirer sur la couenne.
Après un début tout en raideur, je
trouve rapidement une bonne foulée
pour tirer sur la machine convenablement.
Et cet après-midi j'emmène 4 jeunes de
16 à 20 ans faire un Bike&Run, et coup
de bol j'ai trouvé un copain hier pour
le faire avec eux. Les vieux contre les
jeunes ... C'est mon premier Bike&Run
en compétition, mais je sais bien que
ça va se jouer au rupteur. Ca tombe
bien c'est comme j'aime !! Petit problème
de clé de voiture avec mon fils du coup
je ne peux me changer que 2mn avant
le départ et je n'ai pas d'autre choix que
de partir de derrière. Pas grave, je mettrai
une mine pour passer rapidement. Poum
c'est parti, sauf que nous sommes 100
équipes sur un chemin de 3m de large,
avec nos co-équipiers qui nous attendent
100m seulement après le départ. Du coup
impossible de passer et cela prend des
airs de rodéo pour passer entre les
coudes et les vélos qui rentrent en travers
du chemin. Je retrouve Christophe mais
impossible de courir côte à côte alors
tant pis j'allonge pour tenir et pousser
le relais au plus loin. Alors que je réussis
enfin à me frayer un chemin je suis poussé
par un VTTiste qui en pousse un autre,
le fait tomber puis fait un soleil en se
prenant la roue du vélo qu'il a fait tombé.
Et moi dans mon élan je trébuche dans
le vélo couché, plonge les bras en avant
et me retrouve avec les 2 mains dans
les rayons du vélo qui faisait son soleil
jusqu'à être hâché par les rayons contre
le cadre du vélo. Je suis tellement énervé
que je me relève comme une pile et
privilégie mon souffle à invectiver cet
idiot plutôt qu'à reprendre de l'air.
J'ai
mal mais pas le temps de regarder, je
repars d'attaque avant d'enfin réussir
à faire un relais avec Christophe. Nous
sommes en plein milieu de peloton mais
rapidement nous reprenons les équipes
une à une. Nous fractionnons sur 2mn
puis 1mn30, 1mn10, 1mn et lorsqu'à
1km de l'arrivée je vois un équipage
nous résister. Je décide alors d
répondre par un 30-30 ert là j'envoie
du loud avant de finir en beauté
(à 26,2km/h) Quel bonheur de se
décalaminer ainsi et puis comme
les loustics sont tous derrière, au
moins je suis tranquille et sûr de
rentrer à la maison serein ... A peine
arrivé je pose mon sac pour en
prendre un nouveau et direction
la piscine pour mon 3ème entraî-
nement de la journée. Je pense
ne pas pouvoir tenir toute la séance,
d'autant que je ressens des brûlures
aux mains, aux coudes aux genoux
et aux tibias. Et finalement l'idée
de devoir abandonner face à la
douleur ou la fatigue, suffit à m'aider
à retrouver du jus, pour une série
de 400m de plus en plus performante.
15 février 2014
Aujourd'hui j'ai prévu un test VMA
pour mon club. Pas de chance nous
avons le vent résiduel des tempêtes
à l'ouest de la France qui perturbe
un peu le test, mais il reste néanmoins
sympathique car nous sommes plus
de 20 à nous arracher pour savoir.
Au final, ce 2ème test VMA est
de trop pour moi car je le rate en
arrêtant à 18km/h, après une grosse
erreur de gestion. J'ai en effet eu peur
de prendre du retard dans la partie
face au vent et ai fortement accéléré
(mon GPS m'indiquera 23,5 km/h ...)
au point que je me suis retrouvé en
avance sur les cônes et ai consommé
beaucoup trop d'énergie pour être
capable de poursuivre aussi longtemps
que je l'espérais mon effort. Comme
quoi malgré l'expérience, nous ne
sommes jamais à l'abri d'une erreur.
En début d'après midi j'enchaine
avec une 2ème séance de course
à pied d'1h pour du travail de pied
et de renfort musculaire, avant de
finir ma journée par 1h de natation
avec le club de triathlon, où à l'inverse
de mes camarades je décide de taper
un peu de dedans plutôt que d'être
sur la réserve en vue du Bike&Run
que nous faisons demain. Etant donné
que j'y vais juste pour m'amuser à me
tirer sur la couenne et m'aider à
retrouver au plus vite mes sensations
de vitesse, autant travailler sur un
petit peu de fatigue.
14 février 2014
Ce matin direction le bassin pour
un entraînement natation comme tous
les vendredi. Je combat mon manque
de glisse par plus d'énergie, même
si je n'arrive au final jamais ou presque
à être ausi performant que les bons
nageurs. D'ailleurs mon fiston est
désormais bien plus rapide et efficace
que moi, mais j'arrive encore sur
quelques exercices à faire illusion et
finir devant, mais c'est clairement
trop rare pour croire que je pourrai
désormais inverser la tendance. Enfin
tant mieux. Pour lui car il le mérite, et
pour moi car comme je n'abandonne
jamais un combat je croirai toujours
que je peux le faire et donc je continuerai
à tout donner pour compenser. Par
contre ce soir je me contente de 45mn
de course tranquille, histoire d'aérer
les neurones et de faire tourner les jambes.
13 février 2014
Ce jeudi c'est Body Pump le midi
(génial, j'ai de nouveau les bras qui
tremblent ...) durant 1h, puis séance
de côtes pour le club. Je leur ai
organisé un fractionné montées et
descentes sur 3 et 400m, avec
entre 10 et 15%, ça pique fort,
mais qu'est ce que c'est bon !!!
12 février 2014
Ce matin direction le bassin pour
un entraînement natation. Je me sens
ma foi pas trop mal, même si durant
la partie échauffement je me demande
si je vais réussir à tenir tellement j'ai
les bras qui me font mal d'hier. Mais
heureusement lorsque commence la
séance, ma tête reprend le dessus et
en quelques secondes j'oublie ces
tensions musculaires pour finir par
ne plus avoir mal du tout à la fin.
Et ce midi, je m'organise 30mn de
pédalage vite fait histoire de faire
tourner les jambes vu que ce soir
je ne peux pas faire ma séance
habituelle de course à pieds. Et
ma foi là aussi, tout va bien, même
si c'est effectivement très court.
Mais comme le mercredi est mon
jour de récup, ça tombe bien ...
11 février 2014
A midi direction la salle de gym
ou ma copine Sylvie me sert coach
personnel pour la musculation. On
travaille à 2 à tour de rôle, c'est
super sympa mais surtout on fait
du super ciblé, en l'occurence pour
moi mes tout petits triceps. Ouille
ouille ouille ça brûle, mais p... que
j'aime ça d'avoir les muscles qui
tremblent et de devoir m'arracher
pour malgré tout arriver au bout
de chaque exercice. Surtout que
la coquine m'a bien lesté les charges
cette semaine, avec ma bénédiction
évidemment. De toute manière je
suis venu là pour travailler profond
pas pour enfiler des perles, alors
Go Go Go !!! J'ai tellement bien
travaillé que de retour au bureau
je suis obligé de relever ma chaise
car j'ai mal au bras de lever les
mains juste pour taper sur mon
ordinateur. Et en fait plus j'ai mal
plus je suis content. Non non je ne
suis pas sado-maso, c'est juste que
j'y vois là la récompense d'un
travail bien fait ce midi. Et ce soir
pour l'entraînement du club je leur
ai prévu un fractionné pyramidale.
Bonne nouvelle j'ai vraiment la
gouache malgré mes douleurs
aux triceps et je fais une belle
séance, tout juste perturbée par le
fait que je doive coller les coudes
au corps pour ne pas avoir trop
mal en me servant de mes bras
en courant ... Du coup j'ai un peu
peur pour demain matin, je ne sais
pas comment je serai dans l'eau
avec des douleurs pareilles ???
10 février 2014
Aujourd'hui c'est décidé je ne fais
pas de musculation, j'ai trop mal
d'avoir voulu jouer les cadors la
semaine dernière. Par contre je suis
déçu de ne pas avoir pu faire mon
test VMA hier comme prévu à cause
du vent, aussi je décide de m'en faire
un vite fait ce midi. Et là horreur !!
Il y a bien longtemps que je n'étais
pas tombé si bas, pouah là ça va
clairement m'agacer et il va rapidement
falloir que je remette le bleu de chauffe
et que je bouffe des séances rapides
pour retrouver un niveau correct.
Bon ma VMA est à 19,5km/h, au
fond de moi je croyais que j'avais
toujours la tête et les jambes non
plus pour refaire 21,5km/h comme
il y a 4 à 5 ans, mais je ne me voyais
pas chuter sous les 20km/h. Est-ce
que c'est grave ? Ah non, d'abord
la VMA dans l'ultra c'est pas la
qualité première à avoir, mais surtout
cela va tellement me piquer l'égo
que je peux parier mon billet que
je vais savoir remettre les pendules
à l'heure. On parie ?? ;-)
09 février 2014
Matinée à la piste où j'ai bien du mal
à bouger ma carcasse. Si si incroyable,
je n'arrive pas à m'arracher, j'ai mal
partout. Je crois que j'ai un peu trop
forcé niveau musculation pour mon
petit corps ces derniers temps. Alors
je pousse en gérant, jusqu'au 1000m
final où là bien que parti derrière, à
300m de l'arrivée, je décide qu'il est
temps de pousser pour reprendre
ceux qui devant moi avaient jusqu'à
80m d'avance. Ben oui si je n'ai pas
de jambes en ce moment, là tête est
toujours opérationnelle et capable
d'aller trouver de mystérieuses
ressources. Un peu de musculation
à suivre, ouille ouille ouille, puis en
soirée nouvel entraînement club en
natation. Et là surprise, je commence
à nager efficace, pour mon niveau
va s'en dire. Mais clairement les
progrès sont factuels et je prends
réellement plaisir à glisser. Yes !!
08 février 2014
Au moment de sortir, alors que je suis
habillé pour mon tour de VTT, je me
rends compte que j'ai toujours une
douleur résiduelle suite à ma crampe
finale en natation d'hier matin, aussi
je décide de ne pas sortir pour éviter
tout risque de blessure. Mais pas
question de rien faire, alors je
remplace par 50mn de musculation
puis 50mn de sauna avec des
exercices de musculation encore.
Et ce soir entraînement natation,
et ma foi comme toujours je ne suis
pas un hors bord, mais je reprends
incontestablement plaisir.
07 février 2014
Ce matin entraînement natation avant
de commencer la journée de boulot.
Je sens bien les tensions de la veille,
mais rien à faire cela n'enlève rien
à mon plaisir d'être là et de bosser
ma nage. Et puis aujourd'hui je suis
dans la ligne d'eau de mon fiston et
je suis super content ! Super content
de voir que désormais quoi qu'il arrive
je ne pourrai plus jamais faire illusion
en générant le stress ou la capacité
à être à 120% lorsqu'il faut, mieux
que lui, car désormais sa nage est
tellement meilleure que la mienne
que le fossé est creusé. Et pour tout
dire, oui je suis assez fier qu'il ait
progressé ainsi en quelques années,
même si clairement je n'y suis pour
rien. En tout cas ça fait plaisir à voir
et surtout cela va pimenter nos
futures courses où il me faudra
inévitablement me déchirer en
vélo et en course à pied pour
maintenir aussi longtemps que
possible la hiérarchie, avant qu'elle
ne bascule à son tour sur ces 2
disciplines. Ce midi je m'octroie
50mn pour une séance musculation
pour me faire flamber le haut du
corps comme les cuisses et les
abdos. Ah oui c'est bon ça ... Du
coup ma petite heure de course à
pied en soirée est quelque peu
tendue niveau musculaire et cette
petite séance m'aide à éliminer.
06 février 2014
Allez je recommence les entraînements
du club sur route et en côte pour du
renfort musculaire et du travail de
puissance très ciblé. Alors sur les
fractions les plus courtes j'ai du mal
encore à m'arracher comme avant,
par contre lorsque l'on arrive à 20
ou 30s là je me refais la cerise sans
souci, même avec les jeunes. Tous
ces exercices font bien évidemment
mal à la fin, mais c'est une vraie
récompense du travail accompli et
un investissement pour le printemps.
05 février 2014
Ce matin, au bassin ! Je suis vraiment
content car si les temps ne sont pas
encore là, je sens que je reprends
quand même un peu de glisse et
forcément cela me donne encore un
peu plus envie de poursuivre les
efforts en natation, surtout que j'ai
un méga projet sportif pour 2015
où la natation sera primordiale. Et
ce soir direction le mur d'escalade
où durant 2h et tout en m'amusant
je travaille souplesse, renfort musculaire
et positionnement. En jouant on se
rend pas compte de grand chose,
mais quand c'est fini ... Tant mieux !
04 février 2014
Me voici aujourd'hui pour la première
fois de ma vie dans une salle de
musculation. J'ai toujours dit que
cela ne m'attirait pas et que j'avais
plutôt besoin de grand air, bien que
j'en ai toujours compris le potentiel.
Et comme il ne faut pas mourir idiot,
que j'ai envie de me muscler le haut
du corps clairement trop fébrile pour
progresser en natation et que j'ai le
privilège de pouvoir bénéficier d'une
coach personnelle qui est une amie,
je ne pouvais pas rater ce premier
rendez-vous. Au final après une
bonne séance bien encadrée, je me
suis bien vidé la tête, bien amusé,
j'ai bien travaillé et sans surprise
j'ai mis au grand jour mes faiblesses
en particulier bras gauche et coude
gauche. Alors ça j'adore !! Oui oui,
j'adore voir mes faiblesses car cela
me booste toujours pour me donner
encore plus pour les corriger, alors
là c'est sûr durant 2 mois je vais
travailler dur pour initier le changement.
Je ressors même très heureux d'avoir
bien travaillé et de ne ressentir aucune
douleur nulle part (ouais c'est toujours
bon pour l'égo ...), mais c'était sans
compter sur le travail profond et le
soir alors que je m'échauffe pour
l'entraînement du club je ressens des
tensions abdominales. Ah la preuve
incontestable que j'ai beaucoup gainé
et bien travaillé ce midi, sauf que j'ai
peur de ne pas pouvoir assurer sur
mon fractionné. En fait c'est tout le
contraire qui se produit, car je me
vexe tout seul en me disant que si
je n'arrive pas à assumer un petit
peu de fatigue musculaire en faisant
mes fractions, c'est qu'il faut que
j'arrête la course à pieds. Et forcément
avec ma petite tête cela fonctionne ...
Résultat j'envoie un 5x1000m avec une
aisance et une régularité déconcertantes
et je fais des temps comme je n'en n'ai
plus fais depuis bien bien longtemps,
avec une progression de 5s pile poil
à chaque 1000m. Waouh, que du
bonheur !! Je sens que je reprends
plus que la main sur mon corps et
que les 2 mois à venir vont être
forts sympathiques niveau perf ...
02 février 2014
6h du matin, je suis sur mon VTT,
frontale vissée au front et 2 paires
de gants tellement il fait froit. Une
nouvelle fois direction ma forêt
préférée pour la sortie Run&Bike
en solo que je n'ai pas pu faire la
veille. A cette heure-là, pas de
chasseurs ... Je suis seul dans le
noir, le froid, la boue, les flaques,
... et pourtant je voudrais que
l'instant soit éternel tellement je
suis bien, avec le bruit des animaux
que je dérange pour certains.
Cette fois ci je peux faire tout
le parcours que je voulais et après
4h de vélo-course à pieds, j'enchaine
dans la foulée avec l'entraînement
du club sur la piste durant 1h30.
Bon OK sur les séries de sprints
courts
je suis loin d'être vaillant,
mais cela ne m'empêche pas de
courir en dedans et d'être heureux.
Le bonheur c'est simple comme
une paire de baskets on dirait ...
Et de peur de ne pas en avoir
assez je me rends à l'entraînement
natation du club, où j'arrive avec
mes craintes de fatigue et d'où
je repars avec la joie d'avoir super
bien nagé et d'avoir pour une fois
retrouvé de la glisse. Bref des
jours comme ça, vous m'en mettrez
7 par semaine s'il vous plait ...
1er février 2014
Aujourd'hui je me suis prévu une
petite sortie "Run&Bike" en solo,
malheureusement je me retrouve
au milieu d'une chasse dans mes
bois préférés au moment de courir,
du coup je change de parcours et
d'exercice et je ne fais que du VTT.
Mais alors quel VTT ! J'ai de la boue
jusqu'au fond de la gorge, je manque
de chuter lourdement des dizaines
de fois et je vois des animaux partout,
bref que du bonheur de jouer avec
les racines mouillées, les flaques, la
boue, les arbres couchés, les ornières,
et tout ce que la nature peut offrir.
Au final je rentre, contraint par un
rendez-vou, après 3h45. Waouh que
c'est bon de retrouver ces sensations.
30 janvier 2014
Ce midi direction la salle de sport
pour une 2ème séance de Body
Pump. Waouh j'ai peur d'y prendre
goût ... J'ai beau avoir doublé les
charges sur la barre histoire de
compliquer un peu, je me sens
pêchu et plein d'entrain, du coup
ça passe comme une lettre à la
Poste. Enfin ce soir j'organise
une nouvelle séance pour les
copains à la frontale dans les
bois avec boue, racines, pierres,
bref du vrai sport pour moi.
Le plus dur c'est d'accepter
d'arrêter après 1h15 ma séance
qui devait durer 1h ... Mais bon
heureusement je n'étais pas seul
sinon il est probable que je jouerais
encore toute la nuit avec mon chien
dans la noirceur des bois ...
29 janvier 2014
Ce matin, 6h30 dans le bassin avec
mon fiston pour un entraînement
natation en club. Bon je ne suis
toujours pas un hors-bord c'est
certain mais clairement je sens
une multitude de petits détails qui
me laissent à penser que je suis
au moins sur la bonne voie et
que je reprends la main sur mon
corps, même si le chemin va
encore être long. En tout cas
je suis motivé. Et ce soir comme
c'est "jour de repos", entraînement
de 2h au mur d'escalade. Une
occasion de plus pour visualiser
mes faiblesses du haut du corps,
ce qui ne m'empêche pas de
m'arracher et réussir malgré tout
quelques voies compliquées pour
moi tout en prenant beaucoup
de plaisir. Et évidemment c'est
un excellent complément pour
le renfort musculaire général.
Bref : que du bonheur !!
28 janvier 2014
Ce midi, je n'ai que peu de temps
mais j'arrive à glisser 45mn de nat
dans mon planning.
Au programme,
du renfort musculaire du haut du
corps avec plein d'éducatifs, puis
une série de 8x50m à bloc pour
travailler ma VMA courte. Bref
c'était court mais bon. Et ce soir,
malgré la pluie et le vent qui singlent
j'entraîne ma bande de courageux
sur un fractionné pour travailler
la VMA longue avec un 3x2000m
avec 5 à 10s de moins par fraction.
Et si je suis loin de courir comme
un lapin, je sens bien que la tendance
s'inverse doucement et que je réussis
à reprendre la main sur mon corps.
Bref je fais la séance avec des gains
encore supérieurs à ceux souhaités
et surtout je réussis à bien me
concentrer sur l'efficacité de ma
foulée et ça c'est tripant !!
27 janvier 2014
Aujourd'hui je me suis programmé
une petite virée nocture sans frontale
avec mon fidèle Cooky. J'adore ça
évidemment mais là il fait tellement
noir que je trouve cela fabuleux !
Si noir que je suis incapable de
voir mes pieds (ni mes mains
gantées), ce qui m'oblige à courir
avec tous mes sens en éveil comme
j'adore. J'écoute ma foulée et dissèque
toutes les informations pour avancer
à mon rythme habituel, peut-être
même un peu plus vite, grisé par
l'expérience. Bref une petite heure
en endurance haute et un grand
moment de plaisir ...
26 janvier 2014
Ce matin 1h30 de travail de piste
avec un petit groupe de 20 coureurs
à coacher, forcément c'est génial !
Pour ma part j'hésite à forcer vu que
je suis toujours fatigué mais l'effet
groupe m'oblige finalement à courir
quand même, même si ce n'est pas
à fond, ce qui ne m'empêche pas
de travailler ma vélocité et ma
vitesse, pour au final me lâcher sur
l'ultime 1000m et finir devant tout
en gérant mon effort. Et ce soir
séance VMA longue à la natation.
Comme un idiot je me mets dans
la ligne d'eau des meilleurs et
forcément je suis minable. Pire
je suis fatigué certes, mais je ne
ressens aucune sensation de glisse.
Heureusement il me reste ma tête
pour éviter de sombrer et je me
sers de mon égo et de ma capacité
à résister pour faire face et malgré
tout donner le meilleur du peu
dont je dispose aujourd'hui.
25 janvier 2014
Je me lève avec les cuisses bien
raides au point que je débute la
journée par des étirements. Comme
quoi ma petite sortie d'hier était
vraiment bien ... Du coup je me
décide pour une sortie vélo d'1h
ce matin histoire de faire tourner
les jambes. Et bien m'en prends
car rapidement je sens les tensions
s'évanouir et je prends beaucoup
de plaisir à pédaler, il faut dire
qu'il y a bien longtemps que je
n'avais pas posé le derrière sur
une selle. Et ce soir entraînement
natation avec le club
de triathlon.
Toujours loin de mon niveau, j'ai
tout de même la satisfaction de
retrouver quelques sensations de
glisse et je ressors surtout bien
physiquement et mentalement c'est
sûr que je reprends le dessus.
24 janvier 2014
Ce matin 6h30 je suis dans le
bassin avec Antoine pour notre
entraînement natation. Je passe
au fil des exercices d'une extrême
à l'autre en terme de performance
avec des exercices où j'ai l'impres-
sion de nager avec un scaphandre
et des exercices où je nage très fluide
et efficace. Je suis content car si je
n'ai pas retrouvé mon niveau j'ai
commencé à retrouver quelques
bonnes sensations de glisse.
Ce soir j'invite Yan et Fabrice à
me suivre pour une nouvelle petite
sortie dans les bois de la Gaudinière
histoire d'y repérer le futur parcours
des Traces du Loup. "On en aura
pour 2h ...". Nous voici donc
frontale vissée au front et les pieds
dans la boue, accompagnés de
mon fidèle Cooky évidemment.
Des pierres, des racines, de la boue,
des arbres couchés, des ruisseaux
en crue, ... bref que du bonheur et
la 2ème partie de la sortie est ma
foi encore plus intéressante, malgré
le froid qui s'installe tout à coup
de manière brutale,
car je navigue
le nez sur la carte et avec mon
instinct pour retrouver des chemins
en coupant en sauvage dans des
carrés de 400m dans un noir
profond et surtout avec des pièges
à chaque foulée. Puis au bout d'un
moment nous sentons comme un
petit effet de la fatigue. "Il est
moins quart" me dit Yan, "ah bon
mais de quelle heure ?" lui réponds
je, car je suis tellement bien que
je n'en n'ai réellement aucune idée.
Il est 22h et cela fait donc 3h15
que nous courons, c'est peut-être
normal ce petit coup de fatigue
qui arrive. Bref une bien belle
sortie avec les copains dans mes
bois préférés, que du bonheur !
23 janvier 2014
Ce midi j'essaye pour la première
fois le Body Pump. Alors clairement
je suis un homme d'extérieur, mais
je l'avoue sans honte j'ai pris
beaucoup de plaisir à faire ces
exercices de musculation avec un
rythme tonique et surtout à me
faire guider dans le sport plutôt
qu'à guider les autres ou moi-même
comme c'est le cas d'habitude. Et
ce soir pour l'entraînement du club,
j'organise un travail de pied dans
les bois et la boue, donc une
attention toute particulière aux
informations de nos pieds. Et
pour finir un bon travail de côte.
Toujours aussi nombreux, l'effet
de groupe fait toujours son effet
pour que tout le monde se tire
un peu sur la couanne.
22 janvier 2014
Bien que fatigué, ce matin je décide
de reprendre la main sur mon corps
aussi je file à la piscine avec Antoine
à 6h30. Dur mais bon ! Et ce soir
je décide d'aller m'entraîner sur
le mur d'escalade. Certes il y a
une forme d'amusement mais il
y a aussi un véritable travail de
renfort musculaire, de souplesse,
d'équilibre et de placement tout
en maîtrise de bascule du bassin.
Enfin c'est pour cela que je suis
là pour le travailler ...
21 janvier 2014
Ce soir pour l'entraînement du club,
j'ai prévu un 10x400. En partant
avec des courbatures et tensions
musculaires je craignais le pire, mais
pris par l'effet de groupe je suis non
seulement aspiré, puis leader pour
que le groupe leader s'arrâche. Et
ma foi j'ai vraiment bien travaillé,
pour mon niveau actuel va sans
dire car je suis à des années lumières
de mes temps de références, mais
cela n'enlève rien à mon plaisir !
20 janvier 2014
A défaut de pouvoir courir, pris
par le boulot, je m'autorise 1h de
sauna la nuit avec mon PC et mes
dossiers. Bon c'est certain c'est bien
moins relaxant ainsi, mais au moins
je me dis que si psychologiquement
c'est pas aussi bien, physiquement
c'est probablement pareil et cela me
permet de me relâcher musculairement.
19 janvier 2014
Ce matin j'organise l'entraînement
sur la piste pour travailler cette fois
ci la vitesse pure. Ouille ouille ça
pique, mais qu'est-ce que c'est
bon ! De la poussée, de la vitesse,
du travail de pied, bref c'est tout
bon tout ça, même si ça pique ...
18 janvier 2014
Ce soir petite sortie à la frontale en
solo avec mon fidèle Cooky dans
"mes" bois de La Ville Aux Clercs.
Objectif, repérer des chemins pour
un nouveau parcours, alors me
voici avec carte et stylo en main
à m'amuser et à essayer d'éviter
à tout prix les carrés des bois
qui viennent d'être rasés. Malgré
ma frontale je croise sangliers,
chevreuils et lièvres, cela rend
encore plus merveilleux le moment.
En tout cas ce n'est honnêtement
pas parce que j'avais la tête dans
les étoiles par ce moment merveilleux
que je me suis perdu (ce qui est fort
rare) mais bien parce que je me suis
laissé "embarquer" par la nature
et cette envie d'éviter ces zones
déboisées. Toujours est-il qu'au
bout d'un moment je repère un
champ, puis une clôture, un ruisseau,
des arbres que j'ai l'impression de
connaître mais que je n'arrive pas
à positionner dans ma tête par
rapport à la zone où je suis censé
être. Et pour cause, je finis par sortir
du bois à 3 km d'où je pensais
sortir. Heureusement je remets
rapidement tout en ordre dans ma
tête, heureux de m'être fait surprendre
et je repars à l'assaut des bois durant
2h avec mon fidèle Cooky. C'est
si bon de courir les bois la nuit !!
16 janvier 2014
Ce soir j'organise l'entraînement
du club à la frontale dans les bois
et dans la boue. Et puis à une
quinzaine c'est forcément encore
plus amusant à chercher ses appuis
dans des virages et coups de culs
pas toujours évident. Comme
quoi on peut s'amuser en courant.
15 janvier 2014
Ne pouvant pas nager ce matin,
et toujours un peu fatigué, je me
contente d'un peu de renfort
musculaire et d'un sauna pour
me détendre Et puis j'ai reçu
le résultat de mon bilan sanguin,
j'ai fait une anémie en fer qui
explique vraisemblablement la
terrible fatigue qui me tient. Bon
me voilà avec un programme
alimentaire pour recouvrer la
forme d'ici 1 mois si tout va bien.
14 janvier 2014
Ce soir pour l'entraînement du
club, c'est un nouvel exercice de
fractionné long que je propose.
Un petit 3000-2000-1000m avec
un temps au 1000m de plus en
plus court. Ma foi j'arrive à me
faire violence et à diminuer
grandement mon temps au 1000m
pour finir réellement au taquet
sans trou d'air sur le dernier
1000m. Waouh c'est bon !
12 janvier 2014
Ce matin je mène l'entraînement
sur la piste et pour être honnête
mon corps fatigué n'a que très
moyennement apprécié ma sortie
longue d'hier, aussi je décide
de guider tout en allégeant
mon entraînement et en évitant
les exercices trop violents
histoire de ne pas me blesser.
11 janvier 2014
Aujourd'hui je parcours mes
bois de la ville aux clercs
frontale vissée sur la tête,
carte et stylo à la main, GPS
connecté pour enregistrer
ma course et bien sûr mon
fidèle Cooky pour partager
ce lieu et ces odeurs qui
nous font rêver tous les 2.
En ce moment c'est la chasse
donc autant ne pas se trouver
au milieu d'un carré de tir,
mais en plus cela décuple
mon envie de jouer avec mes
bois dont je connais quasiment
chaque arbre, que de courir
de nuit sans rien voir car en
plus ma frontale me fait faux
bond et éclaire comme une
bougie au bout de 20mn. Des
fois je me demande si je ne suis
pas plus excité que mon chien
qui sent du gibier de partout.
C'est difficile à expliquer, mais
quel bonheur d'être là, je voudrais
que le temps s'arrête et que
je
puisse rester là des jours entiers.
Bon en tout cas si j'ai une carte
ce n'est pas pour me retrouver
mais pour noter mon parcours,
mes km et les points particuliers
que je rencontre, car j'en profite
pour créer le nouveau parcours
des traces du loup en juin prochain.
Bref tout cela est merveilleusement
bon, même les sangliers et chevreuils
qui nous voient arriver au dernier
moment avec un regard figé comme
s'ils se disaient "mais c'est qui celui-
là,
si même la nuit on ne peut plus
être tranquille ...". Résultat ma montre
finit par me pousser à ressortir des
bois, cela fait 2h30 que nous courrons
en jouant avec nos sens ...
10 janvier 2014
Ce matin après 2h de sommeil
rendez-vous à 6h30 dans le
bassin pour l'entraînement
natation. Clairement je souffre,
mais pour autant cela ne réussi
pas à gâcher mon plaisir
d'être toujours là et puis j'en
suis persuadé : mon corps
se fatiguera avant ma tête !!!
En revanche cela suffira
pour aujourd'hui faut pas
abuser des bonnes choses ...
09 janvier 2014
Ce soir j'organise pour le club
une sortie nocturne dans les
bois sur mon parcours monotrace
à l'Oratoire. Forcément les bois,
la nuit, avec mon chien et à 17,
cela ne peut-être qu'un bon
moment en plus d'être un
bon entraînement.
08 janvier 2014
C'était programmé alors pas
question de m'y soustraire, même
si après 2h30 de sommeil j'ai
l'impression de me lever avec
un coup de poing dans la figure,
donc direction la piscine pour
un entraînement à 6h30. Et c'est
pas fini, car une nouvelle fois
je fais toute la séance mais en
luttant contre mon corps épuisé
que j'ai l'impression de tirer
comme un mannequin. Enfin
je suis content car mentalement
je n'ai pas envie une seconde
d'abandonner le combat. Et ce
soir reprise de l'escalade, pour
une nouvelle séance de ouille
ouille ouille ... 7 mois que je
n'avais pas grimpé et vu mon
état de fatigue j'ai mal de partout.
Je me demande parfois si mes
bras ne vont pas me lâcher et
que je ne vais pas chuter de haut
mais qu'est ce que je m'amuse,
c'est bien l'essentiel ! Sinon
cliquez ICI pour lire un article
paru ce jour sur mon Himal Race
07 janvier 2014
Ce midi durant ma pause déjeuner
je décide de faire tourner les
jambes à vélo durant 30mn
pour
finir de me soulager. Et ce soir
pour l'entraînement du club
j'ai prévu une séance de 30-30
qui finalement se passe pas
trop mal, malgré des tensions
musculaires clairement pas
tout à fait évacuées, mais effet
de groupe et jeunes en forme
me suffisent pour passer sur
cette petite difficulté ...
06 janvier 2014
Ce matin je l'avoue je marche en
mode Robocop, c'est donc bien
qu'hier j'ai bien travaillé. Pour
autant pas question de ne pas
faire de sport, bien au contraire.
Je décide donc de faire tourner
les jambes pour éliminer les
tensions avec 1h de vélo tout
en douceur et effectivement,
passées les 5 premières minutes
difficiles, je sens bien que cela
me fait un bien fou.
05 janvier 2014
Ce matin j'encadre un entraînement
à la piste pour travailler uniquement
la vitesse et la technique. 1h30 où
sans être transcendant forcément,
j'ai pris un grand plaisir à retravailler
la technique quelque peu abandonnée
forcément avec mes ultras. Et comble
du bonheur j'avais dans mon groupe
mes 3 enfants qui à leur niveau se
sont chacun défoncés et amusés,
c'est donc encore meilleur ... Et ce
soir au moment
de partir pour la
séance de natation, j'ai mal partout.
Les cuisses raides à la limite des
crampes et le dos en compote, alors
je me cherche une excuse pour ne
pas y aller, mais s'il est bien un truc
qui marche encore c'est ma tête et pas
question de céder face à mon corps et
de tomber dans la facilité donc c'est
entraînement natation comme prévu.
Et alors là je touche le fond, non pas
de la piscine mais de ma forme physique.
Je susi vidé et je nage comme un gamin
de 6 ans, mais je fais tout c'est une
question de principe. Même les crampes
que je finis par prendre ne m'empêche
pas d'aller au bout de la séance. Bon
OK c'était vraiment par principe car
niveau physique je n'ai certainement
pas gagné grand chose aujourd'hui ...
04 janvier 2014
Ce matin je tente de rechausser
les baskets pour une nouvelle
sortie en campagne avec mon
fidèle Cooky. Je finis en m'arrachant
du sol une nouvelle fois, complètement
épuisé après 58mn à 11km/h ... Le
chemin du retour à la forme s'annonce
difficile d'autant qu'évidemment je
n'apprécie guère de courir lentement.
Du cup je me fais violence pour faire
du renfort musculaire et des étirements
car il va bien falloir déverrouiller ce
corps bloqué. Et ce soir direction la
piscine pour l'entraînement du club
de triathlon. Pas de bol, ou plutôt si,
c'est un programme "costaud" que
nous a concocté Mick. Là encore le
constat est dur : je n'aime terriblement
plus lentement qu'il y a 5 mois. Mais
finalement tant mieux car cela me
vexe et comme le mental lui ne m'a
pas quitté, je me mets minable pour
tout donner sur cette séance car je
me promets de retrouver un niveau
correct d'ici la mi-février au plus
tard. Heureusement ce que je n'ai
pas perdu ce sont mes qualités
naturelles en hypoxie, alors j'ai le
plaisir de finir la séance sur une
bonne note car les 8x50m à bloc
je les enquille sans le moindre
essoufflement et j'aurais sans aucun
doute pu en rajouter 4 voire autant à
la fin. En tout cas malgré mon niveau
déroutant j'ai clairement retrouvé
l'envie de bouger mon corps. C'est reparti !
03 janvier 2014
Ce soir c'est sortie VTT avec mon
fiston sur mon fameux monotrace
technique dans les bois. Et comme
j'ai fini le boulot trop tard c'est à la
frontale ! Autant dire que le parcours
technique devient très technique avec
2m de visibilité, pour ne pas dire très
très technique car il a plu comme
vache qui pisse et la boue et les
racines glissent plus que jamais.
En tout cas on s'éclate comme des
gamins d'autant qu'à la première
flaque on hésite, puis on se lâche
dès la seconde avec de la boue
des pieds à la tête, dans les yeux,
les dents, ... et un vélo qui hurle
de la chaine et des freins tellement
nous sommes sales. A un moment
je place une attaque en espérant
ne pas chuter car j'ai la roue arrière
qui file un coup de travers à droite,
un coup de travers à gauche et la
roue avant qui ne demande qu'à
décoller à chaque pierre ou racine.
J'essaye de regarder mon compteur
en baissant 1/4 de seconde les yeux
pour voir que je suis à 19km/h,
j'ai pourtant des sensations comme
à 250km/h sur une moto ... En tout
cas nous rentrons biens sales mais
bien heureux de moment atypique
que nous venons de partager malgré
quelques chutes inévitables mais
sans dommage heureusement.
02 janvier 2014
Etre raisonnable 2 jours ça serait
dommage aussi je décide aujourd'hui
de rechausser les baskets pour une
petite sortie tranquille sur route
dans ma campagne avec mon chien.
Quel bonheur d'être dehors, mais
aussi quelle difficulté. J'ai l'impression
de n'avoir jamais couru de la vie !!
Je n'arrive pas à m'arracher du sol.
Dur retour après 2 mois sans sport.
Résultat au bout de 50mn j'arrête et
j'ai mal partout, j'ai l'impression
d'avoir couru 200km non-stop. Je suis
incapable de m'étirer tellement j'ai
les muscles raides. Ouille ouille
ouille, dur retour à la réalité.
1er janvier 2014
Bonne et heureuse année à tous.
Que celle-ci soit l'occasion pour
vous de réaliser tous vos rêves,
en premier lieu les plus fous bien
entendu. Pour ma part comment me
souhaiter une bonne année autrement
qu'en faisant du sport ? Alors
je décide
de partir à VTT pour éviter de me
blesser en reprenant trop fort après
2 mois de coupure. Je pars sur un
parcours monotrace très technique et
très amusant avec énormément
d'obstacles et d'occasion de finir
parterre entre racines mouillées, boue,
butes de 1m, arbres couchés, ornières,
dévers bien glissants, énormes flaques
qui stoppent net dans l'élan, ... Bref
que du bonheur
et comme je susi joueur
je n'imagine pas le faire autrement que
à fond en prenant le risque de chuter.
Heureusement cela n'arrive pas ce qui
ne m'empêche pas de revenir bien cassé
musculairement ... Voilà une année qui
commence parfaitement !!
13 décembre 2013
Le boulot j'adore, mais il arrive un
moment, où lorsque celui-ci m'empêche
même la nuit de faire du sport, où je
vais péter une durite. Alors ce midi,
entre 2 rendez-vous, il y a urgence
médicale, et hop, je saute dans mes
baskets pour 1h de sortie en campagne
avec mon Cooky. Waoooh quel bonheur.
Et bien me voilà soigné et d'attaque
pour reprendre le boulot. Quand je
dis que le sport devrait être obligatoire
en entreprise ...
10 décembre 2013
Je ne suis pas du genre à passer
beaucoup de temps dans ma salle
d'eau, mais ce matin je prends le temps
de bien me regarder dans la glace.
"Est-ce bien moi ? Vais-je bien ?"
Eh oui, hier j'ai décidé de ne pas aller
courir à 22h30 histoire de laisser mon
corps récupérer encore et ce midi
idem pour ne pas aller nager. Et bien
m'a pris car ce soir pour l'entraînement
course à pied du club, j'ai comme
dimanche une super patate !! Ca y est
c'est la fin du tunnel de la récupération
post Himal Race. Mentalement et
physiquement je me sens léger et vif,
c'est trop bon. Alors oui je vais faire
l'effort de garder cette règle du peu
de sport jusqu'à la fin d'année histoire
de débuter au 1er janvier au sommet
de mes ressources pour préparer
de nouveaux défis. Ce soir je leur ai
prévu une nouvelle fois des éducatifs
pour la course à pied, histoire de
travailler la technique et l'utilisation
de sa tête dans la coordination.
C'est toujours amusant à voir ...
08 décembre 2013
Ce matin, il fait un merveilleux froid
sec, alors hop en short et c'est parti
pour une petite séance tranquille de
travail de pied, de sprints et de 1000m
sur la piste. Waouh, je me sens comme
neuf, je ne me sens plus du tout à plat,
c'est donc la bonne nouvelle du jour,
cela pourrait signifier que je vois la
fin du tunnel de la récupération post
Himal Race. Enfin pas de précipitation,
je vais prendre le temps de juger
encore un peu avant de chanter. En
tout cas ce soir, c'est avec plaisir et
envie de forcer que je vais à la piscine
pour un entraînement essentiellement
des bras. La vache ça pique, mais
qu'est-ce que c'est bon, même si
clairement le rhume ne m'aide guère
à nager plus vite.
07 décembre 2013
Cette fin de matinée, c'est décidé
je vais soigner le mal comme par le
meilleur des médicaments : le sport !
Allez hop, même avec la gorge en
feu et le nez bouché, je pars par une
belle température glaciale courir
50mn en campagne avec mon chien.
En fait je rentre parce que j'ai plein
de boulot, mais voilà en tout cas
une bonne suée et je respire à peu
près normalement. Du coup ce soir
je file à la piscine pour un entraînement
natation avec les copains du club.
Pouah une grosse séance de VMA.
Sans entraînement et sans air c'est
plutôt dur, mais finalement plutôt
bon parce que j'adore cette sensation
d'aller chercher des pouièmes alors que
l'on pense ne pas pouvoir donner plus.
06 décembre 2013
Ce matin je suis tellement malade
que je n'ai même pas le courage
d'aller à l'entraînement de natation.
De toute manière je n'arrive plus à
respirer à l'air libre, alors sous l'eau
à l'arrache ... Ce soir ce n'est pas
sport, mais pourtant fortement lié
puisque je suis une formation sur la
lutte contre le dopage. Vraiment
très intéressant pour moi qui vivait
dans le monde de Cendrillon ...
Par contre bonne nouvelle, la folie
et les endorphines sont toujours
non seulement légales mais aussi
fortement recommandées. Ouf !!
04 décembre 2013
Ce matin c'est de nouveau un petit
entraînement natation à 6h30.
Je commence enfin à retrouver
plaisir à glisser, il ne me reste plus
qu'à retrouver quelques capacités
respiratoires, car la natation n'a
rien à voir avec la course en
endurance. Et ce midi je suis
pris d'une envie détente entre
2 réunions avec 45mn de sauna
sans absolument rien faire dedans.
Si si c'est possible ...
03 décembre 2013
Ce midi je fais un rapide tour à la
piscine entre 2 rendez-vous, juste
histoire de me détendre un peu,
je ne cherche absolument pas la
performance à travers mes exercices.
Et ce soir pour l'entraînement du club
je leur ai concocté toute une série
de jeux autour de la course à pieds
histoire de nous faire travailler
différemment à la fois physiquement
et mentalement. Au final tout le monde
s'est bien amusé et surtout tout le
monde est bien cassé ... La preuve
que l'on peut travailler sérieusement
tout en s'amusant !!
29 novembre 2013
Ce matin 6h30 je suis dans le bassin
avec Antoine, toujours aussi fatigué,
mais toujours aussi heureux de me
faire du bien en faisant un peu de sport
28 novembre 2013
Ce soir c'est sport sur chaise. Non,
non je ne me suis pas inscrit à une
nouvelle discipline, j'ai juste assisté
aux Top du Sport en Loir et Cher
où en plus j'ai eu le plaisir de recevoir
pour l'organisation des Traces du Loup
le Top de l'Organisation, et plus encore,
la joie d'écouter Stéphane Diagana,
dont le vision du sport, du bien être
et du dépassement devrait être
enseingée dans les écoles. Grâce à
lui j'ai même réussi à retourner au
Népal en sautant dans mes souvenirs,
car pour certains d'entre eux j'avais
l'impression que je ne pourrai jamais
être compris si je devais l'expliquer
et c'était précisément ce qu'il disait.
27 novembre 2013
Une journée sans corps c'est difficile,
mais une journée sans corps, ça l'est
encore plus, alors ce matin, petite
séance natation à 6h30. Clairement
je n'ai pas retrouvé mes chronos
d'il y a 6 mois, mais en tout cas je
commence à retrouver cette envie
et cette sensation de glisse qui est
jouissive, et rien que pour ça, cela
valait la peine de se lever si tôt ...
26 novembre 2013
Ce midi c'est décidé, il faut que je
me bouge, alors rendez-vous à la
piscine. Bon je ne fais pas une séance
intense mais une séance malgré tout,
et surtout je me sens pas trop mal
niveau glisse. Ce soir pour l'entrainement
du club j'ai prévu un travail sur un 5000m
pour commencer à repréparer le groupe
aux cross à venir. J'arrive à courir,
mais clairement j'ai l'impression de
courir avec le frein à main. Pour autant
je suis content car c'est un vrai bonheur
d'être dehors, la nuit, dans le frais, à
courir avec copains et chien.
25 novembre 2013
Bouh, ça devient usant d'être fatigué.
Je n'avais encore jamais connu ça
avant l'Himal Race, mais là clairement
j'ai un temps de récup proportionnel
à la démence de la course. Bref ni
envie, ni le corps pour, tant pis
cette nuit je reste chez moi à lutter
contre mes paupières qui tombent
alors que je cherche à travailler ...
24 novembre 2013
Ce matin je suis tout raide, mais c'est
décidé je commence ma journée par
une petite sortie course à pieds avec
mon fidèle Cooky. Je pars en short
malgré le froid, uniquement parce
qu'au plus profond de moi j'ai envie
de retrouver par quelque moyen que
ce soit ces sensations que j'ai ressenti
lors ma course au Népal. Ces sensations
que le froid ne peut pas m'atteindre et
juste glisser sur mon corps, ces sensations
qu'une tête qui n'a pas peur n'a rien à
craindre pour son corps. Mon chien est
visiblement aux anges, notre campagne
devait lui manquer, alors moi je m'amuse
à le voir courir dans tous les sens comme
un bienheureux. Bon au bout de 55mn
je rentre car le travail m'attend, mais
que ce fut bon ce retour sur mes chemins.
Par contre, je suis plus raide que jamais,
j'ai l'impression d'avoir fait un marathon
en 2h45 !! Du coup ce soir alors que
j'avais prévu d'aller nager, je fais
comme si je n'avais pas vu l'heure
passer histoire de rater la séance ...
23 novembre 2013
Ce soir j'ai prévu d'accompagner
Antoine, mon fiston, sur cross nocture
pour le voir courir. Mais c'est décidément
trop dur pour moi, je ne peux pas aller
regarder des gens courir en restant
derrière une barrière. Alors je vais aussi
courir. 18h15, je n'ai toujours pas de
dossard pour la course de 18h30, mais
pas d'inquiétude, de toute manière,
échauffé ou pas, ce n'est qu'un petit
galop pour moi, en aucun cas une
course. J'arrive comme toujours juste
à l'heure sur la ligne de départ. Premier
tour avec Antoine pour le voir courir
avant qu'il ne lâche, puis gentille balade
de 5,3km parmi les jeunes, qui courent
tous comme des lièvres. Des fois je me
demande si je cours vraiment, car je
passe mon temps à regarder comme
un bienheureux tous ces gens qui courent
sans me soucier une seule seconde de
la course. Bon j'ai vraiment très mal
au pied car mes chaussures à pointes
sont pile à ma taille et sans mes 2 ongles
au pied droit, c'est particulièrement
douloureux car à chaque fois que je
pose le pied au sol, mes doigts de pied
viennent s'écraser sur le bout de la
chaussure. Enfin j'ai couru des centaines
de kilomètres en ayant mal au pied,
je ne vais pas en faire un fromage
pour si peu et j'attends gentiment
que les kilomètres passent. D'ailleurs
le plus étonnant c'est finalement que
je n'ai aucune envie de faire la course,
ni de remonter pour titiller devant, ni
même de sprinter à la fin pour aller
gagner quelques places et secondes.
Au final la performance n'est évidemment
pas au rendez-vous avec un temps au
kilomètre plus lent que mes temps sur
marathon, et pourtant quel plaisir d'avoir
rechaussé les pointes, couru dans le froid,
vu tous ces jeunes se défoncer, ...
22 novembre 2013
Ce matin, je m'extirpe difficilement
du lit pour être à 6h30 dans le bassin
pour un entraînement natation avec
mon fiston. En fait le plus dur c'est
de se lever car à peine dans le bassin
je me sens si heureux que je nage
... dans le plaisir.
21 novembre 2013
Aujourd'hui c'est sport ... en canapé !
Rentré tard du boulot, je me dis que
je vais vite finir ce qu'il me reste à
faire dans la soirée et que j'irai
réessayer mes baskets vers 23h.
Malheureusement la fatigue me
reprend au vol et je me réveille
la tête endolorie par une mauvaise
position, la tête couchée sur mon
clavier. Bon ça va j'ai compris,
inutile d'insister, aujourd'hui en
fait je vous faire ... repos.
20 novembre 2013
Ce matin, bonne nouvelle c'est
décidé je reprends l'entraînement.
6h30 me voici dans le bassin avec
mon fiston pour ma reprise de
la natation. Et là c'est l'horreur !
3 mois sans nager, ça fait mal
lorsque l'on reprend. J'ai mal aux
bras, je me sens oppressé pour
respirer car je dois respirer vite
alors que j'ai passé des semaines
à avoir une respiration très calme
pour bien respirer et surtout j'ai
terriblement perdu en glisse, déjà
que je n'étais pas un avion de chasse
là je sens plus près du char d'assaut.
Enfin c'est une bonne nouvelle car
je sais que cela va m'agacer et donc
que je vais remettre les bouchées
doubles pour récupérer mon niveau.
En tout cas c'est bon de rejouer
avec son corps, youhou !! Et puis
pour celles et ceux qui n'ont pas
pu voir l'interview d'hier soir sur
TV Tours, voici un lien pour regarder
la partie de l'émission où je passe.
L'interview
sur TV Tours
11 novembre 2013
Et voici la 2ème vidéo promise.
Elle est bien loin de résumer ce
qu'est un Himal Race, mais elle vous
permettra je l'espère de vous faire
une petite idée de la variété des
terrains rencontrés au cours de cette
merveilleuse traversée Himalayenne :
Instantanés
d'un Himal Race
10 novembre 2013
Après ce difficile moment, la vie
reprend plus que jamais son cours.
Mieux, je me sens armé comme
jamais désormais pour relever des
défis bien plus importants, dont
certains qui traînaient dans un coin
de ma tête et qui vont devenir
réalité plus rapidement que je ne
l'imaginais. Rendez-vous en 2014.
En attendant, voici une première
vidéo à partager sur cet Himal Race
avant un prochain résumé, un
diaporama et un film plus complet :
L'ascension
en courant du
Thorong La Pass (5416m)
06 novembre 2013
Papa tu n'es pas mort cette nuit,
tu as quitté notre terre et mes tripes
pour rejoindre à jamais mémé, assis
comme un copilote dans un coin
de ma tête. Je suis heureux d'avoir pu
longuement converser hier avec toi sur
un stuppa, il n'y avait finalement pas
de hasard. Il ne me reste plus qu'à me
démener encore plus chaque jour pour
me montrer digne de l'héritage mental
et d'engagement que tu nous a laissé.
Foi de Chorgnon je me dépasserai
pour être à la hauteur et je relèverai à
tes côtés défis bien plus grands encore !
02 novembre 2013
Ça y est cette fois ci c'est la
dernière étape même si la course
est finie. Une dernière descente
de 700m de dénivelé dans les pierres
et escaliers qui finit de me fusiller
le pied gauche. Enfin c'est pas grave
c'est cette fois ci bien terminé. Je découvrirai
finalement en fin de journée qu'en fait non.
En fait nous avons en fait droit à 10h
de bus sur des pistes où les pierres nous
envoient des dizaines et des dizaines de
fois la tête au plafond alors que l'on
s'accroche désespérément aux sièges,
où les vitres du bus de cessent de
s'ouvrir toutes seules en raison des
vibrations et où l'on joue à effleurer les
véhicules en face comme les bords de
route avec des ravins en dessous. Pas
une minute le derrière resté sur le siège
ni une sans avoir la tête qui frappe soit
la vitre soit un bout de siège.
Bref pour tout le monde ce fut pire
qu'une longue étape. Ce soir j'enlève
les pansements pour étudier le
champ de mine sur mes pieds.
Ouf c'est fini ...
01 novembre 2013
Il fait si froid cette nuit que
c'est la première fois que
je dors avec 2 paires de chaussettes,
un pantalon, un sur-pantalon Goretex
pour la neige, 2 maillots, ma grosse
doudoune, mon buff sur le nez,
mon bonnet et mes gants dans
le duvet pour -15° ... Et pas de
chance je chope pour la première
fois du séjour une méga gastro qui
m'oblige à me lever 8 fois dans
la nuit pour me vider au milieu
de la neige tout en veillant à ne
pas chuter sur la glace entre les
rochers. Durant la nuit le vent
est si fort que je suis persuadé
que la tente va s'envoler. Heureusement
quelques piquets tomberont mais
c'est tout. Lorsque la lumière commence
à faire son apparition personne
n'est pressé de sortir du duvet, moi
le premier. J'attends que le soleil commence
à poindre pour me décider, de toute
manière je n'en n'aurai pas pour longtemps
à me préparer vu que je suis tout habillé ...
Dehors le vent balaie la neige sur les sommets,
il y a clairement encore moins de regrets
à avoir car les traces auraient été bouchées
par la neige fraîche. Au petit-déjeuner je décide
de partir avec Wouter, Anna, Christophe et
Didier pour tenter un coup en marchant
12 à 14 heures par jour pour rejoindre
l'Everest par Jiri. Malheureusement au
bout d'une heure il m'est toujours
impossible de marcher avec mon
pied gauche dont j'ai l'impression
qu'il est cassé, alors courir je n'en
parle même pas. J'ai beau me dire
qu'il y a déjà 5 jours que je cours
ainsi, rien à faire je ne réussis pas à
maîtriser la douleur pour avancer
comme d'habitude. La douleur oui
mais le manque d'endorphines et
probablement le relâchement
psychologique puisque la course est
officiellement terminée même s'il nous reste
plein de kilomètres à parcourir pour
revenir. J'ai si mal au pied que j'ai le
bassin qui descend de 20cm à chaque
fois que mon pied gauche touche le sol.
Il faut dire que le terrain ressemble à un
après tremblement de terre puisque nous
courrons toute la journée dans un amas
de pierres. Lorsque je retrouve les copains
qui m'attendent je suis obligé, la mort dans
l'âme, de leur dire que je ne pourrai pas
continuer avec eux sous peine de ralentir
tout le groupe. Je finis par me dire que si
je n'avance pas plus vite que cela c'est
que j'ai atteint mes limites face à la douleur.
Ma petite femme, Fred et bien d'autres me
passent par la tête. Je les vois sourire de
savoir que j'ai enfin atteint une limite et il n'en
faut pas plus pour que dans la seconde qui
suive j'attaque comme si j'étais en course.
"Ah ça non je n'ai pas atteint mes limites.
Les enfants vous allez voir ce que je vous
répète à longueur d'année : on a pour limites
celles que l'on accepte !". Et je me fais un
point d'honneur à ne prendre aucun
médicament pour la douleur comme
on me l'a proposé. Cela se réglera entre
mon pied et ma tête ! Je pigne, je serre
les dents et je m'accroche à des dizaines
de visages pour avancer. Il fait toujours
un froid terrible. Moi qui ne supporte pas
de courir couvert en temps normal je
n'enlève rien. L'étape du jour est
particulièrement longue puisqu'il s'agit
de faire en sens inverse les 2 dernières
étapes en cumulé. Le plateau à 2800m
est très long avec des dizaines de montées
descentes avant de redescendre mais ce
n'est rien par rapport aux 15 à 20 montées
descentes avant d'arriver à Simigaon.
Je suis mentalement à bout et hurle à
pleins poumons ma rage dans la montagne
avant d'enchaîner une pelletée de jurons
que je sors en anglais comme si
c'était moins grave. Enfin je finis par
arriver (8h pour faire 3000m de
dénivelé négatif cumulé cela donne
une petite idée du terrain) exténué mais
fier de n'avoir jamais cédé ni ne
m'être jamais arrêté une seule fois.
Pour les limites vous repasserez les amis ...
31 octobre 2013
Au réveil il fait un froid polaire et
comme j'ai bien dormi dans mon duvet
ultra chaud la différence de température est
d'autant plus importante. Hier j'ai retrouvé 5 lentilles
que j'avais mis dans un sac de ravito. Non
seulement ce n'est pas suffisant pour aller jusqu'au
bout mais en plus dans le noir du matin
je trouve le moyen d'en perdre une. Allez
ce n'est pas grave ce n'est que matériel et
ce n'est pas cela qui me gâchera la journée
. Le départ est donné et nous devons nous
arrêter au refuge qui se trouve à l'entrée
du lac à 4580. J'ai tellement mal au pied
gauche, je ressens comme une fracture,
que je me demande comment je vais
pouvoir non seulement courir mais aussi
marcher. Heureusement nous sommes
bizarrement câblés et la course partie
je cherche â m'accrocher coûte que
coûte, peu importe la douleur. Je pense
â mes enfants et je me dis que la douleur
n'est qu'une vue de l'esprit donc je serre
les dents et ... balance une purée de jurons
intérieurement à chaque foulée. Toujours
est-il que cela fonctionne et que je réussis
à suivre le groupe. Les derniers 100m
d'ascension sont un vrai mur mais
surtout recouverts de glace. Chaque
pas je suis hyper vigilant pour ne pas
glisser et redescendre de quelques dizaines
mètres. Finalement je réussis à tenir le
rythme et à rester à 100m de Bruno
et Anna. Lorsque j'arrive au début du lac
il y a 2 chemins qui partent de chaque côté
du lac, le refuge prévu et personne en vue !
Je pars à gauche puis me rends compte
qu'il n'y a aucune trace fraîche. Énervé je
fais demi-tour puis fais le tour des refuges
tous fermés. Je m'arrête pour voir au loin
comme derrière moi, mais vraiment je ne
vois personne. J'hurle un grand coup
dans la montagne autant pour essayer
d'être repéré par quelqu'un que de rage
parce que je suis au bon endroit pour
la course mais qu'il n'y a personne. Je
décide de partir à droite même si la
vallée est immense et que je me demande
si je fais bien de m'engager dans cette voie.
Je suis tellement énervé que j'en arrête la course
et décide de marcher. 15 mn plus tard au pied d'une
case abandonnée je vois les coureurs qui étaient
devant moi. J'arrive, pose mon sac et jette
mes bâtons pour aller rapidement marcher
le long de cette magnifique rivière qui serpente
au milieu de la neige et retrouver ma sérénité,
toujours en short et en maillot. Heureusement
les lieux sont si exceptionnels que je retrouve
très rapidement le plaisir d'être là et mesure
ma chance de vivre un instant pareil. Je suis
clairement un privilégié et cette erreur de
l'organisation est bien vite oubliée et replacée
à son état de fait ridicule. Il fait un froid polaire
et malheureusement en attendant les autres
pour avancer vers le glacier on se rend
compte que les conditions météorologiques
sont telles que l'on ne pourra pas aller plus
loin aujourd'hui. Du coup nous tapons largement
dans les rations de survie car nous avons faim
mais lutter contre le froid sans bouger est
terrible. A quelques uns nous décidons
d'aller voir sans sac et marquer la trace
pour demain car nous avons quand même
décidé de le tenter demain. Mais à moment
cela devient trop dangereux sans crampons et
à l'abri et de la falaise il fait un froid à la
limite du supportable dans ma tenue et je fais
demi-tour alors que les alpinistes du groupe
décident d'aller voir un peu plus loin.
Ce sera compliqué et très très froid mais
nous espérons tous que cela passera.
Il ne nous reste plus qu'à résister au froid
jusqu'à 2h du matin, heure à laquelle nous
nous lèverons pour partir au plus tard à 3h.
Dans la soirée nous découvrons un groupe
d'alpinistes français qui arrivent juste du
Tachi Lapsa et qui semblent bien épuisés.
En discutant avec eux nous apprenons qu'il
fait très très froid là-haut bien qu'ils soient
équipés de chaussures et tenues d'alpinisme,
qu'ils ont eu les pieds gelés, qu'ils avaient de
la neige jusqu'aux hanches et surtout qu'ils
ont mis 10h30 pour descendre avec crampons
et piolets alors que nous pensions mettre 6h
juste pour monter au Tashi Lapsa avant
de redescendre sur Thamé en autant de temps.
Clairement avec nos baskets, nos crampons
et nos tenues de course nous ne sommes pas
équipés et si certains d'entre nous pourraient
passer il semble évident que tout le monde
ne passera pas. La décision finit par tomber :
nous ne passerons pas et du coup nous
sommes dans l'obligation de faire demi-tour
et d'oublier notre arrivée sur l'Everest car il
n'existe aucun chemin nous permettant
d'y aller en 4 jours. Tout le monde est
abattu mais il n'y a aucun autre choix
raisonnable. Allez direction la tente
au bord de la rivière par un froid polaire
où la nuit portera conseil et aidera
à apaiser notre déception.
30 octobre 2013
Ce matin je me réveille alors que
je rêvais que j'enlaçais ma
petite femme et mes enfants
à l'aéroport, autant dire que mon
objectif est plus que clair pour
aujourd'hui, je vais me mettre
minable pour eux. Les consignes
du jour semblent ma foi plutôt simples
et sans risque majeur. En revanche
nous avons plus de 2000m positifs
pour arriver à Beding et évidemment
quelques centaines de mètres négatifs,
autant dire que ce ne sera pas
une promenade. Je pars en prenant
dès le départ la tête du groupe et
surtout je ne rate pas un mètre ou
une occasion pour gagner quelques
mètres. Nous grimpons la falaise
sous les bois du coup nous sommes
à l'abri du soleil ce qui fait que les
blocs de roche, les racines et les
feuilles sont totalement détrempées
et pour le coup particulièrement
glissants. De toute manière c'est
simple il n'y a pas un seul mètre sans
quelque chose pour chuter. J'ai le pied
gauche qui peine à toucher le sol et
intérieurement se succèdent les noms
d'oiseaux mais ma technique est simple,
ne rater aucune pierre et taper mon pied
dessus jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il
cèdera avant ma tête. Le combat dure
1h et pendant ce temps je continue
â attaquer en pensant â ma petite
femme qui n'a pas de nouvelles depuis
plusieurs jours et je suis sûr qu'elle reçoit
le message. J'attaque chaque mètre de
terrain et progressivement le groupe
explose, il ne reste plus que Bruno et
Stéphane qui suivent à une centaine
de mètres. Je me sens pousser des
ailes bien que je n'ai la majorité du
temps pas assez d'air. Je vois des
dizaines et des dizaines de visages
qui défilent et ressens même la main
de ma grand-mère qui me serre du
coup même sans assez d'oxygène
je réussis à pousser encore un peu
plus. Je finis par faire décrocher un
peu plus mes acolytes, malheureusement
peu de temps après ce qui devait
arriver à arriva. Sans mes lentilles
je ne vois rien et comme nous
sommes en sous-bois nous alternons
entre l'ombre et la lumière. Et
alors que je pensais à mon pote
Fred qui me disait que j'étais dingue
de prendre autant de risques et
que je vois ma petite Nadine fermer
les yeux à chaque glissade quasi-contrôlée
en riant, je vois mal un tas de feuilles
mouillées qui recouvre des un bloc de
roche bien tailladé et boum parterre.
J'ai le poignet droit retourné et la main
gauche en sang. Je lance à pleins poumons
une tripotée de noms d'oiseaux et me relève
bien énervé prêt à repartir à l'attaque.
Malheureusement je me rends compte
que je ne peux plus plier les doigts
et que même tenir la main en bas est
douloureux, alors je cours la main droite
en l'air. J'ai l'air d'un idiot mais peu importe,
j'ai toujours en tête de tout donner pour
ma petite femme. Mais à courir ainsi je
ne suis évidemment plus du tout aussi
efficace et je finis par être repris par
Stéphane et Bruno. Finalement je suis
content car ce sont de formidables coureurs
et battants et je compte sur eux pour
m'emmener. Je relance à chaque instant
pour rester avec eux mais au bout d'une
heure sans plus pouvoir utiliser mes bâtons
car je ne peux plus serrer main droite,
je finis par lâcher pour finir en solo.
Beding est au bord d'une rivière et c'est
très beau mais très froid, il y a d'ailleurs
de la neige au sol. Après avoir mangé comme
un ogre Maryse m'ausculte et craint une fracture
du scaphoïde et m'immobilise la main droite.
De toute manière ce n'est pas grave, ce n'est
pas ça qui m'arrêtera surtout à 5 jours
de la fin. Je profite de la présence d'Éric
qui est kiné pour lui montrer mon pied gauche,
et sans être affirmatif il m'annonce que je
pourrais avoir une fracture de fatigue.
Décidément sale temps pour la carcasse,
mais tout cela reste bénin quoi qu'il arrive.
En revanche plus ennuyant, le staff
semble très inquiet car personne n'a
pu passer le Tachi Lapsa depuis plusieurs
jours et même le glacier où nous devons
dormir demain n'est pas accessible ...
29 octobre 2013
Ce matin alors que nous craignions
de ne pas avoir grand chose à manger,
surprise le staff nous a trouvé de
quoi faire du pain tibétain et nous
a fait cuire des patates à l'eau. C'est
juste le bonheur et l'on prend toute
conscience de ce que peut représenter
une patate lorsque l'on a rien. Le
départ est donné au beau milieu des
cultures et devant cela part comme
des furieux. Zut je n'arrive à peine
à poser les pieds tellement j'ai mal
partout et la trace de 20cm de large
à tout casser est bardée de cailloux,
de devers et tout en zigzag. Mais pas
question de lâcher le groupe alors je
pigne intérieurement mais je force
et m'autorise même quelques coupes
sauvages pour rester au contact. Je
suis dernier du groupe et comme je
prends une bonne option je me retrouve
tout à coup devant, mais les népalais
et Wouter ne tardent pas à me redépasser,
tandis que les autres me suivent car
finalement j'avance plutôt vite dans
ce chemin de pierres qui descend
de 900m jusqu'à la rivière. Penser à
la course et à avancer sans cesse m'aide
à oublier mes douleurs aux pieds. Lorsque
nous arrivons à la rivière nous nous
retrouvons sur une piste. Bhim et Christophe
me lâchent tandis que je lâche le reste
du groupe hormis Didier que je lâche
quelques kilomètres plus tard. J'en
ai marre de cette piste du coup j'envoie
pour que ça passe plus vite. Tout à coup
j'entends siffler mais sans mes lentilles
j'ai beau chercher je ne vois personne.
Du coup je continue et heureusement
Anna revenue sur moi me crie après
pour m'avertir qu'il faut faire demi-tour
car le contrôleur que je cherchais est
en contrebas. Le temps de revenir
sur mes pas je me retrouve avec Anna.
Du coup nous attaquons l'ultime
montée vers Simigaon ensemble. Cette
côte c'est juste 600m de montée quasiment
à la verticale. Un mur que l'on monte grâce
à une succession d'escaliers en lacets.
Du coup, bien qu'elle monte beaucoup
plus vite que moi, je décide de m'accrocher
et de me brûler les abdos pour toujours
rester au contact. D'ailleurs ma technique
est simple : je dois toujours avoir la
tête â moins d'un mètre de ses fesses.
Je rigole tout seul en pensant aux
copains car sans mes lentilles je ne
vois rien du paysage et la seule chose
que je puisse visualiser clairement c'est
son derrière. En tout cas ce qui est sûr
c'est que l'on avance comme des malades.
En route nous doublons un groupe de
3 porteurs dont l'un décide de faire
la course avec nous sauf que lui a
entre 20 et 25kg sur le dos. On se
marre de ce qui nous semblait être
un super effort pour nous car il tient
bien une minute ainsi. A 2 nous trouvons
plus facilement notre chemin au milieu
de toutes ces cultures et maisons plantées
un peu partout sur le flan de montagne.
Nous finissons par arriver dans un temps
record pour moi et nous nous congratulons
longuement à l'arrivée. Et comme nous
sommes arrivés tôt cela nous permet de
profiter du grand soleil qu'il fait pour d'abord
prendre une douche glacée mais tellement
bonne puis pour laver absolument tout
mon linge car je commence à peiner
à me sentir ... Je profite de l'après-midi
au soleil pour faire quelques étirements
et massages en contemplant l'infini
paysage à nos pieds.
28 octobre 2013
4h30 gong ! Bienvenue dans un
monastère, c'est l'heure de la
première cérémonie. Cela
tombe bien je suis réveillé depuis
bien longtemps, moi qui dort très
peu, du coup je me lève pour
prendre l'air. Mauvaise nouvelle
j'ai perdu mon sac de lentilles
oculaires et comme pour la
première fois depuis que je
viens au Népal je n'ai pas pris
mes lunettes de vue je suis contraint à
courir avec une visibilité à 5m maximum...
Ce matin sur la ligne de départ nous
recevons les consignes du jour que nous
n'avons pas eu hier soir car le staff ne
connaît en fait pas précisément le
parcours et sur le roadbook il nous
est précisé "attention parcours
compliqué et cheminement difficile".
Quand on sait que les étapes précédentes
où nous nous sommes tous perdu il
était indiqué "parcours sans difficultés"
il y a de quoi être inquiet... Pire
nous disposons de plusieurs cartes
qui n'indiquent pas du tout les mêmes
chemins, ni le même ordre des villages
et pas les mêmes altitudes lorsqu'il y
en a. Du coup le staff décide que
de Biggu Gompa à Landpu nous
le faisons en liaison tous ensemble.
Et heureusement car aucun d'entre
nous n'aurait pu trouver le chemin
à travers les rizières, les maisons
et les éboulis. A Landpu nous
partons tous à l'attaque. Grande
descente puis grande montée, bref
du pur népalais. Mais même à
2600m il fait entre 25 et 30° selon
que l'on est plein soleil ou pas.
Avec l'effort je transpire tant que
mon maillot dégouline de sueur mais
pire, ma casquette dégouline d'eau
en continu sur ma visière tellement
elle est détrempée. Je suis dans mon
groupe habituel et chacun s'accroche
comme il peut pour ne pas lâcher
alors que devant nous nous relayons
à tour de rôle et celui qui mène met
tout ce qu'il a pour forcer sans cesse
un peu plus le rythme. Certes nous
avons une réelle envie de rester
ensemble mais cela reste une course,
alors même lorsque l'on manque d'air
il faut être capable de forcer encore
plus. Et heureusement que nous sommes
plusieurs car c'est un labyrinthe de chemins.
Nous arrivons finalement sans avoir
trop cherché au check-point de Laduk.
Le problème c'est qu'avec nos cartes
fausses la suite ne ressemble vraiment
pas à ce que nous avions prévu. Enfin
nous finissons par trouver Yarsa,
notre lieu d'arrivée prévu, et là
c'est juste le délire car nous partons
chacun dans notre sens, nous nous croisons
et nous recroisons, retrouvant même
les premiers qui jardinent aussi dans
le village où les locaux ne doivent
jamais voir de touristes, ne parlent
pas un mot d'anglais et nous envoient
dans tous les sens. Heureusement Wouter
sent le coup et décide de quitter le
village pour continuer le chemin où
20mn plus tard après une nouvelle montée
bien raide et un raccourci où il faut
choper des racines 2m plus haut pour
monter, nous découvrons la banderole
d'arrivée qui était au village suivant.
Nous arrivons tous rincés et heureusement
juste avant un terrible orage qui transperce
les tentes et nous oblige à investir un
refuge où certains dormiront même
sur des bancs dans la salle de repas.
Enfin tout le monde est au sec. Pour
ma part j'attaque ma ration de survie
car il n'y a que de la soupe à manger
et rien à boire avant que le staff ne fasse
encore un miracle en nous trouvant
du riz et des patates pour le soir. J'ai
toujours les pieds défoncés, il faut dire
qu'avec les pierriers que l'on emprunte
et le fait que l'on doive mettre plusieurs
fois par jour les pieds dans l'eau
il est difficile de guérir. Enfin le
reste du corps et la tête vont à
merveille c'est l'essentiel.
27 octobre 2013
Au départ de Karkaly ce matin
nous sommes un peu inquiets
car nous avons 3 cartes différentes
avec des chemins différents et des
altitudes différentes, du coup les
consignes nous semblent moyennement
claires pour ne pas dire hasardeuses.
Nous attaquons directement par une
montée abrupte de 1700m positifs
sur 11km. Cela part plutôt vite, mais
pour ne pas faire plus d'effort après
en solo je pars plus vite que prévu
pour rester au contact. Nous nous
retrouvons à 4 avec Anna, Laurent,
Vincent et moi et nous nous relayons
pour maintenir un rythme élevé au point
que chacun est essoufflé et joue avec
son point de rupture. C'est vraiment tripant
pour nous tous. La piste monte raide mais
notre tactique est simple ne jamais la
prendre et toujours prendre des raccourcis
tellement abruptes pour le coup qu'il
est parfois difficile de mettre un pied
devant l'autre et parfois même je
dérape ou cherche mon équilibre pour
ne pas tomber à la renverse. Presque
au 2/3 de l'ascension nous reprenons
Stéphane qui a le nez fin pour trouver
rapidement les raccourcis. La fin est
si raide que plus personne ne dit
mot et s'accroche. Nous arrivons
enfin au col tous ensemble où nous
immortalisons l'instant au pied du Stupa
qui matérialise le col. Derrière nous attaquons
une descente toute aussi raide avec la même
technique, à savoir éviter la piste et tailler
tout droit pour aller tout droit dans la
descente. La descente est si technique
que l'on dirait qu'il y a eu une bataille
entre les arbres avec leurs racines
hors-sol et les blocs de roche qu'on
dirait tombés du ciel. Stéphane
semble sur coussin d'air du coup
on envoie du lourd pour réussir
à rester sur ses pas. Anna et Laurent
décrochent et nous prenons quelques
risques pour tenir avant de lâcher
à notre tour avec Vincent quelques
kilomètres plus loin. Nous continuons
malgré tout à bonne allure avec Vincent.
Tout à coup un petit chemin sur la gauche
mais les instructions étaient de rester sur
la piste en bas et de prendre à gauche
à chaque patte d'oie du coup nous
restons sur la piste car à gauche
c'est vraiment un monotrace minuscule.
Nous descendons toujours à vive allure
dans les lacets et lorsque nous arrivons
à la fourche le doute nous envahit car
à l'altimètre nous sommes trop
bas et pas la moindre trace au
sol de pas ou de bâton. Nous sortons
la carte mais rien à faire nous ne savons
pas où nous sommes et pire il n'y a
aucune rivière d'indiquée alors que
nous en avons une belle à nos pieds.
Tout à coup nous écoutons crier dans
la forêt. 150m plus haut à la verticale
et de l'autre côté nous apercevons
Laurent et Anna. Nous pensons être
sur le bon chemin mais dans le doute
nous remontons tout à l'envers, ce qui
nous fait perdre plus de 15mn juste
pour revenir à l'embranchement précédent.
Nous prenons le petit sentier qui me fait
terriblement souffrir des pieds mais je
m'arrache pour tenir. Finalement nous
nous rendons compte que ce sentier
rejoignait la piste que nous avions pris.
Nous sommes dégoûtés mais c'est le jeu.
Puis un peu plus tard nouvel arrêt sur
une bifurcation avant de trouver la
centrale électrique qui nous avait été
fournie comme repère et qui en fait
n'est qu'une petite cahute en pierres
avec un gros tube en métal qui arrive du
dessus. Nous poursuivons avec toujours
autant d'inquiétude car nous n'y comprenons
rien entre notre altimètre et le roadbook.
Il y a des chemins dans tous les sens,
toujours pas un gus en vue et surtout
aucune indication sur le monastère que
nous cherchons. On jardine un bon
moment en essayant plusieurs voies
avant de trouver un petit père qui
nous sauve en nous donnant le cap
à suivre car face à nous il n'y a qu'une
falaise avec de la forêt. Lorsque nous
arrivons à Biggu Gompa nous sommes
rincés, Vincent et moi, probablement
autant pour le physique que mentalement.
Nous sommes hébergés dans un
monastère où il n'y a que des femmes,
c'est vraiment particulier. Elles sont vraiment
charmantes et nous accueillent comme des rois.
26 octobre 2013
L'étape du jour est neutralisée car elle
est estimée entre 10 et 12 heures pour
les premiers et il y a beaucoup de coureurs
fatigués ou blessés. Même le staff népalais
est carbonisé du coup la journée est transformée
en étape de liaison jusqu'à Karkani. De mon côté
c'est Bétadine, Éosine, pansements et straps
de partout sur les pieds. Physiquement je me
sens vraiment en très grande forme pourvu
que ça dure il reste encore 9 étapes avec
beaucoup beaucoup de très haute altitude.
Ce soir je me rase avec le rasoir d'un copain,
un rétroviseur et un filet d'eau qui coule
à côté de la bicoque qui nous héberge.
J'en profite pour me laver, ce filet
d'eau m'apparaît alors comme un
trésor. Le bonheur tient parfois à peu ...
25 octobre 2013
Je me suis réveillé avec une révélation:
lutter uniquement contre mon corps
c'est une forme d'abandon de la
course et rien que de me dire
que j'abandonne le combat me fout
la rage et les larmes me montent aux
yeux. Non les enfants je n'abandonnerai
jamais je vous le jure, alors aujourd'hui
c'est décidé plus de peau plus d'ongles
aux pieds c'est pas grave j'attaquerai toute
la journée. Nous commençons par une
énorme descente de 1000m dans les
racines et les pierres et très rapidement
je double pour déposer quasi tout
le monde. Je ne prends aucun risque
et pourtant je suis sur coussin d'air,
tout me semble facile et je fais un doigt
d'honneur neuronale à mes pieds car
ils ne m'arracheront jamais un seul cri
de douleur. Je suis même surpris d'avoir
déposé Anna Frost la championne
Néo- Zélandaise, enfin il ne faut pas
s'enflammer car la route sera longue.
On nous a annoncé 30km et nous
pensons plutôt 40. Arrivé à la
rivière je tente un coup par un
chemin monotrace hors sentier qui me
semble fort sympathique. Rapidement je sens
que c'est une erreur mais je persiste en
espérant une issue favorable. Bon il faut
me rendre à l'évidence plus je persiste
plus je perds du temps. Tout à coup
j'aperçois au loin de l'autre côté le pont
que j'aurais dû prendre. Je suis bien
énervé du coup je taille à travers les
arbres et cultures pour aller au plus
court. Lorsque j'arrive au pont je
rejoins tout le groupe, bien agacé
de ces 20 bonnes minutes perdues.
Du coup j'attaque la montée avec mon
groupe habituel. Nous jardinons dans
un village avec des dizaines et des dizaines
de chemins. On court, on monte, on descend,
on passe chez des gens pour finir par trouver
le bon chemin. Je me retrouve du coup
avec Anna qui grimpe fort et comme
je me sens en forme je suis. Durant
plus d'une heure nous discutons tout
en maintenant un rythme élevé avec
un cagnard qui nous brûle la couenne.
Nous arrivons à un carrefour de chemins
et pas une trace, alors on tente d'un
commun accord à droite. On poursuit
l'effort et la discussion tout en étant un
peu inquiets. Je finis par croiser un
vieillard qui porte une charge monstrueuse
et lui demande si nous sommes bien
sur le chemin de Tarkephedi. Et là
il m'annonce que nous sommes sur
la piste de Khumbu donc l'autre vallée.
Aaaaarghh demi-tour et au bout de
quelques minutes nous retrouvons le
reste du groupe qui a fait la même
erreur que nous. Nous sommes 3 à
vouloir tenter un coup pour nous
refaire: Stéphane, Anna et moi. Nous
attaquons la montagne droit dans la butte
sans suivre le chemin. Ça monte très très
raide mais au moins nous avons le
sentiment d'avancer. Finalement on
jardine une nouvelle fois sans trouver
ni le village que l'on finit par apercevoir
en contrebas ni le chemin que l'on voudrait
retrouver. Heureusement j'aperçois un habitant
improbable qui bêche son lopin de terre et vais
lui demander notre direction. Il m'indique une
direction qui nous oblige à tailler en sauvage
à travers les arbres et buissons. Tout à coup
nous entendons des voix en-dessous de nous.
Ce sont Bruno et Vincent que nous avions lâchés
dans la côte mais qui eux ont trouvé le chemin
que nous cherchions. Je pense toujours à mes enfants
et à mon père dans son fauteuil roulant pour
chaque foulée ne jamais abandonner le combat
. Aussitôt je relance et reprends la tête du
groupe pour tirer tout le monde mais seule
Anna réussit à me suivre à quelques dizaines
de mètres. On se regarde, on se parle,
on s'encourage c'est juste énorme
pour moi de parvenir à courir ainsi
avec elle. Je pense et repense à mon
défi de tout donner quand subitement
les larmes me montent aux yeux. J'ai beau être
athé comme pas possible je me sens habité
par un des modèles de ma vie :
ma grand-mère. Je cours presque
sans plus regarder le terrain, je me revois
quelques jours avant sa mort alors
qu'elle n'a plus bougé ni parlé depuis des
jours en train de lui parler en lui tenant
la main. Alors que je l'embrasse elle
me sert la main. Et pendant que je cours
je sens ma main gauche se serrer, comme
un message pour ne jamais rien lâcher.
Parfois j'attaque si fort que j'ai de la peine
à respirer et je sens cette main me serrer
plus fort pour me dire d'attaquer encore
et ça passe. Pas une drogue au monde
ne peut faire le dizième de cet effet là.
Je suis littéralement sur coussin d'air.
Même Anna finit par me laisser filer
sans que je m'en aperçoive, tellement
je suis occupé à parler avec ma grand-mère.
Mieux j'aperçois au loin Bhim, un des népalais
parti devant dès le début. J'accélère encore
un peu plus et le croque en 2 temps 3
mouvements. On s'enquille dans des
chemins pas possibles, je me fie juste
à mon altimètre pour faire des choix
à travers tous ces chemins qui filent dans
tous les sens et parfois je taille droit dans
la butte pour descendre plus vite et
passe même par quelques cases.
En 7km environ nous devons descendre
de 1000m. Bhim ne lâche jamais rien mais
je surenchéris dans l'effort avec cette main
qui me serre et il cale. Melamchi Pul ne
doit plus être loin et je vole toujours
de pierre en pierre, j'ai le sentiment que
je pourrais courir ainsi encore des heures.
Malheureusement je fais un mauvais choix
à moins de 2km de l'arrivée et j'aperçois Bhim
qui en profite, le malin, pour repasser devant
. Agacé je saute de 2m en contrebas dans
des blocs de roche et taille comme un sauvage
à travers les cultures mais c'est trop
tard je ne peux lui reprendre cette minute
perdue. Peu importe j'ai tout donné et
j'ai fait comprendre à mes pieds qui
commandait. Lorsque j'enlève mes
chaussures cela ressemble â un carnage,
je suis en sang de partout. Mais quel
bonheur finalement d'avoir su ne pas
abandonner le combat, c'est bien une
nouvelle preuve que tout se joue dans
la tête. Merci mémé !! 6h30 de bonheur
pour finalement entre 45km et 50km mais
surtout 4050m de dénivelé négatif au
lieu de 3390 et 1200m positifs au lieu
de 550. De toute façon quand on aime
on ne compte pas ! Les arrivées se succéderont
jusque dans la nuit tout le monde s'étant
perdu un bon paquet de fois. Enfin la
journée se termine bien avec une luxueuse
douche froide et une odeur de savon la bienvenue...
24 octobre 2013
Départ 9h Shing Gompa car tout
le monde est rincé et un peu de
repos est nécessaire. On commence
direct par une très grosse montée. Je
pars gentiment car j'ai du mal à trouver
mon souffle et l'énergie. Tant pis je
laisse filer devant et je pars à mon
rythme. Objectif 4660m aujourd'hui
donc il faut en garder sous la patte
car on part de 3200m. Et finalement j'ai
bien fait car au bout d'1h je suis gentiment
remonté sur le groupe même si je n'ai
clairement pas assez d'air pour être
à l'aise à ce rythme là. A 4300m la neige
est là et le paysage fa-bu-leux avec 5
à 6 lacs au milieu des cols enneigés. C'est
tellement beau que je m'arrête pour
immortaliser ces moments et m'en
mettre plein la vue. Je suis même interpellé
par des trekeurs qui me disent "ah ben
celui-là il fait la course et il s'arrête prendre
des photos", et bien oui il y a des
priorités dans la vie ... L'ascension jusqu'au
col à 4660m se fait dans une neige
très dure et tassée donc très glissante,
alors les doigts de pieds cherchent
désespérément à s'agripper. Je suis en
short et t-short sans manches, le soleil me
brûle les bras alors que l'air froid me
saisit la poitrine mais évidemment je n'ai
pas le temps de changer et de toute façon
tant que l'on court le corps reste chaud.
Avec Marco nous nous arrêtons poser
un drapeau de prière au sommet et nous
nous faisons même prendre en photo, une
nouvelle fois l'instant est prioritaire sur la
course, même si devant ils ont repris de
l'avance. Malheureusement pour moi la
descente après la partie neige est dans
un pierrier assez compliqué comme
j'adore, mais l'état de mon pied
m'interdit de dévaler comme d'habitude.
J'ai bien évidemment les boules mais
le paysage magnifique avec absolument
personne pendant des heures m'aide
à passer sur ma déception. S'en suit
une interminable succession de montées
et descentes dans les pierres. J'ai les yeux
rivés sur l'altimètre car je ne comprends
pas exactement où l'on en est par
rapport au roadbook. Enfin j'avance
car il faut avancer quoi qu'il' arrive
et je pense aux amis, à la famille,
aux partenaires, aux messages, ... puis
je l'accroche à ma frangine, mes neveux
et ma nièce pour avancer. C'est tellement
stupide et pourtant tellement efficace
d'avoir envie de le faire pour la famille ...
J'aperçois un refuge au loin là haut
sur la montagne mais j'ai peur que
ce ne soit pas là. Et finalement si, par
contre au lieu des 1000m positifs
il y en avait 2150 et au lieu des
1100 négatifs il y en avait 1800 !!!
Il me semblait bien ... En arrivant
je mange 3 plats, 1 dessert et
1 grand pot de massala tea car
je me suis retenu durant 2h pour
ne pas manger mon dernier mars
et boire mes 10cl d'eau ne sachant
pas ce qu'il restait.
23 octobre 2013
Aujourd'hui l'étape a été neutralisée
suite à la terrible étape d'hier qui a
mis tout le monde à genou sans
exception du premier au dernier.
L'étape se fait donc en liaison et
heureusement car les 50 bornes étaient
hyper costaudes et le final une montée
de 1200m sur 10km. Nous sommes
partis tard et personnellement je suis
bien bien cuit du coup j'avance les
yeux rivés sur mon altimètre. Je voulais
arriver avant la nuit mais je n'ai pas
les jambes pour monter comme
d'habitude pas plus pour suivre
les autres du coup la nuit me rattrape.
Le coucher de soleil est magnifique avec
la brume mais cela ne suffit pas à
me faire monter plus vite. La montée
se fait dans une forêt du coup même
avec la lune il est quasi impossible
de voir les pierres, les marches et
les racines. Et c'est cela qui me
convainc de ne pas sortir ma
frontale pour m'amuser et surtout
me servir de mes autres sens. Je finis
par arriver dans la nuit noire sans la
moindre chute, heureux mais rincé ! La
bonne nouvelle c'est que ce soir nous
avons déjà fait la moitié des étapes.
21 octobre 2013
Après l'étape que nous pensions la
plus dure nous avons réalisé celle
qui est pour l'instant la plus dure.
Chaleur caniculaire, 55km au lieu
de 45, beaucoup de dénivelé en
plus et plein plein de chemins possibles.
Parti dernier à cause de mon pied je
remonte 5 à 6 concurrents avant de
courir seul pendant plus d'1 heure. Je
fais le choix de quelques options dont
une à travers une rizière mais je
commence à m'inquiéter car je ne
vois personne jusqu'à ce que surprise
je me retrouve devant les premiers.
Incroyable, du coup je m'accroche
mais je n'ai pas les moyens de suivre.
Je gère mon pied et finis avec Laurent
et Vincent à 2 doigts de m'écrouler
parterre comme tout le monde.
Puis je mange et bois tellement que
je ne peux plus bouger pendant une
heure ... Enfin une douche froide, mais
tellement bonne, finit de me requinquer.
20 octobre 2013
65km qui font en fait 77 au GPS ...
incapable de poser le pied par
terre au milieu des centaines de milliers
de pierres. Je passe ma journée à
serrer les dents et à me dire que
la course est malheureusement finie
mais que je n'abandonnerai jamais.
Enfin j'arrive c'est la délivrance ...
19 octobre 2013
Aujourd'hui étape très difficile mais
je finis 4eme quand même. Pluie vent
neige jusqu'aux cuisses, tempête de
neige, boue ... on est tous frigorifiés
car il fait un temps jamais vu ici. J'a
i cru comprendre qu'il y avait eu un
typhon en Inde et que l'on en avait
les restes ... mais le moral et les
jambes sont au top. Je suis même remonté
de la 11eme à la 5eme place au général
mais bon la route est encore longue.
Sinon mes pompes sont déchiquetées
mon pantalon goretex déchiré mon bâton
plié en 2, j'ai 2 ongles décollés et plus d
e peau sous le talon et sur un doigt
de pied mais le pied gauche est encore
nickel ... et puis je me suis découpé
un ongle de pouce en 2 en
chutant mais j'ai malgré tout toujours
la patate.
17 octobre 2013
Au départ de Manang les groupes se
forment rapidement. J'essaie de rester
au contact même si j'ai mal au bide
ce matin, et que cela part fort. 40km aujourd'hui
aussi je m'efforce de gérer. Enfin
c'est ce que je me dis au début car
rapidement chacun relance à son tour
obligeant tous les autres à forcer pour rester
au contact que ce soit en côte ou en descente.
Nous sommes 6 à jouer ainsi et par
moment nous réussissons même à péter
un câble et à faire des sauts avec des
figures. Pisang, Chamé, Koto les villages
s'enchaînent, les difficultés techniques aussi.
Globalement le parcours est descendant
et la végétation est vraiment très belle. Avant
d'arriver à Tangchok Bruno et Christophe placent
une grosse attaque et me prennent 100 puis 150m.
Je m'arrache au point de ne plus avoir
assez d'air pour boire ! Mais pas question
de leur laisser prendre 200m, cela ne serait
alors plus possible de revenir. J'ai les abdos
en feu et me mets le buste à l'horizontale dans
les montées pour pousser plus fort et regagner
mètre par mètre. Derrière le groupe a
explosé mais je n'arrive toujours pas à
boire car je ne veux plus perdre un mètre.
La fin est une longue montée où je suis
le seul à courir mais chacun relance et
nous sommes clairement tous au bord
de la rupture. Quand soudain Bruno
nous place une nouvelle grosse attaque.
Nous prenons 10 puis 20m de retard et là
c'est à l'agonie que nous partons le reprendre
avec Christophe. Je décide même de passer
dans la boue jusqu'à mi-tibia pour gagner
quelques mètres et nous finissons tous les
3 ensemble main dans la main. Il nous
faut 30 secondes en nous tenant par les épaules
en regardant le sol pour retrouver notre souffle.
On a vraiment tout donné et clairement le plaisir
est dans l'effort ! Finalement nous aurons
parcouru ces 41 km de montagne en 4h et ma
montre indique une pointé à 17 km/h c'est
dire l'intensité de l'étape. La douche est glacée
mais pourtant si bonne. Par contre
j'ai 2 ongles qui sont prêts à sauter et surtout plus
de peau sous tout le talon. Je croyais que c'était
ma chaussette mais en fait non. Je coupe la peau
et sèche à l'éosine on verra demain. Je suis
également en sang au bas du dos car
mon sac était mal rempli et bien
entendu je n'avais pas le temps de
m'arrêter pour le remettre.
Finalement nous avons de la chance car
tous les derniers arriveront sous un véritable
déluge. Nous avons également reçu nos
sacs intermédiaires et là c'est
la fête avec une paire de chaussettes
et un shorty propres plus du chocolat
et une boîte de sardines à la moutarde.
C'est mieux que Noël...
16 octobre 2013
Levés à 3h30 nous partons dans
la nuit noire à l'attaque du Thorong
Pass (5416m). Il pleut du coup nous
sommes un peu inquiets de ce qui
nous attend au col. Avec frontale ultralyte
j'éclaire à 2m maxi mais ce n'est pas
grave je me sens bien et je suis très
attentif à mes pieds et au terrain.
Tellement bien que je reste assez
longtemps au contact des 3 premiers
sans forcer. Mieux je me permets même
de couper droit dans la pente en
coupant quasiment tous les lacets.
Je regarde mon altimètre qui monte
régulièrement, cela me booste d'autant
que je pense aux derniers messages
reçus, aux copains du club qui vont
faire les templiers et à ma fille aînée,
c'est sûr je vais lui prouver une fois de
plus que tout est dans la tête, foi de Chorgnon.
Je pousse tellement que malgré le froid et
l'altitude je suis toujours en corsaire, maillot
et veste Goretex ouverts et sans gants et
sans bonnet. Mon défi du jour consiste à
courir jusqu'en haut et pour l'instant ça passe.
Je ne cesse de parler avec ma grande puce
pour qu'elle relève le challenge qui l'occupe
actuellement et tous les amis qui défilent
à vitesse grand V dans mon esprit. Je
m'amuse comme un fou. A 4900m je
commence à prendre froid aux mains,
surtout en tenant mes bâtons à la main
car le métal est toujours très conducteur.
Mais la chance ne me sourit pas éternellement.
En coupant dans la pente je me retrouve
dans immense pierrier instable et surtout
avec toutes les pierres couvertes de
givre, si bien que je ne cesse de glisser
et finis par faire une chute et me casser l'ongle
du pouce gauche. Du coup je peine désormais
à prendre quoi que ce soit avec la main gauche.
Heureusement le sang coagule rapidement et
je peux enfiler mes gants. En tout cas pour finir
l'ascension j'ai rejoint le chemin et je ne le quitte
plus jusqu'au col. La bonne nouvelle c'est
que je cours à 5000m, à 5100, à 5200, à
5300 et 5400m même si les 100 derniers
mètres je cherche de l'oxygène pour conserver
mon rythme. "Nana j'ai réussi, je suis persuadé
que tu feras pareil" me dis-je pour justifier mon
effort. Je suis sur un nuage, pardon un col, aussi
peu importe la course je prends le temps de
la jouissance et de faire des photos. Je ne
vois plus Christophe qui m'a doublé après
ma chute alors que je m'habillais du coup je
suis un peu ennuyé car courir seul est
moins amusant sans parler que de l'autre
côté le chemin est bourré de randonneurs
alors que durant 3h nous n'avons croisé que
3 personnes ...Alors je m'amuse avec
la glace puis la boue dans la descente
mais je n'arrive pas à être à fond. Les kilomètres
s'enchainent et je perds patience car je n'arrive
pas à savoir combien de temps il reste,
surtout qu'à chaque fois que je demande
on m'annonce 2h puis 30mn ... Incroyable
je rencontre en chemin une connaissance puis
1km plus loin un guide que je connais ! La
chaleur monte au fur et à mesure que l'on
descend du coup je finis par m'arrêter
pour me mettre juste en maillot et évidemment
500m plus loin il se remet à pleuvoir,
mais ce n'est pas grave je continue ainsi. Enfin
j'aperçois au loin Manang et le vieux Manang
juste avant. Ce village est incroyable, on se dirait
700 ans en arrière. Cela mérite bien quelques
arrêts photos. C'est d'ailleurs peut-être pour
cela que je "jardine" pour trouver mon
chemin. Enfin je finis par arriver à Manang
finalement 5eme et en aillant conforté ma
place au classement général de 6mn
sans être trop cassé.
15 octobre 2013
Départ sous la pluie. Nous attaquons
à peine sortis du village par une
ascension abrupte. Je colle la tête
pour essayer de faire un coup, en
tout cas j'aurai essayé. Le pierrier est
vraiment difficile et je surchauff
e rapidement, du coup j'enlève
la moitié de ma veste Goretex pour
être à moitié protégé et à moitié
le
corps à l'air. Nous attaquons tous
fort, il n'y a pas moyen de ralentir.
Arrivé au col je remets un népalais
qui jardine sur le bon chemin et nous
redescendons à 3 avec Bhim et
Christophe car je me rappelle bien
du chemin. Pas une seconde sans
que l'un d'entre nous ne relance.
Bruno et Stéphane reviennent sur
nous juste avant le pont suspendu
qui traverse la Kalygandaki. Il nous
reste alors plus que 5km et 1000m
de dénivelé positif. C'est clair 20% de moyenne !!
Christophe et Bim nous lâchent et moi
j'essaye de distancer Bruno et Stéphane.
Je suis au rupteur mais Stéphane réussi
à me reprendre et même me mettre 200m
dans la vue. Les enfants, Delphine, les copains
du club, les amis, mes partenaires, tout le
monde me passe par la tête à la recherche
d'une force mystérieuse. Et tout à coup j'ai
un nom et 3 mots qui se bloquent dans mon
esprit : Antoine, mon fiston et "dépassement de soi".
J'attaque comme une mule en me répétant
en boucle "Antoine je vais remonter rien
que pour toi comme lorsque nous avons
fini l'Ultr'Ardèche tous les 2". Je reprends
en courant Stéphane qui a 2mn d'avance
au général et je le laisse sur place. Je suis
le seul à courir dans la montée. J'ai les
larmes aux yeux, un savant mélange de
douleur, de rage et de joie dans l'effort.
Bhim et Christophe ont 4mn50 d'avance
sur moi alors je répète en boucle
"Antoine on peut le faire". Je cours toujours
et toujours à la limite de ne plus avoir assez
d'air. A 1km ils sont à 1mn, je hurle dans
le dernier mûr qu'il nous reste et à 200m
je me lance dans un sprint improbable
en criant "Antoine on va le faire" et
je les reprends à 50m de l'arrivée pour
une arrivée à 3 main dans la main, en 4eme position
et en ayant repris plus de 6mn à Stéphane.
11eme le premier jour après mon hypoglycémie
7eme ensuite, me voici désormais 6eme au
classement général c'est juste incroyable
même si la route est bien évidemment
encore très longue, mais je profite de l'instant
présent. Merci fiston !
14 octobre 2013
Après une nuit sous tente à
4200m au milieu des yaks et
chevaux sauvages nous nous levons
à 4h45 pour nous attaquer au Tilicho
à 5100m. A 4400m la neige fait
son apparition puis redouble
à 4500m. A 4600m nous sommes obligés
de chausser les crampons pour continuer
à avancer. Plus on monte plus il est difficile
d'avancer et plus il fait froid d'autant
que je n'ai pas de pull... A 4950m
la tempête de neige est si terrible
que nous ne voyons même plus
où il faut aller et surtout nous apercevons
des petites coulées de neige. Le risque
est désormais trop grand nous décidons
de redescendre. 6h il nous aura fallu
pour revenir au point de départ. Mais
la course continue quoi qu'il arrive
aussi nous repartons sur un nouveau
parcours qui nous conduit à Jomson.
J'ai les quadriceps en feu au point de
ne pas arriver à me baisser ou lever
les genoux, et pourtant il nous reste
1650m de descente abrupte non stop.
Je m'accroche à ma femme et mes enfants
avec mon "la douleur n'est qu'une vue de l'esprit."
Je suis 10eme mais je décide de passer
outre la douleur et j'attaque en sautant
dans les pierres et en ne pensant
jamais à freiner. Rapidement 8eme
puis 7, 6 j'attaque sec pour prendre
la 4eme place. Avec Bruno, Christophe
et Stéphane pas loin derrière on envoie
sans cesse ce qui nous pousse à
donner le meilleur. J'arrive finalement 4eme
avec de nouveau 2 népalais derrière,
peut- être ai-je attaqué trop fort
mais j'ai vraiment envie de vivre
cette aventure sans regret et puis
j'ai tellement de monde en tête que
je me sens plein de ressources !
13 octobre 2013
J'ai tellement eu les boules d'être
malade puis de faire une hypoglycémie
et une déshydratation que je me
suis gavé comme jamais et j'ai
vraiment l'intention de me refaire
aujourd'hui. D'entrée je prends
des options en décidant de traverser
des bras de la Kalygandaki avec
parfois de l'eau jusqu'au genou suivi
par 6 coureurs. Nous prenons des relais
sans cesse et parfois on invente des
chemins au milieu des épineux. Jusqu'à
Thini nous sommes tous ensemble mais
alors que nous traversons la dernière
rivière du jour je fais le plein d'eau
puis attaque à fond la terrible montée
de 1700m positifs non stop sur
seulement 12km !! Et évidemment du
pierrier et des secteurs sauvages. Je
lâche le groupe sauf Christophe qui
me reprend. Je ne le lâche plus et serre
les dents pour revenir et revenir sans
cesse. Nous arrivons à 4200m
au camp ensemble et surprise nous
sommes 3eme ! Oui 4 népalais sur 5
derrière nous c'est juste énorme.
Celle là elle est pour ma petite femme
et mes enfants. La fatigue n'est qu'une vue de l'esprit !
12 octobre 2013
Première étape avec 2300m de
descente non stop dans les pierres,
la boue, les hautes herbes ... N'ayant
pas mangé la veille je fais une
hypoglycémie au bout d'une heure
mais je gère pour arriver pas
trop mal et me gaver.
Aujourd'hui étape à venir rallongée
avec 2500m positif au lieu de 1600 ...
ça va piquer !
11 octobre 2013
Nous montons raide jusqu'à' 4200m pour
normalement redescendre à 4100 pour dormir.
Mais à une dizaine nous rêvons de marcher
sur les traces de Maurice Herzog
(français qui fut le premier à gravir l'Annapurna
et un 8000m dans le monde). Il fait froid et neige,
aussi nous posons nos sacs sous un rocher
et partons jusqu'à 4500m en cherchant notre
chemin car face nord il n'y en a pas. Nous
traversons un torrent risqué puis nous y arrivons.
Au final 4h de rando course sans boire
sans manger mais quel bonheur.
La joie est dans l'effort. Malheureusement
gros mal de tête qui m'empêche même
de manger le soir c'est dire !
10 octobre 2013
Montée de 2600 à 3400m toujours en
acclimatation. Montée très raide comme
le Taïbit à la Réunion ! On trouve
un replat. Nous coucherons donc
là et montrons le campement.
15h et ça y est le froid nous gagne.
Tout va bien.
09 octobre 2013
La marche d'acclimatation de 20km
s'est transformée en course de 33km
pour 5 copains et moi après que nous
ayons décidé de quitter le parcours
pour explorer un coin que personne
ne connaissait. 1000m positif alors que
l'on ne devait que descendre,
traversées de rivières et finish dans
la nuit totale sans frontale. Trop bon!
02 octobre 2013
Ca y est c'est parti. La période
insupportable pour moi, celle où l'on
attend et où l'on fait du jus avant une
course, car désormais c'est décidé
je coupe complètement pour arriver
au Népal le plus frais possible, de
toute manière ce n'est pas maintenant
que je progresserais si je devais en
avoir besoin. Et puis j'ai mon sac
à préparer, car aujourd'hui j'ai un
amas de vêtements et matériels que
je pèse, coupe, découpe, supprime,
mais qu'il va falloir que je finisse par
finaliser et faire rentrer dans mon
sac en étant le plus léger possible.
1er octobre 2013
Pour l'entraînement du club j'ai planifié
un fractionné 6 fois 1000m avec un
gain de 2 à 5s au tour pour aller de
plus en plus vite et trouver les détails
qui font gagner des secondes alors que
l'on est parti à fond dès le premier
tour. Histoire de ne pas me blesser
sur ma dernière séance je décide de
partir avec un groupe plus lent que
d'habitude, mais finalement sans trop
forcer je ne résiste pas à passer
devant et à imprimer le rythme tout
du long. La bonne nouvelle c'est que
non seulement je l'ai fait sans me
blesser mais qu'en plus j'ai pu faire
des temps de bonne moyenne avec
un temps final en 3mn35 sur notre
parcours très valloné, sans ressentir
la moindre gêne ni fatigue. D'ailleurs
mes 60km d'il y a 2 jours sont déjà
loin dans ma mémoire et dans mon
corps car vraiment je me sens en
pleine forme. Bref tous les voyants
sont au vert avant de partir.
30 septembre 2013
Le bonheur c'est simple comme un bel
effort. Je passe ma journée à surfer
sur ma course d'hier. Certainement
pas pour ma place ou mon temps,
mais parce que je ne suis pas plus
fatigué que si j'avais couru 10km hier.
Bon J-5 désormais il me faut apprendre
tous les détails pour éviter les mauvaises
surprises sur l'Himal Race.
29 septembre 2013
Ce matin je suis à Saint-Aignan avec
les copains du club pour ce qui sera
pour ma part ma dernière sortie longue.
12, 23, 35 km ? Non non, il y a un
60km alors forcément je m'y inscris car ça
tombe pile poil. Bon, il pleut et j'ai moitié
froid avant de partir du coup je prends
ma veste même si je sais que j'aurai
rapidement chaud. Je pars sans autre
ambition que de boucler ces 60km à
rythme soutenu sans me blesser !! Je
me colle rapidement à l'abri derrière le
groupe de tête, un peu inquiet de me
tirer trop dessus, même si je me sens
particulièrement à l'aise, aussi je me
bats contre ma tête pour m'interdire
de relancer et prendre des relais.
Les km passent et je tiens le rythme
sans souci malgré les difficultés du
parcours. 10, 20, 30km, toujours
à plus de 12,5km de moyenne à
peine ralenti par la boue, les glissades,
et les mini-raidillons. Mais devant cela
s'excite et clairement il y a une volonté
de 2 coureurs de titiller celui qui est
devant depuis le début. Et là je me
surprends moi-même : je décide de
ne plus suivre et de maintenir ma
moyenne en solo car je me connais
et je sais que si j'attaque maintenant
les efforts vont devenir de plus en plus
intenses et au final je vais finir "cassé"
alors que je suis là pour finir frais.
Je prends alors mon pied malgré la
pluie à jouer au milieu des vignes, des
bois et des enchainements de montées
et descentes. Et surprise au 40ème km
je retrouve le 3ème qui est visiblement
à la peine. Une fois encore je me surprends
à rester calme et à gagner du terrain tout
en douceur sans jamais forcer. Au 45ème
km je me retrouve enfin à son niveau,
et la différence n'est pas longue à faire
car j'ai des jambes comme si je
commençais juste la course. Il me suffit
de maintenir un rythme assez élevé et de
pousser dans les montées et descentes
pour faire le trou définitivement. A 3,5km
de l'arrivée on m'annonce mon écart
avec les 2 premiers et là il est clair que
je ne les rattraperai pas, mais que je
peux enfin me lâcher, certain que je suis
de ne plus me faire mal. Et la meilleure
preuve c'est que sur cette courte distance
et malgré 2 grosses côtes, je leur reprends
2 et 3 minutes. Lorsque j'arrive sur la
piste où se trouve la ligne d'arrivée j'ai
la fraîcheur pour monter les marches
2 par 2 devant les copains et finir tout
en souplesse à bonne allure. Me voici
donc 3ème au classement général et
1er vétéran alors que je ne venais faire
ici qu'une dernière sortie longue. Une
belle preuve que j'ai réussi ma prépa.
Mieux, alors que tout le monde tire
la patte de raideur, je peux encore
courir, sauter, me baisser, ... et surtout
je me sens prêt à envoyer encore 1 ou
2h de plus au même rythme. Bon et
bien voilà, maintenant c'est fini, c'était
ma dernière sortie longue. J'ai limite
le blues car je sais que désormais il
va me falloir arrêter les entraînements
et commencer à faire du jus avant
mon départ le week-end prochain.
26 septembre 2013
Ce soir pour l'entraînement du club,
je leur ai concocté un nouveau parcours
avec quelques raidillons à monter et à
descendre qui vont certainement laisser
des traces jusqu'au lendemain. Effectivement
les côtes font mal, d'autant que pour ma
part j'ai décidé de faire l'entraînement
affublé de mon sac pour le Népal chargé
à plus de 10kg. Cela me rappelle vite
que le rythme n'est pas le même et que
le dos est stratégique dans un tel effort,
donc qu'il faut être vigilant le concernant.
En tout cas c'est une petite sortie de 1h25
qui fait du bien au mental comme aux
cuisses et qui me conforte sur le fait que
je suis prêt. Il ne me reste plus qu'à me
reposer désormais et à compter les jours.
Par contre mauvaise surprise, cela devait
faire 1 an que je n'étais pas monté sur
une balance mais vu ma fatigue récente
je m'y suis décidé et je comprends mieux.
Je suis en effet retombé à mon poids de
forme de 67kg ce qui n'est pas top pour
les réserves avant une telle course où l'on
va nécessairement puiser dans les réserves.
25 septembre 2013
23h, il est l'heure d'y aller si je veux
courir ce soir. Il fait une belle nuit
noire et très bon. Je vois à peine
mon chien, heureusement j'ai l'oreille
attentive à sa foulée en même temps
qu'à la mienne. Tout va bien quand
tout à coup j'ai l'impression que je
vais chuter en perdant l'équilibre.
Je continue comme si de rien n'était,
mais plus ça va, pire c'est. J'ai le
sentiment d'être saoul sur la route.
Houlala, clairement je crois que je
suis fatigué et qu'il va falloir que je
me préoccupe de ma récup, du coup
j'écourte ma séance à 50mn, même
si bizarrement musculairement je
me sens réellement bien.
24 septembre 2013
Ne pouvant pas courir ce soir, je
m'échappe rapidement ce midi pour
aller faire ma séance du jour, car mon
repos hier a été salutaire, j'ai une
énorme envie d'aller jouer avec mes
baskets et mon chien. Surprise, il fait
beaucoup plus chaud que je ne le
pensais ce qui rend ma séance plutôt
éprouvante, ce qui n'enlève rien à mon
plaisir. Et ce soir séance chez mon
kiné pour travailler la souplesse de
mon mollet où j'ai une fibromatose
particulièrement douloureuse au
palpé. Dès que Richard me touche
je serre des dents voire bondit de
la table, mais heureusement sur les
étirements et surtout en courant, je
ne ressens plus la douleur.
23 septembre 2013
Bon là clairement j'ai un peu trop
tiré sur la machine entre des efforts
plus longs et des nuits de plus en plus
courtes pour tout faire avant mon
départ. Résultat ce soir, même l'envie
de bouger n'est plus là, aussi je me
contente d'une petite séance de renfort
musculaire, de toute façon l'endurance
est là, désormais je n'ai plus besoin
que d'un peu d'entretien.
22 septembre 2013
Ce matin, je suis fatigué. Je dois
bien me rendre à l'évidence, niveau
musculaire ça commence à me tirer.
Du coup je décide de changer de
programme et je remplace ma sortie
longue par une courte plus qualitative.
Finalement je ne cours que 2h30,
mais à un rythme plutôt élevé tout
en travaillant bien ma pose de pieds,
d'autant que je prends dans les bois
les chemins les plus accidentés possible.
J'insiste bien sur les étirements car je
sais bien que c'est primordial. Enfin
la super bonne nouvelle c'est bien
entendu que je ne ressens vraiment
plus rien au mollet, enfin tant que je
ne le palpe pas ...
21 septembre 2013
Ce matin je n'ai pas la gouache. J'ai
pourtant envie de courir, mais je ne
sais pas ce qui m'arrive je suis mou.
Du coup je pars courir avec mon
chien en me disant que je serai
probablement de retour dans 1h.
Et puis nous voilà dans les bois,
hop un arbre, hop un trou, hop un
monotrace, hop hop hop et voilà
que les jambes tournent comme un
jour de grande envie. Finalement
c'est contraint par le temps que je
rentre de ma sortie après 3h30,
d'autant que je n'ai rien bu ni mangé
durant tout ce temps là puisque je
pensais partir pour 1h ...
20 septembre 2013
Ce n'est pas que je n'ai pas le temps,
c'est que je n'ai pas envie. Et bien si
c'est possible ! Très rare mais possible.
Aujourd'hui je n'ai envie de faire aucun
sport, aussi je décide de me reposer
plutôt que de sortir sans plaisir.
19 septembre 2013
Rentré à plus de 21h, je profite de
ma petite famille avant ... d'être pris
d'une furieuse envie de prendre ma
dose d'endorphines. Allez hop, je
prends mes baskets et mon chien
et c'est parti pour 1h de course en
mode déroulé dans le noir total. Je
prends un immense plaisir à écouter
mes pieds et mes oreilles me guider
car niveau visuel je suis pas vraiment
efficace ... En tout cas à mon retour
les neurones sont remis en place,
c'est bien là l'essentiel non ??
18 septembre 2013
Aujourd'hui c'est repos, je me
contente donc juste d'une petite
séance d'étirement pour me protéger
des blessures et me détendre car il
est évident qu'il y a longtemps que
je n'ai pas sollicité mon dos ainsi.
17 septembre 2013
Ce soir pour l'entraînement du club
j'ai pour une fois prévu court. Court,
mais bon bien sûr !! Après un bon
échauffement comme toujours, nous
partons pour un 5000m au taquet.
Il y a bien longtemps que je n'ai pas
eu le plaisir de faire de la vitesse pure
aussi je lâche tout, même si je sais
pertinement que sans entraînement
je vais être à la peine. Et me voici
dans les baskets de Guillaume, mon
Coyote ! Ca me tire la tronche mais
qu'est ce que je me sens bien et
euphorique. D'abord parce que
j'adore ces sensations où l'on se
dit qu'on y a été trop fort et qu'on
ne tiendra pas (parce qu'en fait si,
si on arrête de discuter avec sa
tête on y arrive !), ensuite parce que
chaque foulée quasiment je me répète
en boucle "waouh, je ne ressens rien
de rien au niveau du mollet". Après
l'enchainement incroyable de blessures
que j'ai eu, je mesure parfaitement
ma chance. Malheureusement pour
moi j'arrangue les coureurs que je
double pour qu'ils se déchirent un
peu plus et donne des conseils à ceux
pour lesquels je repère une anomalie,
puis je trouve le moyen de me laisser
bloquer par 2 coureurs côte à côte
dans un virage que l'on prend
habituellement à fond. Il n'en faut pas
plus pour que je décroche de 10m
de Guillaume et là, forcément cela
devient plus dur car j'étais
confortablement installé derrière lui
à l'abri. Je n'abdique pas pour autant
et tente après un long moment seul à
10-20m de lui une accélération.
Forcément la raison me rattrape
alors vite puisque je suis rapidement
pris d'un point qui m'oblige à terminer
les 2 derniers km en dedans par rapport
à notre rythme initial. Enfin ce n'est pas
grave car clairement si je n'ai pas
retrouvé ma vitesse pure j'ai quand
même la caisse et surtout le plus important
de tout, je n'ai ressenti aucune douleur
ni gêne au mollet. In Allah !!!
16 septembre 2013
J'arrive tard donc forcément je n'ai
pas le temps d'aller courir ce soir.
Ah bon ? Allez j'ai à peine fini la
phrase dans ma tête que je me dis
tiens tu vas voir et hop me voici
quelques minutes plus tard dehors.
Il est 22h, il fait nuit noire, je suis
seul et ... tout va bien ! Quelques
changements de rythme et voilà
le tour est joué pour ce soir. 1h
de bonheur sans retenue, cela
faisait vraiment longtemps.
15 septembre 2013
Le réveil sonne bien à 4h du mat
comme prévu sauf qu'il prend une
claque et malheureusement je pars
plus tard que prévu. En tout cas je
pars avec un sac chargé à 10kg et
ne rate aucune côte ni chemin en
mauvais état pour me mette en
situation. Du coup je suis obligé
d'écourter ma séance et me contente
de 4h30 de sortie dans les bois
au lieu des 6 prévues, mais ce n'est
pas grave, d'autant que je sens pour
une fois que la fatigue musculaire
me gagne et que je prends mal au
dos à force. Du coup j'insiste
lourdement sur les étirements dès
que j'arrive et bois encore plus
pour éliminer les toxines.
14 septembre 2013
Levé à 5h du mat pour une petite
sortie VTT à la frontale sous une
pluie battante. Je n'ai pas fait 500m
que je me dis que je suis barjot et me
demande si je ne devrais pas plutôt
rentrer chez moi. Rien que le fait de
me poser la question m'agace, donc
je pousse encore plus fort sur les
pédales histoire que les choses soient
claires. En tout cas dans les bois
c'est vraiment sport : avec ma frontale
soit j'éclaire mes lunettes détrempées,
soit je fais un halo devant moi, du coup
c'est vraiment chaud avec les racines
et pierres détrempées que je découvre
à la dernière seconde. Autant dire que
je suis concentré comme jamais car
je n'ai vraiment pas envie de me casser
quelque chose, surtout maintenant. Et
puis au bout d'un moment je suis plus
comme un gamin qui est couvert de
boue et qui a le droit de se salir encore
un peu plus, qu'en train de penser à
mon entraînement tellement je m'amuse.
Ce qui est certain c'est qu'à cette heure
là et avec cette météo là, je ne rencontre
absolument personne ... J'enchaine le
VTT avec 1h de travail de côtes avec
un copain comme ça je peux reprendre
tout en étant sûr de ne pas forcer
comme un idiot. Et bonne surprise
cela tient, mais j'attends demain avant
de chanter ...
13 septembre 2013
Ce soir j'ai le droit de reprendre le
sport alors forcément je ne vais pas
manquer l'occasion, en revanche
changement de programme, j'emmène
ma petite femme et ma fille ainée
découvrir le RPM. Bon c'est clair rien
ne remplacera jamais un vrai vélo, mais
je prends malgré tout plaisir, à la fois
à faire du sport, à suer et à faire du
sport en famille. Je gère juste un peu
mon envie débordante car je sens
bien lorsque je pousse vraiment que
mon mollet me tiraille. Heureusement
je me calme toujours avant qu'il ne soit
trop tard. Bref une bonne heure de suée.
12 septembre 2013
Pas le droit au sport, pas le droit au
sport, comme si c'était facile. Bon ce
soir c'est l'entraînement du club donc
je fais l'effort de ne pas courir mais
je ne résiste pas à l'idée de sortir avec
les copains, aussi je dirige la sortie
travail de côte à vélo. Cela me donne
tellement envie que je me prévois la
même séance pour demain puisque
le doc m'a autorisé une petite sortie
course à pieds test demain.
11 septembre 2013
Petit passage chez mon médecin du
sport et enfin une réponse à mon interro-
gation quant à l'origine de ma blessure
récurrente au mollet. J'ai en effet une
fibromatose, c'est à dire que ma déchirure
s'est mal cicatrisée (oui je sais je ne l'ai
jamais vraiment laissé se cicatriser ...)
et donc le muscle s'est rigidifié sur la
cicatrice, faisant ainsi perdre de la
souplesse au muscle. Du coup dès que
je force la rigidité du muscle cède et la
déchirure se réouvre. Bref nouvelle
infiltration et interdiction de courir
quelques jours pour faciliter la
cicatrisation. Et tant qu'à faire je me
fais checker et je m'étais encore
déplacé quelque chose d'où mes
dernières tensions dorsales. Bon et
bien là j'y crois, je vais être fin prêt
et totalement opérationnel pour le
départ de l'Himal Race.
10 septembre 2013
Ce midi j'ai le temps, pardon je prends
le temps, de me faire une petite séance
sauna pour bien bien me détendre. Pas
de musculation pour une fois, c'est
purement dans un souci de détente
musculaire. Et ce soir pour le fractionné,
je suis à moitié inquiet car j'ai prévu une
séance où l'on tape fort et du coup j'ai
un peu peur que mon mollet ne suive
pas. Et bien aussi incroyable que cela
puisse paraître j'ai pu enquiller 2 gros
blocs de 30-30 à fond, presque sans
retenue. Des accélérations entre 18
et 20 km/h avec l'inquiétude que mon
mollet cède à tout instant et donc en
en gardant un poil sous la semelle. Et
finalement rien de rien, pas la moindre
douleur ou tension, ouf !! Autant dire
que ce soir j'ai le moral, même si j'avoue
ne plus rien y comprendre sur les raisons
de ma blessure. En tout cas plus que
jamais je me prépare et quoi qu'il arrive
je serai au départ de l'Himal Race. Yes !!
09 septembre 2013
Après 2 grosses journées de suite,
je décide de faire ma journée de repos
ce jour comme ça demain je serai, si
tout se passe comme prévu, en pleine
forme pour faire le fractionné du club.
La bonne nouvelle c'est que je ne me
sens absolument pas fatigué, tout juste
un peu tiraillé au niveau du dos, ça c'est
normal étant donné qu'il y avait longtemps
que je n'avais pas porté si lourd si longtemps.
08 septembre 2013
La journée commence mal car au
moment de monter sur mon vélo je
me retrouve avec les 2 pneus à plat.
Bon c'est rien, au contraire c'est bien
la preuve qu'hier c'était une vraie bonne
sortie de VTT en mode bourrin et que
même le matériel a souffert mais résisté
durant toute la séance. Il faut dire que
des morceaux de bois, des pierres, des
ronces, ... ils en ont vu mes pneus. Bon
allez vite fait bien fait je les change et c'est
parti pour 45mn de VTT pour aller jusqu'à
mes bois préférés où j'attaque la course
à pieds car je n'en peux plus de ne pas
courir. Je suis limite angoissé à l'idée
d'être là et de ne pas pouvoir en profiter
si mon mollet venait à lâcher, mais je suis
vite rassuré car il tient. En même temps
il faut dire que j'ai pris mon sac à dos
chargé à 8kg pour me muscler le dos
et forcément ça ralenti la cadence. Je
me sens comme un gamin tellement je
suis heureux et saute des troncs, cours
dans les pierres, franchis des rivières
avec de l'eau au dessus des chevilles, ...
Pire j'arrive sur un passage que j'ai
prévu d'emprunter, mais j'ai des orties
jusqu'au nombril. Allez c'est rien, je fonce
tout droit en mode "banzaaaaïïïïï"
et
traverse au moins 200m d'orties sans
m'arrêter. Certes en sortant de là ça
gratte, mais quel joie de passer là où
j'avais prévu. Tiens des sangliers, tiens
des chevreuils, tiens des chasseurs, oups,
je vais aller voir ailleurs. Les kilomètres
s'enchaînent et je me sens bien, mais
alors bien ... Au point que ma petite
femme commence à s'inquiéter et me
passe un coup de fil pour savoir où
j'en suis. Oups, cela fait déjà 4h30 que
je cours dans les bois !! Bon allez je
taille la route pour revenir jusqu'à mon
VTT et finis par 45mn à bien faire tourner
les jambes pour récupérer. Quel pied
la nature et quelle joie d'avoir pu courir
sans douleur, comme quoi l'intensité de
ma course est probablement liée à mes
blessures. Toujours est-il que rentré à
la maison, douché et repu je m'endors
comme un bébé sur mon fauteuil ...
07 septembre 2013
Dans l'optique de me préserver le
mollet tout en augmentant le volume
d'entraînement, je décide de faire une
sortie longue en VTT car la puissance
et le changement de rythme sont plus
intéressants à travailler ainsi que sur
un vélo de route. Direction ma forêt
préférée à La Ville Aux Clercs sur
l'un de mes parcours privilégié en
forêt c'est à dire sauvage ! Et ça
commence fort puisque je traverse
un champ d'orties jusqu'au nombril
avant de passer dans les ronces, les
pierriers, les troncs d'arbres à sauter,
les monotraces ... où il n'y a plus de
traces car la nature a repris ses droits,
les rivières à traverser, ... Que du
bonheur d'autant que je débusque
(alors qu'il y a une chasse pas loin)
8 sangliers et 8 chevreuils en mode
"je t'ai vu, t'as perdu !". Bon il est
temps de rentrer, j'ai les cuisses qui
commencent à me signifier que j'en
ai assez fait pour aujourd'hui. Euh
oui normal, cela fait 5h que je fais
du VTT en mode sauvage. Je suis
tellement content que j'enchaine
après un déjeuner express par 1h
de sauna pour faire mes étirements.
06 septembre 2013
Je ne peux clairement pas courir avec
la douleur qui me tiraille le mollet suite
à l'entraînement d'hier, mais en même
temps je ne peux pas me permettre
de ne rien faire, aussi je file pour 1h
de VTT en mode brute dans les bois.
C'est dingue car ça me défoule et je
me donne à fond, sans ressentir aucune
douleur au mollet. Du coup si je n'ai
pas pu m'entraîner en course à pied
comme souhaité, je rentre néanmoins
apaisé, d'autant que pour la petite
histoire j'ai surpris 2 chevreuils à
10m de moi qui se bisoutaient sur
le museau, trop beau !!
05 septembre 2013
Ce midi je m'offre une petite séance
sauna vu que je ne peux pas faire de
de sport, cela a au moins le mérite de
me détendre, c'est toujours ça de pris.
Ce soir pour l'entraînement du club
j'ai prévu un travail de côtes tout en
endurance et non en intensité pour
que le corps s'habitue à enchainer
sans douleurs grosses montées et
grosses descentes. La séance dure
finalement 1h15 de pure bonheur
pour nos muscles puisque tout le
monde à les quadri et ischiojambiers
qui chantent "c'est bon on en a assez
fait pour aujourd'hui" ... Le seul
problème c'est que pour accompagner
le groupe j'ai couru, mais n'ai jamais
pu accélérer une seule fois, la douleur
au mollet agissant comme un couperet
au dessus de ma tête.
04 septembre 2013
Le peu que j'ai couru hier ne m'a
visiblement pas arrangé le mollet
puisque je me lève avec une douleur
au mollet et la traîne toute la journée.
Du coup je me montre pour une fois
prévoyant et je décide d'annuler mon
plan de la journée histoire de laisser
le mollet cicatriser un peu.
03 septembre 2013
Pas de natation ce midi par raison et
entraînement du club ce soir ... par pur
plaisir. J'ai programmé un fractionné
pyramidale ce soir et surtout j'ai une
telle envie de retrouver les amis du club
que je ne peux me résoudre à ne pas
être présent. Du coup je me fais violence
durant toute la séance pour rester avec
un groupe moins rapide, mieux pour me
laisser distancer sans prendre le moindre
relais pour ne pas agraver mon cas, car
même en mode "lent" j'ai mal au mollet.
Enfin pas suffisamment pour m'empêcher
ces quelques agréables foulées durant 1h30.
02 septembre 2013
Bon la douleur au mollet est toujours
bien là, et surprise ce matin au lever, j'ai
les quadriceps qui tirent, mais vraiment
tirent, comme si j'avais couru un 100km
la veille C'est ma fois une plutôt bonne
surprise, ça veut dire que je travaille bien
niveau foncier car évidemment il va falloir
que j'augmente sensiblement dans les
semaines à venir mon volume de course
à pieds, et donc que ces tensions
arriveront tôt ou tard. Donc autant que
cela soit fait maintenant. Bref ma journée
se résumé à 45mn de sauna, sans même
aucun exercice dedans, histoire de me
détendre et d'éliminer les toxines.
1er septembre 2013
Comme toujours me voici prêt 3mn
avant le départ, et tout va bien. Je prends
le départ au milieu du peloton et décide
de laisser filer devant quand d'habitude
j'aime bien aller me mettre à l'abri derrière
les premiers pour leur laisser faire le boulot.
Dès le premier kilomètre je sens mes
quadriceps me dire "eh oh, molo" mais ce
n'est là que de la fatigue pas de la douleur,
aussi j'abuse un peu en faisant comme si
de rien était. Je suis même assez content
car sans tirer trop je réussis à tenir un
rythme confortable et pas trop ringard.
Je prends même le temps de mettre à l'abri
le fils d'un copain pour qu'il s'économise
avant de prendre son envol. Et justement
au 10ème km il me passe et là je décide
de me mettre à mon tour quelques instants
à l'abri derrière lui, malheureusement le
plaisir sera de courte durée car je ressens
au bout de quelques centaines de mètres
une douleur toujours au même endroit
au mollet gauche. Et là plus question de
jouer car j'ai la ferme intention de ne pas
finir ma préparation pour l'Himal Race
en gérant des blessures, mais bien en
augmentant le volume et la difficulté des
entraînement. Donc stop de suite et je
réduis considérablement ma vitesse,
même si je suis en course et que je sais
que tout le monde va me doubler. Tant
pis pour l'égo, de toute manière ça ne
me fait pas grand chose car je connais
mon niveau, et c'est parti pour 15km
vraiment tranquille pour rallier l'arrivée.
J'en profite du coup pour m'amuser et
traverser une rivière non obligatoire,
et oui même à 42 ans on a le droit de
s'amuser comme un gamin de 6 ans ...
Au final c'est ma foi moins "grave" que
prévu car j'ai évidemment un temps
médiocre, mais 1h58 pour 25,5km,
ça reste un bon entraînement. Et
comme c'était le but c'est parfait.
Enfin aussitôt rentré je me glace le
mollet en espérant ne pas être allé
trop loin dans l'effort. Ce sont les
jours qui viennent qui me le diront ...
Sinon ce trail de la Houzé était un
moment bien agréable pour faire de
la campagne là où je ne cours jamais,
et bien entendu revoir les amis.
31 août 2013
Bénévole un jour, bénévole toujours, ...
je passe ma matinée à donner un coup
de main aux copains qui organise un trail
et l'après-midi à me reposer car je sens
bien une petite fatigue musculaire aussi
avant le trail de demain j'ai décidé de
consacrer ma journée au repos.
30 août 2013
Je ressens ce matin de petites tensions
dans les quadriceps, rien de grave du
tout. Non au contraire, je genre de
tension du bonheur, celle qui fait dire
que la séance d'hier était bien réussie !
Du coup je décide de laisser mes baskets
au repos pour aller faire à la place une
petite séance de 40mn seulement de
natation avec travail des jambes et de
l'hypoxie pour faire travailler mon corps
tout en douceur. Sinon et bien j'ai craqué.
Au début j'avais prévu d'être seulement
bénévole, puis éventuellement de courir
les 10km ou au pire 15km du trail de
la Houzé et finalement je viens d'envoyer
mon bulletin en ayant coché ... 25km.
Ben oui je le savais que je n'arriverai
pas à me dire que les autres puissent
partir sur 25km pendant que moi j'aurai
mis le clignotant avant. Et puis la seule
idée de courir un 25km, 7 jours pile
poil après un Ironman, me motive
tellement que même si j'ai inévitablement
une fatigue musculaire, je sens que je
vais me faire du bien en me tirant un peu
(beaucoup même j'espère) sur la couanne.
29 août 2013
Ce soir pour l'entraînement du club
j'ai prévu une séance de renforcement
musculaire avec un travail de côtes en
version longue. Et ma foi ce n'est plus
une surprise mais en tout cas une belle
satisfaction, je peux pousser sans fatigue
ni douleur d'aucune sorte et forcément
même si je n'ai pas la fraîcheur d'avant
ce week-end, et pour cause après un
Ironman, je me sens tout de même
vraiment bien et heureux de pouvoir
enfin rejouir de mon corps ainsi ...
28 août 2013
J'ai beau m'être surpris moi-même de
ma récupération post-Ironman, je décide
de donner un maximum de chances à mon
corps d'être en grande forme pour mes
prochains entraînements, à 5 semaines
maintenant de l'Himal Race, aussi je ne
fais absolument rien, sportivement va
sans dire, de ma journée.
27 août 2013
Ce soir c'est l'entraînement du club, allez
hop dans les baskets et je file mener
la séance à La Ville Aux Clercs en me
disant que je ne ferai que trotinner un peu
pour ne pas me blesser, mais alors que
l'échauffement est fini et que j'annonce
le programme, je ne résiste pas à l'envie
de me joindre au groupe pour ce 7x1000m.
Comme j'essaye d'être raisonnable je me
positionne dans un groupe médian en
terme de niveau mais me sentant vraiment
trop facile dès le 2ème tour je change pour
accélérer un peu plus. J'en arrive à me
surprendre moi-même de cette capacité à
accélérer sans gêne. Les tours s'enchainent
en accélérant de plus en plus mais je fais
l'effort de ne pas surenchérir pour tirer
le groupe encore plus haut. Il n'y a que
dans l'ultime tour où je craque et prends
la tête assez rapidement pour finir à plus
de 18km/h. Waooouuuh, je suis sur un
petit nuage car l'Ironman est vraiment
passé comme une sortie longue et surtout
je n'ai aucune blessure. Le pied quoi !
26 août 2013
J'ai vraiment la gouache, mais je me contente
de 30mn de vélo d'appart pour faire tourner
les jambes et récupérer au plus vite car
au moment où je mets le nez dehors avec
mon vélo, il se met à pleuvoir d'un coup.
Et j'ai eu assez d'eau pour le week-end ...
La bonne nouvelle c'est que je n'ai vraiment
mal nulle part et que les jambes tournent
bien, même si je ressens tout de même
une petite fatigue.
25 août 2013
Levé à 4h du mat, je me sens en pleine
bourre et bonne nouvelle il ne pleut pas
encore. Mon petit dej est comme toujours
complet sans être gavant puisque les stocks
ont été faits les jours précédents. 5h15 je
rejoins Mick et Stéphane qui participent
comme moi à l'Ironman tandis que tous
les autres dorment comme des bébés,
le half-Ironman ayant lieu à 13h. Je n'ai
jamais été aussi en avance dans un parc
à vélo puisque nous y entrons 1h15 avant
le départ, mais c'est ça les sorties en club,
il faut respecter les besoins de chacun.
En tout cas je scotche ma bouffe sur le
vélo, je le protège de la pluie, je prépare
ma caisse en plastique pour prendre mes
affaires le plus rapidement possible lors
des transitions puis vais faire une dernière
fois mes petits besoins, lors que dans les
toilettes à 100m du parc j'écoute le speaker
annoncer fermeture du parc dans 1mn.
Coup de panique, et j'arrive façon "je prends
le TGV", à savoir en courant, juste à temps,
mais dans les délais. C'est ensuite la natation
dans un bassin d'aviron que je pensais
favorable à mon cas puisqu'il y a des lignes
d'eau, mais que neni. Ni droit ni rapide, je
sors de l'eau en 1h21 pour 1h12 espérées.
Cela m'énerve tellement du coup que j'arrête
mon chrono de rage et pars comme un boeuf
à fond sans plus rien calculer avec comme
stratégie que ça cassera quand ça cassera et
qu'ensuite j'aviserai pour terminer. Résultat je
boucle les 180km en 5h27 (32,5km/h de
moyenne) puis je pars sur le marathon bien
en jambes et fais juste une hypoglycémie au
27ème km. Je me traîne à 8-9km/h jusqu'au
28ème km où je me gave de sucre, de salé et
de boissons. Ensuite je me traine au même
rythme jusqu'au 32ème km avant de repartir
comme un lièvre (final à 16km/h !!) pour un
marathon bouclé en 3h52 et un chrono final
de 10h47, avec un record explosé, une 22ème
place et surtout pas la moindre douleur, ce qui
est formidable dans le cadre de mon entraînement.
24 août 2013
Récupération du dossard, préparation des
affaires, pluie torrentielle et gavage de Ludo
midi et soir aux pâtes, bref une journée
totalement traditionnelle pour un triathlète
et un habitant du nord ... Bon sérieusement
nous sommes tous un peu inquiet de notre
capacité à gérer la pluie et le vent demain.
Enfin on verra et de toute manière comme
j'ai l'habitude de dire, la peur n'évite pas le
danger, alors pas de panique ça va le faire !
23 août 2013
Aujourd'hui j'essaye de me montrer raisonnable,
donc pas de sport ni ce matin ni ce midi, de
toute manière mon emploi du temps ne me
l'autorise guère puis fin d'après-midi c'est
parti pour Gravelines avec les copains du
club de tri, pour une arrivée digne de
bienvenue chez les ch'tits et une pluie terrible
qui nous détrempe les pieds.
22 août 2013
J'ai craqué ! Ce soir je mène l'entraînement
du club ce qui m'oblige à courir ... Allez
j'organise une séance travail de côtes
tout en veillant à ne pas trop forcer. Pas
facile mais je trouve le juste équilibre
pour avoir le plaisir de pousser sans
jamais être à fond, ce qui au passage
est fort heureux car je termine la séance
comme tout le monde avec de belles
douleurs aux quadriceps, preuveque
le travail fut sérieux, et donc peu
propice à la récupération d'avant course.
21 août 2013
Etait-ce un miracle ou pas hier. Il faut que
j'en ai le coeur net alors je rechausse les
baskets et c'est parti pour une sortie courte
à petit trot. Les minutes passent et miracle
je sens une tension dans le mollet mais pas
de douleur bloquante. Yes yes yes !! Dans
ma tête c'est un feu d'artifice d'idées positives
tellement je suis content et commence à
prendre espoir que je puisse courir dimanche
sur l'Ironman même si je sais que je n'y ferai
pas un chrono faute d'entraînement. Bon
allez il me faut être raisonnable je m'arrête
après 35mn à 12km/h c'est suffisant. J'insiste
comme jamais sur les étirements, forcément
la peur de la blessure aide à se convaincre ...
20 août 2013
Je n'en peux plus, je n'en peux plus, il faut
que j'aille courir pour voir. Oui j'ai mal mais
tant pour ma tête que pour savoir si mon
mollet tiendra ce week-end, il faut que je
sorte. Aussi pour me rassurer je décide de
partir avec une nouvelle paire de baskets,
ainsi je suis certain de l'amorti parfait (merci
New Balance !). Je n'ai pas fait 2mn que je
parti que j'ai vraiment mal au mollet et au
moment où je décide de faire demi-tour,
j'ai deux neurones qui s'entrechoquent :
pas question, si tu dois gérer la douleur
dimanche autant t'y préparer tout de suite.
Et c'est reparti pour un peu plus long mais
je me sens bizarre et là je me dis que tant
qu'à tester et faire comme j'ai toujours fait,
je vais enlever mes talonnettes. Et là miracle,
j'ai toujours mal mais je me sens mieux.
Bon je me raisonne et rentre au bout de
20mn car je ne dois ni forcer sur la blessure
ni m'entraîner trop avant la course, mais
en tout cas niveau moral je me sens mieux.
19 août 2013
Aujourd'hui natation et puis c'est tout pour
la journée. De toute manière il faut que
je trouve l'équilibre entre entraînement,
besoin de me défouler et repos car avant
un Ironman, le repos fait partie des bonnes
stratégies à suivre, de toute manière ce n'est
pas la dernière semaine que l'on progresse.
Bref 45mn de natation et puis c'est bien ainsi.
18 août 2013
Ce matin je me raisonne pour ne pas partir
trop longtemps afin de ne pas générer de
fatigue inutile et surtout d'économiser mon
mollet blessé, tout en me vidant la tête et
en prenant ma dose d'endorphines. Allez
juste un petit tour d'1h à 33km/h de
moyenne, suivi d'une bonne séance
d'étirements et me voilà soigné mentalement.
17 août 2013
Après une journée de repos (puisque j'ai
vraiment mal au mollet même sans rien
faire) je reprends le vélo puisqu'il ne m'est
toujours pas possible d'imaginer courir, ne
serait-ce qu'un kilomètre (ile ne m'en restera
alors plus que 41 à boucler dans 1 semaine ...).
J'ai prévu de rouler avec mon fiston mais
comme je souhaite faire un peu long sans lui
faire faire trop long, je pars tôt pour 1h de
vélo seul à 32,5km/h de moyenne, puis le
récupère pour une petite sortie de 48km
à une allure soutenue mais sans être à bloc.
Bref malgré quelques tensions dans le mollet,
la bonne nouvelle c'est que j'ai enquillé ces
80km sans aucun ressenti de fatigue musculaire,
le tout à un rythme ma foi très correct. Du coup
j'espère que je saurai le tenir 180km durant
le week-end prochain, mais surtout j'avoue
que plus ça va, plus le fait de ne pas pouvoir
courir me pèse car j'aurais vraiment les boules
de réussir mes 180km de vélo si derrière je
ne suis pas en mesure d'assurer la course
à pieds. Mais en même temps je crois en
ma bonne étoile comme à l'effet dossard
pour résoudre le problème le jour J.
16 août 2013
Aujourd'hui c'est repos et tellement repos,
que ce soir je m'offre une séance de
réflexologie pour tester. Malheureusement
rien à corriger ou détendre dans mon corps
(ou heureusement plutôt ...) et pas de solution
miracle pour mon mollet, en revanche moi
qui adore me faire masser j'avoue que j'ai
pris mon pied avec ce long massage des
pieds, au point comme souvent avec moi,
de m'entendre ronfler sur la table ...
15 août 2013
Ce matin j'ai toujours mal et comme cela
m'énerve je décide de traiter la douleur
à ma façon : je vais forcer dessus !! Allez
hop sur le vélo pour une petite sortie
d'1h ou plus si je sens que ça passe.
Et miracle, malgré le vent et un départ
prudent j'envoie 50km à 32,5km/h de
moyenne, avec le mollet qui chatouille
mais qui tient ! Et voilà ça va mieux ...
enfin dans ma petite tête.
14 août 2013
Ce midi je décide d'aller nager de nouveau
puisqu'avec le pull boy entre les jambes
j'y arrive sans trop sentir la douleur, sauf
lorsque je cherche à m'étirer au maximum.
Et bonne et mauvaise nouvelle à la fois,
je fais une nouvelle fois mes 2km en
précisément 34 et 05s sans forcer. C'est
donc une bonne nouvelle pour moi car
je suis sur mes temps de lorsque j'étais
bien entraîné. La mauvaise c'est que cela
me donne encore plus de remords en
repensant à mes triathlons où je sors de
l'eau avec 15mn de plus sur un Ironman
qui ne fait que 3,8km. Cela reste toujours
incompréhensible pour moi, mais je vais
finir par trouver pourquoi car même
mentalement je n'abandonne jamais !
Ensuite je profite de travailler chez moi
pour faire 2h d'électrosimulation en
complément pour travailler les quadriceps.
Ca ne remplacera jamais une vraie séance
mais au moins j'ai l'impression de faire
quelque chose avec mon corps.
13 août 2013
Ce soir 1h d'électrosimulation puis 1h20
de VTT dans les bois. Ca me fait mal
au mollet mais tellement de bien à la
tête que je poursuis en veillant juste à
ne pas trop forcer sur la jambe gauche.
En tout cas y a pas photo, le sport en
plein air c'est vraiment bon !
12 août 2013
Mauvaise nouvelle mon médecin du
sport est encore en congés, donc pas
possible d'aller le voir pour qu'il m'aide
à guérir plus vite. En tout cas il m'est
toujours impossible de faire du sport
avec cette douleur là. En fait en me
disant ça je me dis que ce n'est quand
même pas une déchirure qui va me dicter
sa loi et du coup je décide d'aller nager
45mn ce midi. Et bien même avec un
pull boy entre les cuisses, j'ai mal au
mollet du seul fait de tendre les jambes.
Grrr, du coup je tire encore plus fort
sur les bras d'agacement. Et ne pouvant
pas sortir je m'enchaine ce soir 1h
d'électrosimulateur (ça sent jamais bon
quand je le vois celui-là) en m'énervant
cette fois ci sur l'intensité, résultat je me
retrouve avec une brûle sous toutes les
électrodes lorsque je les enlève. Je me
disais bien que ça piquais un peu ...
Et j'enchaîne avec 45mn de renfort
musculaire, cette fois avec toute ma
famille, même la petite dernière qui
est décidée à tout faire comme nous.
Bon au moins en groupe c'est plus
motivant pour tout le monde et cela
force chacun a bien aller au bout des
exercices puisque sous le contrôle
des autres ...
11 août 2013
Clairement je me lève dégoûté car je
m'étais promis une belle sortie longue en
course à pieds pour ce matin et finalement
je ne peux absolument rien faire comme
sport. Résultat je fais 45mn de renfort
musculaire avec ma fille puis 1h de sauna
avec elle. Si ça ne m'entraîne ou défoule
pas, cela me détend au moins ... Je tente
également de boire des boissons protéinées
histoire d'aider le muscle à se reconstruire
plus vite. Au moins c'est un placebo qui
ne coûte rien !!
10 août 2013
Ce matin c'est parti en solo cette fois-ci,
pour une sortie longue. Malheureusement
au bout de 20mn je ressens une douleur
de plus en plus vive au mollet, précisément
où j'avais eu une alerte hier soir. Dans ma
tête ça tourne : je force et c'est mon mollet
qui cèdera ou je réduit ma sortie pour ne
pas me blesser plus gravement et espérer
pouvoir recourir rapidement ? Et surprise,
je choisis la 2ème solution. Me voici donc
de retour après seulement 1h, forcément
déçu. Je croise les doigts pour être
récompensé de ma sagesse et que je
puisse courir sur l'Ironman de Gravelines
dans 2 semaines et surtout pousser
vraiment sur le marathon.
09 août 2013
Ce soir c'est de nouveau une sortie
en famille, mais en encore mieux
qu'hier, puisque j'ai toute la famille
avec moi. Ma femme et mes 3 enfants
à vélo, plus le chien. Forcément ça
déroule tout seul au niveau des jambes.
Mieux, ils se mettent à me chambrer
et me voici rendu à 14km/h durant
20 minutes. Ca fait du bien de enfin
recourir à une allure à minima correcte.
Dans l'euphorie je rallonge le parcours
initialement prévu mais m'arrête après
1h15 en raison d'une légère tension
dans le mollet. Je croise les doigts.
08 août 2013
Ce soir c'est sûr, rien ne contredira
mon besoin d'oxygène. Allez c'est
parti pour un tour en campagne avec
ma fille ainée qui me suit à vélo pour
conjuguer entraînement et causette
car nous avons plein de sujets à
évoquer. Bref au bout d'1h il nous
faut rentrer sans que nous n'ayons
vu passer le temps. J'ai juste fait
attention de temps à autres à ma
foulée et bonne nouvelle, je retrouve
chaque jour un peu plus d'efficacité.
07 août 2013
Ca va être chaud, ça va être chaud, ...
bon je vois le temps qui s'écoule et
me dis sans cesse qu'il me reste moins
de temps encore pour aller courir. Bon
ça suffit, je cesse tout et c'est parti pour
une mini sortie de 45mn en course à pied.
J'arrive déjà plus à accélérer qu'hier,
même si j'ai encore de la marge, c'est
donc une plutôt bonne nouvelle.
06 août 2013
Je n'ai pas beaucoup de temps mais
n'ayant pas pu courir hier, je ne peux
imaginer réitérer 2 jours consécutifs
ce manque, aussi je décide de couper
la poire en 2 avec une petite sortie
course à pied de 50mn seulement.
Ma foi je suis pas trop mal en foulée
même si j'ai du mal à me faire violence
pour vraiment monter dans les tours.
Je mets ça sur le compte de la fatigue
de la route et des restes de l'Ironman,
en tout cas le plaisir de courir est là !
04 août 2013
Après une journée de repos complet,
je ne peux résister à l'appel des baskets
en ce matin ensoleillé. Allez c'est parti
au hasard de chemins que je ne connais
absolument pas au milieu des bois pour
retomber sur des villages que je ne connais
pas, mais ce n'est pas grave, je suis bien,
ma seule inquiétude c'est de ne pas partir
trop longtemps tellement je suis bien et
je me sens libre comme l'air. Ca monte,
ça descend, je trouve même tel un aimant
des côtes à 25%, que du bonheur !! Bon
je suis attendu, il me faut rentrer et je
retrouve mon chemin comme si je vivais
ici depuis toujours sans même chercher
comment. 1h15 de réveil matinal parfait
pour une journée ensuite forcément parfaite.
02 août 2013
En ce jour toujours caniculaire, je me
laisse convaincre par mes enfants d'aller
faire du sport uniquement ce soir. Soit,
mais moi contrairement à eux, à 20h je
n'ai pas oublié ... Allez hop c'est parti
avec toute la famille au complet pour
un petit jogging dans les bois. Eh oui,
à 5 !! Même Delphine et Elsa sont de
la partie, c'est trop cool. Je suis même
obligé d'arrêter Elsa après 700m non
stop car elle veut encore courir. Je laisse
Delphine et Elsa continuer ensemble à
leur rythme et emmène Anaïs et Antoine
à un rythme normal dans les bois vallonés
que j'ai découvert il y a 2 jours. Je me sens
super léger et la foulée est efficace, même
si je ne tire pas sur la machine puisque je
suis toujours en récup et surtout je veux
courir avec mes enfants. Nous retrouvons
Elsa et Delphine pour finir ensemble notre
sortie car ma louloutte est bien décidé à
recourir jusqu'au bout malgré une bonne
côte finale. 50mn de sport pur bonheur !
1er août 2013
Ce matin, c'est prévu depuis hier soir,
c'est sortie vélo toujours en récup, mais
avec mon fiston. Une petite sortie très
vallonnée autour de Lausanne en pleine
nature dans des paysages superbes.
Antoine s'amuse à me mettre quelques
mines dans quelques côtes, mais je
reste sage pour ne pas surenchérir et
en profite pour admirer ses progrès à
vélo et en montagne en particulier. 2h
de montagne c'était vraiment super,
mais il est temps que l'on arrête car la
canicule est là et je n'ai pas envie de
rejouer tout de suite avec le manque
d'eau et de barres énergétiques ...
L'après-midi reste sportif mais très
détente avec raquettes et planche à
voile qui me rappelle au passage que
j'ai dû bien tirer sur mon dos à Zurich.
31 juillet 2013
Bon j'ai tenu toute la journée, mais là
je ne peux plus, il faut que je sache si
je suis vraiment aussi en forme que j'en
ai l'impression. Allez 19h, il ne fait plus
que 27°, hop dans mes baskets pour une
petite sortie tranquille de récup. A peine
sorti du camping je repère un chemin qui
m'a ma foi l'air fort sympathique. Résultat
je m'y "perds" avec plaisir et cette étrange
sensation de connaître ce bois tellement
j'y trouve mes repères pour me retrouver
et m'inventer un parcours. Résultat j'avais
dit juste 30mn, je rentre finalement presque
contraint après 50mn de trail détente
toujours sans la moindre douleur.
30 juillet 2013
Je m'impose le repos encore une journée,
de toute manière j'ai plein de choses à
faire, dont quitter Zurich pour Lausanne.
Mais tout va bien et j'ai hâte de reprendre.
29 juillet 2013
Ceux qui me connaissent pourront imaginer
la douleur des maux de ventre lorsqu'ils
sauront que j'ai vomis toute la soirée et
que je n'ai pas été capable de manger
hier soir. Enfin ce matin tout est rentré
dans l'ordre, sauf dans ma tête car si
c'est un aléa qui fait partie du sport,
je reste très déçu d'avoir perdu au
moins 1h sur la course à pied, en me
traînant à 7 km/h. Sinon la très bonne
nouvelle, c'est que j'ai des jambes du
tonnerre, je ne serai pas inquiet à
l'idée d'aller refaire un marathon. Et
ça c'est forcément une bonne nouvelle
pour ma préparation à l'Himal Race.
28 juillet 2013
Levé à 4h après 4h30 de grand sommeil,
je me sens dans un grand jour. Je prends
mon temps pour bien déjeuner et me
préparer avec minutie afin d'arriver
quasiment au dernier moment et éviter
de poireauter sur place. 7h, c'est parti
pour la natation dans une folie incroyable.
2500 personnes à nager, je n'avais jamais
vécu ça, forcément on prend des coups
de partout, au point que je suis obligé
de m'arrêter pour reprendre mon souffle.
Le premier tour n'est pas terrible (la nage
sans combi, les vagues ou tout simplement
le manque de punch ???) et le second
encore pire bien que je ne sois absolument
pas fatigué. Résultat je sors en 1h23, ce
qui m'agace et me permet de faire un
vélo juste incroyable : je rêvais de mettre
5h59mn pour les 180km, et je mets
5h34 après avoir appuyé sur les pédales
comme un furieux tellement j'étais agacé
de mon temps en natation (sans voir le
chrono en plus). Malheureusement un
couac à vélo (mon fils m'a raté au ravito
perso) au 85ème km va me coûter cher
en course à pied puisque je suis victime
d'une terrible déshydratation (du même
niveau que celle qui m'a conduit à l'hôpital
l'année dernière sur l'Ultr'Ardèche)
qui va me coûter au bas mot 1h sur la
course à pied dont je termine les 24
derniers km avec des douleurs terribles
de contractions au ventre. Résultat
4h27 et une ribambelle de vomis à
suivre ... Bref je termine heureux et
forcément déçu en 11h33. Le résumé
détaillé c'est pour bientôt ...
27 juillet 2013
C'est sous une canicule terrible que
je prépare mes affaires pour demain,
me jetant à l'eau dans le lac toutes les
heures pour faire tomber la température
corporelle. Jamais je n'ai été si prêt, et
je me demande si finalement je ne vais
pas oublier quelque chose ... Nous avons
reçu la confirmation que la combinaison
serait interdite demain. Enfin je vais
déposer mon vélo dans le parc avec
mes sacs pour les transitions avant de
récupérer ma puce, en fin de journée.
Coup de chance je passe en quelques
minutes alors que les suivants vont faire
une queue terrible. Je finis la journée
par mes recommandations à mon fiston
pour mes ravitos perso en zones autorisées
avant de procéder à un ultime gavage de
Ludo aux pâtes. Seul problème j'ai tellement
envie d'y être que je n'ai pas envie d'aller
me coucher. Bon allez 23h30 j'y vais !
26 juillet 2013
C'est toujours la canicule ici à Zurich.
On dégouline de transpiration à l'ombre
sans rien faire, donc ça promet pour
dimanche. En attendant l'eau est de plus
en plus chaude et dans ma tête il est
acquis que nous nagerons sans combi-
naison du coup. Sinon ce matin 45mn
ne nage pépère dans le lac de Maur à
côté de Zurich, puis cette après-midi
après le breafing officiel de la course,
replouf dans le lac de Zurich cette fois-ci.
J'en profite pour repérer les pontons où
nous allons sortir et replonger pour la
sortie à l'australienne sur l'île proche
du parc à vélo, puis je vais nager en
m'entraînant à nager le plus droit
possible en visant les bouées. Pas de
bol, déjà que je nage en zigzague toute
l'année, en plus avec le vent il y a des
vagues qui m'empêchent de bien voir
lorsque je sors la tête de l'eau (ben
oui à mon âge le temps que les yeux
fassent le focus, je suis déjà retourné
sous l'eau ...) et surtout le courant a
tendance à nous emmener. Je me rends
même compte qu'il ne sera pas forcément
aisé non plus de respirer car on a beau
ne pas être en pleine mer, ces vagues
suffisent pour arriver juste dans la bouche
au moment où l'on sort la tête de l'eau.
Bon c'est pas non plus un truc incroyable,
je suis juste content d'avoir été repérer
avant pour ne pas découvrir cela le jour
J, car on a toujours tendance à s'agacer
lorsque l'on n'est pas prêt aux mauvaises
nouvelles. A part ça tout va bien et j'ai
commencé depuis 2 jours mon "gavage
de Ludo" et là c'est sûr je suis un
Champion du Monde !!!
25 juillet 2013
C'est sous 37° que je vais chercher
mon dossard (numéro 1615) au village
course, histoire d'éviter la cohue étant
donné que nous sommes 2500 au
départ. D'ailleurs sans être inquiet,
j'avoue que je me pose des questions
sur la façon dont je vais prendre le
départ en natation car vu le nombre
à mon avis il va y avoir des baffes,
coups de coudes et coups de pieds
à gogo (involontaires bien entendu).
Vu que je zigzague toujours, cela
ne va pas m'arranger non plus pour
tirer un cap. Mais bon je vais bien
trouver quelque chose le jour J, je ne
suis pas inquiet, de toute manière il
faudra que j'avale ces 3,8km de
natation au plus vite pour ensuite
commencer à jouer. Sinon nous avons
reçu ce jour un message d'avertissement
concernant la canicule (il devrait faire
entre 35 et 39° dimanche). Bien entendu
cela va avoir un impact sur l'hydratation
et l'alimentation, mais le plus gros impact
c'est que l'eau sera probablement au
dessus des 24,5° maximum pour avoir
droit à la combinaison (l'eau est déjà
à 25°) ce qui signifie que nous devrons
tous nager sans combinaison, ce qui ne
va pas m'arranger étant donné que je ne
me sers jamais des jambes en triathlon.
Mais là encore pas grave, ça sera pareil
pour tout le monde. D'ailleurs ce jour
je suis allé nager 45mn et l'eau est
vraiment chaude. Quel bonheur de
nager dans un lac aussi chaud et dans
une eau aussi claire.
24 juillet 2013
Aujourd'hui c'est journée repérage.
Tout d'abord en famille pour aller
voir l'aire de transition où les 2500
concurrents de l'Ironman vont
s'amuser à se changer et surtout
prendre le départ de la natation.
L'organisation est déjà tip-top avec
des pontons recouverts de moquette
pour sortir de l'eau, des rouleaux de
plastique pour que nous nous blessions
pas les pieds, et une grande et belle
aire pour le parc à vélo. Petit tour dans
l'eau au milieu des canards et cignes,
waouh, elle est claire comme de l'eau
de roche et super chaude. Tellement
d'ailleurs que je me mets à craindre que
nous devions nager sans combinaison
ce qui allongera mon temps dans l'eau
comme celui de tout le monde évidemment.
Ensuite, repérage de la boucle de 90km
à vélo (que l'on fera 2 fois donc) avec
mon fiston dans la roue. Le revêtement
tellement beau et parfait qu'on dirait
qu'il a été fait la veille. Sinon j'ai une
petite pensée pour Franck et Mick
qui me disaient que le parcours était
plat et rapide. Nous ne devons pas en
avoir la même définition alors ... Déjà
effectivement c'est plat tout au bord
du lac de Zurich, sauf que vent de face
dans le nez même avec les prolongateurs
nous sommes scotchés, mais surtout il
y a des montées que je fais en forçant à
14km/h et surtout que nous descendons
entre 70 et 80km/h, c'est dire si c'est
plat ... Bon pas de quoi me plaindre,
de toute manière cela ne changera rien
et surtout c'est mieux cela valorisera
encore plus l'effort réalisé, et puis comme
j'ai l'habitude de le dire, ce sera le même
parcours pour tout le monde. Niveau
perf, je me demande si du coup je ne
vais pas devoir revoir mes ambitions
à la baisse car il n'y avait que la moitié
du parcours et je n'ai pas réussi à accroché
un petit 30km/h, sic ! Et puis non je ne
change pas d'ambition, il ne faut pas avoir
peur de ses ambitions dans la vie, alors
je compte sur l'effet dossard et sur tous
mes amis que j'aurai en tête pour me
défoncer sur ces 180km de vélo.
23 juillet 2013
Alors effectivement j'avais prévu de
partir à 4h du matin, mais vu que
c'est l'heure à laquelle je me suis
couché, j'ai préféré dormir 1h30
avant de prendre la route pour la
Suisse et décaler mon départ.
Néanmoins la route fut bonne et
notre arrivée sous la canicule juste
mémorable pour s'en souvenir
encore quelques années puisque
au moment de sortir de la voiture
s'est abattu un orage de grêle sur
notre tête durant 1h au point que
l'eau ne rentrait même plus dans
l'herbe. A part ça c'est la forme.
D'être ici me donne déjà envie
de faire péter la chaîne et fumer
les baskets ...
22 juillet 2013
Bon alors aujourd'hui pas d'entraînement
et certainement pas de mauvaise excuse
genre je prépare ma récup avant l'Ironman
de dimanche. Non, non, juste bien pris par
le boulot, pas envie d'aller faire d'effort
sous la canicule et surtout une grosse envie
de boire de l'alcool et passer du temps en
famille puisque c'est aujourd'hui mon
anniversaire. 42 ans au compteur et
toujours un compteur "maquillé" puisque
dans ma tête j'ai toujours 20 ans ... Et pas
d'inquiétude l'Ironman se passera bien
quand même, de toute manière tout se
joue dans la tête et je serai prêt dimanche !
Bon sinon j'espère que vous aurez apprécié
la "surprise" que je vous avais annoncée,
à savoir un rafraîchissement de mon site
internet. Si vous n'avez rien remarqué
c'est que vous pointez sur un raccourci
qu'il faut oublier. Rendez-vous donc sur
http://ludo.le.fou.free.fr et faîtes "actualiser"
dans votre navigateur si vous n'avez toujours
aucune modification. Il me reste plus qu'à
transférer les pages concernant les anciennes
courses, cela devrait être fait rapidement.
Je compte sur vous bien entendu pour me
faire un retour sur cette nouvelle mouture
et pour m'aider à l'améliorer pour qu'il
soit plus convivial et plus riche encore.
21 juillet 2013
Couché à 4h30 du matin, j'avoue avoir
du mal à me lever à 6h comme prévu
pour ma sortie vélo. Du coup je pars
2h plus tard et écourte donc ma séance
vélo en conséquence. Ca tombe bien
car si je n'ai pas du tout mal aux jambes
j'en ai, en revanche, ras la casquette de
devoir batailler avec le vent, même si
par 36° cela permet de mieux supporter
la chaleur. Bref 65km de récup sans souci.
20 juillet 2013
7h me voici sur le vélo, il fait déjà
chaud, cela promet une belle séance.
J'ai décidé d'aller à Tours à vélo
vu que
j'y ai un rendez-vous, mais étant donné
qu'il n'y a que 65km pour y aller, je
décide de prendre une route "légèrement"
détournée pour allonger la distance. En
fait j'ai prévu ... 150km ! C'est parti du
Loir et Cher, direction la Sarthe pour
finir en Indre et Loire. Le problème
c'est que je ne connais pas du tout
le parcours côté Sarthe, mais c'est
pas grave c'est l'occasion de découvrir
donc je note tous les villages et numéros
des routes à emprunter et c'est parti.
Mais voilà, je découvre qu'il y a plus
paumé que le fin fond de l'Ardèche
du sud. En effet dans les villages, ni
panneaux indicateurs, ni numéros de
routes et mieux encore les villageois
que j'arrête, factrice incluse, ne sont
pas capables de me donner ma route
pour aller au village suivant en général
à 3 ou 5km maxi. Si si c'est possible.
Bon je garde le sourire, de toute façon
je voulais une sortie longue et puis c'est
l'occasion d'utiliser un peu ma tête et
de m'orienter par logique. J'ai forcément
pas pris le chemin initialement prévu
mais en tout cas j'ai retrouvé ma route
c'est l'essentiel. Les km passent et ma
foi j'ai toujours les jambes. En fait jusqu'au
130ème km où la fatigue, le manque d'eau
et un vent à décorner les boeufs me font
peiner. Du coup pour avancer je m'imagine
le jour de l'Ironman. Et bonne nouvelle
j'arrive à destination avec 155km au
compteur à une moyenne de 30km/h ce
qui est ma foi fort satisfaisant pour moi.
19 juillet 2013
Toujours autant de vent, toujours aussi
peu de temps, toujours la plaie à la
cuisse qui ne veut pas sécher et
toujours autant envie d'aller me défouler
avec un sport quelconque. Blessé au
mollet et donc interdit de piscine avec
mes plaies, il ne me reste que le vélo.
Allez hop c'est parti pour une nouvelle
boucle de 50km toujours à bonne allure.
Je me surprends même moi-même à
tenir cette cadence sans forcer et dans
ces conditions météorologiques. Il faut
espérer que cela dure encore 10 jours...
18 juillet 2013
Bon ça suinte toujours, mais là je n'en
peux plus. Il est 21h, il ne me reste
que peu de temps alors c'est parti
pour un tour de vélo. Il y a toujours
ce vent complètement dingue, mais
ce n'est pas grave au contraire cela
me motive pour prendre ma revanche.
Bon il va faire nuit, je m'arrête sur 55km
au compteur, mais je suis satisfait de
ma moyenne vu les conditions.
17 juillet 2013
J'essaye de nouveau d'être raisonnable
en ne faisant aucun sport, pas même
de la musculation car à peine je bouge
cela me tire sur toutes les croûtes et
plaies et surtout je continue à avoir
une plaie qui suinte à la cuisse.
16 juillet 2013
Bon il me faut rester raisonnable
mes plaies non sèches qui ne cessent
de suinter, il est plus raisonnable de
ne pas nager ni même faire du vélo
car bouger me tire sur les plaies.
15 juillet 2013
Aujourd'hui c'est repos, repos
complet en famille. Ma foi c'est bon !!
14 juillet 2013
C'est sous un soleil caniculaire, en
bord de mer et en famille que je
réalise ma sortie récup. 1h30 avec
ma femme et mes 3 enfants c'est
vraiment le pied. Même Elsa a décidé
de descendre de son vélo pour rejoindre
son frère, sa soeur et moi en course à
pied parce que ça la démangeait ...
En tout cas pas fatigué, mal nulle
part, juste brûlé par ma chute sur
tout le côté gauche.
13 juillet 2013
La journée commence mal car
je suis à peine arrivé que je perds
une lentille et pour ceux en portent
savent qu'une seule lentille sur deux
c'est pire que pas de lentilles du tout
car le cerveau est complètement
paumé. Enfin tout ceci est anecdo-
tique puisque j'en ai heureusement
de rechange et qu'il fait beau, même
très très beau ce matin. Je rentre
comme toujours pamri les derniers
dans le parc à vélo, pas le temps
de gamberger. Je pose mes affaires,
je m'habille et hop direction l'étang.
L'eau y est très bonne. Le départ
est donné, je me suis mis sur le
côté et surtout je vise bien la grosse
bouée jaune pour limiter les zigzags.
Je passe la première bouée, mais
impossible de voir la suivante, en
effet elle est verte et toute petite,
alors derrière des centaines de
nageurs qui éclaboussent, je nage
en suivant la masse et en espérant
que ça soit la bonne direction. Ca
va j'ai peu zigzagué jusqu'à cette
bouée. Ensuite une nouvelle grosse
jaune (que je finis par prendre sur
la tête tellement je l'avais bien visé ...)
et là, surprise je vois une autre grosse
bouée jaune à ma droite et tout le
monde qui part à gauche. Ils se sont
tous plantés ? Je m'arrête et ne vois
rien si ce n'est 2 canöés. Ah moins
qu'ils ne remplacent les bouées ??
Bon du coup je rechange de cap et
nage sans savoir où, jusqu'à 10m de
la bouée rouge, elle aussi minuscule
et forcément invisible au loin entre sa
taille et sa couleur. Heureusement la
suite n'est faite que de grosses bouées
jaunes, je sais donc où aller, ce qui
ne m'empêche pas de zigzaguer car
je suis énervé par ces bouées que je
ne voyais pas donc je force et nage
plus longtemps sans regarder, donc
je dérive ... En tout cas je sors de
l'eau pas du tout fatigué en 35mn
et malheureusement 2,250km à mon
GPS alors qu'il y avait 1,9km à faire.
Une bonne grosse côté de 200m pour
rejoindre le parc à vélo et allez je me
change en arrachant ma combinaison
comme je peux. Et c'est parti pour
90km de vélo qui en fait seront 96km,
heureusement nous l'avons su avant
de partir. Je pars comme un furieux
et remonte les coureurs par dizaines.
C'est tellement tripant que malgré
le vent à décorner les boeufs, les
montées bien raides et les relances,
je tiens un 32km/h de moyenne.
Le premier tour de 32km est bouclé
et j'ai toujours autant envie de dévorer
du concurrent alors j'envoie sans
compter au point que toujours malgré
un vent de folie je boucle le 2ème
tour à 34km/h de moyenne. Le début
du 3ème tour est un peu plus dur
car bien sûr la fatigue commence
à se faire sentir (ce n'est que ma
3ème sortie longue de l'année ...)
mais surtout je n'ai plus grand monde
en vue devant moi et là c'est plus
dur pour moi car me battre contre
rien que je ne vois c'est toujours
compliqué dans ma petite tête.
Enfin, je réussis à me refaire violence
et j'attaque seul, sans savoir après
qui ou quoi je cours. Tout est parfait
car malgré la fatigue je conserve mon
33km/h de moyenne de la fin du 2ème
tour, jusqu'au 80ème km. Couché sur
mon vélo, mains sur le prolongateur
je tente d'être le plus plat possible
pour mieux rentrer dans l'air, quand
à la sortie d'un virage où je passe à
45km/h j'aperçois un bénévole sur ma
gauche qui arrive en courant pour me
féliciter. Je le regarde et à ce moment
là je prends une grosse bourrasque
en latéral et qui m'envoie 1 mètre plus
loin sur le bas côté avec mes jantes
larges. Et boum, je pars en glissade
sur je ne sais combien de mètres,
mais à 45km/h on ne s'arrête pas sur
place. Résultat, j'ai le genou, la fesse,
le coude, le poignet, l'avant bras, l'épaule
et l'omoplate brûlés et en sang. Le vélo
est aussi en vrac. Forcément cela
m'agace, mais je ne peux m'en prendre
qu'à moi-même, du coup j'enlève le plus
gros des cailloux que j'ai dans la peau,
remet mon vélo en fonction pour rouler
et repars, plus fort que jamais. Pas
question d'abandonner, ni de me dire
que j'ai mal et puis pire, juste avant le
virage j'étais à 33,0km/h et lorsque je
remonte sur le vélo je suis à 31,5km/h.
Aaaaaggrrrhhhh j'ai envie d'hurler, non
pas parce que ça me brûle mais pour
ce temps perdu bêtement (eh oui c'est
ça l'effet dossard sur le dos ...). Du
coup j'attaque comme un dératé et
malgré ces brûlures qui m'obligent à
prendre des positions pas toujours
académiques et me voici en sprint
seul face au vent pour faire remonter
ce compteur à 32km/h de moyenne,
c'est tout ce que j'ai trouvé pour me
motiver. Et à 500m de la côte finale,
me voici enfin rendu à 32,0km/h,
YES !!! Je saute du vélo sans souci,
par contre arrivé à mon emplacement,
tant pis je décide de perdre du temps
pour enlever d'autres cailloux que j'ai
dans les plaies et qui me brûlent.
Avec les 34 à 35° qu'il fait, autant
dire que c'est super confortable d'avoir
ces plaies de partout, mais c'est pas
grave, il ne me reste plus que 21km à
courir. En fait ce qui m'inquiète le plus
c'est mon mollet et il n'y a pas 500m
que je cours, que je ressens une pointe
au beau milieu du mollet. Je suis
pourtant parti lentement mais j'ai mal
quand même alors je ralentis pour
péniblement courir à 10km/h. Plus
dur que le mollet et les brûlures, c'est
de ne pas pouvoir faire mon sport comme
je veux et de me faire doubler par des
boulets par dizaines. Tant pis il vaut
mieux finir ainsi que ne pas finir. Le 1er
tour est enfin bouclé, je tente d'augmenter
un poil le rythme car j'en ai gros sur la
patate de ne pas pouvoir courir. Cela me
titille le mollet mais j'ai à peu près trouvé
le rythme qui convient pour que ça tienne,
et me voici désormais à 11km/h, puis
12 en fin de parcours pour essayer.
Avec la canicule et la fatigue je ne vois
que des "cadavres" qui courent, allez
s'en est trop il faut que je cours un peu,
et me voici rendu à 13km/h de moyenne
sur les 7 derniers km. Pas de quoi
flamber car c'est à peine plus que ma
moyenne sur 100km, mais en tout cas
cela me permet de remonter quelques
dizaines de places et ça c'est bon pour
le moral ... Je boucle donc ce half-ironman
en 5h24m01s, pas du tout fatigué, ça c'est
quand même la bonne nouvelle du week-end.
12 juillet 2013
Etant donné que demain je fais
un half Ironman (1,9km de natation,
90km de vélo et 21,1km à pied)
je décide de me montrer raisonnable
en ne faisant rien de rien, mais alors
absolument rien ! Mon dieu que le
temps est long sans sport ... En
tout cas je croise les doigts pour
réussir à courir car déjà à vélo
et
en nageant avec les jambes ça
me titille le mollet blessé, j'espère
vraiment ne pas devoir m'arrêter
au bout de 1km comme lors de
mon dernier entraînement car
là c'est sûr (enfin normalement)
je me montrerai raisonnable et
je m'arrêterai aussitôt si j'ai mal
car je ne voudrais pas compro-
mettre mon Ironman à Zurich
dans 2 semaines.
11 juillet 2013
Ce matin gros programme donc
c'est levé à 5h du mat pour partir
sur 1h de natation en étang puis
en enchainement 1h30 de vélo
à travers la campagne. Waouaah
ça c'est bon quand même et la
journée commence forcément
bien après une telle mise en
jambes si je puis dire ...
10 juillet 2013
Un pote m'appelle hier soir et
me dit "une sortie natation à 6h30
demain matin ?". Pas le temps
de réfléchir et la réponse est
partie : OK, rendez-vous à l'étang
pour 6h30. J'arrive pas très frais
en raison d'une nuit plus courte
que courte, mais sitôt à l'eau
tout ceci est oublié, même si
je n'ai guère envie de me tirer
sur la couanne. Et bonne surprise
en plus des copains, il y a un
groupe de jeunes qui fait un
camp d'entraînement triathlon
qui s'entraîne avec nous. Moi
qui pensait pouvoir me la couler
douce, c'est tout raté, ils sont
à la fois bons et surmotivés,
du coup pas le choix je dois
me bouger quand même un
peu. Forcément la journée
débute bien dans ces conditions
et elle se termine tout aussi
bien puisque je peux profiter
des jours longs pour faire une
sortie vélo toute en puissance
face aux rafales de vent durant
1h pour travailler aussi mon
aérodynamisme.
09 juillet 2013
La voici la journée parfaite ! Le
matin 45mn de RPM pour me
défoncer sur un vélo, suivi le midi
d'1h de natation, avec une encore
plus grande aisance que la veille,
et enfin en soirée une sortie vélo
de route avec mon fiston par un
vent terrible. Je décide de le
protéger tout du long pour lui
permettre une sortie longue et
rapide, mais aussi pour me
permettre de m'entraîner à faire
face seul au vent comme en
triathlon. Le vent est à décorner
les boeufs, mais le plaisir de ne
jamais céder et d'être avec mon
loustique dans la roue empêche
qu'il me gâche ma sortie. Nous
finissons cette sortie de 70km
sur une moyenne de 30km/h,
ce qui en ces conditions me
paraît limite incroyable. En tout
cas je baigne dans le bonheur
après une journée comme
celle-ci !!
08 juillet 2013
Ce midi je reprends ma séance
natation en piscine avec un 2000m
qui se passe ma foi de mieux en
mieux, suivi de quelques exercices
de technique et de renfort musculaire.
Et c'est tout pour aujourd'hui par
manque de temps.
07 juillet 2013
Pour la première fois de ma vie
je participe à une compétition de
natation seule. Forcément ça
sent le souffre pour moi, mais
j'adore l'idée d'aller me frotter à
meilleur que moi pour progresser
c'est toujours plus efficace que
travailler sur ses points forts.
Et puis mon fiston y participe
aussi, du coup ça chambre dur
avant la course. Au programme
2,5km en eau libre. Je suis malgré
ma combinaison qui m'empêche
toujours d'allonger les bras comme
j'aimerai plutôt pas mal niveau
nage. Nous avons 3 boucles avec
une sortie à l'australienne à
faire et surprise au sortir de l'eau,
je suis 2m derrière Antoine.
Surprise puisque dans l'eau on
voit tout juste ses mains, donc
qui est à côté dans le peloton ...
Je sors et replonge et je m'empale
3-4 fois de suite dans les jambes
d'Antoine, du coup je décide de
lui laisser 1m d'avance et là je
m'empale sur un autre Antoine,
un copain. 2, 3, 4 fois, allez je
me décale et là je me sens
mieux. Forcément lorsque je
ressors la tête pour viser le bateau
repère, je suis complètement à
la dérive. Zut ! J'essaye d'accélérer
d'agacement et rebelote vu que
je n'ai pas sorti la tête un bon
bout de temps. Dans le dernier
tour je tente le tout pour le tout
et attaque avec les jambes et
alors là cela devient comique
tellement je nage en zigzag et
me rallonge, au point que tous
les nageurs et spectateurs m'en
parlent à la sortie de l'eau. En
tout cas au niveau sportif, mon
fiston fini devant si c'est vrai-
semblablement grâce à mes
inombrables dérives, il a gagné
sans contestation puisque nager
c'est aussi savoir se diriger. Cela
devait bien arriver et ma foi j'en
suis plutôt heureux, ça nous
promet quelques belles batailles
à venir. En tout cas je suis très
satisfait de ma condition car il
n'y a qu'une semaine que j'ai
repris l'entraînement en natation
et ma foi je fini sur un temps
plus que correct pour moi.
Allez 2 semaines pour faire le
forcing et retrouver un niveau
correct pour l'Ironman de Zurich.
06 juillet 2013
5h30 debout après à peine 3h
de sommeil et des résidus de
la soirée d'hier, bref je me lève
pas très frais. En tout à 7h,
plouf avec 2 copains dans l'étang
de Villiers pour 1h de natation
en bassin naturel. C'est vraiment
trop bon de se lever tôt pour faire
du sport. Nous enchainons par
une sortie vélo avec un 4ème
comparse qui nous rejoint,
direction Joué les Tours pour
voir nos enfants faire leur triathlon.
Bon il y a 75km à tout cassé,
aussi nous empruntons un parcours
bis, pour arriver sur site avec 120km
au compteur et après s'être bien
allumés à la moindre occasion
pour s'amuser. Pour moi il s'agit
seulement de ma 2ème sortie
longue de l'année (si si c'est
possible !) à vélo, et comme je
sens la pointe me chatouiller au
mollet, j'essaie tant bien que mal
de rester raisonnable. Et une fois
arrivé, j'apprends qu'Antoine passera
dans 2h à 2h30. Bon allez hop je
renfourche le vélo, seul cette fois
ci, pour un petit complément, seul
au vent (aie aie aie) pour revenir
avec 155km au compteur. Bon
et bien voilà j'aurai au moins une
vraie sortie longue avant de
m'élancer sur les 180km de
l'Ironman de Zurich. La bonne
nouvelle c'est que j'ai su contenir
la douleur au mollet en ne forçant
jamais trop et surtout que je ne
me sens absolument pas fatigué.
Juste brûlé par le soleil ... Bref
une belle journée sport !
05 juillet 2013
Toujours mes 2km de natation
ce midi avec un temps juste
canon, si si, suivi de quelques
exercices. Je me sens vraiment
bien et efficace, c'est si rare ...
Et ce soir je décide d'aller courir
vite fait. Je n'ai pas fait 1km que
je ressens un vive pointe dans
le mollet. Toujours là cette
douleur. Je lève le pied, mais
rien n'y fait 1km plus loin me
voici obligé de revenir sur mes
pas en marchant sur le talon
tellement j'ai mal. Glacage
aussitôt et surtout grosse
inquiétude avant mon half-ironman
la semaine prochaine et mon
ironman dans 3 semaines ...
04 juillet 2013
Ce midi, nouvelle séance natation
avec toujours mes 2km à allure
soutenue avant de faire un peu
de travail spécifique. Et ce soir
pour l'entraînement à La Ville
Aux Clercs je décide de monter
à VTT histoire de commencer
la séance déjà bien chaud ...
Et comme ma fille a oublié
mes baskets, me voici obligé
de poursuivre la séance ainsi.
Mais le bonheur d'être en groupe
et en pleine nature me suffit.
03 juillet 2013
Je commence ma journée à 5h30
par une panne de réveil ! et bien
oui cela arrive à tout le monde,
après 3h de sommeil j'ai claqué
le réveil pour ne pas réveiller tout
le monde et me suis rendormi.
Et comme cela m'agace d'avoir
raté la séance natation prévue,
je file ce midi faire une séance
de rattrapage. Au programme
2km non stop en crawl après
un bon échauffement pour tenter
de retrouver un petit peu d'efficacité
avant mon Ironman à Zurich dans
quelques semaines seulement.
Bizarrement je me sens plutôt
bien et j'envoie le tout efficacement.
En revanche ma douleur au mollet
me tient et m'oblige à me glacer
plusieurs fois durant la journée.
Aussi je décide de me montrer
raisonnable et de faire sauter
ma séance course à pied du soir.
02 juillet 2013
Ca y est je suis reconnecté sport !
Ce midi séance d'1h de natation
où je me sens pas trop mal si ce
n'est que je suis incapable de nager
juste avec les jambes et une planche
pour la simple et bonne raison que
je n'arrive pas à étendre les bras,
la faute à tout ce que j'ai charrié
ce week-end ... Et ce soir hop sur
le vélo pour 1h à bon rythme en
enchainant aussitôt par l'entraînement
du club à La Ville Aux Clercs avec
une séance sur le parcours de notre
fabuleuse course "sur les traces du
loup". Tout était trop beau pour que
la journée se termine ainsi, car je
finis la séance avec une vive douleur
au mollet gauche qui m'oblige à me
glacer toute la soirée.
1er juillet 2013
Après 2 jours où le sport se compta
en dizaines d'heures à porter, sauter,
danser, courir, ranger, ... je suis à
la fois exténué et sur un petit nuage
porté par le moment magique que
nous avons vécu avec l'équipe
d'organisation des Traces du Loup,
mais aussi les partenaires, les
bénévoles, ... En tout cas il me
tarde de reprendre la course et
finalement c'est à 22h30 que je
finis par trouver le temps pour une
escapade nocturne avec mon
fidèle Cooky à travers la campagne.
Quel bonheur et bizarrement je vole
tellement je suis bien. Probablement
parce que je ne suis pas redescendu
de mon nuage ... ou alors parce
que je suis tellement content de
retrouver la nature, mon chien et
mes baskets pour courir. Allez
désormais il me reste 3 semaines
pour essayer de me préparer un
minimum avant l'Ironman de Zurich.
28 juin 2013
Le sport du jour change mais est
largement aussi physique que
d'habitude avec des barnums à
monter, des barrières à charrier,
des enceintes à monter, de la
moquette à dérouler, ... bref
ça y est c'est parti, nous voici
le week-end tant attendu des
Traces du Loup !!
27 juin 2013
Pour l'entraînement du club,
j'emmene le groupe courir sur le
parcours de notre trail de ce
week-end pour repérer les oublis
ou balises défaites par des idiots
de passage. C'est juste jouissif
pour moi comme pour tout le
groupe tellement le parcours est
beau et sauvage. Je jalouserais
presque les coureurs tellement
c'est beau ...
26 juin 2013
6h30 dans le bassin encore avec
mon fiston pour un entrainement
club cette fois-ci. Je suis à plat
dès le départ et limite bloqué
tellement j'ai mal au dos, mais
bon il faut que j'avance pas
question de laisser mon corps
décider de quoi que ce soit et
même si je n'avance pas du tout
dans mon rythme habituel, cela
fonctionne.
25 juin 2013
Ce midi direction la piscine avec
Antoine pour une séance natation.
Je décide de nager avec ma combi
étant donné que j'ai toujours du
mal à respirer avec, aussi cela
me permet de me réhabituer
progressivement, même si je me
sens toujours gêner pour respirer
comme pour tirer sur les bras.
Peut-être que j'ai grandi ? Ouaf !
Et ce soir entraînement du club,
j'organise une sortie trail sur un
bout du parcours des Traces du
Loup. Le plaisir est double entre
le fait de courir et de profiter de
ce parcours merveilleusement
sauvage, quel pied !
24 juin 2013
Comme tous les lundi 2h de gym
pour faire du renfort musculaire et
des assouplissements dont j'ai
bien besoin, d'autant que j'ai très
mal au dos en ce moment. Je
m'octroie ensuite une séance
sauna pour me détendre encore
un peu plus et voilà c'est réglé
pour la journée récup.
23 juin 2013
Aujourd'hui je me suis inscrit à un
triathlon Sprint avec mon fiston,
bon c'est clairement pas la distance
sur laquelle je peux faire quelque
chose moi qui aime le très long
pour faire la différence, mais cela
me plait quand même parce qu'il
faut toujours travailler ses faiblesses,
mais aussi parce que courir la même
course qu'Antoine, c'est toujours
l'occasion de se chambrer durant
une semaine ... Il fait comme prévu
un temps exécrable mais ce n'est
pas grave, la pluie n'arrête pas les
sportifs. J'enfile ma combi, aidé
par Antoine qui comprend mieux
que je me sente comprimé et ai
du mal à respirer, j'ai en effet ma
combi qui a rétréci ! Il me manque
10cm aux bras et autant aux
chevilles, et impossible de passer
un doigt entre le col de la combi
et mon cou. Enfin peu importe,
les excuses c'est pas mon truc,
j'ai un dossard sur le bide et je
compte bien tout donner. Pan
c'est parti dans une eau juste
glaciale mais qu'on oublie vite.
Je prends mon temps pour bien
allonger mes mouvements et ma
foi j'ai l'impression d'avancer pas
trop mal puisque je remonte des
concurrents sans avoir cette
impression d'étouffer. Demi-tour
au pédalo et là je décide d'allonger
encore plus car je me sens plutôt
bien. Je commence par m'empaler
sur la corde et les bouées, pas grave
avant de perdre totalement ma
direction en suivant un gus sur ma
droite. Dommage je perds une
centaine de mètres, et sur 750m
forcément ça compte. Lorsque
j'arrive à ma place dans le parc
à vélos, je vois Antoine qui part
juste, ça veut dire qu'il n'a que
quelques secondes d'avance
sur moi. Je ris déjà à l'idée d'aller
le taquiner en vélo. Je saute sur
le vélo et ... zut j'ai un truc qui
me gêne dans mes chaussures.
Forcément, quel idiot j'ai décidé
au dernier moment de ne pas
attacher mes chaussures au
vélo vu la boue dans le parc et
j'ai oublié un tas d'élastiques
au fond de chaque chaussure ...
Au bout de 4km, me voici revenu
sur Antoine, que je ne manque
pas de taquiner au passage et
envoie une bonne accélération
pour lâcher les concurrents qui
trichent en draftant dans ma roue.
A l'attaque du 2ème tour je lève
le pied et surtout la tête pour
esssayer de voir Antoine et là
surprise, il sort derrière moi pour
revenir à mes côtés en me lançant
un "tu croyais pas me lâcher comme
ça ?". Halala, ça j'adore !! Ca me
fait à la fois mourir de rire qu'il m'ait
accroché ainsi et surtout je suis
vraiment fier qu'il ait eu les ressources
pour se déchirer et revenir sur moi.
Bon du coup je décide de le suivre
durant 1km (sans drafter !) pour voir
comment il roule, avant de décider
de mettre une bonne mine, tout en
puissance histoire de le lâcher et
de lâcher tout le groupe de tricheurs
qui draftent à mort. Ca c'est fait !
Hop, je saute du vélo pour faire une
super transition, jusqu'à qu'un arbitre
arrive vers moi et me bloque 10s
parce que j'ai inversé l'ordre devant
ma chaise entre poser le vélo et
enlever le casque, Grrr ... Et c'est
parti pour 5km de course à pied.
Le premier tour je le fais vraiment
en dedans car j'ai mal au bide
(bizarre je n'avais pas mal avant),
le 2ème je décide malgré le mal
de bide d'allonger un peu et enfin
le troisième je décide là d'envoyer
la sauce et là j'en reprends à la
pelle sous un nouveau déluge
après l'avoir eu à vélo ... Bon j'ai
mis entre 2mn30 et 3mn à Antoine,
ça va je vais pouvoir rentrer sans
me faire chambrer, hihihi, par contre
le minot m'a fait une belle course
à pieds et ça c'est cool. On fini
après le ravito par un petit
décrassage en course à pied
tous les 2 en refaisant la course,
non c'est vraiment trop cool les
courses en famille !
22 juin 2013
Le sport sous toutes les formes,
c'est mon crédo et aujourd'hui sans
tenue, me voici bien rincé car avec
les amis nous balisons 33km de
parcours pour notre course de la
semaine prochaine. Et serpette,
tronçonneuse, course en bottes
dans la boue, ... voilà de quoi
travailler l'endurance après 6h.
21 juin 2013
6h25, il fait 12°, gris, et il pleut. Pas
de chance je suis dehors, en maillot
de bain et au bord de l'étang de Villiers
pour mon entraînement natation. Bon
je suis tout seul, peut-être que je
pourrais ... hop hop hop, pas question
de trouver d'excuse, j'ai prévu un
entraînement natation en combinaison
donc quoi qu'il arrive je ferai ce qui
était prévu. Allez courage car je ne
suis honnête pas motivé. Plouf et ...
voilà c'est déjà oublié et me voici
parti pour 1h de natation. Bon j'ai
un peu mal aux bras des travaux
dernièrement fait mais en tout cas
la bonne nouvelle c'est que je me
sens moins serré qu'il y a 2 semaines
pour ma première sortie. Encore 1 à
2 séances comme ça et j'arriverai
peut-être à ne plus ressentir la gêne
aux bras, comme si ma combinaison
m'empêchait d'allonger les bras. Et
aussitôt rentré, hop 30mn de muscu-
lation dans le sauna. Bon et bien
voilà une journée qui commence
fort bien. Et ce soir comme je suis
toujours niveau bas en puissance,
c'est tennis avec mon fiston. Et
comme un idiot je me prends
forcément au jeu et du coup je
cours comme un dératé ... Bon
la bonne nouvelle dans l'histoire
c'est que quand la tête a envie
ça passe quand même ...
20 juin 2013
Ce midi c'est 1h de renfort musculaire,
toujours aussi bon, surtout quand on
travaille les postures que l'on aime
pas, le seul moyen de progresser.
Et ce soir pour l'entraînement du
club, j'organise un petit parcours
trail dans le bois de l'Oratoire, avec
du monotrace, des bonnes montées-
descentes, du fartlek, ... Bref un
bon moment, d'autant qu'on court
comme des gamins dans la boue,
pour une fois qu'on a le droit ...
Par contre rien n'y fait, je suis
toujours au niveau de puissance 0,
pas de jus dès qu'il faut se faire
violence et tirer sur la machine.
Patience, patience, ouais, toujours
facile à dire ...
19 juin 2013
6h30 dans le bassin avec mon fiston
pour une séance natation avec le
club cette fois-ci. Quel bonheur à
cette heure-ci d'avoir de profiter du
jour et de la chaleur de l'eau, même
si physiquement je pioche encore
et encore dans les réserves pour
avancer car je me sens toujours
épuisé. Mais cela n'entache pas
ma joie d'être là ! Du coup ce soir
bien qu'ayant une folle envie d'aller
courir dans du sauvage en pleine
nature, je me raisonne pour ne
pas y aller et laisser mon corps
se refaire la cerise. Je remplace
ma séance course par 1h de
sauna détente et étirements. C'est
toujours agréable même si ça ne
remplacera jamais une séance
de course à pied.
18 juin 2013
Ce midi direction la piscine avec
Antoine pour un petit entraînement
en commun. Il pleut mais l'eau est
très chaude. Je n'ai toujours rien
dans le coffre, mais en tout cas je
prends grand plaisir dans la glisse.
Et ce soir direction les bois pour
une sortie plus longue que prévue
dans du sauvage de chez sauvage.
En effet la nature, bien aidée par
la pluie a remodelé totalement
le bout de parcours que j'avais
envisagé et là où j'ai de l'herbe aux
chevilles, j'en ai sous les bras,
là où il y avait des lits de rivières
asséchés, il y a des rivières avec
un bon débit, là où les chemins
étaient secs il y a de la boue
jusqu'au dessus des chevilles,
là où il y avait de petites fougères
il y a des fougères qui ressemble
à des arbustes, ... Enfin c'est le
pied, car c'est ça la nature, sans
parler des sangliers, chevreuils,
lièvres, ... qui agrémentent la sortie.
Bref un bel exercice avec des
levers de genoux bien usants !!
17 juin 2013
Toujours "crâmé" je décide d'éviter
la course à pied et le vélo trop
énergivores du coup je me contente
d'1h30 de renfort musculaire. C'est
toujours autant le pied cet équilibre
entre force, souplesse, équilibre
et placement du corps.
16 juin 2013
Après 2 jour de repos complet,
je mets le réveil à 6h30 pour aller
rouler 3 ou 4h. Malheureusement
je suis tellement fatigué muscu-
lairement que je tiens péniblement
sur mes jambes en me levant au
point de ne voir que mon lit comme
échapatoire. C'est juste incroyable
pour moi de devoir retourner au lit
mais là je dois bien l'avouer, j'ai un
méchant retour de flamme de mon
Ultr'Ardèche et il faut vraiment que
je coupe. Bon 1h de plus et je ne
me sens toujours pas top, pourtant
pas question de ne pas avoir le
dernier mot sur mon corps aussi
je veux aller soit courir soit faire
du vélo. Je traine, je tourne, je vire,
je fais comme si j'avais oublié, ...
jusqu'à ce que 2 fils se touchent
dans mon cerveau et GO, c'est
parti pour 1h de vélo avec du rythme.
Et finalement sous un magnifique
soleil je réussis à envoyer une
belle séance. Bon maintenant c'est
clair j'ai eu le dernier mot, mais
j'ai bien compris la coupure est
indispensable !!
15 juin 2013
Ni le temps ni la force d'aller courir,
je remplace avantageusement ma
séance du jour par 4h de tronçonneuse,
souvent à bout de bras. Une bonne
grosse suée et un bon travail abdominal
pour bien gainer et bloquer le dos.
Préparation des Traces du Loup
évidemment.
13 juin 2013
Après une journée de coupure
pour récupérer j'attaque par
1h de musculation le midi puis
1h d'entraînement avec le club
en trail dans la boue ce soir.
Malheureusement encore une
fois le plaisir est là mais l'efficacité
pas du tout. Je suis sans sauce
de tout. Je pense avoir compris
que mon corps avait moyennement
apprécié les 216km à pied et les
120km à vélo en mode bourrin
à 15 jours d'intervalle. Du coup
je n'ai mal nulle part, pas il n'y a
plus de carburant. Il va probablement
falloir que je prévois une petite pause.
11 juin 2013
Rebelote avec une séance muscu
en sauna aujourd'hui et ce soir
pour l'entraînement du club,
j'emmène le groupe faire une
séance trail sur une partie du
parcours des Traces du Loup
histoire de partager la course
avec ceux qui ne la connaissent
pas et de repérer le nettoyage
sur la nature à opérer. Bon je
ressens clairement un coup
de pompe et la sauce n'est
plus là lorsque je dois vraiment
pousser. Enfin le plaisir est
toujours là c'est l'essentiel en
attendant que ça revienne.
10 juin 2013
Le lever est un peu rigide, aussi
ce midi je décide de me faire
une séance d'1h de muscu et
étirements dans mon sauna.
Et ce soir une petite heure de
gym, ça fait toujours du bien
de travailler musculairement
autrement que sur ses habitudes.
09 juin 2013
La nuit fut courte et ce matin
j'arrive péniblement à marcher
au levé. Oulala ça va pas être
simple cette journée sportive
qui s'annonce si j'ai encore des
séquelles de ma journée d'hier.
Aujourd'hui j'ai un triathlon sprint
en dessous de Loches dans un
charmant petit village. Bon alors
les choses sont simples : c'est
mon premier triathlon de l'année,
je suis mort de la veille, je n'ai
pas récupéré de mon 216km
en Ardèche d'il y a 2 semaines
et je n'ai absolument pas les
caractéristiques pour faire du
court, pour moi il faut que ça
soit long, voire même très long.
Et pourtant il va bien falloir que
j'avance car on s'est chambré
toute la semaine avec mon
fiston pour savoir qui allait
mettre une patée à l'autre :
le jeune loup affûté ou le
vieux qui n'est pas prêt à
se laisser croquer comme
ça ? Car cette fois-ci nous ne
serons pas équipiers, mais
adversaires. Les coups de chaleur
succèdent aux averses, la
météo est plutôt difficile, mais
comme je dis toujours, c'est
la même pour tout le monde.
A l'inverse d'Antoine, je rentre
comme toujours à la dernière
minute (et probablement dernier)
dans le parc à vélos pour m'installer
et me changer. Pas le temps de
réfléchir, je finis de m'habiller tout
en marchant pour aller au plan
d'eau. Hurps, à peine la combi
fermée, je n'arrive plus à respirer
tellement elle me serre. Et une
fois dans l'eau, rien à faire cela
ne passe pas. Pan, c'est parti
et me voici étouffant au bout de
3 coups de bras. Je tente tout
et n'importe quoi pour arriver
à respirer, mais rien n'y fait et
il me faut 350 à 400m pour enfin
ne plus ressentir cette oppression.
Du coup agacé, je me mets à
bien nager et à tirer au maximum
sur les bras, sauf que super
performant j'en oublie de regarder
où je vais et j'ai complètement
dérivé. Résultat il me faut remonter
pour revenir jusqu'à la dernière
bouée. A la sortie de l'eau j'ai le
droit à un "Oulala Antoine il est
sorti depuis un bout de temps".
Bon je relativise le "bout de temps",
et ne cherche pas à le traduire en
secondes ou minutes, en tout cas
je pars pour attaquer à vélo et
remettre les pendules à l'heure.
Pas le temps d'arriver à mon
vélo dans le parc qu'une méga
averse nous tombe dessus. Et
à peine sorti du parc je décide
au dernier moment de changer
de stratégie (sans savoir pourquoi)
pour enfiler mes chaussures
attachées au vélo. Résultat des
courses, je rate 3 fois mes pompes,
me donne des coups dans les
tibias et me mets à grogner sévère.
Allez c'est parti pour le vélo, sauf
que sous l'eau, je l'avoue, je ne
suis pas téméraire du tout. Mais
bon j'arrive à remonter quelques
dizaines de concurrents. Je roule
ma foi pas trop mal, seules les
bosses me font mal car avec ma
fatigue de l'Ultr'Ardèche, je n'arrive
pas à pousser à pleine puissance,
enfin je ne fais que remonter quand
même. Et dans le dernier km, qui
vois-je devant moi, mon fiston !
Alors là, ni une ni deux, j'envoie
la sauce et le double en lui pinçant
le derrière et en rigolant. Ma
descente de vélo et mon entrée
dans le parc à vélo sont parfaits,
sauf qu'arrivé à mon emplacement
je tourne et retourne car je ne trouve
plus mon emplacement. Et pour
cause, un idiot a mis son vélo
à ma place. Résultat 15 à 20s
de perdues et lorsque je ressors
du parc, Antoine est au moins
150m devant moi. Je pars tranquille
sur le premier km par crainte pour
mon mollet, déchiré il y a peu, et
comme il a l'air de tenir et bien
je me mets à vraiment courir.
Du coup je peux remonter encore
des concurrents et surtout doubler
de nouveau Antoine, en le taquinant
à nouveau au passage. Le parcours
est totalement boueux et glissant
avec toutes les averses que l'on
a pris et personne n'est équipé
pour ce type de terrain, mais ma
technique me permet de courir
sans glisser et plutôt efficacement.
Je termine assez loin devant
Antoine, ouf c'est bon je suis
tranquille pour quelques mois,
la suprématie familiale n'est pas
remise en cause (même s'il me
tarde que cela arrive ...). Nous
sommes couverts de boue mais
ce fut vraiment rigolo et un beau
parcours. Et malgré la pluie je
décide de rentrer à vélo jusqu'à
la maison, puisque cela fait environ
100km, ça me fera toujours un peu
d'entraînement. Il n'y a pas 20mn
que je suis parti que j'essuye ma
2ème averse, mais quelle averse !
On ne voit plus la route et surtout
je suis obligé de m'arrêter pour
vider mes chaussures, tellement
elles sont pleines d'eau. Mais le
pire finalement cela aura été le
vent. Un truc de dingue : 100km
avec un vent à décorner les boeufs
de face ou de trois quart face.
Je m'autorise du coup quelques
jurons pour me soulager lorsque
je vois que je n'arrive plus à
avancer du tout. Je finis tout de
même par arriver et la satisfaction
d'avoir tenu est bien là, d'autant
que je n'ai absolument pas mal
aux jambes.
08 juin 2013
Pas de sport aujourd'hui. Encore
que ... Une journée à visiter le
Louvre et patasser dans Paris
avant une belle et longue soirée,
forcément je rentre un peu
émoussé avec les jambes et
pieds en feu.
07 juin 2013
6h30 de nouveau plouf dans le
bassin et de nouveau pas de
jus. Bon il va falloir que cela
passe vite car j'ai prévu de
remettre les bouchées doubles
pour l'entraînement de mes
prochains défis et il me tarde
de pouvoir me refaire un peu mal.
06 juin 2013
Ce midi séance de gymnastique
et renfort musculaire. En plus
nous avons droit aux tests de
fin d'année, et ouf j'ai progressé.
Bon blague à part, ça fait du
bien de voir que le physique
est là et que ce le gainage en
particulier me protège de bien
des blessures. Et ce soir sortie
course à pied, à travers les vignes
pour une fois, avant de retourner
dans nos bois avec le club. Et
là, difficile de ne pas voir que je
n'ai pas récupéré, car je suis à
la ramasse sur toutes les côtes
et accélérations violentes.
05 juin 2013
6h30 plouf dans le bassin, je n'ai
aucune sauce ! Incroyable d'être
dans cet état. Je pense que je
dois avoir l'addition de mes 216km
en Ardèche après avoir vécu
l'euphorie. Bon puisque c'est ça
je m'autorise à glander ce soir ...
04 juin 2013
Allez c'est décidé, je ne tiens plus,
je rechausse les baskets pour la
séance du club de ce soir, de toute
manière j'ai les jambes. Petite
alerte à l'échauffement, je sens
ma douleur au mollet se réveiller,
mais pas question de m'arrêter,
aussi je me masse et change ma
foulée, ce qui suffit pour me permettre
de mener tout l'entraînement. Une
bien belle sortie sauvage dans nos
bois, des sentiers beaux comme si
nous étions les pionniers à y passer.
03 juin 2013
Allez vite fait ce midi, en guise de
pause, 1h de vélo de route histoire
de faire tourner les jambes pour
récupérer toujours plus vite de ces
216km, car même si je ne ressens
absolument rien, il est évident que
j'ai dû casser de la fibre avec cet
Ultr'Ardèche. Et ce soir 2h de gym
pour travailler à la fois souplesse
et renfort musculaire. C'est toujours
agréable d'avoir ce sentiment de
maîtrise de son corps plutôt que
de faire des mouvements en force.
02 juin 2013
Bon j'ai toujours aussi mal au pied,
même s'il a dégonflé tout comme mon
poignet. Du coup, course à pied
interdite donc j'enfourche mon bon
vélo. Dommage il y a un vent terrible,
mais bon cela ne gâche pas mon
plaisir d'être dehors et de jouer
avec mon corps.
30 mai 2013
Ce midi, 1h de gymnastique et renfort
musculaire. Je n'ai vraiment mal nulle
part, j'avoue que c'est vraiment le bonheur.
Je suis toujours particulièrement enflé
aussi même si les jambes sont là,
je décide d'aller faire du VTT pour
mener l'entraînement du club ce soir.
Le problème c'est que les bois sont
si gras, que je force autant qu'en
courant voire plus par endroit, mais
bon sans impact donc c'est bien
pour mon corps
27 mai 2013
J'ai le pied tellement enflé (celui que j'ai
tenté de ne pas bouger pour limiter les
sollicitations de mon mollet gauche)
que j'ai dû me résoudre à aller voir
Alain, mon médecin, qui évidemment
n'avait jamais vu ça et n'a aucune idée
de ce qui m'a provoqué ça, pas plus
que l'hématome douloureux que j'ai
au poignet alors que je ne suis jamais
tombé, ne me suis pas fait piqué, ...
Pour les âmes sensibles ne cliquez
pas, sinon un petit coup d'oeil sur
mon pied gauche (heureusement
dégonflé par rapport à hier) et sur mon
poignet droit (lui aussi moins enflé, SIC).
A part cela j'ai une forme qui me surprend
moi-même. Je suis tellement bien que
je n'ai absolument aucune douleur
musculaire et que si je ne me retenais
pas, j'irais courir. D'ailleurs puisque je
suis ma foi bien, je m'octroie 1h de
cours de gym ce soir histoire de faire
travailler un peu mon corps et lui
permettre aussi de mieux récupérer.
Et comme il ne faut pas abuser des
bonnes choses, je n'enchaine pas
avec la 2ème heure habituelle
pour avoir le temps d'arroser en
famille l'exploit d'Antoine.
26 mai 2013
Ce fut dur comme prévu pour le parcours,
très dur physiquement avec ma déchirure
au mollet et très très dur au niveau
climatique avec de la pluie, du vent, de
la neige, de la grèle et des températures
qui ont dû passer sous les zéros degrés
à plusieurs reprises, mais nous y sommes
arrivés et nous avons franchi la ligne
d'arrivée en 30h27. Antoine a juste été
INCROYABLE !! A 16 ans tout juste,
il m'a géré comme un chef et je lui
dois une fière chandèle. D'ici quelques
jours le résumé plus en détail bien sûr.
25 mai 2013
6h du matin, c'est parti avec Antoine
pour me guider dans cette nouvelle
aventure et première aventure Ultra
ensemble, forcément ce sera bon.
En attendant il fait un froid polaire.
24 mai 2013
Nous voici arrivés en fin de journée
au camping d'Alboussière et ... il fait
très froid !! Heureusement, et sans
blague, je suis venu avec mes tenues
de haute altitude. Dernier gavage de
pates en règle et c'est parti pour
un gros dodo de 5h30. Enfin la
mauvaise nouvelle du jour c'est que
les chasse-neiges sont de sortie !!
22 mai 2013
Toujours pas d'entrainement pour moi
ce jour, en revanche une pression
inattendue qui monte doucement
mais sûrement ! Ma douleur au
mollet est non seulement toujours
bien présente, mais pire j'ai le
sentiment que la douleur augmente.
Alors chaussettes de contention,
crème antii-inflammatoire, et
croisement de doigts car j'ai
vraiment envie de vivre pleinement
cet Ultr'Ardèche avec mon fiston
et pas d'y aller pour prendre juste
le départ. Allez je compte de toute
manière toujours sur ma bonne
étoile et ma petite tête pour être
capable s'il le faut de mettre le
cerveau sur OFF une fois que
j'aurai mis la machine en marche.
21 mai 2013
Pour l'entrainement du club, je
propose une petite sortie fartlek
en pleine campagne pour profiter
des joies du printemps, même si
malheureusement le soleil et la
chaleur sont totalement absents
en ce moi de mai. Mauvaise
nouvelle en revanche, au bout de
10mn, alors que nous courrons
tranquillement dans un chemin
avec de hautes herbes pour nous
échauffer, je ressens une vive
douleur au mollet gauche. Du
coup je fais en sorte, même sur
les accélérations de rester en
dedans pour ne pas aggraver
ma blessure. Et rien n'y fait
durant toute la soirée, impossible
de faire passer la douleur. Je croise
les doigts pour que cela passe
d'ici à vendredi car évidemment
j'ai eu du mal à courir 10km,
alors 216km dans cet état me
semble juste impensable, mais
surtout je ne voudrai pas que
mon fils rate notre premier ultra
à cause de moi.
20 mai 2013
Toujours en phase de récupération
avant l'Ultr'Ardèche, je ne fais pas
de sport de la journée, si ce n'est
participer à la répétition du Wolf Mob,
le Flash Mob des Traces du Loup
que je fais avec le costume de
Garou : grosse suée garantie !!
19 mai 2013
Histoire de réussir mon 216km
le week-end prochain, ma décision
est prise : je dois me reposer ! Du
coup je m'octroie 1h de sauna
détente avec juste quelques
mouvements de musculation et
puis c'est tout pour la journée,
pas de sport du tout, même pas
une petite séance natation le
soir comme hier. On verra bien
si j'arrive ainsi à me refaire une
santé pour dans 5 jours ...
18 mai 2013
Après une longue nuit de 7h
(si si c'est possible, j'ai réussi !)
je me sens un poil mieux, mais
toujours faible musculairement.
Du coup je remplace ma sortie
longue prévue par 1h de vélo de
route et à allure modeste histoire
de faire tourner les jambes, sans
plus. Malgré le vent à décorner
les boeufs, je prends un grand
plaisir à faire cette petite ballade.
Et ce soir, rendez-vous à la piscine
pour la séance du club. Sans être
transcendant, je me sens tout de
même plus frais que la veille.
C'est rigolo car durant 30mn nous
nageons avec les petits jeunes
du club, gros comme 2 boites
d'allumettes et ils se dépouillent
pour nous suivre, voire nous doubler,
enfin tant qu'il ne s'agit pas de
séance en puissance. En tout cas
c'est fort sympathique et la preuve
que la jeunesse pousse au derrière.
17 mai 2013
Ce matin, levé à 5h45, je suis
à 2 doigts d'être couché à 5h46
tellement j'ai les jambes qui
flageolent. Incontestablement, je
suis fatigué. Mais bon retourner
au lit serait une forme d'abandon
et cela suffit à m'aider à trouver
la motivation pour aller nager.
Me voici donc à 6h30 dans le
bassin pour une séance où
clairement j'ai beaucoup de
mal à suivre le rythme. Mal
nulle part mais sans force.
Enfin c'est pas grave et puis
commencer la journée par 1h15
de natation ça met toujours
en forme. En revanche pour
ma séance course à pieds de
ce soir, je ne tergiverse pas.
Annulée ! J'ai trop de risque
d'accumuler de la fatigue pour
prendre le risque d'aller courir.
16 mai 2013
Ce midi, je retrouve le temps
de faire une séance d'1h de
renfort musculaire, mon dieu
que c'est bon et mon dieu que
cela me manquait car évidemment
on fait toujours ce que l'on préfère,
alors dès lors qu'il faut faire
travailler son corps autrement
c'est une toute autre histoire.
Et ce soir pour la sortie club,
j'organise une séance trail dans
le bois de l'Oratoire, ma foi fort
sympathique avec un parcours
que personne ne connaissait.
Bon dans une semaine, je serai
sur le départ pour les 216km
non stop de l'Ultrardèche, il faut
que je réussisse à m'entraîner
un peu avant, après cette longue
coupure tout en réussissant à
me préserver des blessures bien
entendu, mais surtout de la fatigue
car c'est typiquement le genre de
course où il faut arriver frais !
15 mai 2013
Hier fut une superbe journée,
pour autant je ne vais pas être
capable de la reproduire
indéfiniment, non pas sur le
plan familial mais sur le plan
sportif, alors ce matin 6h30 me
voici dans le bassin pour 1h15
de natation, non sans mal je
l'avoue au niveau de l'efficacité
après 3 semaines sans avoir
nagé. Peu importe le plaisir de
reprendre était là. Et ce soir,
petite sortie course à pied
dans la campagne accompagné
par mon lot de filles à vélo.
Là en revanche bonne nouvelle
je n'ai rien perdu, au contraire.
Je suis un peu surpris de pouvoir
courir sans regarder où je mets
les pieds et sans corriger sans
cesse l'équilibre de mon corps.
J'avais oublié les terrains plats ...
14 mai 2013
De retour du Népal où j'ai pu
retourner sur l'Everest et courir
jusqu'à 5550m, je reviens chargé
de belles émotions et de globules
rouges, du coup pour aujourd'hui
aucun entraînement, je consacre
ma journée complète au plaisir
de retrouver les miens !!
29 avril 2013
J'ai joué, j'ai perdu ! Je me lève
avec une douleur terrible dans
toute la jambe et pas moyen de
plier quoi que ce soit. Bon tant
pis, ça va passer en force, donc
je m'impose des mouvements
pour doucement reprendre le
dessus, d'autant que ce soir je
m'envole pour le Népal et l'Everest
et je vais avoir besoin de ma jambe.
28 avril 2013
5h30, je me lève avec une vive
douleur à la fesse gauche qui ne
me laisse pas d'autre choix que
de prendre un anti-inflammatoire
tellement j'ai mal. J'arrive 30mn
avant le départ, pile poil pour
pas avoir le sentiment de perdre
mon temps. Je prends le départ
en m'accrochant à un groupe
d'une dizaine de coureurs devant.
Je sais bien que je n'irai pas
au bout ainsi vu mon peu de
préparation, mais au moins tout
le temps passé à l'abri, c'est
de l'énergie gagnée car il fait
vraiment beaucoup de vent.
Malheureusement au 5ème km
la douleur dans la fesse se réveille
violemment. Tant pis, ça m'agace
donc je continue au même rythme,
et évidemment ce qui devait arriver
arriva : violente douleur à l'arrière
cuisse au 7ème km. Et comme
je n'ai pas l'intention de céder,
je décide de courir de travers,
mais de ne surtout pas ralentir.
Et crac au 9ème km violente
douleur au mollet. Bon là c'est
clair, ça sent la sciatique avec
un pic dans la fesse, la cuisse
et le mollet. Là c'est simple soit
je m'arrête pour marcher et espérer
que ça passe, soit je ralentis mais
je sais que ça deviendra dur de
maintenir un rythme que je n'aime
pas, soit j'abandonne. Mais rien
ne me va, alors je choisis l'option
je continue comme si de rien
n'était et c'est le moment où
jamais de me prouver plutôt que
de me le dire, que c'est ma tête
qui commande, pas mon corps.
Bon j'ai beau forcer avec ma
jambe de bois, clairement je
perds de la vitesse et me fais
doubler par pas mal de monde.
Mais à chaque fois je relance non
pas pour jouer la course avec un
autre, mais pour montrer à ma
jambe que je n'abandonnerai pas le
combat. Je passe le semi-marathon
sur une base de 2h59, ce qui est
mon objectif. Mais je sais bien
que vu mon état cela ne sera pas
possible. Donc j'essaye quand
même, sachant que depuis le début
j'ai décidé que cette "sortie longue"
je la ferai au feeling pour être sur
une base 2h59mn59s, donc
interdiction de regarder le chrono
en dehors du semi. Ma jambe me
fait de plus en plus mal, alors je
force de plus en plus, au point
de lâcher quelques noms d'oiseaux
dès que je suis seul. Finalement
je passe la ligne en 3h02, ce qui
n'est évidemment pas le temps
que je visais et pourtant j'ai du mal
à me dire que c'est mauvais. Une
semaine que j'ai vraiment repris
l'entraînement après plus d'un
mois de coupure, un trop plein
de sport la veille et une sciatique,
ma foi je suis assez content de
ma carcasse de vieux. Et puis
comme j'ai trouvé le parcours
difficile car valloné et venteux, mais
excessivement beau et bien c'est
décidé je me préparerai l'année
prochaine pour venir y taper un
chrono, ce qui le rendra encore
plus valorisant ! Vu que je n'ai
pas forcé j'ai finalement de bonnes
cuisses au point que je me dis
que je vais aller faire la séance de
natation ce soir, mais la sciatique
a redoublé d'intensité ce soir, au
point que je traine une jambe de
bois pour avancer dans la maison
et donc je reste chez moi. Tant pis.
27 avril 2013
Une veille de marathon tout le
monde sait bien qu'on se repose
pour charger les accus au maximum.
Et forcément moi je n'arrive pas
à résister à mes envies. Résultat
je n'arrive pas à refuser un tennis
de 2h avec mon fiston le matin,
puis le soir je vais à l'entraînement
natation du club de triathlon pour
me détendre, sauf qu'il nous attend
une grosse séance, que je n'arrive
ni à m'interdire, ni même à faire
en dedans, pire je donne tout ce
que j'ai dans le sac pour m'accrocher
au meilleur et même réussir à lui
reprendre régulièrement 5s. La
bonne nouvelle c'est que je n'ai
pas tout perdu en natation suite
à mon longue coupure, la moins
bonne, c'est que j'ai probablement
consommé une grande partie de
mon glucogène de demain ...
26 avril 2013
Levé à 5h50, endormi à 5h51 !
Bon je me suis rendormi et j'ai
raté l'entraînement de natation
de ce matin. Tant pis, ou tant
mieux car c'est peut-être un
gain pour la fraîcheur physique.
Du coup à la place je me fais
un petit sauna pour convertir
la dépense physique en bien
être et détente. Fort agréable ...
25 avril 2013
Ce soir je fais l'entraînement du
club de nouveau en fartlek, mais
dans les bois cette fois-ci. Je suis
content car mes problèmes de
bide sont clairement derrière moi et
désormais plus rien ne m'empêche
de repousser et m'amuser avec
les jeunes flèches, même si je suis
conscient que cette coupure de
plus d'un mois a été préjudiciable
à mon niveau actuel
24 avril 2013
6h30 dans le bassin, je me sens
pas trop frais et pourtant comme
toujours dès qu'on attaque le dur
et plus ou moins la compet, j'ai
déjà oublié et me voilà avec une
envie de tout déménager. A mon
niveau s'entend, en tout cas mes
temps sont là pour me prouver
que j'ai pas tout perdu et que quand
ma tête le décide ça peut avancer
pas mal. Je sors de l'eau et là
dilemme, les copains font une
sortie 2h à vélo ce soir. arrgghh.
Allez tant pis je décline, car j'ai
décidé au dernier moment de
m'inscrire sur le marathon
d'Azay le Rideau qui a lieu ce
week-end et il ne serait pas
raisonnable de tirer de trop sur
la machine durant la semaine
en général conscrée à la
récupération ...
23 avril 2013
Pour la séance du club, j'ai de
nouveau prévu un fartlek pour profiter
de la nature et du beau temps. Je
suis ma foi assez content de moi
car j'ai des jambes et mêmes mes
petits jeunes ont du mal à suivre,
c'est bon signe, même si je suis
conscient qu'il me manque beaucoup
d'entraînement pour récupérer de
cette grippe et de la coupure de
plus d'un mois qu'elle m'a occasioné.
22 avril 2013
J'ai dû bien puiser hier car ce matin
je me sens encore épuisé de la
veille ... Du coup ce soir je me
fais uniquement une petite séance
tranquille avec ma femme et mes 2
filles qui me suivent à vélo sur une
boucle d'1h en pleine campagne.
Finalement ça m'aide à récupérer
car au retour je me sens moins
fatigué qu'au départ ...
21 avril 2013
Rentré à 3h du matin, d'une soirée
de folie (verte) à Paris, je me lève
un peu dans le brouillard, d'autant
que j'ai tellement sauté hier soir
au stade de France que je suis
rentré à la limite des crampes.
Alors pour la sortie club de
Triathlon, je ne pars pas dans
les meilleures conditions. Mais
surtout je démarre sans retenu
comme j'ai toujours l'habitude
de le faire. Nous réalisons une
séance qualité avec des accé-
lérations violentes en répétitions.
Pas de souci, j'attaque, je relance,
je pousse, ... sauf qu'au 70ème
km c'est l'extinction des feux
brutale. Comme un idiot je suis
parti sans avoir rien préparé la
veille et j'ai donc oublié de prendre
à manger. Une belle hypo, au point
que je suis parfois à la limite de
l'équilibre sur le vélo ... Christophe
a beau me filer des gâteaux, ça
m'évite de tourner de le l'oeil,
mais cela n'arrive pas à me faire
tourner les jambes. Si bien que
parti sur un dernier tour, je finis
par me résigner et fais demi-tour
pour rentrer à la maison, car
il n'y aura là plus rien à tirer de
mon corps. J'ai même tellement
puisé que le soir je suis encore
à plat et n'arrive même pas à
trouver l'énergie de partir pour
la séance natation du club.
20 avril 2013
Des rendez-vous dès 8h le matin
et une finale de foot à Paris ce
soir, tant pis il me faut planifier
autrement mon entraînement.
Et me voici parti à 6h du mat
pour une petite sortie course à
pied, qui me fait mentalement
le plus grand bien. Et à 13h, à
peine fini de manger me voici
sur le vélo accompagné de mon
fiston pour une sortie de 2h et
60km, avec un énorme vent qui
nous scotche sur le bitume.
C'est simple, il est des lieux
où je passe en général entre
45 et 50 km/h et où je suis
obligé de me dépouiller pour
atteindre les 25km/h ... Et
comme j'emmène mon fils et
qu'en plus il n'est pas bête,
je l'abrite durant toute la sortie.
En même cela constitue un
excellent entraînement physique
et mental, donc ça me convient,
d'autant que je suis aussi ravi
de constater ses progrès.
19 avril 2013
6h30 dans le bassin et je me
retrouve seul dans ma ligne
d'eau avec mon fiston, c'est
ma foi rigolo et motivant car
évidemment pas question de
faiblir pour l'un d'entre nous.
Cela garantit l'intensité ...
Ce midi, rapide séance de
sauna tout en m'étirant pour
réussir à faire sauter ces 2
contractures et ce soir nouveau
tour en vélo, malgré le fort vent
qui menace de m'envoyer au
tas et surtout me sctoche à la
route, je réussis à me soulager
un peu.
18 avril 2013
Petit sauna le midi pour détendre
mon dos, avant d'aller ce soir me
faire masser par mon ami Richard.
La mauvaise nouvelle c'est que
je n'ai pas un, mais deux points
très douloureux dans le dos, car
Richard m'en a rapidement trouvé
un 2ème. La bonne nouvelle en
revanche c'est que pour lui ma
colonne est parfaite, et il ne s'agit
plus maintenant que de contractures
musculaires qu'il va falloir faire
passer. Les bons massages suivis
de bouillotes chaudes qui me font
dormir comme à chaque séance
et voici que je me relève sans
presque plus avoir mal au dos.
Du coup dans l'euphorie, 15mn
plus tard me voici baskets aux
pieds, pour mener la séance
d'entraînement dans les bois
de l'Oratoire. Travail au seuil
et pose de pieds, je retrouve,
un peu surpris, d'excellentes
sensations.
17 avril 2013
J'ai trop mal au dos pour envisager
nager ce matin comme pour aller
courir, mais ne pas faire de sport
n'est pas envisageable non plus
alors je retrouve avec joie mon
vélo de route pour une séance
d'1h en puissance. Elle manque
un peu la puissance mais en
même temps pour une reprise
je ne suis pas mécontent.
16 avril 2013
Ce soir pour la sortie club, ça sent
bon le printemps. J'organise un
petit fartlek en pleine campagne
à travers les champ, un vrai
bonheur d'autant que nous sommes
une vingtaine et que ça rigole
autant que ça pousse fort lorsque
je lance les accélérations. J'ai
toujours cette gêne au dos et
surtout cette inquiétante douleur
derrière la cuisse. Ce n'est pas
la douleur qui me gêne mais
plutôt le fait que ça puisse être
un nerf touché par une hernie ...
15 avril 2013
Petite sortie avec l'ami Jean-Marc
sur ces terres histoire de prendre
l'air après le boulot. Nous avons
beau faire une sortie tout en
douceur, mon mal de dos ne
me laisse pas tranquille et je
sens que je vais devoir me retaper
quelques séances de kiné d'ici
peu car j'ai vraiment très mal ...
13 avril 2013
Levé en même temps que le jour,
cela m'autorise à faire une sortie
un peu plus longue pour me tester.
Ca commence mal car je suis
tout raide de ma sortie d'hier et
surtout j'ai très mal au dos. Et
cela ne me quitte pas durant
ces 1h45 de sortie.
12 avril 2013
Bon j'ai fait l'effort de ne pas faire
de sport de la semaine pour mon
dos, là ça ne tient plus il faut que
j'aille faire suer mes baskets pour
savoir. Dingue, je truve très vite
mes sensations et fini lib tour
habituel avec pas moins de 8mn.
08 avril 2013
En déplacement j'arrive à prendre
un TGV pile poil pour aller faire
une séance d'1h de renfort
musculaire. Evidemment ce n'est
pas tout à fait indiqué dans ma
situation, enfin à priori car je
me convainc que ce sera déjà
un signe à mon corps qu'une
nouvelle fois je n'abandonnerai
pas face à la douleur, mais aussi
peut-être un moyen d'être encore
plus musclé pour mieux prévenir
les blessures à l'avenir. Et voilà
en faisant très attention à tous
mes gestes je tiens cette heure
qui est un vrai plaisir et m'offre
même quelques rallonges sur
les exercices histoire que les
choses soient claires entre
ma tête et mon corps ...
07 avril 2013
5h30, je me lève comme prévu,
enfin au niveau de l'heure, car
au niveau de la posture, ce n'est
pas celle dont je rêvais. Je suis
toujours plié en 2 par la douleur
au dos. Bon oui, j'avais entendu
qu'ils m'ont conseillé 48h sans
effort après la manipulation,
mais bon on a le droit de rêver.
En tout cas je rêve jusqu'au
bout puisque je me teste à
courir plié en 2 pour voir si
même comme cela je pourrai
tenir le marathon. Et pour une
fois je fais preuve de raison,
oui j'en suis capable, mais
pour prouver quoi et surtout
pour quel plaisir ? Alors tant
pis je me recouche avec mon
mal de dos et n'ai plus qu'à
espérer récupérer vite pour
mes véritables objectifs.
06 avril 2013
Après une semaine complète
sans sport, j'ose à croire que
j'aurai récupéré de cette fatigue
qui ne me lâche pas pour courir
le marathon demain, certes pas
pour la perf, mais avec assez
d'aisance physique pour m'amuser.
Toujours pris par cette douleur
limite supportable au ventre que
je ne peux même pas effleurer,
j'en parle à un ami médecin sur
le salon du marathon de Paris.
Surpris par mes maux, il fini
par revenir vers moi avec une
idée à explorer. Peut-être aurai-je
quelque chose de déplacé dans
le dos qui serait à l'origine de
mes souffrances. Il me fait
un palper-rouler dans le dos
et bing, lorsqu'il arrive au niveau
de L1-L2, je ressens une douleur
au dos alors que je n'avais pas
mal, mais aussi comme si
j'avais pris un coup de poing dans
le ventre. Du coup il m'emmène
voir une équipe d'osthéopathes
présents sur le salon, lesquels
pensent me soigner en 15mn.
Finalement j'y reste 50mn et ils
sont obligés de s'y mettre à 3,
car ils n'en reviennent pas de
l'intensité des douleurs que je
ressens au niveau du ventre.
Ils me découvrent un estomac
complètement bloqué et
intouchable, une cervicale
déplacée et une lombaire (L1-L2)
déplacée également. Me voici
plié dans tous les sens, mais
ravi que quelqu'un ait enfin
compris ce qu'il m'arrive. Puis
ils me disent "il va falloir qu'on
arrête là sinon vous ne serez
pas capable de courir demain",
ce à quoi je réponds fièrement
"t'inquiètes pas vas-y, fais tout
ce que tu as à faire je crains pas
la douleur et rien ne m'empêchera
de courir". Incroyable 15 à 20mn
après la séance je ne ressens
plus aucune gêne au niveau du
ventre alors qu'il y a un mois que
je traîne ça (à priori la combinaisons
estomac pas habitué aux médocs
costauds et toux fréquente). Ca ne
se voit pas de l'extérieur, mais
intérieurement j'ai le sourire encore
plus haut que les oreilles car je me
dis que demain ça va être le top
et que je vais pouvoir m'amuser
avec tout le potentiel de mon corps.
Le salon se termine, nous démontons
notre stand avec toute l'équipe et
je charrie plein de choses lourdes
comme tout le monde. Et alors
que nous en avons fini avec le
stand, je me baisse pour ramasser
un rouleau de moquette et crac,
bloqué ! Il ne me reste plus que
la solution de m'écrouler parterre
pour essayer de supporter la
douleur. Les exercices et les
heures passent mais rien à
faire je marche à l'équerre
comme un papy de 90 ans. Ma
cousine me donne un "super"
cachet pour faire passer ça,
malheureusement je ne vois
aucune différence bien qu'il
soit réputé hyper fort ... Mais
bon demain je tenterai le coup
tout de même !!
02 avril 2013
En déplacement à Poitiers
je décide de suivre le plan
d'entraînement que j'ai fixé
aux gars du club pour faire
de la mémorisation du club.
Malheureusement fatigue
toujours et maux de ventre
à la moinde accélération
font que je me traîne comme
un papy, incapable de faire
la moindre partie du plan.
Bon je suis toujours optimiste
mais là j'avoue que je me
pose vraiment des questions
car je ne sais vraiment pas
comment je vais faire dans
cet état pour courir dimanche.
1er avril 2013
Bon entre la fatigue physique
qui ne veut pas me lâcher et
un besoin incontestable de
couper avant le marathon
de Paris du coup je me
contente de 2h de marche
autour du château pour
travailler tout en douceur
les côtes.
31 mars 2013
Me voici parti avec mon fiston
pour un Duathlon à 200km de
la maison. Oui je sais je ne
dois pas forcer, oui je suis
fatigué et oui je ne suis pas
entraîné du tout en vélo et
pas performant à pieds en
ce moment, mais c'est pas
grave je compte sur l'effet
dossard. Il fait un froid de
canard et les quelques degrés
au dessus de zéro deviennent
terribles dès que le soleil se
cache, du coup j'hésite durant
3h sur la tenue que je vais
prendre pour la course.
Finalement je décide que
mes jambes supporteront
sans problème le froid, mais
qu'en haut il me faut mettre
un pull sous ma tri-fonction
car je sors d'une grippe et
je n'ai pas envie d'en choper
une nouvelle. Lorsque j'arrive
dans le sas de départ 10mn
avant le départ (dernier ...)
je me fais refuser l'accès par
les arbitres car mon prolongateur
dépasse des cocottes. C'est
la règle en effet, mais ne faisant
que du long où cette règle ne
s'applique pas, je n'y avais pas
pensé une seconde. Retour
en courant au minibus pour
trouver une clé et impossible
de régler autrement mon
prolongateur, je décide donc
de le faire sauter complètement
tant pis. Et me voici entrant
dans le parc à vélo à 15h29
pour un départ à 15h30. C'est
raté pour l'échauffement mais
au moins je vais prendre le
départ. Paf c'est parti, j'accélère
pour ne pas me laisser enfermer,
mais au bout de 200m je n'arrive
plus à respirer, je suis étouffé
par la chaleur. Mon pull est
vraiment trop chaud. En toute
hâte j'ouvre mon maillot et ma
tri-fonction jusqu'en bas, mais
je n'arrive pas à reprendre mon
souffle. Du coup durant 2,5km
je me fais doubler par tout le
monde, incapable de réagir,
jusqu'au 2ème tour, où là j'ai
enfin pu reprendre mon souffle
et me remet à accélérer pour
redoubler et revenir sur un
groupe devant moi. Après les
5km de course à pied, j'entre
dans le parc et me marre en
voyant Séb qui s'est trompé
de côté pour aller chercher son
vélo et se tape un tour du parc
lorsqu'il me vient à l'esprit que ...
moi aussi !! Quel idiot ! C'est
pas grave, je saute sur le vélo
et j'envoie directement sans
compter et bien qu'ayant aucun
entraînement, on verra bien.
Je remonte sur un groupe et
alors que je vais pour me mettre
à l'abri, j'ai un neurone qui s'exite
et me voilà à poser une attaque
directement à tout le groupe qui
roule en paquet. Et durant 20km
à peine je récupère mon souffle
plutôt que me mettre à l'abri
pendant que les autres font
l'effort, je m'amuse à attaquer
comme un malade pour soit
faire revenir le groupe sur un
groupe devant soit en faire
craquer dans le groupe. Je
n'ai pas d'entraînement mais
je sais que l'effet dossard
fonctionne toujours avec moi, et
une fois encore je me surprends
à rouler comme ça. Pire dans le
faux plat montant avec vent de
face, je décide d'attaquer à tous
les tours histoire d'en fatiguer
quelques uns. Bref je ne calcule
rien et je m'amuse comme un
gamin. Une dernière attaque pour
lâcher tout le groupe avant la
2ème transition histoire de ne
pas être gêné par le peloton
pour descendre de vélo et hop
dans le parc, du bon côté cette
fois. Bon par contre je n'arrive
que difficilement à trouver l'équilibre
pour changer de chaussures, ça
doit quand même bien dire que
j'ai dû tirer un peu trop ... Et pas
manqué, lorsque je pars pour la
dernière boucle de 2,5km à pieds,
je me demande si je n'ai pas laissé
mes jambes dans le parc. Impossible
de suivre les gars qui me doublent
jusqu'à la mi-parcours où un autre
neurone vient en cogner un qu'il ne
fallait pas et voilà que je retrouve
des jambes et du souffle pour tout
mettre dans les derniers 1,5km. Et
là surprise, avant la course j'aurais
rêvé de faire 59mn59s tout en me
disant que raisonnablement vu
mon état et mon entraînement je
serai plutôt entre 1h02 et 1h05,
et finalement je franchis la ligne
en 58mn et je ne sais combien
de secondes, mais en tout cas
mieux que j'en aurai rêvé. C'est
une véritable récompense pour
l'envie car si j'avais peu dans le
coffre, j'ai tout donné et ça paye
toujours !!
30 mars 2013
Il fait froid, il neige, je suis
fatigué et il me faut me
préserver pour la semaine
prochaine, donc je me contente
d'1h de vélo d'intérieur histoire
de faire tourner les jambes
mais sans forcer.
29 mars 2013
6h30 plouf, j'ai déjà mal aux
jambes comme si je n'avais
jamais eu d'entraînement mais
ce n'est pas grave je pousse
jusqu'à ce que ma tête gagne
sur mon corps. Au passe cela
me rappelle une bonne nouvelle
pour tous ceux qui en doutent
encore : c'est la tête qui com-
mande, et oui fini la déchirure
au mollet et l'aponévrosite alors
que je n'ai pas cessé un jour
de forcer dessus ! Bon 1h15
avec des temps moins bons
qu'à l'accoutumée, mais je
suis heureux d'avoir résisté.
Et ce soir, séance de RPM.
Bien longtemps que je n'avais
pas joué ainsi sur vélo. C'est
vraiment trop bon de pousser
en rythme et plaisir aidant,
je me sens bizarrement
moins fatigué sur le vélo.
Merci les endorphines !!!
28 mars 2013
Ce soir pour l'entraînement du
club j'ai prévu moins de dureté
mais plus de longueur dans
les ascensions. Malgé le
manque de fraîcher je réussis
à m'arracher tant bien que
mal pour faire toute la séance.
27 mars 2013
Trop pris par le boulot je suis
obligé de faire sauté ma séance
natation de 6h30, tant pis, mais
pour positiver je me dis que
cela contribuera à mieux
récupérer car en plus je me
lève lessivé physiquement.
C'est juste incroyable d'être
fatigué de la sorte sans même
avoir fait d'effort et j'avoue qu'il
me tarde de sortir enfin de cette
misère physique. Du coup mon
mercredi se résume à une
seule séance escalade ce
soir, l'occasion de faire travailler
mon corps autrement et donc
de récupérer un peu. Bonne
nouvelle je passe une voie
en 6a sur laquelle je butais
depuis des semaines et des
semaines, vraisemblablement
parce qu'abdominalement je
suis moins fatigué que je ne
l'étais à l'époque où je
chargeais la mule avant de
choper cette fichue grippe.
26 mars 2013
Ce midi je vais nager et débute
par mon habituel 2000m, que
je boucle dans un temps ma
foi pas trop mauvais pour mon
état de fatigue, avant de travailler
spécifiquement les jambes et
là, pshittt, le vide total est de
retour. Impossible de faire
tourner les jambes comme à
l'accoutumée, je me sens
particulièrement fatigué. Et
ce n'est pas fini car ce soir
pour l'entraînement du club
j'ai prévu un exercice principal
avec 35mn non stop en MMP
(meilleure moyenne possible
au km) et au bout de 1,5km
je prends une douleur au
ventre et me sens de nouveau
complètement vidé, pire qu'à
la fin d'un marathon en 2h45.
Du coup je décide de faire
travailler ma tête pour ne
pas baisser les bras et
continuer à exploiter au
mieux le peu de ressources
disponibles et boucler un
maximum de kilomètres.
25 mars 2013
En cette période où je n'arrive
pas à me remettre de ma grippe
et suis toujours très fatigué d'un
moindre effort, je suis pris entre
la volonté d'en faire encore plus
pour forcer mon corps à revenir
et lever le pied pour récupérer
plus vite. Pour une fois je me
montre raisonnable aussi je
fais sauter ma séance course
à pied matinale pour ne faire
que mes 2h de musculation
et étirements du soir. C'est
d'ailleurs bizarre, car là je
n'éprouve pas cette sensation
de fatigue profonde. Enfin
chaque jour qui passe me
rapproche un peu plus d'un
retour en pleine forme ...
24 mars 2013
Petit trot matinal de 8km avant
de prendre mon tour sur l'Ekiden
de Vendôme. Je suis sur un 5km
qui n'est pas un vrai régal avec
du vent et un parcours toujours
aussi valloné. Enfin il est le même
pour tout le monde et puis malgré
ma fatigue j'ai envie de me tirer
un peu sous la couanne, du
coup je pousse un peu quand
même. Résultat, 19:23 pour
5km, c'est évidemment 2mn de
plus que mes temps normaux,
mais vu me parcours et mon
état de forme je considère que
c'est ma foi pas trop mal.
J'enchaine avec une petite
sortie vélo de 45km avec
malheureusement le vent
glacial qui te colle au sol.
Là aussi ce n'est pas une
moyenne très glorieuse, pour
autant je sens que j'ai plutôt
bien poussé sur les pédales,
c'est bien là l'essentiel.
23 mars 2013
Après une matinée passée à
déménager, j'ai quelque peu
sous-estimé mes besoins
alimentaires. Alors si ça tient
sur ma sortie vélo de 60km
à bonne allure, je m'écroule
complètement durant les 1h30
de natation à suivre. Au point
que régulièrement je me dis
que je vais écourter la séance
vu mon état. Fort heureusement
je traduis écouter en abondonner
et cela me suffit pour faire toute
la séance et tenir coûte que coûte.
22 mars 2013
Bon je l'avoue ma faiblesse de la
veille m'a vexé et non seulement
je me lève avec une grosse envie
de sport, mais aussi une grosse
envie d'effacer cette défaillance.
Du coup 6h30 me voici dans la
piscine pour 1h15 ma foi plutôt
en forme, puis à midi en rentrant
de rendez-vous je découvre que
mon fils n'a plus cours, du coup
nous partons en exprès pour 1h
de vélo de route tous les 2 à
bonne allure et pour finir ce soir
une petite sortie course à pied.
Je me lance dans un 6x1000m
comme coeur d'exercice. Ca
commence mal avec un 3:49
qui est temps de marathon. Du
coup je me pique tout seul pour
m'arracher un peu plus à chaque
tour et ça fonctionne comme
toujours : 3:38, 3:28, 3:22, 3:17
puis 3:14 pour finir. Ma foi ça
commence à ressembler à
quelque chose malgré une
fatigue physique que je ne
peux pas nier.
21 mars 2013
Ca n'arrive pas qu'aux autres : je
suis pris ce soir d'un gros coup de
fainéantise. Depuis ce matin je sais
que je serai en déplacement toute
la journée et que je rentrerai tard,
donc que j'irai courir la nuit. Et
lorsqu'à 22h je rentre, j'avoue que
la fatigue et la pluie ne me donnent
pas plus envie que ça d'aller faire
bouger mon corps dehors. Du
coup, sourire aux lèvres en
pensant à toutes celles et ceux
que je taquine à chaque coup
de fainéantise surpris, je me
laisse prendre à mon tour par
la facilité de rester chez moi.
20 mars 2013
Petite séance natation à 6h30 ce
matin, j'avance mais je me sens
de nouveau fatigué, zut je ne suis
donc pas encore guéri. Du coup
n'ayant rien à préparer je décide
d'annuler ma sortie course à pied
de ce soir pour me reposer. Et si ...
19 mars 2013
Ce midi petit entraînement natation
où je me sens pas franchement
en forme, mais je fais néanmoins une
séance correcte. Pour l'entraînement
du club, j'ai prévu un fractionné long
avec 2 fois 3000m et j'avoue que je
ne sais pas vraiment comment je
vais m'en sortir. Et là miracle, j'ai
retrouvé mes jambes comme s'il
ne m'étais jamais rien arrivé ! Du
coup je fais tout avec mes petits
jeunes qui poussent comme des
fusées et j'arrive à suivre sans
souci en gérant bien et sans
douleur musculaire. Ah ça c'est
franchement une bonne nouvelle
enfin en espérant que la guérison
soit définitive et qu'il ne s'agisse
pas d'un épiphénomène.
18 mars 2013
Je suis toujours vidé physiquement
et je commence à avoir hâte que
cette fichue grippe me lâche. Ce
qui ne m'empêche pas de faire
plusieurs heures de marche
dans la ville, toujours sans la
moindre tension musculaire, ce
qui est la bonne nouvelle du jour,
car pour le coup je n'aurai rien
à récupérer et ce marathon
m'aura servi de sortie longue
pour préparer le marathon de
Paris dans 3 semaines.
17 mars 2013
J'arrive comme à mon habitude
juste 2mn avant le départ dans
le sas. Le coup de pistolet est
donné et me voici parti dans
la foule pour une nouvelle
aventure. Une aventure qui
commence mal car j'ai si mal
au ventre au bout de 200m
que j'hésite à me rouler parterre.
Au bout d'1km j'ai la tête en
l'air à la recherche d'oxygène,
car je n'arrive pas à respirer.
Au bout de 4km, j'ai les jambes
qui flageolent et je me sens si
fatigué que je me dis que tant
pis je vais abandonner et en
rester là car je ne vois pas
comment je pourrais transporter
mon corps durant 38km encore.
Et là ce n'est pas calculé, mais
toujours pareil, à peine fini de
penser à abandonner, que je
me dis que ce n'est pas possible
et que je serai un triple 0 si je
devais abandonner sur un simple
marathon. Alors c'est décidé je
continue en mode survie, mais
je continue, quel que soit le
temps qu'il me faudra pour
boucler le parcours. Au 5ème
km je suis si lent que je suis
dépassé, pardon, déposé par
les meneurs d'allure en 3h.
C'est clair ça va être long et
dur ce marathon. Je me traîne
ainsi en profitant du magnifique
parcours touristique et de
l'ambiance festive pour faire
passer le temps. Au semi je
suis exténué, je passe dans
un temps lamentable et je me
demande vraiment comment
je vais réussir à boucler. Je
pense que j'ai moins de doute
avant d'aller courir 200km non
stop que là pour en faire 21 ...
Au 25ème la fatigue est telle
que je chute même sous les
10km/h. Jamais je n'ai été dans
un cas pareil de fatigue, au
point que je me surprends à
ce que cela ne me vexe pas.
Et j'enchaîne les km dans une
fatigue grandissante, mais ils
passent et ma seule fierté c'est
de ne jamais marcher, même
dans cet état. Et au 36ème km
après une 6ème pause pipi pour
essayer d'avoir moins mal au
ventre, j'ai un neurone qui a
du en toucher un qu'il ne fallait
pas. Je pense à Philippe un
copain du club qui craque
toujours à la fin des marathon
et je me dis que je vais lui
prouver que c'est juste mental
et qu'on peut toujours accélérer
quand on l'a décidé. Et là le goût
du défi revient et aussitôt sans
rien y comprendre, je recours
à 10, 11, 12, 13, 14km/h avec
les genoux qui se lèvent comme
lorsque je démarre un marathon.
Moi qui venait de me faire doubler
par les 3h45 et m'attendait à finir
en 4h vu mon état, je me mets à
remonter les coureurs par centaines,
je tape dans les mains, je cours
en marche arrière, je fais l'avion,
bref tout va bien c'est l'euphorie
et ce jusqu'à la ligne d'arrivée
que je franchis en 3h33. Un vrai
temps de docteur, pour un malade
ça tombe bien. En tout cas si
c'est le pire temps que je n'ai
jamais mis sur marathon, j'ai
pour autant vraiment pris mon
pied sur ce marathon où pour
le coup j'ai vraiment eu tout mon
temps pour profiter de la ville et
de ses monuments. Je poursuis
par 2h30 de marche l'après-midi
sans la moindre douleur musculaire
et pour cause, puis par 1h15 de
marche la nuit, toujours sans
douleur, la preuve que c'était
vraiment juste une sortie longue.
16 mars 2013
Comme tous les marathons à
l'étranger je suis fatigué d'avoir
marché 2 marathons à vouloir
tout visiter de la ville, enfin ça
c'est le jeu. Niveau santé, je suis
toujours un peu gêné pour respirer
mais ça s'améliore grandement
donc je croise les doigts pour
demain, même si les médicaments
me tapent le bide. Par contre niveau
bouffe, pas de souci j'ai retrouvé
mon niveau : 4 assiettes qui débor-
daient de pates ce midi et un plat
de lasagne, un plat de gnoccis et
un bout de pizza ce soir, ça ça
me rassure !! Il fait toujours aussi
bon ici donc je sais que quoi
qu'il arrive ce sera un beau
marathon plein de plaisirs.
Pour la course j'avoue même
avoir du mal à me mettre dedans
car je ne suis vraiment pas
porté par le chrono, enfin je me
connais aussi et je sais que
normalement demain lorsque
j'aurai un dossard sur le bide
j'aurai probablement retrouvé
de la volonté à me faire mal.
15 mars 2013
Toujours fatigué, toujours fiévreux,
je file chercher mon dossard
avant qu'il n'y ait trop de monde.
Et bien pourvu que ça dure, mais
depuis que j'ai mon dossard ce
midi, mes maux de tête ont
disparu ! Ca existe vraiment
l'effet dossard. En tout cas je me
reprends à rêver d'une course
plaisir, car quand je vois le
magnifique parcours que nous
allons emprunter, j'avais peur
de ne pas réussir à ouvrir les
yeux durant 42km ...
14 mars 2013
Les maux de tête et la toux ne
me lâchent pas malgré le climat
doux et même chaud de Barcelone.
Je suis rendu à courir le paracétamol
pour tenir, mais surtout je suis pris
de plus en plus souvent de fringales.
J'ai l'impression que mon corps est
totalement déréglé et à plat, pourvu
que cela passe vite car dans 3
jours j'ai un marathon à courir.
Certes je ne suis pas là pour un
chrono mais bon je n'ai pas non
plus l'intention de m'éterniser et
encore moins de le faire en
zigzaguant ...
13 mars 2013
Tellement fatigué j'annule mon
entraînement matinal de natation
et vais chez le médecin, car 13
jours à plat, ça ne me ressemble
pas et surtout j'ai clairement des
problèmes pour respirer qui
devraient être résolus depuis
longtemps. Bref radio des poumons
et prise de sang pour constater
encore une fois ... que j'ai bien
quelque chose, mais que l'on
ne sait pas quoi !! On en rigole
à chaque fois, même si à force
ça lasse, avec mon doc, mais
il ne m'arrive toujours que des
trucs qui ne sont pas dans les
livres ... En tout cas vu mon
état de fatigue je capitule et
ne me lance même pas un
"t'es pas cap" pour savoir si
je pourrais aller courir.
12 mars 2013
Ce midi 1h de natation avec mon
fiston. Avec la fatigue qui est la
mienne, impossible d'avoir le
rythme habituel, pour autant je
ne me laisse pas abattre et fais
tout ce que je peux pour ne pas
retomber dans mes temps d'antan.
Finalement défi relevé et je fais
mes 2km non stop habituels
dans un temps correct avant
de m'écrouler lors des exercices
de renforcement, forcément plus
mobilisé par le chrono. Ce soir
pour l'entraînement du club j'ai
prévu un 3x2000m mais vu mon
état je me dis que pour moi ça
sera mémorisation d'allure. Et
bien même ça c'est trop dur pour
moi ! Je suis si fatigué que je
n'arrive même pas à suivre mon
groupe ni même ceux d'après.
Résultat je zigzague et suis à
la limite du petit trot ...
11 mars 2013
Ce midi je vais courir 1h histoire
d'éliminer les courbatures de la
veille et de forcer mon corps à
retrouver la forme. Mais là sans
dossard sur le dos, plus possible
de trouver des ressources que je
ne soupçonnais pas. Résultat,
grosse fatigue et course au
ralenti durant 1h. Je me sens
si faible dans mon corps que je
suis à 2 doigts de m'endormir
sous la douche ... Mais pas
question pour autant de céder,
au contraire, du coup ce soir je
me fais 2h de renforcement
musculaire et d'assouplissements
histoire de faire travailler autrement
mon corps. Toujours très très fatigué
j'arrive néanmoins à me faire mal
pour faire tous les exercices et ne
pas laisser mon corps gagner
la partie.
10 mars 2013
Une grande partie du club est sur
la ligne de départ du trail de Cloyes,
aussi je m'y suis inscrit. Je n'arrive
pas à respirer et tousse tellement
que j'ai l'impression que je vais me
décoller les poumons toutes les
minutes. Et ce mal de tête qui ne
veut pas me quitter ne m'incite
guère confiance avant le départ.
Enfin je sais une chose, je ne
vais pas abandonner le combat
face à mon corps comme cela
et puis je compte sur l'effet
dossard pour me "doper" dans
l'effort. En attendant, je tourne
à la Ventoline pour m'aider à
respirer car j'éprouve tellement
de difficulté à respirer que j'ai
l'impression d'avoir les bronches
totalement imperméables à l'air !
Allez c'est parti pour 25km. Je
veille à ne pas partir trop vite car
plus que jamais je dois gérer
mon effort et puis parce que je
sais que je manque tellement
d'air que dès que je vais pousser
je prends le risque de m'arrêter
le temps de retrouver de l'air.
Au bout de quelques km je suis
repris par Bruno du club, du coup
c'est super car cela me donne
envie de m'accrocher pour le
titiller et l'obliger à se donner
à fond et parce que je sais qu'en
prenant des relais cela sera
plus facile pour nous 2. J'ai
vraiment de très grosses difficultés
à respirer, au point que j'ai l'impression
de courir dans un service Gériatrie !
C'est affreux, mon corps hurle au
secours je veux de l'air sans cesse.
Enfin, pas question de baisser les
bras, au contraire je me dis que
c'est une excellente occasion de
m'entraîner à doser mon effort.
Finalement les km passent plus
vite que je ne le craignais et ne
forçant physiquement finalement
pas trop, je réussis à revenir sur
Bruno qui m'avait lâché puis à la
dépasser à 6-7km de la fin. A 2km
de la fin je me rends compte que
j'ai fini de remonter les concurrents
et que je n'arriverai pas à reprendre
ce concurrent qui a toujours 200m
d'avance sur moi et qui accélère
dès que j'accélère pour revenir.
Et il suffit que je me dise ça pour
me dire que je serai vraiment un
triple zéro si je ne tentais pas
tout pour le faire quand même
puisque cela ne me semble pas
possible. Je trouve alors un souffle
venu dont ne sait où et reprends,
50, 100, 150 puis 200m et dépose
ce brave concurrent avec une
aisance comme si je venais de
débuter la course et que je n'avais
jamais eu de problème de respiration.
Ah quand je pense ce qu'on peut
faire faire à son corps avec sa tête,
c'est quand même trop beau ...
Bref, je termine mieux que je ne
l'imaginais avec une 13ème place
en 1h51 pour 27km. Vraiment pas
exceptionnel mais vu mon état
physique je considérais que mettre
2h pour faire les 25km initialement
prévus serait très bien, alors bien
évidemment cela suffit à mon
bonheur, d'autant qu'en plus de 2
filles du club qui furent récompensées,
ma fille ainée courrait pour la 1ère
fois de sa vie 25km et elle finit pile
poil dans le temps que je lui avais
prédit et 1ère de sa catégorie.
Forcément une petite fierté et une
grande satisfaction de sont niveau
et de son mental pour avoir géré
toute seule. Ce soir, petite séance
natation pour essayer de retrouver
la forme. Toujours autant de mal à
respirer, mais je réussis néanmoins
à faire toute la séance.
09 mars 2013
Moi qui pensais pouvoir faire
face à toutes les difficultés
physiques, je viens de me trouver
une limite que je ne soupçonnais
pas : la grippe ! Durant la 11 jours
je n'ai pas su tenir debout et
maîtriser mon corps face aux
claquements de dents, aux maux
de tête, à la fatigue comme si
j'avais couru 300km en une
journée, ... Pourtant j'aurai lutté
et malgré une fatigue à tomber
par terre j'ai décidé de tester
mon mental et de sortir pour
faire voir à mon corps qui avait
le pouvoir. Résultat j'ai gagné
certes le fait de tenir 1h quand
je voulais, mais dans un état
de fatigue tel que je crachais
mes poumons et perdais
l'équilibre après 200m seulement.
Ce matin encore je décide de
défier mon corps et pour tenir
1h coûte que coûte j'ai dû
faire un effort tel que j'ai eu
l'impression d'être plus fatigué
qu'après le Spartathlon. Du coup
ce soir je ne fais pas le fier à
l'entraînement de natation car
déjà je suis fatigué mais en plus
il y a un test VMA. Au final, moi
qui craignais le pire étant donné
que je n'arrive pas à respirer
sans tousser même dans l'eau,
et qui craignais surtout de ne
pas savoir gérer l'effort seul en
terme de régularité, je suis très
agréablement surpris avec un
6m10s au 400m alors que vu
mon état et mon expérience je
pensais que 7m00s serait déjà
costaud pour moi. Alors déçu
de ne pas avoir eu tout mon
potentiel pour savoir combien
je vaut réellement, mais hyper
satisfait de ce temps qui traduit
malgré tout de net progrès en
peu de temps.
1er mars 2013
Encore plus malade qu'hier je
passe le temps de mes trajets
entre Vendôme et Paris à dormir
en claquant des dents et en ayant
de la fièvre, quand au reste de la
journée je survis avec les médocs.
En attendant si je ne tiens pas
debout, j'ai récupéré mon dossard
pour dimanche car je compte
bien sur un miracle pour être
rétabli dimanche matin. Et
évidemment aujourd'hui aucun
sport au programme !!
28 février 2013
Je me lève malade comme un
chien, à 2 doigts de tomber par
terre tellement je suis à plat.
Pour autant je tente d'aller
courir en faisant l'entraînement
du jeudi du club. J'ai comme
toujours prévu du travail de
côtes et niveau jambes je suis
de mieux en mieux, mais par
contre avec ma crève, je n'arrive
plus à respirer par le nez ce
qui me gêne énormément.
Aussitôt fini je file chez le
doc pour ma crève et où je
découvre que ma douleur au
poignet que je traine en silence
depuis 4 semaines n'est pas
anodine puisque j'ai une fracture
du scaphoïde ! Ah je me disais
bien que j'avais mal ... Résultat
me voici immobilisé pour 4 à 8
semaines. Bon et bien ça c'est
fait et c'est à croire que si
jamais je n'avais pas quelque
chose d'important comme
blessure je ne serai pas en
forme. Du coup on parle de
mon aponévrosite plantaire
et là mauvaise nouvelle, pas
grand chose à faire si ce n'est
tenter des ondes de chocs,
sans garantie pour autant.
En revanche c'est à priori
normal qu'au bout d'1h je
dompte plus facilement la
douleur, donc c'est simple
il ne me reste plus qu'à faire
des sorties de 3 à 4h pour
avoir 2 à 3h de bonheur ...
27 février 2013
5h30 je claque mon réveil pour
ne pas réveiller toute la maison
mais pris par la fatigue je
retombe dans mon sommeil
pour me réveiller à 6h17. Ni
une, ni deux, je saute du lit,
fais le point sur mon corps
endolori des pieds à la tête
avec ma séance d'hier, me
convainc que si je ne suis pas
capable de faire une séance
à jeun et fatigué c'est que je
n'ai pas de mental et me voici
dans le voiture puis la piscine à
6h30. Les premières longueurs
me permettent de ressenser
toutes mes douleurs tellement
je suis fracassé et bizarrement
c'est mon aponévrosite plantaire
qui me fait le plus mal ce matin.
Mais le réveil musculaire et un
petit coup de taquinerie mentale
et me voici reparti comme en
14 pour la séance du jour. En
revanche je décide de vraiment
respecter cette journée "repos"
en n'allant ni courir, ni même
faire de l'escalade ce soir,
car là je sens bien que si ça
me fait du bien aux neurones,
cela commence à me faire
mal aux muscles et il serait
dommage de le payer ensuite.
26 février 2013
Ce matin alors que le jour n'est
pas encore levé, petite sortie
imprévue dans les bois et la
neige avec mon chien durant
1h30. C'est tellement rare ces
conditions par chez nous que
je ne pouvais pas manquer cette
occasion de m'amuser. Ce midi
en revanche comme prévu c'est
séance natation avec toujours
un petit 2000m au rythme suivi
de quelques exercices et ce
soir pour l'entraînement du club
j'ai prévu un fractionné long.
Je suis content parce qu'Antoine
nous a rejoint avec Anaïs pour
cette séance, ce qui me permet
de le voir évoluer et de mesurer
ces progrès. De mon côté,
après un premier 2000m où
je peine à trouver comment
respirer car avec le froid je
n'arrive à respirer par le nez,
je suis surtout ravi de voir que
je retrouve tout doucement de
la vitesse même s'il me manque
encore des séances avant tout
et un pied droit qui m'autorise
à le poser normalement et non
pas sur l'avant-pied et l'extérieur
pour limiter la douleur. Résultat
3 fois 2000m sur une base de
7mn10 - 7mn15, régulier donc
et sans difficulté respiratoire.
Vivement que je retrouve une
foulée qui me fasse gagner ces
40 à 45s qui me manquent.
En tout cas ce soir, c'est certain
je ne vais pas mettre longtemps
à m'endormir avec une journée
pareille ...
25 février 2013
J'ai une envie de "bouffer" des
km et des km, mais je sais qu'il
faut que je me calme un peu
pour laisser mon corps se
réhabituer progressivement
à cette charge d'entraînement
qui grandit gentiment au fil des
semaines, alors je pars pour
une séance de récup avec
mon chien. Il pleut, il neige,
il fait nuit, je suis si bien que
j'ai peur de m'oublier, d'autant
que je me rends compte que
je suis parti sans montre. Du
coup je me montre vigilant sur
le temps pour ne pas me laisser
griser. Et j'arrive à la minute
près à la maison au bout d'1h
de course. Heureux évidemment,
mais conscient aussi que j'ai
demandé beaucoup à mon
corps ces derniers temps du
coup je ressens bien quelques
tensions musculaires qu'il va
me falloir éliminer avant de
poursuivre ma montée en charge.
24 février 2013
Je serai bien reparti pour 6h30,
mais je l'avoue j'ai été pris d'un
coup de fainéantise ce matin et
ai décidé de claquer le réveil pour
m'octroyer 1h de sommeil en plus.
Départ à 7h30 donc, mais pas plus
gêné par le monde qu'à 6h30 vu
le froid qu'il fait, même si avec un
peu moins de vent, le ressenti
est tout de suite moins glacial.
Musculairement j'ai un peu de
mal à démarrer, mais au bout
de 15mn, certainement emporté
par l'euphorie d'être en pleine
nature avec mon chien, j'ai
déjà oublié et recours comme
la veille et sans gêne. Les km
s'enchainent même avec encore
plus d'aisance qu'hier je trouve.
Malgré le plaisir je décide de
ne pas faire trop long et de
ne faire "que" 2h40 de sortie.
En fait pas par fatigue, mais
parce que j'ai prévu 1h de VTT
en enchainement histoire de
faire tourner les jambes un
peu. Heureusement que je
ne suis parti que pour 1h car
avec la vitesse je ressens
vraiment le froid. En tout cas
niveau jambes, c'est le bonheur
et je peux pousser où je veux
et autant que je veux. Retour
à la maison et étirements
obligatoires car après 3h40
de sport, forcément ça tire
un peu quand le corps se
refroidit. Et ce soir direction
la piscine pour une séance
d'1h15 avec le club de tri.
Je me sens un peu las mais
incroyable plus je force mieux
je me sens. Là c'est clair je
suis sur un petit nuage et
j'ai une pensée émue pour
le corps médical. Ah si vous
saviez ... En attendant j'ajoute
les longueurs les unes aux
autres avec toujours plus
d'efficacité et de plaisir, et
c'est bien ce dernier point le
plus important dans le sport.
23 février 2013
6h30 c'est vraiment bien comme
horaire, week-end ou pas. Allez
de toute manière mon programme
de la journée estr si chargé que
je n'ai pas le choix si je veux
faire une sortie longue. Niveau
climatique,il fait un froid vraiment
terrible au point que je me
demande si j'ai vraiment l'habitude
de la haute montagne car je suis
gelé et il doit faire entre -5 et -10°.
Certes je n'ai pas le même
équipement qu'en haute montagne
mais vraiment j'ai froid. Enfin au
bout de 15mn c'est déjà oublié
et pour me consoler je me dis
que mon chien est lui encore
moins bien équipé que moi. En
tout cas aucun doute sur le froid,
les routes sont recouvertes d'eau
transformée en glace et les fossés
ressemblent à d'énormes blocs
de glace. C'est marrant d'ailleurs
car inconsciemment j'ai repris
quelques habitudes de la montagne
pour protéger ma respiration, mes
doigts, ... Niveau physique en
dehors de cette douleur vive
sous le pied, je me sens de
mieux en mieux et ne ressens
quasiment plus ma déchirure au
mollet. Enfin pas de changement
de programme, je passe au mental
et me fais un plaisir de faire céder
la douleur avant ma tête. Bref
les km passent et je m'amuse
comme un fou, seul en pleine
nature avec mon chien. Bon il
me faut rentrer car je vais être
en retard sans quoi j'aurai pu
continuer un bon moment. Enfin
2h45 de sortie, ça va j'ai eu ma
dose niveau physique je ne me
plains pas. Et ce soir, à peine
rentré de mes rendez-vous je
rentre et ressors, direction la
piscine pour 1h30. J'ai beau
ressentir quelques tensions
musculaires, je suis juste dans
une forme olympique ! Plus je
nage, moins je suis fatigué,
plus je suis efficace, au point
que les 2 meilleurs nageurs,
habituellement loin devant moi,
me gênent et me ralentissent
avant que je ne décide de les
dépasser sans même m'attaquer
niveau respiratoire. Wahoouuuu,
je voudrai tellement que cet
état de grâce puisse durer, car
désormais ma crainte c'est de
reperdre cette forme et cette
technique lorsque la saison
aura commencé.
22 février 2013
6h30 dans le bassin pour une
séance où je ne suis pas au
mieux. Physiquement fatigué,
le pied et le poignet endoloris,
je passe mon temps à lutter
pour résister. Même si après
1h15 je n'ai pas vu le temps
passer, je n'ai jamais réussi
à ressentir ce plaisir de
l'efficacité. Bon en tout cas
ça ne m'aura pas fait de mal
de tirer sur la bête. Et histoire
de ne pas laisser mon corps
croire qu'il m'aura par la
fatigue, je maintiens ma
séance de course à pied de
ce soir. Le vent est toujours
aussi glacial, mon pied me
fait toujours aussi mal, mais
à l'inverse de ce matin, je
ressens une énergie incroyable
en moi, si bien que j'ai une
envie terrible de la consommer.
Je réduis la période d'échauffement
à sa plus simple expression et
pars sur une allure élevée. J'ai
un griffé de pied ma foi plutôt
efficace, les cuisses suivent
bien et je m'amuse avec mon
chien dans le noir de la campagne.
Bref le bonheur et preuve que
j'avais les watts aujourd'hui,
je viens de boucler cette boucle
que je fais habituellement en 1h
en 50mn, si bien que je m'octroie
une petite rallonge pour finir
sur une sortie d'1h10. Je prends
cette fois ci soin de m'étirer
car je pense avoir payé en
début de semaine mes oublis.
21 février 2013
Je décide de commencer ma
journée toujours tôt mais par
une séance d'étirements et de
renfort musculaire en sauna
étant donné que je n'ai pas pu
faire mes séances depuis le
début de semaine. Et ce soir
séance de côtes avec le club.
J'ai prévu un programme sans
grande intensité mais avec de
longues montées et descentes
qui cassent bien les pattes au
fil des répétitions d'efforts. De
mon côté malgré cette douleur
persistante sous le pied et
malgré ce froid glacial, je
prends un pied énorme car
doucement mais sûrement
les sensations reviennent.
20 février 2013
5h30 me voici dans mes baskets
pour un nouveau petit tour dans
Strasbourg by night avant ma
journée de boulot, histoire de
la commencer la journée de la
meilleure des façons. Pas de
chance ma séance commence
par une recherche de 10mn du
personnel de garde dans l'hôtel
car je suis fermé à l'intérieur de
l'hôtel. Bon j'ai certainement du
faire sonner quantité d'alarmes
en tentant d'ouvrir plein de portes
en tout cas mon gars, les yeux
tous collés finis par arriver et
m'ouvrir. Et c'est parti pour un
petit tour d'1h cette fois ci sans
pluie mais avec un vent glacial
qui me glace même les os,
il faut dire qu'ambitieux, je suis
parti avec mon coupe-vent
d'été ... Mais mon plus gros
souci c'est cette douleur au
pied et au mollet comme aux
pires moments. Au point qu'au
bout de 500m je me dis qu'il est
inutile de continuer sur une telle
blessure. Heureusement l'idée
d'abandonner face à la douleur
me redonne aussitôt envie de
poursuivre, et même si je ne
réussis jamais à retrouver une
foulée efficace et ma vitesse
habituelle, je tiens le coup
durant 1h10. Aussitôt arrivé
je m'attelle à une longue
séance d'étirements car
voulant gagner du temps
avant mon rendez-vous hier
soir je l'avais zappé et je
pense en avoir payé les
pots cassés ce matin.
19 février 2013
Je profite d'une heure de libre
ce soir pour revisiter Strasbourg
dans des quartiers que je ne
connais pas. Il fait nuit, froid
et pluie, et pourtant qu'est ce
que je me sens bien à me faire
du bien au corps et à la tête.
Niveau foulée je suis plutôt
efficace ce soir malgré la
douleur au pied, et niveau
intellect quel bonheur de
découvrir des coins juste
magnifiques que je n'avais
pas encore découvert. Bien
entendu cela suffit à faire de
cette petite sortie une réussite.
18 février 2013
On ne change pas une règle
qui marche, alors 6h30 me voici
dans mes baskets pour une
sortie en nature et dans le
givre. Cette fois les jambes
sont bien réveillées et je ne
ressens absolument aucune
fatigue, en revanche mon Cooky
n'a pas sa fringance habituelle
et me suis 5 à 10m derrière,
pensant peut-être que cela
va me décider à m'arrêter là
et rentrer. Mais bon au bout
d'1h il a compris que c'était
peine perdue et le revoici
parti comme à son habitude
2 à 5m devant moi à faire
comme s'il connaissait tous
les chemins. Aussi je m'amuse
à changer encore et encore
de chemin pour le taquiner.
D'ailleurs je m'amuse tellement
que j'en ai complètement
oublié que c'était une petite
sortie courte de prévue ce
matin. Résultat me voici
rentré après 2h10 de sortie.
La bonne nouvelle quand
même c'est que mon mollet
me fait de moins en moins
mal (aurait-il compris lui aussi
que c'était peine perdue ?) et
mon aponévrosite plantaire
si elle est bel et bien toujours
présente, me gêne chaque
jour de moins en moins car
je réussis de plus en plus
vite à trouver la position de
pied qui fait que j'appuie le
moins possible sur mon pied
droit. En espérant que je ne
me déglingue pas autre chose
en compensant, en attendant
ça fonctionne. Na !!
17 février 2013
Pour ne pas gâcher ma journée
départ à 6h30 pour une sortie
longue toujours sur ma terre
natale. Il fait - 4° et tout est
blanc de givre partout. Mon
fidèle Cooky et moi n'avons
pourtant pas froid, c'est même
le grand bonheur. Une fois de
plus je me laisse guider par
le plaisir, les émotions et les
souvenirs pour choisir mon
chemin. Je navigue ainsi dans
ma jeunesse sans rien calculer
d'autre que mon plaisir. Seule
mes cuisses semblent moins
dans la jouissance, plutôt
endolories de ma sortie de
la veille. Enfin au bout d'1h
c'est oublié et le corps bien
chaud je m'oublie, rattrapé
par le chrono. Oups il faut
vraiment que je rentre, cela
fait déjà 2h20 que je cours.
J'arrive finalement après 2h50
de sortie, juste le temps de
prendre en photo mon Cooky
dont les poils sont couverts
de givre dès qu'il reste 5mn
sans se frotter le museau
dans l'herbe pour enlever la
glace qui se forme et le gêne.
Moi ça va, c'est ma veste
qui a gelé ... Un petit goût
d'Himalaya avant l'heure !!
16 février 2013
De retour sur ma terre natale
Roannaise, je file ce matin
pour une petite séance endu-
rance à travers les monts du
Roannais. Je me laisse emporter
à travers la campagne et choisis
mes chemins à chaque croise-
ment aux seules émotions du
terrain. Si bien que je redécouvre
de petits chemins où j'ai pu
jouer au foot il y a 35 ans, des
fermes que j'avais oublié, des
chemins dont je me rappelle
mais où tout à changé, ...
Un vrai voyage dans mon
enfance, sans contrôle et
sans envie de contrôler, si
bien que c'est ma montre qui
finit par me contrôler pour
m'obliger à rentrer de cette
petite sortie au bout de 2h30
parce que je suis attendu.
Parti avec fidèle Cooky, je
suis heureux de lui avoir fait
découvrir tant de nouveaux
chemins, lui qui s'amuse sans
cesse à courir 2m devant moi
et à tourner à chaque carrefour
avant que je ne passe pour me
montrer qu'il connait tous les
chemins. Par contre le chien
comme le maître, partis sans eau
ni à manger, sont complètement
claqués l'après-midi car il y a
bien longtemps qu'on n'a pas
couru aussi longtemps.
15 février 2013
6h30 encore et toujours cette
semaine, pour une séance
d'11h15 de natation. Mon
poignet foulé me gêne mais
surtout je me sens dès le
début de la séance crévé, les
épaules lourdes à bouger et
pas grand chose dans les
jambes. Tic tac tic tac et
hop pas le temps de nager
50m que je me dis que c'est
une formidable occasion de
m'entraîner à gérer la fatigue
en natation et voir si j'ai
vraiment la caisse pour tenir
la séance sur mes derniers
rythmes. Et yahouuuu, non
seulement je tiens, mais
mieux je me rends compte
que j'ai même les ressources
pour m'arracher et aller encore
plus vite. La fin de la séance
est particulièrement difficile
pour le cardio, mais j'avoue
que même si j'en crache mes
boyaux sur le bord de la
piscine, je suis super ravi
d'avoir fait cette séance,
d'autant que désormais les
chronos commencent à
causer, enfin je ne suis
toujours pas un dauphin ...
Par contre je décide de
supprimer la séance course
à pied que j'avais prévu par
gourmandise pour la soirée
car je sais qu'elle ne sera
pas bénéfique pour retrouver
de l'efficacité et de trop pour
mon niveau de fatigue.
14 février 2013
6h30 toujours mais cette fois
ci pour courir, car j'ai déplacé
la séance du soir au petit
matin exceptionnellement.
Petit problème, j'ai claqué
mon réveil me suis rendormi
jusqu'à ce que ma petite
femme me réveille à 6h26 !!
Ni une, ni deux, je saute dans
ma tenue et sans boire ni
manger j'arrive pile à 6h30
pour mener la séance. Je
n'avais pas prévu de faire
une séance à jeun, d'autant
que je n'aime pas ça, mais
là je n'ai pas le choix. Et
c'est parti pour une séance
de côtes autour du Château
de Vendôme qui pique, qui
pique, qui pique, mais qui
fait du bien en terme de
satisfaction une fois finie.
Et bonne nouvelle pour une
fois je n'ai pas eu l'impression
de tourner de l'oeil avec le
ventre vide. En tout cas je n'ai
pas eu le temps d'y réfléchir. Ah
bon ça aussi ça serait mental ???
13 février 2013
6h30 dans le bassin pour
débuter la journée en pleine
forme. Je me sens plutôt
fringuant ce matin et durant
1h15 je nage plutôt efficacement
pour mon niveau. Mais durant
toute la matinée quelque
chose me taraude l'esprit :
je n'ai pas fait le super
fractionné hier, alors ni une
ni deux, entre 2 RDV boulot
je m'organise la séance que
j'avais programmé pour le
club hier soir, rien que pour
moi. Au programme après
l'échauffement bien sûr,
5x2000m vite, récup 2mn.
Dimanche j'ai mis 3mn35s
sur 1000m après plus de
2h d'entraînement aussi je
décide de me tester sur ce
même temps exactement
au 1000, donc 7mn10s aux
2000m. Ca fait 16,6km/h de
moyenne, c'est pas mon
niveau d'antan mais après
1 année entière sans avoir
pu m'entraîner je serai ravi
de les tenir. Et dans ce cas
là il me suffit d'un "t'es pas
cap" pour me tirer sur la
couanne. Finalement je suis
super ravi de ma séance car
j'ai réussi à la seconde près
à faire mes 5 fois 2km en
7mn10, mieux sans finir
exténué. Forcément j'ai la
banane car en poursuivant
ainsi je vais retrouver des
sensations de vitesse qu'il
y a bien longtemps que je
n'ai pas ressenti. Et tant qu'à
faire, je finis la soirée par une
séance de 2h d'escalade où
je termine complètement à
bout de force. Bon OK ça
commence peut-être à faire
pour une journée, en tout cas
tous les voyants sont au vert
et aucune blessure ne me
tient tête en ce moment,
c'est trop cool !
12 février 2013
Ce midi je réussis à me libérer
pour aller faire un tour à la
piscine entre 2 rendez-vous.
C'est parti pour 2000m en
endurance que je réalise
toujours avec cette aisance
retrouvée qui fait du bien au
mental. J'ai dû commencer
à taper dans la couanne au
niveau entraînement car j'en
ressors affâmé et surtout assez
fatigué, pour ne pas dire vidé.
Du coup, coup de chance
puisque pour ce soir je sors
du boulot à plus de 20h et ne
peut que prendre en cours la
séance d'entraînement que
j'avais programmé pour le club.
Finalement baskets aux pieds
je suis moins fatigué que je
ne le pensais, mais bon une
séance plus courte de 40mn
ne peut me faire que du bien
et je la rattraperai avec tous
mes moyens pour qu'elle
soit efficace.
11 février 2013
J'ai une folle envie de reprendre
de la vitesse aussi ce matin
je me décide une séance au
dernier moment avec un bon
échauffement suivi de 3 blocs
de 10mn à 16km/h, puis d'une
petite fraction de 5mn à 17km/h
histoire de travailler le seuil et
surtout retrouver des sensations
et de l'efficacité dans ma pose
de pied, même si avec mon
aponévrosite plantaire ce n'est
pas simple. Ah ben, voilà je
me sens mieux, ça va être une
bonne journée. Et ce soir comme
tous les lundi, 2h de gymnastique
et renfort musculaire. Ah c'est
bon de travailler des muscles
de façon précise et donc efficace.
La 2ème partie est basée pour
une fois sur du cardio-training
donc forcément je suis plus
à mon aise que sur d'autres
séances, et pourtant je trouve
le loisir de me brûler les quadri
comme les trapèzes. Cool !
10 février 2013
Oui oui j'ai bien compris que je
n'avais toujours pas le droit de
courir mais par contre comme
j'ai averti mon médecin du sport
comme tous les autres que j'ai
pu voir depuis le début d'année,
je suis prêt à les écouter mais
plus à m'arrêter de courir et
encore moins de m'arrêter pour
me reposer. Alors même si je
n'ai pas le droit, je décide de
commencer cette belle journée
de sport par 2h30 de course
à pied dont 1h sur piste pour
travailler ma pose de pied
malgré la douleur. Et puis ça
tombe bien cela me permet
de courir avec mon fiston et
ses copains de club. Je débute
les séries en restant derrière
pour l'observer et pour être sûr
de ne pas trop forcer, jusqu'à
ce que je décide de voir ce
que je peux encore faire sur
les 2 derniers 1000m. Alors
certes le chrono fait mal puisque
je suis loin de mes 3mn10
habituels, voire des 3mn quand
je m'arrache, avec des 3mn37s
et 35s, mais qu'est ce que je
suis heureux de réussir à
courir malgré la douleur sous
le pied et au mollet. Et puis
comme il faut toujours positiver,
je me dis qu'avec des temps
aussi lent, il n'y a que des bon-
nes nouvelles qui m'attendent à
l'avenir. Je poursuis l'après-midi
par 2h de vélo qui commencent
à me piquer les cuisses, avant
de terminer la journée par 1h15
de natation où clairement je
ressens bien la fatigue m'atta-
quer sans réussir pour autant
à m'empêcher de réaliser tout
le programme dans le tempo.
Bref tout va bien et une petite
pensée pour la famille des
médecins ...
09 février 2013
Levé à l'aube j'attaque la journée
par 2h de vélo vu que je n'aurai
pas le temps de rouler dans la
journée. Quel bonheur encore
une fois de se lever tôt pour
faire du sport et jouir toute la
journée des endorphines ... Ce
soir entraînement du club de
triathlon en natation. Là aussi
rien de nouveau mais toujours
autant de plaisir à constater
que l'entraînement et l'envie
de faire mieux chaque jour
porte ses fruits. Je suis juste
à 35s de moins sur chacun
des 6 300m avec une nouveauté
pour moi en plus qui s'appelle
la régularité. Nous finissons
ces 1h30 par une série de
sprint et comme toujours dans
ces situations que j'adore, je
mets le cerveau sur OFF pour
tout donner sans compter ce
qui me permet de remporter
mes séries et même la finale.
Enfin bon faut pas rêver non
plus, j'ai fait des progrès et
je suis capable d'évoluer à
150% lors d'une compétition,
mais je suis encore loin d'être
une terreur des bassins. Ce
qui me plait le plus dans cette
histoire c'est surtout ma faculté
à nager de plus en plus vite
chaque semaine en finissant
moins fatigué et ça, cela sera un
véritable avantage si je réussis
à le maintenir dans le temps.
08 février 2013
6h30 dans le bassin pour une
séance que je commence avec
quelques tensions aux jambes
qui confirment qu'hier j'ai en
effet bien travaillé bien qu'à
vélo. Le reste de la séance
n'est que bonheur malgré la
difficulté pour moi car une fois
encore je constate d'indéniables
progrès. Non seulement mes
100m sont plus rapides, non
seulement je récupère plus
vite, non seulement je me
sens de plus en plus efficace,
mais avant tout et surtout à
chaque enchaînement où je
pense avoir atteint ma limite
de performance je tombe un
nouveau record ce qui me
conforte encore plus dans le
pouvoir qu'offre la tête dès lors
que l'on ne craint pas de
s'investir pleinement.Et ce soir
je m'offre une séance de muscu
en sauna pour me détendre,
sauf que cela ne suffit pas et
qu'il m'en faut plus mais il est
vraiment trop tard pour aller
faire du vélo sans risque, alors
je me résigne à sortir de la
poussière mon vélo d'appart
pour une séance de 2h qui me
fume bien les pattes, opération
donc réussie pour ma tête ...
07 février 2013
Ce midi, c'est la séance renfort
musculaire et assouplissements
avec le club de gym. Comme
toujours le naturel revient au
galop et donc je me rajoute
entre 50% et 100% des
exercices de musculation
car j'y suis à l'aise et j'ai ce
besoin de bourriner et d'aller
toujours plus loin qui m'apaise;
puis vient le temps de travailler
la souplesse où je finis en
gouttes car là aussi je ne
supporte pas l'abandon, sauf
que je suis tout sauf souple !
Ce soir c'est l'entraînement
travail de côtes pour le club
et je réussis à me contenir
pour ne pas aller courir. Donc
je le fais à vélo. J'ai au fond
de moi tout de même cette
sensation que ce sera unique-
ment psychologique car je
vais forcément plus vite à VTT
que mes coureurs à pieds.
Mais que nenni, je fais toute
la séance en moulinant comme
un malade sur le plat comme
en côtes pour travailler ma
fréquence et mon cardio, au
point qu'une fois rendu chez
moi j'ai l'impression d'avoir
de nouveaux muscles aux
cuisses ! Alors certes ce
n'est pas ce que je cherchais
comme travail mais en tout
cas quel bien être !!!
06 février 2013
6h30 plouf dans le bassin
pour 1h15 d'entraînement
natation. Avec ma jambe
et mon pied immobilisés ce
n'est évidemment pas le plus
pratique, mais après seulement
50m j'ai déjà clos le débat : pas
question de perdre une seconde
sur mes temps habituels malgré
la gêne, donc je forcerai un peu
plus toute la séance s'il le faut.
Et comme toujours, une fois
décidé ça passe. Je suis même
assez content car je sens que
j'ai aussi progressé sur ma
VMA en natation alors que
c'est probablement là où j'étais
le plus faible. Et forcément
le sentiment de progresser
donne des ailes et envie de
pousser toujours un peu plus.
Ce soir il ne faut pas que je
cours pourtant je sais que je
ne vais pas arriver à ne rien
faire. Alors je passe 1h, 2h,...
à me dire "non c'est pas bien",
"si fais comme tu veux ça passe
toujours les médecins n'y
connaissent rien", ... jusqu'à
craquer avant que me tête
n'explose. Hop le vélo de nuit
pour une séance bien être
pour le corps et la tête.
05 février 2013
Entre 2 rendez-vous boulot
je file à la piscine ce midi
pour aller me défouler. Comme
tous les mardi je commence
par un 2000m suivi de quelques
exercices pour travailler des
points spécifiques. Incroyable
de semaine en semaine je
suis de plus en plus à l'aise
dans l'eau et surtout de plus
en plus efficace. Et d'ailleurs
il n'y a pas que moi qui le croit,
il suffit de regarder mon chrono
qui m'indique encore un meilleur
temps que la semaine dernière
et déjà 6mn50s de gagnées
en 5 semaines. Là j'avoue,
cela me donne la banane
pour le reste de la journée
car il est toujours agréable
de voir qu'on progresse
vraiment. En fin de journée,
j'ai rendez-vous chez mon
médecin du sport qui confirme
mon aponévrosite plantaire et
me gratifie d'une bonne séance de
piqures sous le pied pour m'aider
à guérir, mais surtout il me dit
"de toute façon avec une déchirure
ce n'est pas possible de courir"
comme il me l'a déjà fait. Je
lui explique alors que je cours
6 jours sur 7 quand même en
ce moment et forcément il
pense que je n'ai plus de
déchirure. Et paf "ah là c'est
incroyable, vous avez une
déchirure". Ben oui, à force
je sais bien les reconnaître
et heureusement pour moi
désormais je sais bien gérer
la douleur pour faire mon sport
quand même. Bref, séance de
piqures et traitement pour le
mollet, après le pied, avec
interdiction de courir une
semaine. Hum, ok, alors à
peine arrivé à la maison, je
prends mon vélo pour me
faire une séance de fractionné
à vélo pendant que j'organise
le fractionné à pied du club.
Voilà, j'ai évidemment mal
au mollet mais au moins
dans ma tête tous les voyants
sont au vert de savoir que
comme promis et quoi qu'il
arrive, plus aucun médecin
ne m'arrêtera !!
04 février 2013
Petite séance vitesse ce midi.
J'ai peur de souffrir vu les
entraînements de ce week-end
mais j'ai une très grande envie
de la tenter pour savoir. Je me
lance sur un test VMA par
paliers de 3mn. Et ma foi,
malgré la douleur au pied
qui m'empêche vraiment de
dérouler comme je le veux,
je suis assez satisfait de
voir que je ne suis toujours
pas à mon niveau habituel
mais que j'ai progressé en
10 jours avec une VMA à
19km/h. Plus que 2 à 2,5km/h
à récupérer dans les 2 mois
à venir. Et ce soir évidemment
mes 2 séances d'1h de gym
et renforcement musculaire.
Ca brûle les quadri, ça brûle
les abdos, mais mon dieu
que c'est bon de tenir !!
03 février 2013
Je n'ai que très peu de temps
disponible ce matin mais pas
question de faire sauter ma
sortie course à pied pour
autant, aussi je pars pour
une séance d'1h15 de qualité.
J'avais peur de ne pas avoir
trop de jus et la tête ailleurs
et en fait tous les voyants
en dehors du pied et du talon
sont au vert, ce qui rend ma
séance vraiment de qualité.
J'enchaîne par une sortie
vélo avec le club de tri juste
après déjeuner pour un travail
de puissance durant 2h15,
avant de terminer la journée
par l'entraînement natation
du club durant 1h30. Je rentre
dans un état de zénitude
extrême ! Ce sent bon ce
retour progressif en forme et
en capacité à encaisser des
charges d'entraînement de
plus en plus conséquentes.
En tout cas je somnole en
soirée ce qui est signe d'un
bon coup de fatigue et
presque d'une récompense
à l'effort bien mené ...
02 février 2013
Je profite de devoir travailler
avec les copains à La Ville
aux Clercs pour faire 1h de vélo
avant de sortir pour une sortie
d'1h30 en course à pied. Cette
douleur à l'aponévrose m'empêche
toujours de poser le talon, mais
bon je poursuis mon chemin,
même si forcément à courir sur
l'extérieur et l'avant du pied, je
risque de finir par me blesser
ailleurs. En tout cas j'ai des
jambes et je m'amuse à changer
d'allures à volonté durant toute
la séance malgré le vent assez
fort et gênant. Pour terminer la
journée, direction la piscine
pour la séance du club de tri.
Bizarrement j'ai une forme
olympique alors que tous les
copains semblent crâmés.
Bon ok c'est éphémère, mais
ma foi ça fait du bien à la tête
de se sentir en forme.
1er février 2013
6h nous voici partis pour un
petit jogging d'1h dans Strasbourg
qui fait office de visite guidée
en plus. Je jaccace comme
une pie tellement il est bon
de partager des moments de
découverte et d'échange avec
des gens que je ne connaissais
pas voici 2 jours. La pluie a beau
ne pas nous quitter durant 1h,
elle ne réussit pas à gâcher le
plaisir de cet échange et sans
surprise nous attaquons une
journée en pleine bourre après
un réveil corporel doux et
tonique comme celui-ci.
31 janvier 2013
Ma journée de travail se termine
à 1h du matin et comme je suis
à Strasbourg, aucune excuse
pour ne pas aller courir : je vais
pouvoir me détendre de ma
journée mais aussi redécouvrir
cette ville qu'il y a longtemps
que je n'ai pas visité. Elle est
toujours aussi belle et la
température douce de ce soir
ne fait qu'augmenter le plaisir
de revisiter cette superbe ville
en me laissant guider par le
hasard. Evidemment dans
une ville comme celle-là,
il y a beaucoup de monde
dehors à cette heure ci, et
je passe toute ma séance
à entendre "eh oh t'es fou
toi, t'as vu l'heure ?". Bon il
est 2h15 il faut que j'arrête
ma balade même si j'ai
vraiment très envie de
doubler encore la séance
car j'ai encore 1h30 de
boulot et surtout j'ai promis
à 2 collaborateurs de mon
client qui courent, de partager
une séance avec eux à 6h
du mat avant de rependre
le boulot.
30 janvier 2013
Ma journée commence par
une panne d'oreiller. Lorsque
j'ouvre les yeux, il me reste
9mn pour me lever et aller à
la piscine. Aussitôt je me dis
que c'est foutu et que je vais
me rendormir, tant pis, puis
dans seconde qui suit, je me
dis que cela serait un sacré
défi que d'y être et de m'entraîner
malgré tout. Forcément ce côté
défi suffit à me faire surgir de
mon lit et partir à la piscine
le ventre vide alors que je sais
bien que je suis à la limite de
tourner de l'oeil lorsque je ne
mange pas le matin. Et plouf
pile poil à l'heure, mais rien
dans les bras comme dans
les jambes, déjà fatigué alors
que l'entraînement n'a pas
commencé. Finalement c'est
une super séance car durant
1h15 je lutte contre la fatigue
comme si j'avais auparavant
déjà nager 2h. Tiens tiens ça
me donne une idée pour un
futur défi ... Et bonne nouvelle
je résiste sans tomber. En
revanche vu l'intensité de ma
douleur au pied, je décide de
ne pas aller escalader ce soir
car le plaisir ne pourra en aucun
cas être au rendez-vous. Du coup
je remplace cette séance par 1h
de musculation dans mon sauna
pour avoir le sentiment de faire
travailler malgré tout mon corps.
29 janvier 2013
Ce midi je vais rapidement
nager 1h entre 2 RDV, vraiment
quel bonheur ! Cela devrait être
remboursé par la sécurité
sociale tellement c'est bon
pour la santé physique et
mentale. Et encore meilleure
nouvelle que le bonheur, je me
rends compte que j'ai gagné
pas moins de 6mn sur 2km
en 1 mois, tout en étant
largement moins fatigué.
Forcément ça joue aussi sur
le moral. Par contre avec la
douleur qui m'empêche même
de marcher, je ne vais pas
pouvoir courir. Enfin jusqu'à ce
qu'il soit l'heure d'y aller, car
j'ai prévu un terrible 5x2000m
pour l'entrainement du club ce
soir et je ne peux le laisser
passer. Du coup je pars en
courant sur l'extérieur du pied
en veillant bien à ne jamais
faire toucher le talon. Et miracle
j'arrive en plus à tenir le rythme
les 2 premiers tours. Mais au
3ème je décide de m'arrêter
poser mes lunettes qui me
gênent avec la pluie et
m'empêche de voir le sol
tellement elles sont mouillées,
et pour reprendre les 100m
perdus sur mon groupe je
repars comme une mule.
Mauvais choix évidemment et
là je ressens une douleur si
vive que je vais pour m'arrêter
sur place. Il me suffit de
repenser qu'il s'agirait alors
d'une victoire de la douleur
sur mon mental pour que je
décide de poursuivre. Seulement
il faut être honnête, j'ai tellement
mal que je perds un temps tel
au km que l'exercice a perdu
tout son sens d'un point de
vu physique. Enfin j'ai au moins
le plaisir d'avoir tenu, mais là
cela commence à devenir
fatiguant de cumuler les blessures.
28 janvier 2013
Aujourd'hui je tente le repos
pour mon talon car je ne suis
pas fichu de marcher déjà, ce
qui veut dire que niveau course
à pied ce ne pourra jamais être
une bonne séance. Bon je vais
quand même essayer de
compenser avec une séance
de sauna-assouplissements
(avec mon chien, enfin pas
pour les assouplissements ...)
puis 2h de gym avec un bon
travail des jambes, des bras et
des abdos. Wahou, j'adore !!
Sinon pour l'aponévrosite, après
avoir parcouru les forums et
n'ayant pas l'intention de m'arrêter
comme tous les médecins vont
encore me le dire, je m'amuse
à faire circuler sous mon pied
une balle de tennis histoire
de me masser le pied et de
m'habituer à la douleur. Ca
coûte rien d'essayer et d'y
croire et c'est toujours mieux
que des médicaments, des
piqures et du repos ...
27 janvier 2013
Ce matin j'avais prévu un test
VMA pour la club. Certes je ne
peux pas courir mais je vais
tout de même l'organiser et y
aller en tenue au cas où ... Et
pas de chance (hi hi hi), il me
prend une envie subite de faire
le test malgré tout avec le groupe.
Alors je m'invente un posé de pied
fort peu académique sur l'extérieur
de l'avant pied pour qu'aucune
autre partie du pied ne touche
le sol, et hop c'est parti. Mais le
rêve de pouvoir faire la séance
comme il faut tourne court car
au moment où je commence
à attaquer les choses sérieuses
et à me sentir de plus en plus à
l'aise dans ce défi avec mon
corps passé les 17km/h, je
ressens dans le virage une
douleur telle que j'ai cru sur
l'instant, sérieusement, que
j'avais perdu mon pied et que
le tendon avec lâché. Si bien
que je suis obligé de regarder
au sol pour constater que ce
n'est pas le cas. Je me lance
alors dans une contre-attaque
mentale en relancant la machine
de plus belle, mais passé un
tour je dois me rendre à
l'évidence je ne ferai pas mes
21km/h habituels. Je décide
donc de mettre le clignotant
et d'en finir avec cette séance.
Je passe le reste de ma journée
à essayer de trouver une position
où je supporte mon pied. Histoire
de gagner une dernière fois ce
défi qui m'oppose désormais à
mon pied, je m'octroie une petite
séance de natation le soir avec
le club de triathlon. Pas de bol
gros travail de jambes, mais
c'est pas grave ça passe !!
26 janvier 2013
La douleur au talon est telle que
je ne peux même plus poser le
pied au sol aussi je me décide
à aller consulter un médecin
pour en savoir plus. Mais
attention pas question de céder
face à la douleur, aussi avant
d'y aller je m'octroie une petite
séance d'1h45 dans la campagne.
Pas bon pour le pied mais
tellement bon pour la tête ...
Au moins là impossible de ne
pas voir où j'ai mal. Résultat
après le mollet j'ai donc une
sciatique en plus et une
inflammation de l'aponévrose.
25 janvier 2013
Je me lève avec un mal de pied
terrinble mais c'est pas grave,
je file tout de même faire ma
séance de nat matinale à 6h30
avec mon fiston. Après quelques
minutes pour expliquer à mes
jambes que la séance d'hier ce
n'était pas grave, je me sens
ma foi plutôt en forme dans
l'eau. Et ce soir sortie nocturne
en endurance. Ma douleur au
talon est à la limite du soutenable.
Alors comme il faut trouver une
bonne excuse pour continuer
plutôt que de pleurnicher sur
son sort, la mienne est facile
à trouver : au moins j'ai tellement
mal au talon que je ne ressens
plus la douleur au mollet ... Et
voilà 1h à expliquer à mon mollet
et mon talon que 2013 serait plus
que jamais l'année où ma tête
décide de tout et mon corps suit.
24 janvier 2013
Ce midi, 1h de renforcement
musculaire en particulier des
cuisses, des abdos et des
fessiers. Avec ma douleur à
la fesse cela devient encore
plus intéressant comme combat
intérieur et évidemment je réussis
à me faire mal pour faire encore
plus d'exercices que prévu,
histoire de me prouver que ma
tête à toujours le contrôle ...
Ce soir, retour au château de
Vendôme pour une séance
club de renforcement musculaire
en course à pied. Bien longtemps
que je n'avais pas proposé ces
exercices et nous couinons
tous devant la sollicitation
musculaire que cela représente.
Mais en même temps il s'agit
là d'une telle récompense que
sitôt la séance terminée, tout
le monde est sur un petit nuage
avec ses muscles redécouverts
et sa satisfaction du travail bien fait.
23 janvier 2013
C'est mon jour de récup donc pas
de course à pied. Mais bon rien
n'interdit de récupérer en faisant
du sport ? Ca tombe bien c'est
ce que j'ai prévu ! Ce matin à 6h30
dans le bassin pour 1h de natation
tout d'abord, puis ce soir avec 2h
d'escalade. Malheureusement
ce n'est pas mon jour ce soir.
Je m'obstine sur une voie que
je pensais pouvoir passer, mais
je n'y arrive pas et plus je m'entête
plus je me fatigue et plus je me
râpe l'avant bras droit sur un
module. Bref je finis carbonisé
et sans avoir réussi à passer
cette voie. En même temps
tant mieux, cela se mérite et
cela me rendra encore plus
motivé la semaine prochaine
car évidemment je vais réussir
à me la faire cette voie !!
22 janvier 2013
Ce midi c'est parti pour un travail
d'endurance et de vitesse moyenne
en natation qui me donne l'occasion
de constater d'incontestables
progrès, avant finir par une grosse
séance de jambes histoire de
faire encore du renforcement
musculaire. Et ce soir entraînement
du club, où j'organise un petit
fractionné court. Je démarre
plutôt pas mal avec le groupe
de tête malgré mon mollet qui
essaye de m'expliquer qu'il
n'aime pas. Malheureusement
je ne peux pas terminer la 2eme
partie de séance sur le même
rythme en raison d'une douleur
sciatique dans la fesse. Mais
si je ne cède pas face au mollet,
pas question de céder pour une
douleur sciatique. Alors je m'arrache
pour limiter les dégâts et faire
malgré tout une bonne séance.
Ma tête : 2 - Mon corps : 0 !!!
21 janvier 2013
Aujourd'hui j'ai décidé de faire
une séance de qualité, donc
courte mais précise. Après 20mn
d'échauffement j'enchaine avec
40mn à précisément 15,5km/h
histoire de remonter gentiment
mais sûrement ma moyenne de
course, car évidemment après
tant de temps d'arrêt j'ai forcément
perdu en vitesse. Et oh miracle,
cela passe comme une lettre à
la Poste. Ensuite 2h renforcement
musculaire et assouplissements,
toujours avec autant de plaisir,
d'autant qu'après quelques
semaines je ressens vraiment
les bénéfices et progrès réalisés.
20 janvier 2013
Toujours la neige et même
encore plus qu'hier, mais
aujourd'hui pas question de
faire du tapis puisque j'ai prévu
une sortie endurance. Me voici
donc parti avec mon fidèle
Cooky dans la nature où
visiblement nous sommes les
premiers à passer. 5 à 10cm
de neige et je peine à savoir
qui de moi ou mon chien
s'amuse le plus. Après les
chemins dans le champs
nous voici en forêt, toujours
aussi seuls et toujours aussi
heureux. Nous nous amusons
tellement que je ne vois pas
l'heure passer. J'avais prévu
de refranchir les 2h pour
renouer avec les sorties
longues et c'est au bout de
2h30 que nous rentrons,
obligés par le chrono mais
absolument pas fatigués.
Comment dire, seuls en pleine
nature, l'air frais et des jambes
qui en redemandent, c'est
tout simplement la définition
du bonheur ! Et soir bien décidé
à me "rinçer" sur la séance
natation, je découvre que la
séance piscine a été annulée.
Déçu je n'arrive pas à me dire
que je ne vais pas faire un peu
de sport pour retrouver ma
pleine forme, aussi j'improvise
une séance course à pied dans
mon sauna durant 1h, histoire
de jouer les extrêmes dans la
journée et de me rappeler de
bons souvenirs ...
19 janvier 2013
Ayant prévu une séance de
vitesse ce matin, je ne pars
pas comme prévu tôt le matin
dans la neige, de crainte de
ne pas pouvoir la réaliser ou
de me blesser en voulant la
réaliser à tout prix. Mais bien
entendu, pas question de ne
pas la faire, alors je me rabats
sur mon tapis de course. J'ai
beau ne pas l'aimer (parce
que les paysages et le bon air
me manquent) je suis très
content de l'avoir en ces
conditions. Après 15mn
d'échauffement je passe
durant 40mn à 15km/h, puis
5mn à 16, puis 5mn à 17 et
enfin 5mn à 18km/h. J'adore
ça car la douleur au mollet
est toujours vive et là ma tête
doit non seulement se battre
contre ce tapis qui cherche à
me mettre dehors, mais en
plus contre mon mollet qui me
fait souffrir à hurler. Et rien ne
me motive plus que vaincre la
douleur en pensant aux médecins
et à tous ceux qui pensent qu'il
faut s'arrêter à tout prix. Plus
que jamais je suis convaincu
que c'est la tête qui commande.
Et ce soir entrainement natation
avec le club de triathlon. Je me
sens ma foi fort bien et arrive
à accélérer de plus en plus
facilement.
18 janvier 2013
6h30 du matin dans le bassin
comme tous les vendredi.
J'arrive moitié dans le cirage
avec moins de 3h de sommeil,
mais Will nous met rapidement
en chauffe avec son programme,
du coup je n'ai pas le temps
de me dire que je suis fatigué.
Mieux, malgré la fatigue cette
fois ci réelle, je rajoute 1/4h
de vitesse à l'issue de l'heure
d'entraînement. Je ressors
crâmé avec mes problèmes
de respiration rapide qui
m'asphyxient, mais tellement
heureux et bien pour passer
une journée en pleine bourre.
Mais ce soir quelque chose
me tarabusque : je ne suis
pas allé courir et j'ai peur du
manque, comme le du fait que
mon mollet puisse penser
que je commence à céder,
aussi hop vite fait en tenue et
en basket pour 1h10 dans le
froid et la joie avec mon chien.
Et histoire de régler les comptes
avec mon mollet, je termine
malgré la douleur grandissante
par 15mn à 15km/h de moyenne.
Ah oui c'est lent, mais quand on
sait qu'à 10km/h je commence
à être bloqué du mollet, je sais
apprécier cet effort mental.
17 janvier 2013
Une petite heure de musculation
au point de me retrouver en
gouttes, et une bonne séance
de côtes avec le club durant
1h30, voilà une journée idéale
et surtout sans fatigue ... Une
nouvelle fois le travail de côtes
nous permet de faire du renfort
musculaire tout en s'amusant
et surtout en prenant l'air !
16 janvier 2013
Je suis victime d'une panne de
réveil ce matin, en le claquant
trop vite pour ne pas réveiller tout
le monde, j'ai trouvé le temps de
me rendormir ... Alors cela a beau
être une journée de repos cela
m'agace toute la matinée, au
point que pour me soulager, je
décide d'aller courir vite fait 1h
le midi pour compenser. Aaah
ça va mieux, malgré la douleur
au mollet qui est toujours là à
tenter de me faire céder. Et ce
soir direction le mur d'escalade
pour 2h d'entraînement. J'ai
tellement bien bosser et tellement
tout donné, que je suis aussi rinçé
qu'après un marathon. Je décide
de m'asseoir 5mn dans le canapé
pour récupérer et ... je me réveille
3h plus tard ! Décidément ce n'est
pas ma journée avec le sommeil ...
15 janvier 2013
Ce midi petite séance natation
avec un long travail sur l'endurance
puis des jambes et enfin un peu
de vitesse pour secouer la
machine. Et ce soir je ne peux
malheureusement pas diriger la
séance du club, aussi je me fais
la séance de fractionné long
seul dans la nuit. Toujours cette
déchirure au mollet mais pas
question de céder face à la
douleur. Et ça passe ... Mais la
mauvaise nouvelle du jour c'est
que j'ai passé une échographie
et qu'il en ressort que j'ai bien
une anomalie, mais que c'est
une fois encore compliqué et
que le doc ne sait pas ce que
j'ai réellement. Bref encore
des examens en vue, en
attendant je maintiens le
programme "CHORGNON" !!
14 janvier 2013
Pour la récup, je décide de
ne pas courir ce jour et de me
contenter de mes 2h de gym et
de renfort musculaire. Comme
souvent je rentre bien rinçé car
le travail est intense, toujours
au ralenti et en faisant travailler
des muscles que l'on oublie
souvent ... Niveau mollet, je
ressens toujours le coup de
poignard dans le mollet. SIC.
13 janvier 2013
Aujourd'hui c'est le cross
départemental. Certes ce n'est
absolument pas ma spécialité
et en plus je viens juste de
reprendre l'entraînement après
6 mois dans rien faire, mais
j'adore y participer car c'est
une vraie belle séance d'entraî-
nement : toujours un gars devant
à aller chercher et un gars
derrière qui cherche à revenir,
donc pas le choix il faut pousser
tout le temps et ça j'adore ! Le
départ est donné et je n'ai pas
fait 100m que je ressens un
véritable coup de poignard
dans le mollet, ça s'annonce
mal pour ces 8,7km dans la
boue. Mais pas question de
stopper ou de passer ma course
à me plaindre du mollet, alors
tant pis je laisse partir les
coureurs avec lesquels j'ai
l'habitude de courir et je donne
tout ce que j'ai pour continuer
au plus vite 100m par 100m
avec ma technique personnelle
du "doigt d'honneur neuronale"
pour mon mollet. Chaque 100m
est une opportunité de lui
montrer qu'il n'aura pas le dernier
mot. Mais bon j'ai beau tout
donner, je ne cesse de me faire
doubler, jusqu'à ce que ce soit
par des coureurs qui sont en
général loin derrière moi et là
forcément cela me titille trop
pour que je l'accepte sans
rien tenter. Et là le miracle
se produit, plus ça va plus
j'ai mal au mollet et court avec
une jambe de bois pour ne
pas remuer la déchirure, et
plus je suis motivé pour faire
voir à mon mollet que je peux
non seulement continuer mais
aussi accélérer quand je veux..
Et là c'est parti, je remonte une
par un les concurrents avec
l'adrénaline qui va avec. Je
deviens inarretable ne fait plus
que remonter jusqu'au bout.
Bon certes il n'y pas pas de
quoi pavoiser avec un 36mn0s,
mais bon vu mon état et mon
non entraînement cette 15ème
place sur 60 me donne au moins
le goût de continuer à pousser
à l'entraînement pour revenir à
mon niveau. Et ce soir, retour
à la piscine pour ma 5ème
séance de la semaine. Une fois
encore je me surprends à être
aussi bien et à nager indiscuta-
blement plus vite. Je suis avant
tout content de pouvoir pousser
sans ressentir du tout la fatigue.
Et cerise sur le gâteau je remporte
le dernier sprint en papillon avec
le meilleur temps de la soirée.
Je ne savais même pas que je
savais faire ça, mais ce qui est
surtout intéressant c'est que c'est
la tête qui commande toujours et
la mienne n'a rien perdu pour
me dépouiller le moment venu.
12 janvier 2013
J'irai bien faire une grosse sortie
de 2 ou 3h, mais je me suis
concocté un plan pour retrouver
mon niveau et il est indispensable
que cela soit progressif, alors je
me contente d'1h30. Au bout de
10mn, ma déchirure me fait
vraiment très très mal, et cela
me fait un bien fou car j'ai mon
excuse pour forcer et aller plus
loin car il n'est pas question
que je cède devant la douleur. Je
ne sais pas quand se terminera
ce défi, mais il est certain que je
ne cèderai jamais. Bref 1h30 de
montées et descentes avec mon
chien pour au final finir par ne
même plus arriver à marcher ...
mais après être arrivé ! Douche
glacée et glace sur le mollet
pour limiter l'hématome et hop
le soir c'est parti pour une séance
natation avec le club de tri. C'est
surprenant mais je me sens
vraiment bien et de plus en plus
à l'aise dans l'eau. Incroyable,
le seul fait de reprendre le sport
1 à 2 fois par jour durant 11 jours
et je ressens déjà une nette
amélioration dans la nage. Et
encore plus incroyable nous
finissons pas une course à
l'Australienne (des sprints où
le dernier des 20 au départ est
éliminé à chaque sprint) que je
remporte à ma plus grande
surprise. Bon pas de quoi
flamber et il y a encore du
boulot pour que je devienne
un vrai nageur rapide.
11 janvier 2013
6h30 dans le bassin et j'ai les
jambes qui picottent dès le
début, tellement nous avons
bien forcé hier sur le travail de
côtes. Mais néanmoins la séance
se passe très bien et je prends
un grand plaisir à enchaîner
tous ces exercices durant
1h15. Et ce soir je réussis à
trouver au dernier moment un
créneau pour aller courir juste
avant la soirée du club. Un
petit tour en campagne avec
mon chien, dans une belle nuit
bien noire où l'on ne voit stricte-
ment rien puisque je n'ai pas
de frontale et c'est un grand
bonheur de faire confiance à
mes pieds pour avancer.
10 janvier 2013
Toujours dans mon programme
de renforcement musculaire
général pour aborder la saison
dans les meilleures conditions,
aujourd'hui c'est une heure de
gymnastique en renforcement
musculaire et assouplissement
le midi et 1h30 le soir en travail
de côtes avec le club. Je leur
ai programmé une petite séance
pour renforcer les quadriceps et
les ischios. Le programme était
tellement costaud que nous
arrivons tous satisfaits de la
séances et avec des sensations
musculaires qui nous disent
que l'on a incontestablement
bien travaillé. Dommage que ma
déchirure au mollet ne soit pas
décidée à me lâcher, mais vu
que je suis déterminé comme il
y a bien longtemps que je ne l'ai
été ainsi, je surenchéris toujours
dans l'effort dès que la douleur
arrive et même lorsqu'elle est si
intense qu'il faudrait s'arrêter sur
place. En tout cas c'est sûr j'ai
le bouton off du cerveau et je ne
cèderai pas ! Bref nous sommes
tous bien rinçés au final, au
point que je sens mes muscles
endoloris toute la soirée !! Mon
dieu que c'est bon de retrouver
ces sensations de fatigue qui
arrivent comme des récompenses.
09 janvier 2013
De nouveau natation aujourd'hui
mais avec mon fiston à 6h30 du
matin. Une belle séance de
renforcement musculaire et de
gainage pour démarrer la journée
en pleine bourre. Et comme c'est
ma journée de repos, enfin pour
la course à pieds, car j'ai tellement
été en manque de sport que je
veux rattraper tout le temps perdu.
Du coup ce soir c'est 2h d'escalade.
Là aussi c'est fort intéressant
pour se muscler mais plus encore
pour maîtriser son équilibre et son
placement du corps, ce qui sert
en de multiples circonstances.
Bref une journée repos comme
je les adore ...
08 janvier 2013
Petite séance de natation d'1h
ce midi avec des exercices pour
développer mon endurance en
natation suivi de quelques exercices
de renforcement musculaires et
de gainage en particulier car c'est
toujours bon pour tous les sports.
Ce soir entraînement du club et
malgré ma douleur au mollet dès
le départ, pas question de céder
face au mollet aussi je décide
de faire le fractionné pyramidal
avec le groupe le plus rapide.
Et le seul plaisir de m'accrocher
aux plus rapides m'aide à passer
encore plus facilement sur la
douleur au point d'envoyer du
19 à 20km/h. Cela en devient
jouissif de faire un doigt d'honneur
neuronal à mon mollet. Pas de
chance dans le dernier tour, la
douleur devient si vive que je suis
arrêté net sur place. Mais pas
question de céder alors je repars
même si c'est certain j'aggrave
ma déchirure. En tout cas je me
paye le luxe d'une victoire de ma
tête sur mon corps et ça je ne
peux plus m'en passer.
07 janvier 2013
Pas le temps de courir, cela me
démange mais ce n'est pas possible.
Ce qui m'ennuie le plus, c'est pour
mon combat contre mon mollet,
mais ce n'est pas grave, ce soir
je fais 2h de gymnastique et renfor-
cement musculaire et là il travaille !
06 janvier 2013
Ce matin c'est sortie vélo avec le club
de triathlon histoire de reprendre
gentiment et de ne pas faire trop
long trop vite en course à pied.
Une belle petite sortie de reprise
par un temps doux pour la saison
avec au programme 85km en moins
de 3h dont 60 en fractionnant 3mn
en puissance, 1mn en moulinant
pour récupérer. Je me surprends
après autant de temps sans
entraînement à être aussi en
forme, probablement dopé par
la joie de retrouver l'effort. Grand
plaisir donc, mais durant toute
la séance je n'arrive pas à me
détacher de la gestion de mon
mollet. A vélo je le sens qui me
gêne mais ne m'empêche pas
de soutenir l'effort, alors qu'en
temps normal en course à pied il
me bloque vraiment pour aller vite.
Alors juste histoire de faire voir
à mon mollet que je n'abdiquerai
pas dans ma tête, c'est décidé,
dès que j'arrive et que j'ai soulagé
ma douleur abdominale ... :-)) je
saute dans mes baskets pour
30mn de course à pieds. Alors
après près de 3h d'effort, je fais
une transition vers les baskets
et me retrouve à 2 doigts de
m'écrouler parterre tellement
mon mollet droit n'apprécie pas
la plaisanterie et n'arrive même
plus à soutenir mon poids. Je
me rattrape de justesse sur un
poteau électrique à ma 3ème
tentative de départ, et alors là
je suis vraiment énervé. Ce ne
sera pas mon mollet qui aura
le dernier mot et j'irai courir
quelle que soit la douleur ! Et
me voilà parti en serrant les dents
comme jamais, mais ça passe.
Je réussis à courir 30mn sans
m'arrêter. Alors oui forcément
à peine arrêté ce ne sont pas
mes étirements qui vont me
soulager, mais ce n'est pas
grave. Mieux, comme j'ai décidé
de me remettre au sport sans
plus calculer, je m'offre une
petite séance d'1h30 de natation
ce soir histoire de m'aider à bien
dormir grâce à la fatigue ...
05 janvier 2013
Ce matin, sortie d'1h15 en endurance
avec comme point d'arrivée ... mon
médecin. Là au moins je vais à la
fois me faire du bien et être sûr qu'il
va voir à quoi ressemble ma douleur
à l'arrivée. A peine 500m que j'ai
déjà le poignard dans le mollet, mais
pas question de céder, au contraire,
je serai fidèle à ma stratégie ; plus
j'aurai mal, plus je forcerai pour
prouver à mon corps que c'est ma
tête qui pilote. Alors du coup je
passe 10 à 11, puis 12, puis 13
puis 14km/h au fur et à mesure
que la douleur augmente. Résultat
j'ai vaincu mon corps, j'ai bien fait
voir à quoi pouvait ressembler ma
blessure à Alain et j'ai gagné le
droit de ne plus arriver à marcher
tellement j'ai mal après 15mn
d'arrêt. Ce soir je reprends la
natation, toujours avec le mollet
qui chatouille, mais pas question
d'en parler donc je fais le même
programme que les autres pour une
fois encore gagner mentalement.
En tout cas je finis cette 1h30
avec des crampes dans les 2
pieds, c'est gênant mais tellement
bon de retrouver ces sensations
qui prouvent que l'on s'est bien
donné mais aussi qu'il va falloir
s'y remettre sérieusement pour
retrouver le niveau pour enchaîner.
03 janvier 2013
Petite sortie ce soir avec ma
fille et mon chien, cela me garantit
un bon moment de discussion et
l'assurance de ne pas aller trop
vite. Toujours aussi agréable ces
sorties de nuit, en revanche et
sans surprise aucune amélioration
au niveau du mollet. Petite séance
sauna en soirée pour me détendre
encore un peu plus, et voilà, je suis
bien détendu, c'est pas compliqué !
02 janvier 2013
Bon j'ai mal au mollet du matin et
puis dans le plan d'entraînement
que je m'étais concocté pour la
nouvelle année, j'avais prévu récup
aujourd'hui. Mais à 22h, ça me
chatouille de trop. D'abord c'est
l'anniversaire de Cooky et il faut
que je lui fasse un cadeau ensuite
j'ai décidé de passer en mode
" Chorgnon " depuis hier, donc
pas question de repos je dois faire
voir à mon corps qui commande.
Allez hop dans les baskets pour
une virée nocture à 2 avec mon
chien. J'essaye d'être raisonnable
avec un échauffement très lent,
mais dès les premières centaines
de mètres, je ressens une vive
douleur au mollet. Oups pardon,
même pas mal ! Allez ça fait 10mn
que je m'échauffe, je vais non
seulement continuer, mais en plus
lui faire voir à mon corps qui est
ce qui décide. Aussi j'accélère
progressivement. La douleur aussi
mais pas question de céder, j'évite
juste certains mouvements lorsque
je sens la pointe de couteau dans
mon mollet me menacer d'un arrêt
sur place. Les km passent et je
tiens le rythme, mieux je vais
m'offrir 2 belles grosses côtes ce
qui inévitablement fait travailler mon
mollet encore plus. Bref au jeu du
coup pour coup avec mon corps,
je sors victorieux ce soir, tout du
moins de la partie course à pied.
Histoire d'enfoncer le clou, je
me fais 20mn de renforcement
musculaire à la maison. J'ai mal
mais ça passe, bon OK sous la
douche je n'ai plus le choix et dois
prendre une douche à 12 ou 13° pour
calmer la douleur. Mais c'est pas
grave, ce soir ma tête 1 - mon corps 0.
1er janvier 2013
Bonne et heureuse année à tous !
Ce matin pour la nouvelle année,
j'ai décidé de m'en souhaiter une
bonne moi-même ! Allez hop un
bon vieux réflexe : une tenue de
course, des baskets et mon chien,
et c'est parti pour une petite sortie
reprise et test du mollet après 3
semaines complètes d'arrêt du
sport. Histoire de maîtriser mes
neurones, je suis parti avec mon
GPS au bras pour connaître en
permanence ma vitesse et pouvoir
ainsi me réfreiner à la moindre
tentative d'accélération. Je me
colle en mode escargot car je
compte bien rentrer heureux, me
voici donc dans la campagne à
10 km/h. Malheureusement au
bout de 30mn, je suis absorbé
par la nature et j'ai oublié ma
montre. Le seul fait de m'être
mis à 11,5km/h ce qui en soit
reste très très lent suffit à me
faire ressentir une gêne dans le
mollet. Heureusement il ne s'agit
que d'une gêne donc je ralentis
immédiatement. Mais le mal est
fait, je traîne cette douleur qui
grandi au fil des kilomètres, au
point que je finis par me dire que
foutu pour foutu je vais accélérer,
me faire un bon gros plaisir et
repasser en "mode Chorgnon"
c'est à dire je n'écoute plus mon
corps et je pousse jusqu'à ce
que la douleur passe, car c'est
bel et bien ma tête qui aura le
dernier mot. Et incroyable, à
10mn de la fin de ma séance,
je sens que je peux accélérer
sans avoir plus mal. Evidemment
je ne me gêne pas tout en faisant
un doigt d'honneur neuronale à
mon mollet. Tout était presque
parfait, si ce n'est que lorsque je
ne cours plus ma tête ne prend
plus le dessus et là c'est douche
glacée et port de glace sur le
mollet pour passer la douleur. Bref
je ne suis toujours pas soigné,
du mollet, car de la tête c'est sûr :
je recommence comme avant.
Cooky à nous les kilomètres !!!
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